Dans les grandes villes du Canada, les dirigeants de la Ligue des communautés canadiennes sobres en carbone (LC3) et ses fondateurs trouvent de nouveaux moyens de lutter contre les changements climatiques en éliminant les obstacles à la mise en œuvre et à l’application à grande échelle de solutions à faibles émissions de carbone et en aidant leurs villes à atteindre leurs objectifs climatiques.

Les municipalités sont à l’avant-garde de l’élaboration et de la mise en œuvre de solutions climatiques permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de bâtir des collectivités résilientes, d’améliorer la qualité de vie des citoyens, et bien plus encore. Chaque centre LC3 s’efforce à répondre aux besoins particuliers de la collectivité qu’il représente, par exemple en :

  • investissant dans des moyens visant à réduire les émissions des bâtiments;
  • tirant parti des possibilités d’utiliser de l’énergie renouvelable en milieu urbain;
  • mettant en œuvre des solutions de transport;
  • trouvant de nouveaux moyens de décarboniser les combustibles fossiles.

Cette série d’articles vise à mieux faire connaître les leaders du réseau LC3.

Lisez la série pour savoir comment ils ont soutenu la vision et la création du réseau LC3 et comment ils trouvent de nouvelles façons de faire face aux changements climatiques dans les grandes villes ainsi que pour avoir un aperçu de leurs plans visant à aider le Canada à atteindre ses objectifs climatiques de 2030 et de 2050.

Eric St-Pierre : Faire preuve de leadership pour étendre la portée de la conversation sur les changements climatiques
Headshot of Eric St-Pierre. Photo by Alex Tran Photography

Eric St-Pierre a joué un rôle clé dans la mise en place du réseau de la Ligue des communautés canadiennes sobres en carbone (LC3).

La LC3 est un partenariat entre six organisations à but non lucratif et la Fédération canadienne des municipalités financé par le gouvernement du Canada. Tout a commencé en 2016, lorsque M. St-Pierre a rencontré la dirigeante de l’organisme The Atmospheric Fund (TAF), Julia Langer, lors d’un événement à Toronto.

« C’était au cours de mes six premiers mois à la Fondation familiale Trottier, raconte M. St-Pierre, qui s’était joint à cette organisation à titre de directeur général. J’ai découvert le TAF lors d’un événement et je trouvais que c’était modèle merveilleux. J’étais très excité à l’idée de découvrir un tel fonds atmosphérique à Montréal, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il n’y en avait pas dans notre ville. »

M. St-Pierre a donc décidé d’être proactif. Il a entrepris des discussions avec une société de conseil en énergie et a continué à rencontrer Mme Langer et son équipe pour trouver des moyens de reproduire le modèle du TAF dans la région de Montréal.

« À l’époque, je ne pensais qu’à Montréal et je ne songeais pas vraiment à un rayonnement national, dit-il. Mais Julia, son équipe et moi avons poursuivi nos discussions sur la possibilité d’implanter cette idée à l’échelle du Canada. »

L’élaboration du partenariat s’est poursuivie en 2017 dans le cadre d’une consultation nationale, dirigée par le TAF et financée par le Clean Economy Fund et le réseau des Canadian Urban Sustainability Practitioners, qui visait à trouver des façons de renforcer la capacité des villes canadiennes à mettre en œuvre des solutions climatiques urbaines à grande échelle. Ce processus a finalement abouti à la création de ce qui s’appelle aujourd'hui le réseau LC3, une structure comportant plusieurs centres LC3 ayant droit à une dotation leur permettant d’investir dans la présentation, l’atténuation des risques et l’adoption à grande échelle de solutions locales de lutte contre les changements climatiques afin d’aider le Canada à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de carbone pour 2030 et 2050.

La Fondation familiale Trottier a également joué un rôle important dans la création du tout nouveau centre LC3 de Montréal, du Fonds climat du Grand Montréal (FCGM) et du réseau lui-même. Que soit relativement aux subventions pour le processus de consultation, aux frais juridiques et de communication, aux relations gouvernementales, au soutien en nature ou aux frais de démarrage du FCGM, les responsabilités ont été nombreuses, et Eric St-Pierre et son équipe ont consacré d’innombrables heures depuis 2016 à faire de ce projet une réalité.

De son point de vue, il affirme que la collaboration avec d’autres centres LC3 sera très avantageuse pour la Fondation et son action climatique à Montréal. « J’espère bien connaître les activités des autres centres et leur faire profiter d'une partie de notre travail, dit-il. Par exemple, il serait formidable d’établir à Montréal un programme qui se concentre sur l’amélioration écoénergétique des bâtiments et les projets d’efficacité énergétique, puis de partager les leçons apprises avec d’autres centres LC3 afin qu’ils puissent mettre en œuvre leurs propres programmes dans leurs collectivités. »

M. St-Pierre est également impatient de tirer parti des possibilités offertes par le réseau et de faire bénéficier la LC3 de l’expertise et des connaissances de la Fondation. « Montréal possède un écosystème vraiment riche dans le domaine de la finance et dans le secteur environnemental, et nous pourrons tirer beaucoup de choses de nos expériences ici, dit-il. Je pense que la LC3 est une initiative formidable, et nous sommes très enthousiastes à l’idée de nous pencher sur nos activités de la première année avec le réseau! »

Eric St-Pierre continue également à travailler avec le réseau en sa qualité de membre du conseil d’administration de la LC3.

La Fondation familiale Trottier est une fondation de bienfaisance canadienne privée et basée à Montréal. Fondée en 2000, la Fondation s’est donné pour mission de soutenir les organisations qui s’affairent à faire avancer la recherche scientifique, à promouvoir l’éducation, à favoriser l’amélioration de la santé, à protéger l’environnement et à atténuer les changements climatiques.

Photo fournie par Alex Tran Photography.

Julia Langer : Ouvrir la voie à des solutions climatiques urbaines à Toronto
Headshot of Julia Langer. Photo courtesy of WWF Canada and Bill Ivy.

Julia Langer est passionnée d’environnement depuis plus de trois décennies, depuis le jour où elle a voulu devenir biologiste marine jusqu’au moment où la participation de ses parents aux nettoyages de la rivière Don, à Toronto, l’a inspirée à œuvrer dans ce domaine.

Elle a depuis occupé des postes de haute direction dans le secteur de l’environnement dans le cadre desquels elle a géré des campagnes et des organisations, défini des stratégies et des politiques et encouragé la mise en œuvre d’interventions publiques et privées pour lutter contre la pollution atmosphérique et le changement climatique dans sa collectivité.

Elle occupe maintenant le poste de cheffe de la direction du Atmospheric Fund (TAF) depuis 2009.

« Le mandat du TAF consiste à faire avancer les solutions locales de lutte aux changements climatiques dans la région du Grand Toronto et de Hamilton, explique-t-elle. Il n’existe pas une seule façon d’atteindre cet objectif : il faut souvent faire appel à une combinaison de plusieurs outils. C’est pourquoi nous octroyons des subventions, réalisons des investissements, faisons la promotion de solutions et mobilisons la collectivité. »

La pensée créatrice de Julia Langer et ses grandes ambitions pour réduire les changements climatiques, combinées aux réussites du TAF, ont conduit à la création de la Ligue des communautés canadiennes sobres en carbone (LC3), inspirée par la trajectoire du TAF. « Le TAF a été créé par la Ville de Toronto en 1991, avant que les changements climatiques fassent la une des journaux, explique Mme Langer. Il s’agissait d’une action locale, et toutes les régions urbaines du pays ont besoin d’actions de ce genre. Nous avons mûri l’idée pour élaborer le modèle conjointement; la proposition qui en est ressortie est ensuite devenue la ligue LC3. »

Depuis ces premières conversations en 2017, la ligue LC3 est devenue un partenariat entre le TAF, la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et cinq autres organisations (y compris sept villes) dans les principales régions urbaines du Canada. Chaque organisation a reçu en janvier 2021, ou recevra bientôt, une dotation du gouvernement du Canada pour établir son propre centre local LC3. Chaque centre investira dans des programmes de subvention et les financera afin de répondre aux objectifs climatiques municipaux et de générer des avantages pour les membres de la collectivité.

Mme Langer est impatiente de pouvoir échanger des idées avec les autres membres de la ligue LC3. « Ce qui est formidable, c’est de pouvoir mettre en commun nos connaissances et de renforcer nos capacités, souligne-t-elle. Nous nous réjouissons des possibilités de collaboration qui s’offrent à nous en matière d’investissements à impact social et de co-subventions. Idéalement, nous pourrions collaborer dans le cadre d’un mandat fédéral sur les véhicules à zéro émission : la réduction des émissions de carbone que ces derniers pourraient entraîner en région urbaine serait énorme. Mais, il faudra beaucoup d’efforts pour faire avancer les choses et les mettre en place. C’est vraiment en collaborant que nous pourrons redresser la situation. En fait, je pense que l’une des raisons pour lesquelles le concept LC3 fonctionnera très bien est que toutes les parties prenantes ont une solide expérience du travail en réseau et de l’environnement collaboratif. Il y a un très net engagement à faire appel à ces compétences et à adopter cette approche pour faire avancer notre travail. »

Fondé en 1991, l’Atmospheric Fund (TAF) est un organisme à but non lucratif qui finance des initiatives locales de lutte contre les changements climatiques et d’amélioration de la qualité de l’air dans la région du Grand Toronto et de Hamilton, y compris en investissant dans des solutions à faibles émissions de carbone et leur déploiement à grande échelle. Le mandat du TAF et celui de la LC3 se ressemblent et servent de base pour la création des autres centres LC3.

Photo reproduite avec l’autorisation de WWF Canada et de Bill Ivy.

Vincent Moreau : Directeur général, Fonds Climat du Grand Montréal

Actif depuis plus de 18 ans dans le domaine des changements climatiques, de l’environnement et du développement durable, Vincent Moreau est reconnu pour ses qualités de gestionnaire et de développement stratégique dans le milieu des OBNL ainsi que pour sa capacité de mobilisation des parties prenantes.

Vincent a œuvré, pendant près de dix ans, au sein du réseau des Conseils régionaux de l’environnement (CRE) où il a notamment occupé le poste de directeur général du Regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) ainsi que dirigé le CRE de la Montérégie. Avant de se joindre au Fonds Climat du Grand Montréal, il a occupé pendant près de trois ans le poste de Vice-président exécutif au sein d’Écotech Québec, la grappe industrielle des technologies propres du Québec.

À travers ces fonctions, Vincent Moreau a pu agir comme conseiller stratégique auprès des gouvernements, de municipalités et d’institutions pour l’élaboration de politiques, de plans d’action et de démarches consultatives dans le domaine des changements climatiques, de l’environnement et du développement durable. Il a notamment coanimé la tournée québécoise des ministres du gouvernement du Québec pour l’élaboration de la Politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques.

Très impliqué dans le milieu, il a notamment siégé sur plusieurs comités ministériels et conseils d’administration. Il est actuellement Vice-président du Fonds québécois du développement durable (FAQDD). Il est membre du Comité d’orientation mixte du CIRODD et du Pôle de concertation en économie circulaire (CERIEC). M. Moreau a également siégé sur le Comité-conseil du ministre sur les Changements climatiques, le Comité consultatif sur l’élaboration de la Politique de mobilité durable et le Comité consultatif sur la Stratégie de valorisation de la matière organique. Finalement, il s’est impliqué au sein des conseils d’administration de SWITCH (l’Alliance pour une économie verte), de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (maintenant Institut EDS), du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et des Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS).

En apprendre plus sur le Fonds climat du Grand Montréal.

Melina Scholefield : Directrice exécutive, Metro Vancouver Zero Emissions Innovation Centre (ZEIC)

Vancouver a toujours été à l’avant-garde de la protection et de la préservation de l’environnement. Au début de l’année 2022, le lancement officiel du Metro Vancouver Zero Emissions Innovation Centre a marqué le début d’un nouveau chapitre. Mieux connu sous le nom de ZEIC et financé par une dotation de 21,7 millions de dollars du gouvernement fédéral, le Centre est une organisation indépendante à but non lucratif qui accélérera et développera l’innovation en matière d’action climatique dans l’agglomération de Vancouver.

Le Centre a une mission claire : « L’objectif est de faire progresser l’innovation politique, de faciliter le renforcement des capacités et la collaboration, et de catalyser les investissements du marché afin d’accélérer l’innovation en matière de carboneutralité, en collaboration avec les gouvernements locaux. »

Melina Scholefield dirige le ZEIC. Déjà bien au fait des initiatives vertes, Melina est la première directrice générale du Centre après avoir travaillé pendant plus de dix ans au sein de l’administration municipale de la Ville de Vancouver. En tant que responsable de la mise en œuvre de l’infrastructure verte, Melina, avec son équipe, a mené une ambitieuse initiative interministérielle d’infrastructure verte et de gestion des eaux de pluie en milieu urbain, connue sous le nom de « Rain City Strategy ». Elle a également fait progresser les principaux objectifs de la Ville en matière de développement durable dans le cadre de l’audacieuse initiative « Greenest City 2020 », notamment en défendant la protection du climat urbain, les énergies renouvelables, l’adaptation aux changements climatiques et les programmes de construction écologique. En plus d’avoir travaillé pour l’administration municipale, Melina a également travaillé dans le secteur privé en tant qu’instructrice en infrastructures vertes, experte-conseil en projets de construction écologique et constructrice résidentielle certifiée par Built Green, axée sur la conception et les méthodes de construction de maisons passives. En 2020, elle a été nommée « Water Steward of the Year » par l’Association canadienne des eaux potables et usées pour son leadership et son influence dans l’industrie canadienne de l’eau. En 2021, elle a reçu le prix « Women of Distinction Award in Environmental Sustainability » de la YWCA.

En tant que défenseure des initiatives vertes et durables, Melina est ravie de diriger le ZEIC, une organisation qu’elle considère comme vitale pour l’avenir de Vancouver et de la région.

« À l’avenir, dans les années et les décennies à venir, le ZEIC jouera un rôle essentiel dans la manière dont la ville et la région atténueront les effets du changement climatique. Ce rôle est clairement défini dans la vision du Centre : “atteindre la carboneutralité d’ici 2050 grâce à des innovations de masse et de transformation dans les bâtiments, les transports, l’approvisionnement en énergie et d’autres secteurs à fortes émissions de GES.” »

Sur le plan personnel, Melina est ravie de travailler directement avec les fondateurs du ZEIC en Colombie-Britannique : le « Morris J. Wosk Centre for Dialogue » et l’Université Simon Fraser (SFU), la Ville de Vancouver, l’agglomération de Vancouver et la province de la Colombie-Britannique. Au-delà de la Colombie-Britannique, ce réseau de soutien s’étend à la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et aux six membres actuels du grand réseau LC3 : Calgary, Edmonton, la Région du Grand Toronto et de Hamilton, la région de Halifax, la communauté métropolitaine de Montréal et Ottawa.

« Le véritable changement ne se produit que dans le cadre d’une véritable collaboration, déclare Melina. Alors que nous intensifions nos activités, nous avons des partenaires de confiance en Colombie-Britannique et dans tout le pays qui nous accompagneront dans notre démarche visant à créer des villes renouvelables dans l’agglomération de Vancouver. »

Mike Mellross : Faire progresser l’action climatique dans les Prairies
Headshot of Mike Mellross. Courtesy of Mike Mellross.

En tant que directeur de programme pour le Climate Innovation Fund (CIF, ou le Fonds d’innovation climatique), Mike Mellross reconnaît que les centres albertains de la Ligue des communautés canadiennes sobres en carbone (LC3) ont des défis intéressants à relever et de nouvelles occasions à saisir.

« Nous sommes reconnaissants des efforts soutenus que déploient les intervenants de l’industrie pétrolière et gazière et qui ont généré de nombreuses retombées pour l’Alberta et le Canada, dit-il. Nous savons que nous sommes des bâtisseurs et que nous avons de grandes capacités d’innovation. Nous devons donc soutenir la transformation de notre économie et aider à atteindre les objectifs de réduction des émissions qui nous mèneront vers un avenir sobre en carbone. Les chefs de file de tous ces secteurs sont tout à fait disposés à se pencher sur des modèles d’entreprise et des systèmes énergétiques novateurs et s’efforcent d’atteindre un objectif de carboneutralité. L’important, c’est de pouvoir y arriver ensemble! »

Administré par l’Alberta Ecotrust Foundation (AEF) et financé par le gouvernement fédéral, le CIF permet de soutenir deux centres LC3 – un à Calgary et un à Edmonton. Bien que les centres opèrent sous une même bannière, ils ciblent les défis et les possibilités de leur ville respective et disposeront de leurs propres fonds, programmes de subventions, projets, initiatives, etc. Ces deux centres viennent ainsi se joindre aux autres centres du réseau LC3, qui est dirigé par cinq autres organisations partout au pays en collaboration avec la Fédération canadienne des municipalités.

« Le CIF est ambitieux! affirme Mike Mellross. Je pense qu’il sera essentiel de se laisser guider par les villes elles-mêmes. Elles ont mis au point des plans climatiques municipaux solides, avec des cadres de travail et des voies à suivre pour réussir. Le réseau LC3 constitue une excellente plateforme de diffusion des pratiques exemplaires et des idées – ce que nous encourageons tous [et sommes très heureux de faire]. »

Mike Mellross est heureux de pouvoir tirer parti des capacités opérationnelles de l’Alberta Ecotrust Foundation et d’un écosystème albertain déjà bien actif dans la lutte contre les changements climatiques. « Nos actions doivent avoir un effet catalyseur important, dit-il à propos de son projet d’encourager l’innovation climatique dans les deux villes. Nous devons cerner les occasions qui nous permettront de faire un bond en avant plutôt que de chercher à réaliser des progrès graduels. Nous devons trouver des solutions qui seront tout aussi bénéfiques pour l’environnement, l’économie et les membres de nos collectivités. »

En 30 ans de carrière, Mike Mellross a travaillé pour diverses entreprises privées, notamment dans les secteurs de l’expertise-conseil, de l’ingénierie et de la gestion de la faune.

Il a également travaillé pour la Ville d’Edmonton, où il a lancé un plan d’approvisionnement municipal afin de réaliser les activités de la Ville au moyen d’une électricité 100 % verte. Il a également dirigé le service de lutte contre les changements climatiques de la Ville et a élaboré sa stratégie de transition énergétique et ses programmes d’énergie renouvelable.

La vision de l’Alberta Ecotrust Foundation consiste à fournir des écosystèmes sains à tous les Albertains. Sa mission est d’inspirer et de mobiliser les personnes qui défendent et protègent l’environnement. Au moyen de subventions, de mesures de coordination et de collaborations sans relâche, Alberta Ecotrust renforce notre sens commun de la responsabilité afin de cultiver une société et un environnement naturel plus sains.

Portrait courtoisie de l'Alberta Ecotrust Foundation.

Halifax Climate Investment, Innovation and Impact (HCi3) Fund : Nouveau leader à venir

Steve Winkelman : La diversité et l’inclusion doivent être au cœur de la politique de lutte contre le changement climatique
Headshot of Steve Winkelman. Photo credit: Tim Chin

En sa qualité de directeur général du Fonds d’action climatique d’Ottawa (FACO), le centre de la Ligue des communautés canadiennes sobres en carbone (LC3) d’Ottawa, Steve Winkelman est impatient de décloisonner les secteurs, les organismes et les organisations pour faire avancer des solutions globales et durables dans la capitale.

Œuvrant à accélérer la transition d’Ottawa vers un avenir équitable et carboneutre, le Fonds est incubé par la Fondation communautaire d’Ottawa, un organisme caritatif à but non lucratif qui s’efforce d’apporter des changements positifs, systémiques et durables dans de nombreux domaines, dont le logement, l’éducation, la sécurité alimentaire ainsi que les questions environnementales et sociales.

« La ligue LC3 offre des possibilités exceptionnelles compte tenu de ce que fait déjà la Fondation communautaire d’Ottawa (FCO) dans notre collectivité, déclare M. Winkelman, qui conseille de hauts fonctionnaires du monde entier en matière de politiques, de projets et de financement liés au changement climatique, de transport durable, de planification urbaine, d’énergie propre et d’air pur depuis près de 30 ans. Nous pouvons nous entraider et tirer parti des efforts et des ressources de chacun afin de poursuivre cette conversation avec d’autres investisseurs et acteurs. C’est une excellente plateforme. »

Il est également très enthousiaste à l’idée d’avoir accès à la ligue LC3 et de pouvoir consulter des leaders engagés dans l’action climatique au Canada. « J’espère que le modèle de partenariat du FACO avec les secteurs philanthropique, privé et public pourra être utilisé par l’ensemble de la ligue LC3, notamment afin de renforcer les synergies entre les politiques sur le logement, les transports, l’aménagement du territoire et l’environnement », précise-t-il.

M. Winkelman ajoute que les membres du réseau ont déjà commencé à mettre en commun leurs pratiques exemplaires. « Si nous copions chacun un programme fructueux d’un autre centre, nous ferons de beaux progrès, et puisque tout le programme LC3 est soutenu par la Fédération canadienne des municipalités, les possibilités d’apprentissage et d’harmonisation sont énormes, explique-t-il. Le véritable défi, qui constitue également notre plus grande possibilité, consiste à déterminer comment accroître l’échelle des importants travaux de mise en œuvre et de reproduction des projets. À quel moment commençons-nous à avoir une incidence sur les marchés, les institutions et les systèmes? Nous devons donner suite à notre vision audacieuse à long terme tout en générant des avantages tangibles à court terme. »

La diversité et l’équité joueront un rôle important dans ce travail. « Dans le contexte d’une fondation communautaire, nous avons cerné le besoin d’améliorer la capacité de collaboration entre les leaders de la lutte aux changements climatiques et les leaders de l’inclusion sociale, souligne-t-il. Ces communautés ne se connaissent pas si bien que cela. La pandémie a mis en évidence de nombreuses failles dans notre société, notamment la discrimination raciale et l’inégalité d’accès aux ressources et aux services. L’urgence climatique exige une approche de mobilisation générale. Cela signifie que nous devons travailler tous ensemble à façonner des solutions sobres en carbone dont tous les groupes communautaires bénéficieront. »

Le Fonds d’action climatique d’Ottawa (FACO) est un programme incubé par la Fondation communautaire d’Ottawa (FCO), un organisme philanthropique qui travaille avec des donateurs et l’ensemble de la communauté pour mettre en œuvre des changements positifs, systémiques et durables. La Fondation continue de s’appuyer sur sa gestion financière judicieuse, ses services aux donateurs de grande qualité, ses subventions stratégiques et ses partenariats novateurs.

Image reproduite avec l’approbation de Tim Chin.

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