À propos de la Valemount Senior Citizens Housing Society 

Fondée en 1978, la Valemount Senior Citizens Housing Society (VSCHS) a été la pierre angulaire de l’offre de logements abordables pour les aînés à Valemount, Colombie-Britannique. Devant faire face à une demande grandissante pour des logements abordables, la VSCHS a mené une étude de faisabilité pour l’ajout de 18 logements dotés des plus récentes technologies écoresponsables, de manière à permettre aux aînés de continuer à vivre dans leur collectivité, à proximité de leurs familles et des services essentiels. 

Évaluation des méthodes de construction durable 

L’étude de faisabilité devait évaluer les méthodes novatrices de construction et les mesures d’efficacité énergétique susceptibles de réduire sensiblement la consommation d’énergie du bâtiment tout en améliorant le bien-être de ses occupants. L’étude s’est intéressée à l’optimisation de l’orientation du plan afin de maximiser l’apport du soleil en lumière et chaleur naturelles, à l’utilisation d’une enveloppe thermique isolante très performante afin de réduire les pertes d’énergie et à l’intégration de sources d’énergie renouvelable telles des panneaux solaires. On a aussi veillé à la conservation de l’eau et de l’énergie avec l’installation de luminaires à LED dotés de détecteurs de présence et de tubes géothermiques améliorant l’efficacité du chauffage et de la climatisation. La conception a aussi intégré des éléments biophiliques afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur et d’intensifier le contact des résidents avec l’environnement naturel. 

Accent mis sur la conception écologique et la participation des résidents 

La VSCHS a mis de l’avant une démarche biophilique pour améliorer la salubrité de l’environnement des aînés. Le projet a aussi prévu une sensibilisation des résidents à la conservation de l’énergie et aux habitudes de vie durables, faisant appel à un tableau de bord énergétique communautaire pour stimuler leurs efforts écoénergétiques.  

Améliorer le confort des résidents et la participation communautaire  

L’étude visait à concevoir un modèle permettant d’améliorer le confort thermique, la qualité de l’air et l’acoustique. Elle visait aussi à accroître la participation communautaire et environnementale au moyen de jardins collectifs et de bornes de recharge pour les véhicules électriques. 

Financement et soutien au projet  

Soutenu par un ensemble de sources de financement locales et nationales, notamment BC Housing, la SCHL, le Centre de transformation du logement communautaire, le Columbia Basin Trust et des parties prenantes locales, le cadre de financement du projet a mis en évidence la faisabilité et la possibilité de reproduire ce modèle dans d’autres collectivités. 

Un modèle pour l’hébergement durable des aînés  

L’étude de faisabilité menée par la VSCHS constitue une démarche proactive pour répondre aux besoins d’hébergement des aînés d’une manière durable et pouvant être reproduite. Avec le soutien du programme ARÉ, cette initiative a jeté les bases d’un projet qui promet non seulement d’améliorer la qualité de vie des aînés de Valemount, mais aussi de servir de modèle pour d’autres projets de logements écoénergétiques et écoresponsables en région rurale. 

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Élimination de la consommation de gaz naturel de 645 GJ/an

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Élimination des émissions de GES de 33 tonnes/an

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Valorisation de 91 % des déchets de démolition

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Réduction de 40 % de la consommation d’eau pour l’exploitation du bâtiment 

Le contexte  

En 2016, quand la caserne de pompiers 17 de la Ville de Vancouver a atteint la fin de sa durée de vie et devait être reconstruite, le conseil municipal a décidé d’adopter un règlement voulant que tout nouveau bâtiment municipal réponde aux normes du bâtiment passif ou à toute autre norme de carboneutralité. Comme la caserne était un bâtiment achalandé qui abritait le dortoir des pompiers et un centre de communications énergivore, elle se devait d’être hautement fonctionnelle. La Ville voulait aussi donner l’exemple et encourager le changement dans l’industrie du bâtiment durable.  

Le défi  

L’objectif était simple, mais ambitieux : concevoir et construire une caserne pouvant démontrer la validité du concept de bâtiment durable et passif, de manière à convaincre d’autres constructeurs de Vancouver de réduire leur empreinte carbone. À l’étape de la conception, la Ville a décidé de dépasser les normes du bâtiment passif, se fixant l’objectif d’un bâtiment carboneutre sans aucune émission de GES.  

La démarche  

La caserne a été conçue conformément à de nombreuses normes énergétiques : bâtiment passif, LEED v4 Or, norme de construction sans carbone et de carboneutralité sauf pour certaines charges liées à des procédés. Pour respecter ces normes, de multiples mesures d’efficacité énergétique ont été intégrées à la conception, notamment les suivantes.  

  • Enveloppe thermique très performante et récupération de la chaleur  
  • Système géothermique pour le chauffage et la climatisation  
  • Génération d’énergie solaire sur place 

Le projet a aussi fait appel à d’autres caractéristiques du bâtiment durable : matériaux recyclés, valorisation des déchets et réduction de la consommation d’eau au moyen d’une robinetterie efficace et d’un aménagement paysager écoresponsable. Les mâts de descente en étain de l’ancienne caserne ont même été réutilisés.  

Les obstacles  

Le principal défi était d’obtenir deux zones à températures différentes : 10 °C pour la salle des appareils et 20 °C pour le reste du bâtiment. Au cours des essais, on a constaté des fuites importantes entre les deux zones causées par la traversée des câbles électriques. Un travail d’étanchéisation a permis de résoudre le problème, mais il en ressort que, pour un projet similaire, il serait préférable d’éviter que des câbles ou des conduites traversent les cloisons séparant les deux zones.  

Les résultats  

Bien que trois fois plus grande que l’ancienne caserne, la nouvelle caserne ne consomme aucun combustible fossile (elle consommait auparavant 645 GJ de gaz naturel par année) et ne génère aucune émission de GES (elle générait auparavant 33 tonnes de GES par année). Elle utilise l’électricité du réseau de BC Hydro, dont la production principalement hydroélectrique génère peu d’émissions. Le projet a permis de valoriser 91 % des déchets de construction et de réduire de 40 % la consommation d’eau liée à l’exploitation du bâtiment.    

Les avantages  

La nouvelle caserne 17 de Vancouver témoigne d’un leadership en matière de construction durable, encourage des changements positifs et sert de modèle pour les projets municipaux visant la carboneutralité. Il s’agit en quelque sorte d’un projet pilote susceptible d’inspirer des modifications aux règlements municipaux sur les bâtiments qui offre également aux concepteurs et aux constructeurs une expérience du bâtiment passif qu’ils pourront appliquer à d’autres projets. Le projet encourage aussi les fabricants locaux à produire des éléments plus performants adaptés au bâtiment passif, comme des portes et fenêtres, des récupérateurs de chaleur, des matériaux d’isolation et d’étanchéisation, etc.   

La nouvelle installation, construite pour résister à un séisme, répond plus adéquatement aux besoins de la collectivité en situation d’urgence et comprend divers dispositifs de résilience, comme une génératrice de secours, un système de climatisation de l’ensemble du bâtiment et des filtres permettant de maintenir la salubrité de l’air intérieur en cas d’incendie de forêt.  

Les enseignements  

Comme l’industrie du bâtiment passif est en développement au Canada, l’équipe de projet a éprouvé de la difficulté à trouver des d’éléments certifiés, comme des portes ignifuges. En prévision d’autres projets de bâtiment passif, l’équipe prévoit d’exercer un suivi auprès des fabricants afin que les éléments non certifiés respectent tout de même les normes. 

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Contexte  

En 2020, le personnel de la Ville de Charlottetown s’est rendu compte que l’approvisionnement durable ne figurait pas dans sa liste de priorités liées au climat et à l’environnement. La municipalité s’est alors jointe au réseau Canadian Collaboration for Sustainable Procurement (collaboration canadienne pour l’approvisionnement durable) (CCSP) afin de bénéficier d’un soutien et de connaissances précieuses auprès de pairs. Elle a également invité la ville voisine de Stratford (avec laquelle elle collabore souvent) à participer à cette aventure.  

Objectifs du projet  

Stratford et Charlottetown souhaitaient mettre au point un plan d’action pour intégrer des pratiques d’approvisionnement durable dans leurs activités quotidiennes, notamment au moyen d’une feuille de route quinquennale.  

Approche  

Après avoir reçu du financement du FMV, les villes ont lancé une demande de propositions et embauché un expert-conseil pour élaborer leur plan d’action respectif en matière d’approvisionnement durable. Cet expert-conseil a mis en commun les ressources des deux villes, dans la mesure du possible, tout en créant un plan distinct pour chaque municipalité. Il a notamment réalisé ce qui suit :  

  • Examen des pratiques exemplaires adoptées à l’échelle du Canada  
  • Consultation approfondie des parties prenantes internes  
  • Consultation des fournisseurs  
  • Analyse globale des dépenses  

Obstacles  

L’un des principaux objectifs consistait à consulter les fournisseurs sur la question l’approvisionnement durable, mais il s’est avéré difficile d’obtenir leur participation, en partie à cause d’une tempête majeure. Les municipalités prévoient de mobiliser davantage les fournisseurs à l’avenir.  

Résultats  

L’expert-conseil a élaboré un plan d’action quinquennal en matière d’approvisionnement durable pour chaque municipalité ainsi qu’une trousse d’outils et un programme de formation du personnel. Les documents finaux ont été présentés à chaque conseil municipal à des fins d’échange de renseignements et d’approbation. Les plans d’action respectifs comprennent une feuille de route détaillée et des indicateurs de performance clés pour aider Charlottetown et Stratford à mesurer les progrès accomplis.  

La société a également cerné plusieurs possibilités d’approvisionnement susceptibles d’avoir une incidence positive rapide, notamment en permettant de :  

  • réduire les émissions de GES des parcs municipaux de véhicules  
  • réduire les composés organiques volatils (COV) dans les produits de nettoyage  
  • réduire la quantité d’emballages à usage unique  
  • faire des économies d’énergie grâce à un système d’éclairage à DEL  

Avantages prévus  

Les pratiques d’approvisionnement durable permettent de réaliser globalement des économies financières par l’adoption d’une approche fondée sur le coût total de possession plutôt que sur la sélection de produits et de services initialement moins chers, mais dont les coûts à long terme sont plus élevés.  

La mise en œuvre des plans apportera également des avantages sociaux et éthiques en permettant de soutenir les entreprises sociales et les entreprises locales et autochtones, en plus de promouvoir la durabilité environnementale.  

Leçons tirées  

Les villes ont amplement profité de leur adhésion au réseau CCSP, dont les ressources ont été particulièrement précieuses pour définir la portée et les premières étapes du projet. L’embauche d’un expert-conseil possédant une expertise pertinente a également été fort utile, notamment pour combler les lacunes en matière de connaissances au sein des municipalités.  

Le budget initial s’est avéré insuffisant en raison de la longueur des délais, ce qui a obligé les villes à trouver des fonds supplémentaires et à réduire légèrement la portée du projet. Si c’était à refaire, elles alloueraient des fonds supplémentaires au budget.   

Prochaines étapes  

Les conseils municipaux de Charlottetown et de Stratford ont tous deux approuvé leur plan d’action respectif, et le personnel progresse dans sa mise en œuvre. Charlottetown forme le personnel de son service des finances aux pratiques d’approvisionnement durable et a ajouté des clauses relatives à la durabilité à ses modèles de demande de propositions et d’appel d’offres. Cela permettra d’obtenir des succès tels que l’achat de nouveaux véhicules de transport en commun et l’embauche d’experts-conseils pour la stratégie de transport en commun de la région.

L’inclusion de questions relatives au développement durable dans les processus d’approvisionnement a permis de faire appel à des fournisseurs déterminés à favoriser le développement durable. 

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Accords virtuels d’achat d’énergie : réduction de 36 515 t éq. CO2 sur 20 ans.

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Options supplémentaires : réduction des émissions de 1 200 à 3 100 t éq. CO2.

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Économies de coûts attendues pour les options sélectionnées.

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Synergie entre les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Contexte

Dans son plan d’action climatique (PAC) de 2018, la Ville de Canmore s’est fixé plusieurs objectifs de réduction des émissions de GES, notamment celui de réduire les émissions municipales de 50 % entre 2015 et 2030. Bien que ce plan énumère plus de 60 moyens d’atteindre ces réductions et recommande de fixer un objectif en matière d’énergie renouvelable, il ne comportait aucune modélisation coûts-avantages rigoureuse, ce dont le personnel avait besoin avant de pouvoir aller de l’avant.

Objectifs du projet

La Ville de Canmore souhaitait réaliser une étude de faisabilité sur les énergies renouvelables qui, d’une part, lui permettrait de déterminer les approches les plus efficaces et les plus rentables et qui, d’autre part, l’aiderait à fixer un objectif ambitieux mais réalisable. Le conseil a approuvé le financement de cette étude en 2019 et, en 2020, la Ville a reçu des fonds de contrepartie du Fonds municipal vert de la FCM pour l’aider à élargir la portée de l’étude.

Démarche

La Ville de Canmore a décidé d’axer son étude sur les énergies renouvelables plutôt que sur une approche plus vaste de réduction des émissions en raison de contraintes budgétaires et de la complexité des mesures cernées dans le PAC. L’étude avait trois objectifs :

  1. Étudier les différentes options en matière d’énergie renouvelable et les classer par ordre de priorité
  2. Déterminer les projets d’énergie renouvelable les plus appropriés à court terme
  3. Fixer l’objectif de la Ville en matière d’énergie renouvelable

Plusieurs critères ont été évalués, notamment les coûts, l’équité, la faisabilité technique, la réduction des émissions, la perception du public, la disponibilité des ressources locales et la création d’emplois locaux.

Les cinq options suivantes ont été retenues pour un examen plus approfondi : 

  1. Rendre la nouvelle caserne de pompiers carboneutre. 
  2. Conclure un accord virtuel d’achat d’énergie.<0} 
  3. Installer des auvents solaires sur les aires de stationnement municipales et sur le toit d’une installation municipale. 
  4. Encourager l’installation de systèmes d’énergie solaire sur les toits des bâtiments privés. 
  5. Mettre en place un programme d’amélioration écoénergétique destiné aux ménages à faibles revenus. 

Des experts-conseils ont été engagés pour réaliser une étude de faisabilité détaillée de chaque option, dont les résultats ont été compilés dans une courbe des coûts marginaux de réduction des émissions. 

Résultats 

L’étude a révélé que l’outil le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la Ville consisterait à conclure un accord virtuel d’achat d’énergie, ce qui entraînerait une réduction de 36 515 tonnes d’équivalent CO2 (t éq. CO2) sur une période de 20 ans. Les réductions d’émissions prévues pour les quatre autres options allaient de 1 200 à 3 100 t éq. CO2 sur une période de 20 à 25 ans, et plusieurs options (l’accord virtuel d’achat d’énergie, une thermopompe à air pour la caserne de pompiers et deux projets d’énergie solaire ciblés) devaient également permettre de réaliser des économies de coûts. 
Bien que l’étude se soit concentrée sur l’énergie renouvelable, il est devenu évident tout au long du processus que l’efficacité énergétique et l’énergie renouvelable étaient des objectifs complémentaires et que les efforts de réduction des émissions devaient tenir compte de ces deux aspects. 

Leçons retenues 

Cette étude de faisabilité était nécessaire, car Canmore ne disposait pas du budget nécessaire pour modéliser les économies ou analyser les coûts prévus dans son PAC de 2018. D’autres municipalités se sont fait indiquer qu’il serait plus efficace et plus utile d’inclure une modélisation complète des émissions de GES et des coûts associés aux différents éléments d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique dans leurs plans climatiques dès le départ. 

Le fait de scinder le projet en cinq études de faisabilité individuelles a permis d’étudier un plus grand nombre d’options de manière plus détaillée avec le même budget ainsi que d’engager des experts-conseils distincts possédant l’expertise appropriée. Toutefois, cela a allongé les délais, entraîné une charge de travail supplémentaire lors des appels d’offres et donné lieu à des approches et à des formats d’étude incompatibles, ce qui a nécessité une analyse supplémentaire pour regrouper les données dans une courbe des coûts marginaux de réduction des émissions. Pour Canmore, les avantages valaient le travail supplémentaire, mais d’autres collectivités auraient avantage à peser le pour et le contre avant de prendre une telle décision. 

Pour que les résidents en quête d’équité puissent bénéficier des avantages du projet, les études de ce type devraient faire de l’équité un facteur clé dans le choix des mesures de réduction des émissions à privilégier.  

Prochaines étapes 

Depuis l’achèvement de l’étude de faisabilité : 

  • La caserne de pompiers a été achevée et est le premier bâtiment municipal de Canmore à être doté d’une thermopompe à air. 
  •  La Ville s’efforce de finaliser, d’ici l’été 2024, son plan d’action d’urgence climatique, qui mettra à jour et remplacera le PAC de 2018 et la stratégie d’adaptation et de résilience climatique de 2016. Ce document comprendra un examen plus approfondi d’un possible accord virtuel d’achat d’énergie et la modélisation de mesures supplémentaires de conservation de l’énergie. 
  • Des panneaux solaires installés sur cinq bâtiments de la Ville totalisent déjà plus de 1 MW. D’autres projets d’énergie solaire sont envisagés dans les prochains budgets. 
  • Un nouveau programme incitatif en matière d’action climatique faisant appel au fonds de réserve pour le développement durable de la Ville a été approuvé par le conseil municipal. Le programme comprend des mesures incitatives pour l’énergie solaire résidentielle et commerciale ainsi qu’un programme pilote d’amélioration de l’efficacité énergétique destiné aux ménages à faible revenu. 

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Contexte

La Ville de Thunder Bay, en Ontario, située sur la rive nord-ouest du lac Supérieur, s’emploie à faire connaître aux membres du personnel, aux élus du conseil municipal et à ses quelque 109 000 habitants la manière dont la planification de la gestion des actifs permet d’améliorer les services municipaux. Afin de renforcer la première étape de son plan de gestion des actifs et la feuille de route pour l’avenir qui l’accompagne, la Ville a profité d’une subvention du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) pour élaborer un plan de communication, des ressources connexes et des stratégies de mobilisation du public en vue d’informer et de mobiliser le personnel et la population. Cet effort a mis en évidence la nécessité de trouver de meilleurs moyens de conserver les connaissances et l’expertise lorsque les membres du personnel sont mutés, prennent leur retraite ou quittent l’organisation. 

« Grâce au financement du PGAM, nous avons pu placer la gestion des actifs en tête des priorités stratégiques de l’ensemble des services. Le conseil, le personnel et même la population connaissent mieux les avantages de la planification de la gestion des actifs. Nous prenons des décisions en amont qui réduisent le risque de problèmes en aval, et nous utilisons des registres d’actifs centralisés pour conserver le savoir organisationnel. »
~ Amy Coomes, directrice de projet, Thunder Bay

De 2018 à 2022, 17 membres du personnel municipal de la ville ont participé à neuf activités de formation financées par le PGAM, dont six activités de sensibilisation et trois activités de perfectionnement des compétences techniques.

Points saillants

  • Registres d’actifs centralisés pour une meilleure conservation des connaissances
  • Diffusion à grande échelle des expériences et des connaissances sur la gestion des actifs
  • Sensibilisation accrue de la population à la valeur de la gestion des actifs et renforcement de l’engagement avec la collectivité

Défi à relever

La Ville de Thunder Bay voulait combler les lacunes relatives aux connaissances et aux pratiques internes liées à la gestion des actifs, car elle constatait des pratiques inefficaces et redondantes liées à des divergences d’opinion sur les stratégies de cycle de vie et à une utilisation inégale des évaluations de l’état des actifs. La Ville voulait également sensibiliser les citoyens pour qu’ils puissent contribuer à la planification financière et à la gestion des actifs en connaissance de cause. L’un des objectifs initiaux était d’obtenir les commentaires des citoyens sur les niveaux de service. 

Approche adoptée

Afin de cerner les ressources de communication nécessaires, la Ville de Thunder Bay a fait appel à sa directrice de projet, qui supervise toutes les activités de gestion des actifs, et à un comité directeur composé de directeurs et de responsables de chaque service de la Ville qui gère des actifs, comme les services de l’ingénierie, de l’exploitation et du développement. Elle a également mis sur pied quatre groupes de collaboration (linéaire [canalisations, routes], installations, parc de véhicules et machines et matériel) au sein desquels le personnel des différents services qui gèrent des actifs similaires se réunit pour discuter des approches, des points de vue et des futurs projets. Voici les ressources élaborées pour accroître la sensibilisation et la mobilisation du personnel et de la population : 

  • Un site intranet pour le personnel et le conseil qui présente la gestion des actifs comme une priorité organisationnelle afin de renforcer les capacités et l’expertise du personnel et du conseil et d’aider les élus à répondre aux électeurs. 
  • Des vidéos, des documents infographiques et du contenu pour les médias sociaux à l’intention du public sur ce qu’est la gestion des actifs, sur l’importance de leur contribution et sur la façon de s’impliquer. Les citoyens peuvent consulter de nombreuses ressources sur la page Web Get Involved Thunder Bay, et la Ville a mis en œuvre plusieurs sondages sollicitant l’avis de la population sur les priorités en matière de planification. 
  • Des séances de formation sur mesure ou des réunions d’information pour le personnel de première ligne, conçues pour leur montrer comment leur travail s’inscrit dans le cadre plus large de la gestion des actifs de la ville et pourquoi une approche normalisée est bénéfique pour tout le monde.
  • Pour favoriser une compréhension commune des concepts et de la terminologie de la gestion des actifs, les membres du personnel – en particulier les nouveaux employés ou ceux qui occupent de nouveaux postes – ont suivi des formations, comme le Professional Certificate in Asset Management Planning (certificat professionnel en planification de la gestion des actifs) financé par le PGAM par l’intermédiaire de NAMS Canada, et le cours en ligne AM101 du Réseau canadien des gestionnaires d’actifs (CNAM). Le personnel a également renforcé ses liens avec les autres municipalités du nord de l’Ontario (Sudbury, Sault Ste. Marie, Dryden et Kenora) par l’intermédiaire d’Asset Management Ontario, favorisant ainsi des échanges constants sur les défis et les solutions communes.

Résultats

Pendant l’élaboration des ressources de communication, la Ville de Thunder Bay s’est rendu compte qu’elle devait mettre en place des processus plus structurés pour transmettre l’expertise des membres du personnel et conserver leurs connaissances en cas du départ à la retraite ou du départ de ceux-ci. Pour ce faire, la Ville a créé des registres d’actifs centralisés détaillant les processus, les décisions et les hypothèses, accompagnés d’images et d’exemples, afin de regrouper les renseignements qui se trouvaient auparavant dans la tête des gens ou dans des classeurs poussiéreux. Grâce à ce travail, on s’est rendu compte que les anciennes méthodes n’étaient pas forcément les meilleures, ce qui a facilité la mise à jour et le perfectionnement des processus actuels. 

Les groupes de collaboration jouent un rôle important dans le recensement des lacunes et l’élaboration d’approches normalisées. Par exemple, les services ont commencé à utiliser des matrices d’évaluation de l’état des actifs après avoir constaté que certains disposaient de matrices détaillées alors que d’autres n’en avaient pas.

Les membres du conseil connaissent mieux la nature proactive et à long terme de la gestion des actifs et son lien avec la planification financière et la résilience communautaire. Ils comprennent mieux comment de petites améliorations peuvent prévenir de futures catastrophes, demandent des mises au point à chaque réunion et tiennent compte des lacunes liées aux infrastructures au moment de prendre des décisions.

Enfin, la croissance exponentielle des connaissances de base commence à susciter un engouement, les gens voyant le potentiel et s’enthousiasmant à l’idée d’en tirer parti. L’idée que la gestion des actifs soit l’affaire d’une seule personne ou de quelques personnes bien précises a été abandonnée. Au contraire, on reconnaît que chacun a une contribution à apporter, que chacun est responsable des résultats et que chacun en récolte les fruits.

A large four-way roundabout with The Sleeping Giant in the background.
A new roundabout is helping traffic flow in Thunder Bay, as The Sleeping Giant rests in the background. Source: The City of Thunder Bay

Leçons tirées

  • Faciliter les possibilités de discussion entre les services afin de cerner les lacunes en matière de connaissances, d’y remédier et de transmettre et de conserver les connaissances. Les groupes de collaboration ont joué un rôle déterminant à cet égard.
  • Fixer des objectifs réalistes et réalisables en temps voulu. La Ville de Thunder Bay a appris qu’une tendance à sous-estimer le temps nécessaire à la réalisation d’une tâche pouvait être source de problèmes. Par exemple, des retards de production sont parfois survenus lorsqu’il a fallu plus de temps que prévu pour parvenir à un accord sur les principaux messages des ressources de communication.
  • Modifier les plans en fonction des besoins. Pendant que la Ville de Thunder Bay élaborait sa feuille de route, il est devenu évident qu’il fallait définir les niveaux de service actuels avant d’inviter la population à formuler des commentaires, plutôt que l’inverse, et cette modification a été apportée.

Prochaines étapes

La Ville de Thunder Bay prépare sa nouvelle architecture de gestion des actifs à l’échelle de l’organisation, qui est à l’étude dans le cadre de la stratégie numérique de la Ville. Le nouveau système devrait améliorer considérablement sa capacité à conserver les connaissances et à les transmettre, ainsi qu’à normaliser les processus. 

Personne-ressource

Amy Coomes
807-252-0141 
Directrice de projet
Ville de Thunder Bay (Ontario)
amy.coomes@thunderbay.ca

Ressources connexes

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Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM est conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars est financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il est mis en œuvre en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

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