L’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat permet aux gouvernements locaux d’évaluer et d’améliorer leurs stratégies d’adaptation aux changements climatiques. En guidant les utilisatrices et utilisateurs dans une autoévaluation complète et une feuille de route personnalisable, l’Outil peut aider votre municipalité à cerner les domaines critiques à améliorer ainsi qu’à prendre des mesures concrètes pour passer à l’action. Idéal pour les gouvernements locaux, cet outil offre un cadre clair pour comprendre la résilience actuelle, cerner les domaines à améliorer et intégrer efficacement l’adaptation aux changements climatiques dans les processus municipaux existants. 

Évaluez vos progrès en matière d’adaptation aux changements climatiques et déterminez les moyens de renforcer votre résilience à l’aide de l’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat

Avantages : L’Outil aide les municipalités à évaluer leurs efforts d’adaptation aux changements climatiques, à déterminer les domaines à améliorer et à élaborer un plan clair pour renforcer les stratégies d’adaptation. 

Sujets abordés : Évaluez la résilience actuelle de votre municipalité, déterminez les principaux domaines à améliorer et élaborez des stratégies concrètes pour intégrer l’adaptation aux changements climatiques dans les processus existants. 

Qui devrait utiliser l’Outil : L’Outil est conçu pour les gouvernements locaux de toute taille dans l’ensemble du Canada. 

Accès à l’Outil
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Ce qu’il faut savoir avant de débuter 

Processus collaboratif : Cet outil est conçu pour être utilisé en collaboration avec les principaux services municipaux. 

Investissement de temps : L’Outil est conçu pour être complet. Les municipalités doivent donc s’attendre à consacrer environ une semaine à la collecte des données, à l’évaluation de la résilience actuelle et à l’élaboration d’une feuille de route pour l’amélioration. 

Point de départ : Si votre municipalité n’a pas encore réalisé d’évaluation des risques climatiques, il est recommandé de commencer par cette étape. L’Outil s’appuie sur ces travaux fondamentaux. 

Lire le guide.

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Ce webinaire examine de quelle façon les systèmes énergétiques communautaires peuvent aider les municipalités à mettre en œuvre des solutions énergétiques novatrices et durables qui réduisent les émissions tout en favorisant le développement économique local. Grâce à la nouvelle initiative d’apprentissage financée par le FMV intitulée Accélérer les projets de systèmes énergétiques communautaires, les municipalités ont accès à un soutien et à un financement adaptés pour évaluer, planifier et mettre en œuvre des solutions énergétiques communautaires qui favorisent la décarbonation.

La séance était offerte en français et en anglais, avec interprétation simultanée.

Regardez l’enregistrement du webinaire pour découvrir :

  • L’impact transformateur des systèmes énergétiques communautaires sur la réduction des émissions de GES, le développement économique local et l’établissement de partenariats.
  • La nouvelle initiative d’apprentissage subventionnée par le FMV, qui se veut une rampe de lancement pour aider les municipalités à explorer et à mettre en œuvre des projets énergétiques communautaires.
  • Le soutien personnalisé offert aux municipalités pendant le processus de demande et d’élaboration du projet.
  • Les occasions uniques offertes aux municipalités de taille moyenne pour accéder à du financement et à des ressources pour lancer des projets de systèmes énergétiques communautaires.
  • Des études de cas réelles et des pratiques exemplaires pour obtenir du financement et adopter des solutions énergétiques.
  • La procédure à suivre par les municipalités pour présenter une demande dans le cadre de cette initiative et favoriser l’atteinte de leurs objectifs en matière de transition énergétique.

Panélistes :

  • Lydia Fialka, responsable de la stratégie de réseau thermique, Services des infrastructures, Ville d’Edmonton
  • Alen Postolka, ing., CEM, CP, directeur, Réseau thermique/chef de l’exploitation, Lulu Island Energy Company Ltée

Explorez comment votre municipalité peut faire progresser sa transition énergétique et accéder à des possibilités de financement grâce au soutien du FMV. Ne manquez pas cette occasion d’accélérer la transition de votre municipalité vers des solutions énergétiques durables.  

L’initiative Accélérer les projets de systèmes énergétiques communautaires de la FCM est mise en œuvre par l’entremise du Fonds municipal vert et financée par le gouvernement du Canada.
 
 

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Détails de l’événement 

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Icon depicting a green checklist alongside a thermometer with a leaf, representing climate readiness and sustainable practices.

Les risques climatiques comme les inondations, les sécheresses, les tempêtes extrêmes et les précipitations accrues posent des défis importants aux collectivités de tout milieu dans l’ensemble du Canada. Même s’ils sont vécus différemment d’une région à l’autre, ces défis peuvent compromettre la fiabilité des infrastructures municipales et les services essentiels qu’elles fournissent aux résidentes et résidents ainsi qu’aux entreprises. 

Les gouvernements locaux doivent donner la priorité à la planification climatique et l’intégrer dans leurs processus décisionnels municipaux afin de pouvoir garantir l’efficacité des infrastructures face aux effets des changements climatiques actuels et futurs.

Découvrez l’importance d’intégrer l’action climatique dans la planification de la gestion des actifs en suivant le cours Renforcer la résilience climatique grâce à la gestion des actifs. 

Vous pouvez suivre ce cours gratuit en 10 modules à votre rythme. Il est conçu pour les intervenantes et intervenants municipaux des collectivités de toutes tailles, qui connaissent déjà les concepts de base de la résilience climatique et souhaitent optimiser leur planification.

Dans ce cours, vous apprendrez : 

  • Les effets des conditions météorologiques et des changements climatiques sur les régions, les collectivités et les personnes;
  • Un cadre pour intégrer la résilience climatique grâce à la gestion des actifs;
  • La façon dont les niveaux de service s’inscrivent dans la résilience climatique des municipalités;
  • La façon d’intégrer les stratégies de résilience climatique dans les plans et processus de votre collectivité.

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Avez-vous réfléchi à la façon de mettre l’équité au centre de vos projets de plantation d’arbres? La présente fiche d’information explore les mesures que les gouvernements locaux et les partenaires communautaires peuvent prendre pour centrer leurs plans et leurs pratiques en matière de foresterie urbaine autour de l’équité.    

Qu’est-ce que l’équité forestière?

L’équité forestière est une dimension de la foresterie urbaine qui cherche à aborder les inégalités de la distribution des forêts urbaines et autres espaces verts dans les collectivités canadiennes. Elle consiste à prendre des mesures afin d’améliorer l’accès aux arbres et aux espaces verts locaux pour les personnes qui, sur le plan statistique, ont le moins de chance d’en profiter. En dotant la foresterie urbaine d’une perspective d’équité, les gouvernements locaux et leurs partenaires peuvent évaluer comment les arbres sont répartis dans les quartiers en fonction de facteurs tels que la race, la culture, le revenu ou l’éducation, pour ainsi contribuer aux efforts de plantation d’arbres et à l’entretien continu des arbres.  

Faire preuve d’équité forestière consiste également à veiller à ce que toutes les collectivités se fassent entendre et participent activement à la planification et à la gestion des projets de plantation d’arbres. Les façons de mettre l’équité au centre de ces projets sont nombreuses. Par exemple, on peut planter un plus grand nombre d’arbres dans les quartiers à faible revenu, inclure des fonctions d’accessibilité lors de la conception des projets et embaucher des fournisseurs et des gens de métier provenant de groupes dignes d’équité.

Au-delà des projets de plantation individuels, les gouvernements locaux peuvent faire équipe avec des partenaires communautaires pour veiller à ce que la forêt urbaine, dans son ensemble, soit aménagée de manière équitable et inclusive, en faisant participer plusieurs parties prenantes et titulaires de droits au processus décisionnel et à l’intendance. 

Pourquoi est-il important de faire progresser l’équité forestière? 

La progression de l’équité forestière est essentielle pour que tout le monde puisse profiter des arbres et des espaces verts.  

Au Canada, les cas de racisme environnemental antérieurs et actuels font en sorte que les groupes dignes d’équité (y compris les résidents racialisés, les résidents à faible revenu, les résidents vivant en situation de handicap, etc.) ont plus tendance à vivre dans des quartiers ayant un indice de canopée faible et disposant d’un accès restreint aux espaces verts. On constate ces tendances dans toutes les collectivités, peu importe la taille.  

Principale ressource : Le rapport de Nature Canada, Bringing the Canopy to All (en anglais seulement), mentionne que dans les collectivités des quatre coins du Canada, les quartiers composés des plus grands pourcentages de résidents à faible revenu et racialisés présentent souvent un indice de canopée plus faible que celui des quartiers plus aisés et moins racialisés.

Les avantages socioéconomiques et environnementaux des arbres sont indispensables à la création de collectivités saines où il fait bon vivre. Les collectivités sans couvert arboré adéquat sont plus sensibles aux risques environnementaux pour la santé, tels que la chaleur extrême, la pollution atmosphérique et les inondations. En améliorant l’accès aux arbres et en adoptant des approches axées sur l’équité dans le cadre de leurs projets forestiers, les gouvernements locaux peuvent :

  • diminuer le nombre de décès et de maladies liés à la chaleur au sein des collectivités dignes d’équité;
  • réduire la facture de services publics des résidents de zones en situation de précarité énergétique;
  • créer des espaces de rassemblement extérieurs pour accroître le lien social et améliorer la santé physique et mentale au sein des régions privées de nature;
  • améliorer la résistance aux inondations et autres conditions météorologiques extrêmes dans les zones à risque élevé possédant de vieilles infrastructures.

Pour en savoir plus sur les avantages que procurent les arbres, consultez notre fiche d’information : faire valoir les avantages des arbres dans votre collectivité.  

Objectifs en matière d’équité – la règle du 3-30-300 (conçue par le forestier urbain CecilKonijnendijk dans cet article) (en anglais seulement)

Selon la règle du 3-30-300, tout le monde devrait pouvoir voir au moins trois arbres de son domicile, tous les quartiers devraient posséder une canopée d’au moins 30 % et tous les résidents devraient avoir un espace vert d’au moins 1 hectare à moins de 300 mètres de leur habitation. 

Nature Canada propose d’autres facteurs à considérer pour des forêts urbaines équitables, y compris que tout le monde ait accès à des forêts urbaines biodiversifiées de qualité supérieure et ait l’occasion de participer activement à l’intendance et au processus décisionnel. 

 

Comment les gouvernements locaux peuvent-ils faire progresser l’équité par le biais de la foresterie urbaine? 

Pour faire progresser l’équité forestière, il faut faire preuve de vision, établir les priorités, encourager l’innovation pour chambouler le statu quo, collaborer et être transparent. Là où les ressources sont limitées, les gouvernements locaux doivent, en priorité, investir dans les quartiers à faible revenu et dont l’indice de canopée est faible. Ces investissements pourraient procurer plus d’avantages, améliorer grandement la qualité de vie et accroître la résilience aux changements climatiques.  

Lorsque c’est possible, les gouvernements locaux doivent collaborer avec les organismes communautaires, en particulier ceux dirigés par des groupes dignes d’équité, afin de recueillir des données, de mener des consultations et de contribuer au processus décisionnel.  

Évaluer l’indice de canopée urbain pour déterminer les occasions de plantation équitable  

Une première étape importante est de procéder à un inventaire préliminaire des arbres et à une évaluation de l’indice de canopée. La réalisation d’un inventaire spatial au moyen de l’imagerie aérienne ou satellitaire aide à déterminer les régions ayant un indice de canopée faible. Si l’on possède déjà un inventaire détaillé des arbres, celui-ci peut servir à en apprendre davantage sur les carences particulières et sur les zones où il y a peu d’arbres ou où les arbres sont moins diversifiés.

Il importe ensuite de recueillir des données sur les résidents qui habitent ces zones. On peut utiliser les données de recensement ou d’autres techniques d’enquête pour obtenir de l’information sur les gens qui habitent dans ces quartiers. Des ressources telles que le site HealthyPlan.City ou le site Tree Equity Score (en anglais seulement) d’American Forests peuvent vous aider à comprendre comment différents indicateurs d’équité tels que le revenu, la race ou l’âge sont représentés dans votre collectivité et dans les zones à indice de canopée faible.  

Pour en savoir plus sur les outils et les technologies permettant de schématiser et de surveiller les forêts urbaines, consultez notre fiche d’information sur la technologie et les outils de foresterie urbaine.  

Exemple : La région de Peel, en Ontario, a rassemblé des planificateurs, des offices de protection de la nature, des aménagistes forestiers, des responsables municipaux et des professionnels de la santé publique afin de déterminer les priorités sur le plan socioéconomique et environnemental qu’on peut traiter en plantant des arbres. Le groupe a conçu une carte détaillée qui dévoile la vulnérabilité des quartiers aux problèmes tels que la chaleur extrême. Cette carte combine des données telles que l’indice de canopée, les facteurs socioéconomiques et la capacité d’adaptation de chaque quartier, et ce, dans le but de créer un indice de vulnérabilité. Peel utilise aujourd’hui ces indices pour accorder la priorité aux initiatives de plantation d’arbres dans différents quartiers de la région.   

Élaborer des plans et des politiques de foresterie urbaine axés sur l’équité et susciter un sentiment de responsabilité

Les projets mis au point aujourd’hui pour planter des arbres, ainsi que les protéger et les gérer, auront des retombées sur plusieurs générations. Un plan de gestion de la forêt urbaine (PGFU) précise les objectifs du gouvernement local et dresse une feuille de route pour la mise en œuvre et le suivi de la progression vers l’aménagement, l’élargissement et la protection de forêts urbaines saines et résilientes.

Si votre municipalité ne possède pas encore de PGFU ou en planifie une nouvelle édition, réfléchissez à la manière d’y intégrer l’équité comme indicateur de rendement clé ou principe directeur. Vous favoriserez ainsi une responsabilisation accrue vis-à-vis de l’inclusion de l’équité dans les activités de plantation ou d’aménagement à venir. Un PGFU doit contenir de l’information sur la situation actuelle de la forêt urbaine (y compris les zones dignes d’équité forestière) ainsi qu’une liste des mesures prioritaires à prendre pour aborder les lacunes décelées.

Si votre municipalité ne s’affaire actuellement pas à élaborer ou à actualiser un PGFU, envisagez d’élaborer des politiques ou d’autres initiatives stratégiques pour favoriser l’équité, y compris en créant ou en actualisant une stratégie d’action pour la plantation d’arbres centrée sur l’équité forestière, en élaborant des règlements administratifs relatifs à la protection des arbres ou en actualisant votre stratégie de mobilisation du public afin de mieux communiquer avec les diverses collectivités.  

Exemple : La stratégie de foresterie urbaine de Winnipeg compte, parmi ses principes essentiels, les facteurs à considérer en matière d’équité. Elle établit les objectifs et les mesures qui permettent une distribution équitable des arbres et des actifs forestiers à l’échelle de la collectivité, en plus de favoriser la réconciliation et l’intendance par le biais de partenariats réfléchis. 

Faire participer les groupes dignes d’équité au processus décisionnel

Un aspect essentiel de la foresterie urbaine axée sur l’équité est le point de vue et les commentaires des diverses collectivités, en particulier celles qui, sur le plan historique, sont marginalisées et mal desservies. Voici certaines des pratiques gagnantes associées à l’engagement communautaire :

  • Fournir de l’information accessible sur le plan culturel et linguistique.
  • Consulter les collectivités quant au choix du moment, du format et du lieu des activités de consultation publique. Fournir des mesures d’adaptation pour qu’elles puissent participer de façon active.
  • Tenir compte de tous les membres pertinents de la collectivité, y compris les personnes autochtones dont les droits pourraient être touchés par les activités de gestion des forêts urbaines.  
  • S’adresser à différents groupes dignes d’équité en respectant leurs protocoles particuliers en matière d’engagement et en collaboration avec les organismes communautaires qui représentent ces groupes.
  • Établir des relations intentionnelles avec les diverses collectivités à toutes les étapes du processus de planification. Avant de prendre des décisions, recueillir les commentaires sur les valeurs et les intérêts des collectivités. Continuer l’engagement après la fin d’un projet.  

Pour s’assurer que les approches en matière d’engagement respectent les pratiques exemplaires, il importe de travailler avec des experts-conseils externes expérimentés et spécialisés en consultations communautaires auprès des groupes dignes d’équité.  

Exemple : La municipalité régionale de Halifax (en anglais seulement) a adopté des stratégies de consultation précises pour mobiliser les personnes autochtones, les Afro-Canadiens, les Acadiens et les francophones dans l’élaboration de son plan de gestion des forêts urbaines. Un résumé de l’engagement pour chaque groupe communautaire est compris dans les documents du plan préliminaire.   

Principale ressource : Le guide pour promouvoir l’équité climatique par la collaboration locale de l’Institut Tamarack souligne d’importantes questions, idées, histoires et ressources que les gouvernements locaux peuvent utiliser pour collaborer avec les membres des collectivités et les mobiliser de manière significative.  

Tirer parti des partenariats pour attendre les objectifs en matière de plantation d’arbres et d’autres objectifs visant l’équité

Une plantation d’arbres ambitieuse au sein des collectivités canadiennes est nécessaire pour atteindre les cibles concernant les indices de canopée et accroître l’équité forestière. Il est cependant difficile de planter des arbres dans des zones à indice de canopée faible en raison du manque d’espace, de surfaces imperméables, d’une mauvaise qualité du sol et d’autres facteurs.

Une manière importante de relever ce défi est de miser sur les partenariats pour accroître l’accès aux espaces où l’on peut planter des arbres, pour ainsi en augmenter le nombre. Les partenariats avec des organismes communautaires et des projets d’habitation, des écoles, des hôpitaux et d’autres endroits offrant un accès à des terrains peuvent constituer des occasions d’accroître l’indice de canopée des quartiers où les gens habitent, travaillent et vont à l’école.  

Sur les propriétés privées, les programmes conçus pour encourager et subventionner la plantation d’arbres pour les résidents, les écoles et les entreprises sont d’excellents moyens d’accroître l’indice de canopée. Pour assurer la survie et la santé des arbres plantés, il importe de mettre en œuvre des mesures éducatives pour veiller à ce qu’ils soient plantés correctement et favoriser une intendance partagée des arbres dans la collectivité.

De manière globale, ces partenariats procurent des façons d’accroître les retombées des forêts urbaines sur une plus grande superficie de la collectivité, favorisent l’adhésion de la population et intègrent un plus grand nombre de points de vue et d’expériences dans l’aménagement des forêts urbaines. 

Exemple : La Société de verdissement du Montréal métropolitain (Soverdi) est une organisation non gouvernementale qui collabore avec les gouvernements locaux, les propriétaires fonciers institutionnels et d’autres propriétaires fonciers privés de Montréal dans le but de déterminer des emplacements convenables où planter des arbres, et ce, afin de fournir un indice de canopée aux collectivités dignes d’équité qui en profiteront le plus.    

Prochaines étapes 

Voici d’autres ressources qui peuvent vous aider à faire progresser l’équité forestière et accroître la canopée des collectivités :   


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada.   

 

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Vous cherchez des moyens de rendre votre forêt urbaine plus résiliente? Cette fiche d’information explique ce que signifie la diversité des arbres dans le contexte d’une forêt urbaine et comment la diversité des arbres contribue à la fois à la résilience climatique et à la biodiversité urbaine. Elle met en évidence les approches que le personnel municipal, y compris les spécialistes des forêts urbaines et d’autres professionnelles et professionnels du développement durable, peut adopter pour accroître la résilience et la richesse de leurs forêts urbaines grâce à la plantation et à la protection d’arbres.  

L’importance de la diversité des espèces d’arbres 

L’intégration de diverses espèces d’arbres dans la gestion des forêts urbaines est une étape importante vers la création d’une forêt urbaine plus résiliente. Les forêts urbaines et les nombreux avantages qu’elles procurent sont menacés par les ravageurs, les maladies et les phénomènes météorologiques extrêmes. Face à l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les inondations et les sécheresses, il est essentiel d’accroître la diversité des arbres par une plantation et une gestion stratégique afin de rendre les forêts urbaines plus résilientes.  

La diversité des espèces d’arbres mesure la richesse et l'homogénéité des espèces d’arbres au sein d’une forêt urbaine. La richesse en espèces fait référence au nombre total d’espèces d’arbres différentes présentes, tandis que la régularité des espèces indique dans quelle mesure ces espèces sont représentées de manière homogène. Une grande diversité d’espèces est caractérisée par une variété d’espèces d’arbres représentées de manière uniforme.

À l’échelle d’une municipalité entière, de nombreuses forêts urbaines canadiennes sont riches en espèces. Cela est dû à la variété des arbres plantés dans les jardins privés, aux arbres indigènes qui existent dans des parcelles d’écosystèmes restants ou restaurés, et aux arbres plantés dans les rues et dans les parcs de la ville. Cependant, tant à l’échelle d’une municipalité entière qu’à une échelle plus petite (par exemple, une rue ou un pâté de maisons), l’homogénéité des espèces de la plupart des forêts urbaines est médiocre. Il en résulte des forêts urbaines peu diversifiées et moins résistantes aux facteurs de stress environnementaux, tels que les ravageurs et les phénomènes météorologiques extrêmes. 

Les forêts urbaines avec une grande diversité d’arbres sont plus résilientes aux ravageurs et aux maladies

D’importants ravageurs et d’importantes épidémies, comme la maladie hollandaise de l’orme et les infestations d’agrile du frêne, ont décimé les populations urbaines d’ormes d’Amérique et de frênes verts, montrant l’importance de la diversité des espèces dans les forêts urbaines. À leur apogée, ces arbres constituaient une grande partie de la forêt urbaine dans les villes et villages d’Amérique du Nord. Dans de nombreux cas, ils ont été répartis de manière inégale et représentaient plus de la moitié des arbres plantés dans les rues de la ville et dans les parcs. La disparition de ces espèces dominantes a révélé les vulnérabilités des forêts urbaines qui ont entraîné une perte substantielle de la canopée. 

Les municipalités peuvent éviter ce type de perte de canopée dévastatrice à l’avenir en plantant des espèces d’arbres dans le but d’accroître la diversité de leurs forêts urbaines.  

La diversité des espèces contribue à la résilience climatique

Les forêts urbaines peuvent protéger une ville des effets des changements climatiques de diverses manières, notamment en rafraîchissant les rues pendant les vagues de chaleur et en atténuant les effets des inondations. 

Les forêts urbaines diversifiées sont encore plus efficaces à ce chapitre, car elles sont plus résilientes aux phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations. Une forêt urbaine diversifiée est plus résiliente à la sécheresse, par exemple, car les différentes espèces d’arbres présentent des niveaux variables de tolérance à la sécheresse. Les espèces tolérantes à la sécheresse continuent de pousser normalement, préservant ainsi la santé globale de la forêt urbaine, alors que d’autres espèces moins tolérantes sont affectées par la sécheresse.

Pour les arbres ayant une longue durée de vie, pensez à sélectionner des espèces qui peuvent prospérer dans les futures conditions climatiques de votre collectivité. Choisissez des espèces indigènes et non indigènes qui s’adaptent à un large éventail de zones de rusticité ou qui se trouvent à la limite sud de la zone de rusticité de votre municipalité. Ces arbres seront mieux équipés pour faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes et à la hausse des températures.

Des villes comme Vancouver, en Colombie-Britannique, ont créé des listes d’arbres urbains qui tiennent compte de la résilience climatique, offrant ainsi un modèle aux autres municipalités qui souhaitent sélectionner des espèces d’arbres appropriées. 

Étude de cas : Plantation d’arbres à l’aide de mesures de la diversité fonctionnelle à Montréal, Qc

Montréal s’est engagée à planter 500 000 arbres d'ici 2030 dans le cadre de son Plan climat. Afin d’éclairer le choix des espèces pour la résilience climatique, la ville a entrepris une étude évaluant la diversité fonctionnelle de sa forêt urbaine.  

La diversité fonctionnelle regroupe les espèces d’arbres sur la base de fonctionnalités similaires plutôt que sur la base de groupements taxonomiques. Les groupes fonctionnels sont liés aux services écosystémiques fournis par chaque espèce (par exemple, les grands arbres résistants à la sécheresse). Les proportions des groupes fonctionnels dans une forêt urbaine peuvent représenter la manière dont cette forêt urbaine réagira aux contraintes futures, en particulier aux facteurs de stress liés aux changements climatiques.  

L’étude a révélé que la forêt urbaine de Montréal présentait une faible diversité fonctionnelle (3,7/9), ce qui la rendait vulnérable aux effets des changements climatiques et aux menaces biotiques (c’est-à-dire les ravageurs et les maladies). Cependant, en choisissant stratégiquement les espèces à planter, une diversité fonctionnelle élevée (8,2/9) pourrait être atteinte, ce qui améliorerait considérablement la résilience de la forêt urbaine.  

Lisez le rapport final pour en savoir plus.

 

La diversité des espèces d’arbres favorise la biodiversité 

La diversité des espèces d’arbres offre également des habitats variés et des sources de nourriture pour la faune. Par exemple, le thuya occidental offre un abri aux petits oiseaux, tandis que le chêne blanc produit des glands dont se nourrissent les oiseaux et les mammifères. L’augmentation de la diversité des arbres dans les forêts urbaines favorise la vie sauvage, ce qui est essentiel dans les écosystèmes urbains où la nourriture et l’habitat sont souvent rares. Si les espèces indigènes offrent généralement un meilleur habitat à la faune locale, des espèces non indigènes soigneusement choisies peuvent également jouer un rôle, en particulier dans les conditions urbaines difficiles. Les arbres non envahissants et non indigènes peuvent constituer des corridors temporaires pour la faune, facilitant les déplacements entre des habitats de meilleure qualité. 

Ce que peut faire votre municipalité pour promouvoir et favoriser la diversité des espèces  

  1. Réaliser des inventaires d’arbres et d’espaces plantables : L’inventaire des arbres permet de connaître la diversité des espèces au sein d’une forêt urbaine. Les vulnérabilités d’une forêt urbaine ne peuvent être réduites si la diversité des espèces n’est pas connue. L’inventaire des arbres situés dans les rues et les parcs publics est le meilleur moyen de comprendre la diversité des arbres dans votre municipalité.  

    L’inventaire des espaces où des arbres pourraient être plantés permettra de cerner les emplacements disponibles pour de nouvelles plantations d’espèces diverses dans votre municipalité. Planter des arbres à ces endroits permet non seulement de renforcer la résilience de la forêt urbaine, mais aussi d’en favoriser la croissance. Les inventaires d’arbres et d’espaces plantables peuvent être réalisés à l’aide de logiciels tels que i-Tree ou des systèmes d’information géographique (SIG).  
     

  2. Lors de la sélection des espèces à planter, l’objectif est d’améliorer la diversité des arbres : Sur la base de l’inventaire des arbres, élaborez un plan visant à établir (et à supprimer) des priorités pour la plantation de certaines espèces d’arbres. Avec les données d’inventaire en main, votre municipalité peut élaborer un plan de plantation qui commencera à équilibrer la diversité des espèces. Par exemple, votre municipalité peut choisir de ne planter que des espèces d’arbres qui représentent moins de 10 % de sa forêt urbaine. Dans la mesure du possible, il convient de donner la priorité aux arbres indigènes et de grande taille pour leurs avantages écologiques, tout en envisageant des espèces non indigènes et non envahissantes dans les environnements urbains restreints. 

    La règle des 10-20-30 est un principe directeur pour réduire au minimum les vulnérabilités des forêts urbaines. Selon cette règle, il ne devrait pas y avoir plus de 10 % d’une seule espèce, 20 % d’un seul genre et 30 % d’une seule famille dans une population d’arbres urbains. Bien que difficile à mettre en œuvre, ce principe directeur constitue une référence pour améliorer la diversité des espèces et accroître la résilience des forêts urbaines.  
     

  3. Conservez la diversité des arbres existants dans votre collectivité : Le maintien et la protection des arbres existants, en particulier ceux qui sont grands et matures, sont importants pour promouvoir la diversité des espèces et la résilience des forêts urbaines.

    Les arbres plus grands et plus matures fournissent des services écosystémiques et un soutien à la biodiversité plus importants que les arbres nouvellement plantés. Individuellement, ils sont également plus résilients aux phénomènes météorologiques extrêmes ou aux menaces biotiques et présentent des taux de mortalité bien inférieurs à ceux des arbres nouvellement plantés. Les grands arbres et les arbres matures doivent être pris en charge pour atteindre les objectifs de résilience et de diversité de la forêt urbaine à long terme. Ces arbres doivent être entretenus et protégés pour favoriser la santé et la croissance des forêts urbaines. 
     

  4. Consulter la collectivité pour promouvoir la plantation et la conservation de divers arbres : L’éducation et la consultation sont d’excellents moyens de mettre le public en contact avec la nature et de le sensibiliser aux pratiques de gestion des forêts urbaines. Communiquez les résultats de vos inventaires avec le public et expliquez l’importance de la diversité et de la protection des arbres pour créer une forêt urbaine plus biodiversifiée et plus résiliente.  

    Le contact avec la population peut également déboucher sur de nouvelles possibilités de plantation, car les propriétaires de maisons et d’autres terrains peuvent disposer d’espaces à planter sur leurs propriétés. Dans de nombreuses municipalités, la diversité des arbres et les services écosystémiques peuvent atteindre des sommets dans les quartiers résidentiels, car ceux-ci disposent souvent de l’espace nécessaire pour planter des arbres de taille moyenne et de grande taille.  

    Envisagez de créer des listes d’espèces à planter en fonction de la diversité des arbres et de l’espace disponible. Transmettez ces listes avec le public afin de guider les résidentes et les résidents ainsi que les propriétaires fonciers dans le choix des espèces et faites progresser les objectifs de votre municipalité en matière de plantation d’arbres.    

Prochaines étapes 

Découvrez comment d’autres collectivités ont intégré la diversité des espèces d’arbres dans leurs plans de foresterie urbaine et leurs stratégies de plantation d’arbres :  

  • Diversification des forêts urbaines : une approche basée sur les groupes fonctionnels – Consultez ce guide qui explique comment utiliser une approche de diversité fonctionnelle pour accroître la résilience des forêts urbaines.
  • Vancouver Urban Forest Strategy (en anglais seulement) – Découvrez comment la ville de Vancouver a intégré les données sur la diversité des arbres dans ses futurs objectifs de plantation (voir les pages 33 à 35).
  • Répertoire des essences arboricoles de la Ville de Québec – Apprenez comment la ville de Québec classe les différentes espèces d'arbres en fonction de paramètres tels que la tolérance aux parasites, aux maladies, à la sécheresse et au sel.
  • Winnipeg Urban Forest Strategy (en anglais seulement) – Consultez le plan de diversité des arbres publics de la ville de Winnipeg, y compris la liste des espèces recommandées et les renseignements sur la perte d’ormes et de frênes due aux ravageurs et aux maladies dans la ville.  
  • Arrêté sur les arbres – Découvrez la loi municipale adopté par la ville de Dieppe pour encourager la protection des arbres d’intérêt, inclure ceux qui sont présents sur le site dans la planification des projets, et exiger la replantation d’arbres.
  • Urban Tree Diversity for Sustainable Cities (en anglais seulement) – Consultez ce document de politique de Nordic Forest Research qui résume les avantages liés à la diversité des populations d’arbres urbains et les mesures recommandées pour améliorer la diversité des espèces.  

Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada. 

 

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Avez-vous envisagé d’investir dans la canopée urbaine de votre collectivité? Cette fiche d’information est spécialement conçue pour le personnel municipal, y compris les forestières urbaines et les forestiers urbains et les équipes responsables des mesures climatiques, qui participent à l’amélioration et à la gestion des espaces verts de leur collectivité. Cette ressource vous aidera à présenter une analyse de rentabilité solide à votre conseil municipal pour investir dans la canopée urbaine de votre collectivité en soulignant les nombreux avantages environnementaux, économiques et sociaux qu’offrent les forêts urbaines. 

Comment les gouvernements municipaux tirent parti des investissements dans les forêts urbaines 

L’établissement d’une vision à long terme qui donne la priorité aux forêts urbaines en tant qu’infrastructures urbaines essentielles est un investissement rentable qui fournit de nombreux services municipaux à la collectivité, notamment : 

  • Offrir des services d’infrastructure verte dont les municipalités sont déjà responsables, comme la gestion des eaux pluviales, l’amélioration de la qualité de l’air et la séquestration du carbone;
  • Réduire les effets des changements climatiques en absorbant le dioxyde de carbone, en réduisant l’effet d’îlot de chaleur urbain et en gérant les eaux pluviales en cas de fortes précipitations;
  • Accroître la résilience aux effets des changements climatiques comme les inondations et les vagues de chaleur;
  • Améliorer la santé et le bien-être de la population grâce à une meilleure qualité de l’air, plus d’ombre, une réduction du stress et plus d’espaces verts pour les loisirs et les interactions sociales. 

Les arbres fournissent des services écosystémiques vitaux

Les services écosystémiques sont des avantages qu’offre la nature pour favoriser le bien-être. Les arbres favorisent la séquestration du carbone, la gestion des eaux pluviales, la réduction des îlots de chaleur et la filtration de l’air.  

Ces services sont extrêmement précieux, car ils améliorent la résilience des villes aux effets des changements climatiques. Par exemple, la valeur annuelle des services écosystémiques de la péninsule du Niagara en Ontario, qui comprend les régions du Niagara et certaines parties des villes de Hamilton et de Haldimand, est estimée à 331 millions de dollars.  

Les arbres contribuent à créer des collectivités résilientes aux changements climatiques à moindre coût

Les arbres contribuent à absorber et à ralentir les eaux pluviales, réduisant ainsi les risques d’inondation. Leurs racines stabilisent le sol et préviennent l’érosion, tandis que leur canopée protège des vents violents. Bien que les arbres puissent être vulnérables aux dommages causés par les tempêtes, les forêts urbaines bien planifiées sont mieux à même de résister aux phénomènes météorologiques extrêmes. 

Les investissements dans les infrastructures vertes sont très rentables. Par exemple, les forêts urbaines de Toronto ont démontré un rendement jusqu’à 3,20 $ pour chaque dollar investi.

 

Les arbres favorisent la santé publique

Les arbres favorisent la santé et le bien-être communautaires en offrant des espaces verts pour les loisirs et les interactions sociales. Ils améliorent la santé publique en réduisant le stress et la pollution de l’air.

Par exemple, PaRX est un programme de prescription de la nature qui met l’accent sur la nature en tant qu’outil d’amélioration de la santé mentale et physique. 

 

Six étapes pour établir une analyse de rentabilité pour votre forêt urbaine 

Une analyse de rentabilité solide en faveur de votre forêt urbaine peut contribuer à obtenir le soutien et le financement nécessaires à la réalisation des initiatives en faveur des arbres dans votre collectivité. Les six étapes suivantes constituent une approche structurée permettant d’évaluer la valeur des forêts urbaines, d’engager les bonnes parties prenantes et de favoriser la prise de décisions.  

Étape 1 : Évaluer les services écosystémiques 

Dressez une liste des avantages que les arbres peuvent apporter à votre collectivité et recueillez des données sur les services écosystémiques qu’ils fournissent (gestion des eaux pluviales, amélioration de la qualité de l’air, etc.).  

Action : Envisagez de procéder à une évaluation des besoins de votre collectivité (par exemple, réduction des îlots de chaleur, gestion des eaux pluviales et promotion de la biodiversité) afin de déterminer les besoins prioritaires et les espèces d’arbres qui peuvent répondre à ces besoins. Vous pouvez utiliser différentes sources de données pour ce processus, y compris des renseignements de recensement accessibles au public, des cartes de densité et des cartes des risques d’inondation. De nombreuses municipalités utilisent le Programme de feuille de route de la Natural Assets Initiative afin de bien démarrer leur démarche de gestion des actifs naturels.  

Étape 2 : Réaliser une analyse économique 

Aidez les décideuses et décideurs à comprendre que les arbres constituent un investissement rentable dans les infrastructures en analysant la valeur qu’ils apportent et le coût de leur remplacement. Intégrez cette analyse aux systèmes de gestion des actifs existants afin de comparer la valeur des actifs naturels (arbres et espaces verts) à celle des actifs bâtis (routes et bâtiments).   

Action : Recherchez des exemples dans d’autres municipalités et des recherches universitaires pour quantifier les avantages économiques des forêts urbaines, tels que les économies d’énergie et l’augmentation de la valeur foncière des propriétés. La valeur de ces avantages peuvent être estimée pour une municipalité donnée à l’aide de l'outil i-Tree Eco

Étape 3 : Mobiliser la collectivité 

Utilisez une approche adaptée pour mobiliser différents groupes dans votre municipalité. Cela signifie donc qu’il faut reconnaître les besoins et les intérêts uniques des différents groupes et adapter les méthodes de mobilisation en conséquence. Procédez à une large consultation en utilisant différentes méthodes (enquêtes, forums publics, conversations communautaires, etc.) afin de recueillir les avis du plus grand nombre possible de membres de la collectivité, en particulier ceux des groupes méritant l’équité. Ces différents points de vue permettront de mieux comprendre l’importance des forêts urbaines dans votre collectivité. 

Action : Intégrez l’équité dans votre projet de forêt urbaine. Le document Guide for Advancing Climate Equity Through Place-Based Collaboration (en anglais seulement) du Tamarack Institute contient des idées, des histoires, des ressources et des pratiques exemplaires pour vous aider.    

Étape 4 : Raconter l’histoire 

Utilisez des histoires et des données concrètes pour convaincre les décideuses et décideurs et l’ensemble de la collectivité. Concentrez-vous sur les avantages qui touchent le plus votre public (par exemple, économiques, environnementaux, sociaux, liés à la santé, etc.). 

Action : Examinez comment les forêts urbaines peuvent contribuer à la réalisation des engagements municipaux en matière de Réconciliation et d’équité, en particulier dans les régions où les besoins sont importants et dans les collectivités mal desservies (par exemple, les quartiers où l’accès aux espaces verts est limité ou ceux qui subissent régulièrement les effets des îlots de chaleur urbains).   

Étape 5 : Commencer modestement 

Commencez par de petites actions réalisables comme l’élaboration de politiques ou de règlements garantissant que les arbres nouvellement plantés sont résilients au climat et aux parasites et qu’ils tolèrent les conditions locales.  

Action : Commencez par évaluer si votre municipalité dispose de politiques, de règlements ou de plans municipaux qui soutiennent la plantation et la protection d’arbres résilients au climat. Si de tels cadres n’existent pas, définissez une série d’étapes pour en commencer l’élaboration (par exemple, formez un groupe de travail composé des principales parties prenantes, effectuez une analyse des lacunes des pratiques actuelles, consultez des spécialistes en foresterie urbaine, rédigez des propositions de politiques initiales et encouragez le public ou le conseil à donner son avis). S’il existe déjà des politiques ou des règlements municipaux, envisagez de les réviser et de les mettre à jour pour vous assurer qu’ils sont efficaces et adaptés aux défis environnementaux actuels. 

Étape 6 : Garantir l’efficacité 

Un suivi et une évaluation continus sont essentiels pour bien comprendre les réussites et les difficultés de votre projet. Veillez à définir des indicateurs clairs et à utiliser la technologie appropriée pour la collecte de données (par exemple, cartographie SIG, drones, télédétection) afin de suivre la santé et la croissance des arbres, l’évolution du couvert végétal et d’autres indicateurs clés.  

Action : Publiez régulièrement des rapports et des mises à jour sur le rendement de votre forêt urbaine. Mettez en évidence les réussites, les pratiques exemplaires et les leçons tirées.  

Les arbres font partie intégrante de votre collectivité 

La plantation et la protection des arbres dans votre collectivité ne sont pas qu’un simple effort d’embellissement. Les arbres sont des atouts essentiels qui ont des retombées environnementales, sociales et économiques. Ils constituent un moyen peu coûteux d’accroître la résilience de votre collectivité aux effets des changements climatiques tout en fournissant des services écosystémiques essentiels, en améliorant la santé publique et en inspirant la population. Les stratégies pour faire valoir les forêts urbaines peuvent vous aider à collaborer avec votre collectivité pour obtenir ces avantages vitaux et avoir une incidence durable. 


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada.

 

 

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Le modèle de financement PACE (Property Assessed Clean Energy) transforme la façon dont les municipalités canadiennes financent les améliorations énergétiques résidentielles en aidant les propriétaires à réduire leurs émissions, à procéder à des travaux d’amélioration écoénergétique et à réduire leur facture d’énergie. Le succès de ces programmes dépend cependant de la mise en place de règlements habilitants qui varient considérablement d’une province à l’autre.

Le nouveau rapport du Fonds municipal vert, Aperçu des règlements qui soutiennent les programmes de type PACE au Canada, offre une analyse détaillée du paysage législatif en mettant en lumière les régions qui font déjà appel à des règlements pour soutenir les programmes de type PACE, les lacunes restantes et la façon dont les municipalités peuvent tirer parti de ces cadres pour lancer ou accroître la portée des programmes de financement.

Pourquoi les programmes de type PACE sont importants

Les programmes de type PACE permettent aux propriétaires d’accéder à du financement pour réaliser des améliorations écoénergétiques, comme l’installation d’une thermopompe, de matériaux isolants et de panneaux solaires, sans mise de fonds initiale. Les remboursements sont liés à l’impôt foncier, rendant le prêt transférable en cas de vente de la propriété. Ce modèle innovant réduit les obstacles financiers pour les propriétaires et encourage les investissements à long terme dans l’efficacité énergétique. Ce rapport met en lumière les lacunes sur le plan des politiques et les possibilités d’élargissement des cadres de type PACE à l’échelle nationale.

Contenu du rapport

  • Aperçu des règlements provinciaux et territoriaux : Découvrez quelles régions ont adopté des règlements habilitants pour les programmes de type PACE et celles où il reste encore à mettre au point des politiques.
  • Perspectives politiques : Améliorez votre compréhension des principales caractéristiques des règlements soutenant les programmes de type PACE au Canada, telles que l’admissibilité des mesures de résilience, les modèles d’administration disponibles et les variations dans la conception des programmes selon les provinces et les territoires.
  • Possibilités pour le leadership municipal : Explorez la façon dont les municipalités peuvent tirer parti des cadres existants pour réaliser des rénovations écoénergétiques et réduire les émissions.
  • Modèles de financement flexibles : Découvrez comment les programmes de type PACE peuvent être adaptés pour répondre aux divers besoins locaux et procéder à des rénovations écoénergétiques résidentielles et commerciales pour favoriser l’amélioration de l’efficacité énergétique à long terme.

Retombées concrètes : les programmes de type PACE en action

Bien que ce rapport offre une vue d’ensemble de certains programmes et politiques, comme le programme Better Homes de Kingston, le programme Home Energy Loan de Saskatoon et le projet pilote de financement des thermopompes de Saanich, il met également en évidence les retombées concrètes des programmes de financement de type PACE. Ces exemples démontrent comment un financement accessible peut réduire les émissions, diminuer la précarité énergétique et créer des emplois et illustrent le potentiel des programmes de type PACE au Canada. Citons également le programme Maisons durables Ottawa, le projet d’amélioration écoénergétique propre en Alberta et le programme Switch dans les Maritimes.

À qui s’adresse ce rapport?

Ce rapport est conçu pour :

  • Les décideurs municipaux qui sont à la recherche de solutions de financement des rénovations écoénergétiques;
  • Les décideurs politiques et les gouvernements provinciaux qui cherchent à harmoniser les objectifs climatiques et les politiques énergétiques;
  • Les institutions financières et les investisseurs qui s’intéressent aux modèles de financement à faible risque et à incidence élevée;
  • Les organisations à but non lucratif et les défenseurs de l’énergie qui font la promotion des options de financement durables et équitables.

Lire le rapport

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Résumé

Environ 25 % des émissions de Saskatoon proviennent du secteur résidentiel, ce qui en fait un secteur clé sur lequel la Ville doit se concentrer pour atteindre son objectif de carboneutralité d’ici 2050. La Ville a lancé son programme de prêt d’efficacité énergétique résidentielle afin d’aider les propriétaires à améliorer l’efficacité énergétique de leur maison et à recourir aux énergies renouvelables. La Ville entend étendre ce programme aux immeubles résidentiels à logements multiples et aux bâtiments commerciaux dans un avenir proche.

Contexte

En 2019, la Ville de Saskatoon a identifié les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique résidentielle comme un moyen essentiel de réduire ses émissions. Comme 79 % des maisons ont été construites avant 2006, plusieurs d’entre elles ont besoin d’être rénovées. Compte tenu du nombre élevé de propriétaires et du fait que 16 % des ménages sont confrontés à la précarité énergétique, il s’agit d’un enjeu particulièrement important pour la Ville.

Objectifs du projet

La Ville souhaitait permettre aux propriétaires de maisons individuelles de pouvoir plus facilement améliorer leur efficacité énergétique, passer aux énergies renouvelables et réduire leur consommation d’eau. Pour ce faire, elle a lancé un programme de type PACE (Property Assessed Clean Energy), qui propose des prêts à faible taux d’intérêt et des remises pour rendre ces améliorations plus abordables.

Démarche

Saskatoon a lancé le Home Energy Loan Program (HELP) en septembre 2021 à l’aide d’un financement interne et l’a élargi en 2022 avec le soutien financier du Fonds municipal vert (FMV) de la FCM et de son initiative Financement de l’efficacité communautaire (FEC). Il s’agit du premier programme de ce type en Saskatchewan.

Grâce au HELP, les propriétaires de maisons individuelles qui sont en règle avec la Ville peuvent demander des prêts pour la rénovation de leur maison, lesquels sont remboursables par le biais de leurs impôts fonciers sur une période fixe de cinq, dix ou vingt ans. Comme c’est généralement le cas pour les programmes de type PACE, les prêts sont rattachés à la propriété, ce qui signifie que si le propriétaire vend sa maison, le nouveau propriétaire pourra prendre en charge le remboursement du prêt.

La Ville privilégie et encourage les travaux d’améliorations écoénergétiques plutôt qu’une simple transition vers l’électricité, puisque le chauffage au gaz naturel est plus abordable que l’électricité et que le réseau électrique de la province reste tributaire des combustibles fossiles.

Le programme a connu un succès immédiat et a dû établir une liste d’attente peu de temps après l’ouverture des inscriptions. Le programme comprend les éléments suivants :

  • Des prêts à taux fixe et à faible taux d’intérêt d’un montant compris entre 1 000 $ et 40 000 $ pour couvrir les améliorations admissibles, ou jusqu’à 60 000 $ pour les améliorations écoénergétiques approfondies qui se traduisent par une réduction de la consommation d’énergie de plus de 50 %;
  • Des remises pour les maisons et les projets remplissant les conditions requises;
  • Des avantages supplémentaires tels que des remises plus élevées et une exonération des frais administratifs pour les ménages remplissant les conditions de revenu;
  • Des outils et des services supplémentaires (certains introduits ultérieurement), notamment une liste d’entrepreneurs agréés, un accompagnement énergétique, une carte du potentiel solaire, un programme de formation des agents immobiliers et une carte de l’énergie résidentielle qui évalue le score énergétique d’une maison et suggère des moyens de l’améliorer.
     
A person wearing a black puffy jacket standing in front of a white house with solar panels on its roof.

 

Obstacles

Le programme a entraîné une forte demande d’évaluations énergétiques ÉnerGuide, créant de longs délais d’attente en raison des ressources locales limitées. Toutefois, les temps d’attente se sont améliorés lorsque de nouvelles entreprises ont commencé à offrir ce même type de services. Le programme a également créé une forte demande d’entrepreneures et d’entrepreneurs, ce qui a eu une incidence sur les délais, car de nombreux travaux d’amélioration ne peuvent pas être réalisés en hiver. Cette situation s’est depuis améliorée grâce à des formations et au développement de relations, par exemple en proposant aux entrepreneures et entrepreneurs un webinaire et un atelier de deux jours axés sur l’enveloppe des bâtiments et les technologies et équipements à haut rendement.

Résultats

Les résultats du programme en date d’octobre 2024 sont les suivants :
 

  • 319 propriétaires approuvés pour participer au programme;
  • 126 participants avec des projets achevés;
  • 8 projets d’amélioration écoénergétique approfondie achevés;
  • 35 GJ de réduction de la consommation d’énergie par ménage en moyenne;
  • 2,1 tonnes d’équivalent CO2 de réduction des gaz à effet de serre en moyenne par ménage;
  • 3 145 312 $ versés sous forme de prêts;
  • 188 659 $ versés en remises, dont 113 960 $ pour les ménages à faible revenu;
  • 20 211 $ d’économies sur les coûts des services publics pour les propriétaires après la première année du programme.

Les trois principales améliorations réalisées par les personnes participantes sont l’amélioration des fenêtres et des portes, l’installation de générateurs d’air chaud à haut rendement et l’isolation des toits.

Parmi les personnes participantes qui ont répondu à l’enquête de la Ville, 89 % se sont dites satisfaites du financement qu’elles ont reçu, et parmi elles, seuls 4 % ont déclaré qu’elles auraient effectué les mêmes améliorations sans financement, ce qui démontre la capacité du programme à encourager les améliorations énergétiques résidentielles dans la ville.

Avantages

L’équité et l’inclusion sont des éléments essentiels du HELP. En effet, 30 % des personnes participantes sont des ménages dont les revenus les rendent admissibles à une exemption des frais d’administration de 500 $ et leur donnent accès à des remises supplémentaires, telles que 180 $ pour l’installation d’un thermostat intelligent et jusqu’à 1 200 $ pour le remplacement de fenêtres.

Le programme a eu des retombées économiques importantes. Au cours de sa première année d’existence, le HELP aurait généré 3,5 millions de dollars de retombées économiques, ajouté 280 000 dollars de taxes sur la production et créé 14 nouveaux emplois. Une étude d’impact économique réalisée par la Saskatoon Regional Economic Development Authority (SREDA) estime que d’ici à la fin de 2025, le programme générera 10,3 millions de dollars de retombées économiques supplémentaires, 810 000 dollars de taxes additionnelles et 43 nouveaux emplois.

Avant l’existence de HELP et de l’Initiative canadienne pour des maisons plus vertes, les thermopompes à air étaient pratiquement inexistantes en Saskatchewan. Grâce en partie à leur promotion dans le cadre du HELP comme moyen de remplacer les climatiseurs par des appareils plus économes en énergie, leur utilisation est devenue plus courante dans la province.

Leçons tirées

La Ville a ajusté différents aspects du programme au fur et à mesure de son avancement afin de tirer profit des leçons apprises. Par exemple :

  • Des échéances ont été ajoutées aux exigences du programme afin d’encourager les propriétaires à achever leurs projets plus rapidement et de permettre aux personnes participantes inactives d’être remplacées par des personnes inscrites sur la liste d’attente.
  • Afin de réduire les coûts initiaux pour les propriétaires et d’assurer les paiements en temps voulu aux entrepreneures et entrepreneurs, un acompte de 30 % a été introduit et l’exigence d’un coût minimum pour les paiements échelonnés a été supprimée. Cela a permis à des projets de toutes tailles de recevoir des avances de prêt pour couvrir les paiements des entrepreneures et entrepreneurs.
  • Le seuil de revenus admissibles a été rehaussé afin de permettre à un plus grand nombre de résidentes et résidents de bénéficier des remises supplémentaires.
  • Les remises ont été augmentées et mises à la disposition d’un plus grand nombre de personnes participantes, en partie pour combler le vide laissé par la fermeture du programme de Prêt canadien pour des maisons plus vertes.

Par ailleurs, le calendrier du programme d’accompagnement énergétique aurait pu être mieux choisi. Comme il a été introduit après que le HELP ait atteint sa pleine capacité, il a été principalement utilisé comme une ressource de connaissances générales pour la collectivité, ce qui a attiré très peu de personnes participantes. Les versions futures pourraient combiner plus étroitement l’accompagnement énergétique et les ressources éducatives sur l’amélioration écoénergétique afin de mieux guider les personnes participantes tout au long du processus, comme une sorte de service de conciergerie.

Prochaines étapes

La version actuelle du HELP devrait être en vigueur jusqu’en juin 2026. La Ville travaille à son remplacement, un nouveau programme de type PACE qui sera accessible non seulement aux propriétaires de maisons individuelles, mais aussi aux immeubles résidentiels et commerciaux.

Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

Visitez la Base de données des projets approuvés

Le présent article fait partie d'une série appelée Transformer les collectivités au moyen de Logement abordable durable. La série montre comment les logements écoénergétiques et axés sur la collectivité peuvent favoriser la résilience et le bien-être. Découvrez des solutions pratiques pour des résidences abordables adaptées au climat qui améliorent la qualité de vie des gens et favorisent la création d’un avenir durable.


La National Affordable Housing Corporation (NAHC) redéfinit en 2024 le logement abordable grâce à la construction à Saskatoon, en Saskatchewan, d’Aspen Heights, un bloc comprenant 56 maisons unifamiliales jumelées confortables et écoresponsables où il fait bon vivre. Comme le souligne Stacie Beever, chef de l’exploitation de la NAHC : « L’histoire d’Aspen Heights regorge de réussites, notamment les réalisations des membres de notre équipe et de nos locataires aux besoins importants. »

Vue aérienne grand angle du lotissement Aspen Heights à Saskatoon. Il s'agit de plusieurs complexes de maisons en rangée de deux étages, avec des panneaux extérieurs bleus et blancs et des toits en pointe bruns.
 
Un véritable chez-soi

Aspen Heights comprend des maisons unifamiliales jumelées à deux ou à trois chambres, dont 30 pour cent sont réservées aux ménages à faibles revenus, y compris aux familles et aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de troubles développementaux. Ces maisons écoénergétiques sont notamment dotées de murs très épais, de fondations en béton isolées, de matériaux isolants de grande qualité, de thermopompes biénergie électricité-gaz naturel et de fenêtres à triple vitrage. Ensemble, ces caractéristiques contribuent à limiter les frais de services publics et à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la collectivité d’Aspen Heights.

« L’accès à des maisons de qualité comme celles d’Aspen Heights change la vie des personnes qui n’auraient normalement pas les moyens d’habiter un nouveau bloc d’habitations », remarque Stacie Beever.

Ainsi, la durabilité de cette collectivité ne favorise pas seulement l’environnement, elle permet aux personnes qui y résident de prédire les frais engagés, de s’implanter et de penser à leur avenir.

La création de liens et le soutien à la population

Plus qu’une série d’habitations, Aspen Heights permet aux gens de tisser des liens et d’obtenir du soutien : selon les sondages menés auprès d’anciennes et anciens locataires, deux tiers de ces personnes y ont un plus fort esprit communautaire qu’ailleurs. Plusieurs personnes se sentiraient également plus en sécurité, ce qui s’inscrit dans l’engagement de la NAHC de créer un environnement favorable et inclusif. 

« Les transformations en matière de logement ainsi que celles subies par nos locataires témoignent de l’engagement de notre équipe envers le bien des collectivités de la Saskatchewan », rappelle Stacie Beever.

Trois personnes coupent un ruban à l'extérieur d'une maison du lotissement Aspen Heights à Saskatoon.
 
L’innovation au profit de la collectivité

La construction d’un bloc d’habitations carboneutre dans un climat rude comme celui des Prairies a favorisé l’innovation et l’adaptation au sein de la NAHC. Les thermopompes à air installées au cours de deux premières années de l’îlot d’Aspen Heights ne fournissaient pas à la demande, surtout lors des journées froides. La NAHC a fait appel à des spécialistes de CVC pour optimiser ces systèmes afin de veiller au confort des membres de la collectivité toute l’année. Forte de son expérience liée à la construction d’Aspen Heights, la NAHC vient de terminer l’édification de Willow Grande, un bloc de 60 habitations dotées de thermopompes à air centrales commerciales et alimentées par énergie solaire, en plus de progresser dans l’aménagement d’Aspen North, qui affine les avancées de ses prédécesseurs. Rendus possibles par les leçons tirées des projets soutenus par le Fonds municipal vert comme Aspen Heights et Plainsview Townhomes, ces progrès ont favorisé la construction de logements plus durables et résistants en Saskatchewan.

L'intérieur d'une maison dans le lotissement Aspen Heights à Saskatoon. L'image montre une cuisine toute neuve équipée d'un réfrigérateur, d'une cuisinière, d'un îlot et d'un comptoir. Les planchers sont en bois foncé et les armoires et appareils électroménagers sont blancs.
 
Un modèle permanent de durabilité

Aspen Heights a stimulé l’économie de Saskatoon en créant non seulement des emplois lors de sa construction, mais aussi au-delà, notamment par la création de postes comme celui de directrice ou directeur de l’inclusion et du soutien des locataires, qui permet de veiller au bien-être et à la sécurité des gens toute l’année. 

Selon Stacie Beever, « l’engagement envers la qualité des logements d’Aspen Heights transforme des vies » et permet aux gens et aux familles de se bâtir un avenir prometteur dans des maisons où il fait bon vivre.

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Le présent article fait partie d'une série appelée Transformer les collectivités au moyen de Logement abordable durable. La série montre comment les logements écoénergétiques et axés sur la collectivité peuvent favoriser la résilience et le bien-être. Découvrez des solutions pratiques pour des résidences abordables adaptées au climat qui améliorent la qualité de vie des gens et favorisent la création d’un avenir durable.


À Fort Saskatchewan, en Alberta, la Heartland Housing Foundation (HHF) a transformé le paysage du logement abordable local avec son premier immeuble à consommation énergétique carboneutre. Achevé en juin 2023, ce complexe novateur de 83 logements a été conçu selon des normes de durabilité élevées tout en répondant au besoin urgent de logements abordables dans la région. Soutenu par l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert (FMV), le projet de la HHF démontre à quel point le logement abordable et éconergétique peut être une solution efficace et évolutive.

Vue aérienne grand angle du complexe de la Heartland Housing Foundation à Fort Saskatchewan, en Alberta. Il se compose de deux bâtiments contigus, de quatre étages chacun, dont l'extérieur est orné d'un motif de mosaïque bleu, rouge et blanc. Les toits sont recouverts de panneaux solaires, et le parking comporte également plusieurs grands panneaux solaires qui servent chacun de couverture au-dessus de 5 à 10 places de stationnement.
 
Un ajout essentiel aux propositions de logements de Fort Saskatchewan

Fort Saskatchewan, une collectivité en pleine croissance près d’Edmonton, a beaucoup de mal à répondre aux besoins en matière de logement abordable des familles, des parents seuls et des personnes handicapées de la région. Le projet de la HHF a permis d’ajouter des studios et des logements d’une, de deux et de trois chambres dont le prix est inférieur à celui du marché. Dans les 80 jours suivant l’ouverture, l’immeuble était entièrement occupé et une liste d’attente s’est rapidement formée, ce qui souligne le besoin criant de logements accessibles et abordables dans la collectivité. « Si nous avions construit un autre immeuble, il serait déjà complet », a déclaré Nancy Simmonds, PDG de la HHF, au sujet de la très forte demande.

L’équilibre entre la durabilité et l’abordabilité

Essentiellement, le nouvel aménagement reflète l’engagement de la HHF à l’égard de la durabilité environnementale et de l’abordabilité à long terme. Doté de 1 100 panneaux solaires, d’une enveloppe de bâtiment à haut rendement et de systèmes de CVCA électriques, le complexe a une consommation énergétique carboneutre en générant autant d’énergie qu’il en consomme. Les résidentes et résidents profitent directement de ces avantages : les frais de services publics sont réduits et les familles peuvent économiser pour l’avenir.

« Ce projet prouve que la conception carboneutre n’a pas à augmenter les coûts pour les organismes sans but lucratif lorsque des subventions sont disponibles pour appuyer ces innovations », a précisé Mme Simmonds.

Les choix de conception de la HHF montrent comment des solutions durables peuvent réduire les coûts d’exploitation du logement abordable, ce qui bénéficie à la fois aux locataires et à l’environnement.

Une autre vue grand angle du complexe de la Heartland Housing Foundation à Fort Saskatchewan
 
Bâtir une collectivité grâce aux partenariats

La HHF a collaboré avec plusieurs partenaires communautaires pour améliorer le bien-être des résidentes et des résidents, et le soutien reçu. La Robin Hood Association, qui a pour mission d’aider les personnes handicapées, occupe huit unités dans l’immeuble et fournit des services essentiels sur place. En offrant des logements accessibles et intégrés, la HHF aide la Robin Hood Association à favoriser l’esprit de communauté et l’autonomie des gens. De plus, la HHF s’est associée au programme Family and Community Support Services (FCSS), qui mène des activités de sensibilisation pour les personnes qui pourraient avoir besoin de soutien supplémentaire. « Il est important pour nous que nos locataires sentent notre appui, a expliqué Nancy Simmonds. Grâce à ces partenariats, nous ne faisons pas qu’offrir des logements, nous aidons la collectivité à s’épanouir. »

Vue aérienne du complexe de la Heartland Housing Foundation à Fort Saskatchewan, montrant des rangées de panneaux solaires sur les toits et recouvrant le parking.
 
Relever les défis et se tourner vers l’avenir

Ce n’est pas facile de réaliser un projet carboneutre. Les retards dans l’obtention des ententes de services publics ont fait en sorte que les systèmes d’énergie solaire de l’immeuble n’ont été pleinement opérationnels que huit mois après l’ouverture. Pourtant, la HHF a persévéré et a appris de précieuses leçons en cours de route. « Nous avons dû faire preuve de créativité dans les limites de notre financement, mais cela en a valu la peine. Nous avons maintenant un modèle que nous pouvons reproduire dans de futurs projets », a souligné Mme Simmonds.

En ce qui concerne l’avenir, la HHF planifie déjà son prochain aménagement à Sherwood Park, où 100 logements seront proposés à plusieurs catégories de la population, des personnes âgées aux familles monoparentales. Avec chaque nouveau projet, la HHF cherche à intégrer les leçons tirées du complexe de Fort Saskatchewan, y compris l’importance des espaces communautaires et des unités de taille adaptable.

« Notre objectif est de construire des logements qui soutiennent la collectivité et la résilience à long terme, a ajouté Nancy Simmonds. Ce projet nous a donné la confiance et les connaissances nécessaires pour aller de l’avant. »

Un modèle de logement durable et abordable

Le projet de Fort Saskatchewan est un exemple de ce qui est possible lorsque l’on trouve l’équilibre entre l’abordabilité et la durabilité. Grâce à sa conception novatrice, à son approche communautaire et à ses partenariats stratégiques, la HHF a établi une nouvelle norme en matière de logement abordable en Alberta.

« Fournir des logements sûrs, abordables et durables permet aux familles et aux particuliers de bâtir leur avenir dans un endroit qu’ils sont fiers d’appeler leur chez-soi ».

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