Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie d'actifs naturels

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Ajout de 1 500 hectares de milieux naturels protégés d’ici 2030 

 

Résumé

Dans la foulée de sa transition socio-écologique, la Ville de Longueuil adopte en 2023 son Plan de protection et de conservation des milieux naturels (PPCMN). Elle vise à augmenter de 1 500 hectares la superficie de milieux naturels protégés d’ici 2030, portant à 21 % leur proportion sur le territoire. Longueuil souhaite ainsi accroître sa résilience aux changements climatiques en plus d’offrir une meilleure accessibilité aux espaces verts à ses citoyennes et ses citoyens. Ce projet est lauréat du Prix des collectivités durables 2024 de la Fédération canadienne des municipalités, dans la catégorie Actifs naturels.

Contexte

Située au Québec sur la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent en Montérégie, Longueuil compte plus de 267 000 personnes. Elle se distingue par la diversité de ses milieux naturels : le fleuve Saint-Laurent et ses îles, ses grands parcs naturels, ses nombreux parcs urbains et espaces verts, ses cours d’eau et ses bassins versants. Ces lieux renferment une riche biodiversité où plusieurs espèces ont fait leur habitat, dont la rainette faux-grillon.

Le défi  

Par la mise en œuvre du PPCMN, la Ville de Longueuil s’attaque aux défis suivants :

Environnementaux :

Pour accroître sa résilience aux effets des changements climatiques, elle prévoit :

  • augmenter les îlots de fraicheur et l’accès à la nature;
  • améliorer la biodiversité sur le territoire en protégeant les espèces et les habitats;
  • réduire les GES;
  • accroître la qualité de l’air et de l’eau;
  • améliorer la résistance aux canicules et aux fortes pluies.

Économiques :

Afin de concilier le développement de son territoire avec la protection de ses milieux naturels, Longueuil entend :

  • échelonner les investissements par tranches de 5 millions de dollars par année en vue de restaurer et d’aménager les milieux naturels;
  • utiliser d’autres formes de revenus pour financer ses actions, dont l’accès à des fonds fédéraux par l’entremise de l’organisme Nature-Action Québec et par le programme de la Trame verte et bleue de la Communauté métropolitaine de Montréal;
  • développer des façons novatrices de financer les actions du plan, notamment grâce à l’écofiscalité.

Sociaux :

Par un meilleur accès aux milieux naturels pour ses citoyennes et ses citoyens, Longueuil envisage de : 

  • briser l’isolement;
  • diminuer le stress et améliorer la santé de sa population;
  • atténuer les conséquences des changements climatiques sur les populations, notamment les personnes vulnérables;
  • créer de la richesse pour la collectivité.

L'approche

Émanant d’une volonté politique forte, c’est au moyen d’une gouvernance à trois paliers que Longueuil mène la mise en œuvre de son Plan de protection et de conservation des milieux naturels.

  1. Le Conseil municipal suit l’avancement et donne les orientations.
  2. La Direction générale assure la cohérence des actions menées par les directions concernées.
  3. Des comités techniques mettent en œuvre les actions selon les sujets suivants :
    1. conservation et acquisition;
    2. refonte réglementaire;
    3. communications;
    4. infrastructures urbaines et gestion de l’eau.

De plus, le comité consultatif en environnement de la Ville de Longueuil, dont les membres sont des élus et des citoyens, formule des commentaires à plusieurs étapes de l’élaboration du plan et de la mise en œuvre.

La municipalité partage aussi ses objectifs et ses orientations de conservation avec les villes voisines (Brossard, Boucherville, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville) afin d’étendre la portée de ses actions.

Cette approche inclusive et novatrice rassemble les acteurs régionaux autour d’un projet commun bénéfique pour l’environnement et mobilisateur pour l’ensemble de la population.  

« À titre de gouvernement de proximité, les municipalités sont aux premières loges des effets de la crise climatique. Elles ont aussi la responsabilité d’agir et de prendre des décisions tournées vers l’avenir. Vouloir protéger 1 500 hectares de milieux naturels pour atteindre la conservation de 21 % du territoire est le plus beau legs qu’on puisse faire aux générations futures. »

– Catherine Fournier, mairesse de la Ville de Longueuil

Longueuil adhère également au Programme d’excellence en biodiversité de Réseau Environnement où elle partage ses connaissances et de nombreux indicateurs pour la protection de la biodiversité avec près d’une vingtaine d’organismes municipaux.

Enfin, la Ville dispose de plusieurs données et outils géomatiques pour suivre en temps réel l’avancement du plan. Elle a mis en place une boucle de rétroaction pour intégrer la mise à jour des données scientifiques au fur et à mesure de leur disponibilité.

Les résultats

Les équipes cheminent dans la réalisation des actions du PPCMN avec un premier jalon important en 2025. Elles élaborent actuellement le bilan de l’an 1.

Le Plan de protection et de conservation des milieux naturels présente déjà des avantages intéressants, soit :

  • Mobilisateur, puis qu’il rassemble des acteurs locaux et régionaux autour d’orientations et d’objectifs communs.
  • Fédérateur, car il devient le fil conducteur de l’action municipale pour la protection des milieux naturels unissant tous les exercices de planification, les politiques et les stratégies visant la transition écologique de Longueuil, ce qui amène cohésion et cohérence.
  • Prévisible, étant donné que Longueuil anticipe et planifie son développement en permettant à tous de connaître ses intentions.
  • Concret, puisque la municipalité a déjà acquis 2,9 hectares de milieux naturels supplémentaires au printemps 2024. Ces hectares sont situés dans un boisé pour lequel elle souhaite obtenir le statut de refuge faunique. Ils représentent un investissement de plus de 2 millions de dollars, dont 70 % proviennent de la Communauté métropolitaine de Montréal et du gouvernement du Québec.

Prochaines étapes

Le Plan de protection et de conservation des milieux naturels étant à sa première année, un comité regroupant plus de sept directions de la Ville se consacre à la réalisation des prochaines étapes, dont :

  • la mise à jour de la réglementation;
  • l’information aux parties prenantes;
  • l’évaluation des stratégies de conservation privilégiées.

Plusieurs indicateurs permettant de prendre les meilleures décisions illustrent ces prochaines étapes. Dans les mois à venir, Longueuil élaborera un tableau de bord afin que ses citoyens et ses citoyennes puissent suivre l’évolution du Plan de protection et de conservation des milieux naturels. 

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie de Réconciliation et équité, inclusion et lutte contre le racisme (ÉILCR)

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Inspection de 250 ponts et ponceaux

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Inspection de 2 500 kilomètres de routes 

 

Résumé

La région de Durham, en Ontario, voulait étudier de façon plus approfondie la vulnérabilité de son réseau de transport face aux inondations. Le personnel a donc réalisé une évaluation des risques d’inondation pour aider à la prise de décisions et à la planification de la résilience. L’évaluation a remporté le Prix des collectivités durables de 2024 dans la catégorie de Réconciliation et équité, inclusion et lutte contre le racisme (ÉILCR) grâce à une prise en considération novatrice de l’équité sociale pour veiller à ce que la planification en matière de transport tienne compte des besoins des collectivités plus vulnérables. La région utilise à présent cette évaluation des risques pour éclairer les priorités en matière de gestion des actifs et partage ses travaux afin qu’ils soient reproduits ailleurs.

Le défi  

Située à l’est de Toronto, la région de Durham comprend huit municipalités rurales et urbaines, soit une population totale actuelle d’environ 750 000 personnes, mais qui devrait atteindre 1,3 million d’ici 2051. Durham subit régulièrement des inondations, et les prévisions pour la région indiquent que la gravité et la fréquence des tempêtes vont augmenter et que les pluies d’hiver et les cycles gel-dégel vont s’intensifier.  

En évaluant les risques d’inondation, la région a pu planifier des mesures de protection pour rendre ses 2500 kilomètres de routes et ses 250 ponts et ponceaux plus résistants aux inondations. Parmi les autres défis particuliers auxquels Durham voulait s’attaquer, mentionnons :

  • Le coût élevé de l’entretien des infrastructures de transport et de la réparation des dégâts causés par les inondations. La collecte du plus grand nombre de données possible aux fins de l’établissement des priorités aide à assurer l’efficacité des budgets à long terme.
  • Les effets des inondations qui aggravent les inégalités existantes, notamment la perte de possibilités de transport, déjà limitées, pour la population.

L’approche

Durham a travaillé avec de nombreux partenaires, notamment les autorités locales de conservation et les municipalités, pour recueillir et analyser les données existantes sur les inondations et le climat ainsi que pour étudier les résultats des outils de prévision climatique. Du personnel ayant une expérience pratique de la gestion des répercussions des inondations a été inclus dans le processus.  

L’équité sociale ne faisait, au départ, pas partie du projet. Cependant, le personnel a rapidement compris la nécessité de prendre cet aspect en compte et a travaillé avec les services sociaux et de santé de Durham pour l’intégrer au projet. 

« Les collectivités ne sont pas toutes également prêtes à faire face aux changements climatiques. C’est pourquoi l’équité est un facteur essentiel. »

– Mani Rajendran, gestionnaire principal de projet, Conception des transports et président, Résilience des transports, région de Durham 

Ensemble, ils ont établi un système de notation pour l’évaluation. L’idée était de prioriser les routes vulnérables aux inondations près des collectivités déjà confrontées à de multiples obstacles et qui pourraient avoir besoin d’aide supplémentaire en cas d’inondation pour des questions d’accessibilité, de mobilité, de ressources financières et de réseaux de soutien limités ou d’autres problèmes. Les équipes des services sociaux et de santé de la région ont contribué à définir des indicateurs de santé communautaire et d’équité sociale, notamment en ce qui a trait aux faibles revenus, au chômage, à la santé mentale, à la population autochtone, aux minorités visibles et aux personnes âgées vivant seules. Ces renseignements ont été notés et moyennés par quartiers, puis ajoutés à la cote globale des actifs de transport à proximité. L’équipe de planification a ainsi reçu des détails pertinents sur les lacunes en matière d’équité.

Tout en tenant compte des répercussions socio-économiques des inondations du réseau routier, les évaluations ont également accordé la priorité aux routes de transport les plus importantes de la collectivité, notamment :  

  • les principales routes de banlieue;
  • les itinéraires de transport en commun;
  • les itinéraires de transport de marchandises;
  • les collectivités éloignées ne disposant pas d’autres voies d’accès;
  • les routes desservant des installations essentielles comme les hôpitaux, les garderies, les écoles, les maisons de retraite, les services d’urgence, les centrales électriques et les services communautaires.

Les solutions et les résultats

Les évaluations effectuées par la région de Durham ont permis de déterminer les passages de cours d’eau et les routes vulnérables dans les scénarios d’inondation actuels et futurs. Ces renseignements aideront le personnel et les personnes élues à prendre des décisions fondées sur des données pour améliorer la capacité d’adaptation et la résilience du réseau de transport. Les résultats comprennent notamment :

Domaine environnemental :

  • Meilleure compréhension des actifs devant bénéficier en priorité de travaux d’atténuation afin de réduire l’impact global des inondations sur les infrastructures et les collectivités avoisinantes.
  • Accès à des données plus pertinentes sur les risques d’inondation au sein des administrations locales et des offices de protection de la nature grâce à une approche collaborative.  
  • Réduction prévue des émissions de gaz à effet de serre liées aux véhicules immobilisés en raison de la réduction des fermetures de routes et des retards moins nombreux grâce à une meilleure gestion des actifs de transport.

Domaine économique :

  • Réduction des risques financiers et juridiques pour la région.
  • Meilleures décisions fondées sur des données concernant la planification des mesures à prendre en cas d’inondation, générant une baisse des coûts engendrés par les retards et les perturbations de la circulation routière grâce à la réduction des fermetures de routes.
  • Efficacité budgétaire accrue :  
    • Un repérage des routes suffisamment protégées a été réalisé, ce qui va permettre de libérer des ressources pour d’autres zones.
    • Les effets des changements climatiques et les mesures d’adaptation peuvent être pris en compte avec plus de précision dans le financement des infrastructures, ce qui se traduit par la prise de décisions plus stratégiques et clairvoyantes.

Domaine social :

  • Meilleure compréhension de la façon de réduire les répercussions socio-économiques des inondations sur les réseaux routiers.
  • Priorisation des routes axée sur l’équité pour les futures mesures de résilience, y compris les itinéraires de transport en commun identifiés et désignés.

Leçons apprises

En collaborant avec les offices de protection de la nature, les municipalités locales et des consultants chevronnés, la région a été en mesure d’exploiter et d’analyser les données existantes pour créer des prévisions et évaluer les risques sans avoir à recueillir de nouvelles données ou à élaborer de nouveaux modèles climatiques. Ce modèle de collaboration étroite a également permis d’obtenir rapidement l’appui de l’ensemble des partenaires et de favoriser la coopération pour aller de l’avant.

Les données sur les risques d’inondation sont maintenant intégrées dans les systèmes d’information de gestion des actifs de la région, ce qui permet aux gestionnaires de projets liés aux infrastructures de transport de déterminer plus facilement les possibilités d’amélioration des lieux vulnérables aux inondations au moyen d’un processus scientifique et systématique.  

La réussite du projet a été grandement favorisée par le soutien des responsables, qui ont fait en sorte que l’évaluation des risques soit considérée comme une priorité par toutes les parties prenantes.

« Le principe du ‘tout ou rien’ ne s’applique pas ici : il ne s’agit ni de construire de grands ponts coûteux ni de ne rien faire en raison d’un manque de financement. La construction de ponceaux de secours permet de résoudre la plupart des problèmes ou, au moins, de gagner du temps. »

– Mani Rajendran, gestionnaire principal de projet, Conception des transports et président, Résilience des transports, région de Durham

Prochaines étapes

Le processus d’évaluation des risques d’inondation de Durham a été reproduit à plusieurs reprises, notamment par l’Office de protection de la nature du lac Ontario central et l’Office de protection de la nature de la région de Ganaraska, et a inspiré d’autres municipalités canadiennes.  

Les prochaines étapes internes comprennent l'élaboration de documents d’orientation et de formation à l’intention des décisionnaires et du personnel sur la façon d’utiliser les données, ainsi que l'évaluation des voies d’urgence et d’évacuation.

La région examine comment utiliser la cartographie socio-économique dans d’autres domaines, comme les programmes de rénovation résidentielle, tout en intégrant les données d’évaluation des risques d’inondation dans la prise de décisions, notamment en ce qui a trait à la recherche de sites sécuritaires pour les installations de traitement des déchets dangereux. De plus, le personnel recoupe l’évaluation des risques avec le plan d’immobilisations décennal actuel de la région pour éclairer la prise en compte des besoins et des priorités en matière de transport axés sur la collectivité, comme les principales sections et intersections de routes vulnérables aux inondations. 

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie d'adaptation climatique

 

Résumé

Dans le cadre des efforts continus qu’il mène pour s’adapter aux répercussions croissantes des inondations côtières, le District régional de Comox Valley (DRCV) réaménage le Dyke Road Park en supprimant les infrastructures matérielles défaillantes et les plantes envahissantes au profit d’espèces indigènes et de commodités pour le public respectueuses de l’environnement, tout cela en collaboration avec la Première Nation K’ómoks. Ce projet axé sur la nature a remporté le Prix des collectivités durables de 2024 dans la catégorie Adaptation climatique du fait qu’il contribue à rendre le littoral plus résilient aux inondations et à stimuler la biodiversité tout en améliorant l’expérience des usagers et en mettant en valeur les principes de Green Shores.

Contexte

Situé sur la côte est de l’île de Vancouver, le DRCV comprend les collectivités de Comox, de Courtenay et de Cumberland ainsi que les terres de la Première Nation K’ómoks.  

Les terres du DRCV sont très vulnérables aux inondations et à l’érosion en raison des précipitations extrêmes, des fortes marées, des ondes de tempête et de l’élévation du niveau de la mer. La cartographie des risques d’inondation élaborée en 2021 a permis d’identifier les zones présentant des risques particuliers, notamment rue Comox qui relie la Comox Valley, Courtenay et les terres de la Première Nation K’ómoks, et qui a déjà subi des inondations. Ce secteur comprend le Dyke Road Park, situé entre rue Comox et l’estuaire K’ómoks.

Depuis 2017, le DRCV est membre du groupe de travail Green Shores établi avec le gouvernement local qui, sous l’égide du Stewardship Centre for BC, promeut des solutions axées sur la nature pour une meilleure gestion des littoraux.

Le défi

Le Dyke Road Park et ses environs étaient considérés comme une zone à risque élevé d’inondation nécessitant la prise de mesures d’adaptation ambitieuses. Le DRCV avait par ailleurs cerné d’autres défis à relever.

Domaine environnemental :

  • Une partie du littoral avait été bétonnée pour accueillir la plateforme d’observation des oiseaux du parc. Ce type d’infrastructure détourne l’énergie des vagues et perturbe les processus naturels, ce qui peut causer de l’érosion.
  • En tant que site estuarien relié à la fois à une rivière et à l’océan, la zone est importante pour la biodiversité. Le DRCV a reconnu la nécessité d’améliorer l’habitat de différentes plantes et espèces sauvages, notamment le saumon, et de faire du site un exemple d’application des principes de Green Shores.

Domaine social :

  • L’estuaire des K’ómoks est un lieu culturel de premier plan et un espace sacré pour la Première Nation K’ómoks.
  • Des améliorations étaient déjà prévues afin de rendre le Dyke Road Park plus sécuritaire et plus agréable pour la collectivité : les fondations de la plateforme d’observation des oiseaux commençaient à se fissurer et le DRCV voulait améliorer le stationnement et réduire le bruit occasionné par la route.

L’approche

Les éléments du projet comprennent :

  • éliminer les plantes envahissantes et planter des espèces indigènes comme les prairies de carex;
  • créer un nouveau canal à marée;
  • démolir la plateforme d’observation des oiseaux et ses fondations en béton;
  • installer des infrastructures comme des promenades de bois surélevées et des panneaux d’information pour améliorer l’expérience du public;
  • mettre en œuvre une conception visant à assurer la résilience aux événements climatiques et aux niveaux d’inondation prévus jusqu’en 2100.  

Le comité consultatif technique du projet comprend des spécialistes en la matière et des représentants de différents organismes responsables de l’aménagement des terres. Toutes les parties prenantes ont contribué à l’étude préliminaire, à la phase conceptuelle finale et au plan de mise en œuvre. Par exemple, le K’ómoks Guardian Watchmen, un groupe de protection de l’environnement des Premières Nations, a fourni des conseils concernant les zones vulnérables sur le plan archéologique et a veillé à ce que la restauration de l’habitat soit au cœur des travaux de conception et de mise en œuvre. Il a également participé à l’élimination des espèces envahissantes, à la récupération de plantes rares et à la surveillance des opérations menées.

« Nous avons pris le temps d’établir des relations solides, ce qui a grandement contribué à la cohérence du projet. » 

– Robyn Holme, gestionnaire, Planification et durabilité à long terme, DRCV

Cette solution fondée sur la nature intègre des principes de Green Shores tels que la prise en compte du cycle de vie, une approche systémique, l’amélioration de l’accès du public et la compréhension de l’écologie, de la géomorphologie et des processus côtiers du site. Green Shores est un système de pointage qui attribue des points en fonction du nombre d’objectifs atteints. Le DRCV vise à obtenir la certification Or en atteignant le plus grand nombre possible d’objectifs et a l’intention de faire du site un lieu éducatif afin de sensibiliser le public aux avantages de l’approche Green Shores et d’encourager les propriétaires de maisons côtières à mettre en œuvre les principes Green Shores sur leurs propres propriétés.

Résultats attendus

Le projet est en cours et devrait être achevé en 2025. Les résultats attendus comprennent :  

Domaine environnemental :

  • Restaurer les processus écologiques naturels et l’habitat essentiel du saumon et d’autres espèces afin de renforcer la biodiversité et la résilience aux inondations, et de réduire l’érosion.
  • Réduire l’impact humain sur les milieux naturels grâce aux promenades de bois et à d’autres infrastructures directionnelles.

Domaine économique :

  • Réduire les coûts dus aux futures inondations de la rue Comox et de ses environs.

« Ce projet aide vraiment les gens à comprendre à quoi peut ressembler la résilience aux inondations. » 

– Robyn Holme, gestionnaire, Planification et durabilité à long terme, DRCV

Domaine social :

  • Éduquer le public grâce à des panneaux mettant en valeur la culture, l’histoire et l’écologie autochtones de la région et montrer comment les solutions axées sur la nature peuvent protéger les collectivités contre les inondations.
  • Améliorer l’expérience du parc pour les usagers, notamment grâce à une réduction du bruit sur la route, à une meilleure accessibilité et à de nouvelles plateformes d’observation.

Leçons apprises

La coordination interne précoce menée au sein du DRCV s’est avérée bénéfique, car les parties prenantes ont pu planifier les travaux en fonction des fermetures de route prévues dans le cadre d’un projet parallèle de modernisation des égouts qui allait déjà empêcher l’accès du public au parc pendant plus d’un an. Le personnel du parc a planifié les travaux d’aménagement paysager afin que les nouvelles plantes aient une année complète pour s’acclimater avant le retour du public.

La participation de multiples partenaires a accru la portée et la complexité du projet. Cet accroissement s’est avéré avantageux, car il a renforcé l’impact global du projet et les partenaires ont pu bénéficier de diverses possibilités de financement, ce qui a contribué à couvrir les coûts plus élevés. Une solide compréhension des rôles et des responsabilités a toutefois été nécessaire pour aller de l’avant. La démarche collaborative a également permis de renforcer les relations entre les partenaires et de contribuer à l’adoption d’une approche coordonnée dans le cadre de plusieurs projets de restauration menés dans l’estuaire.

Prochaines étapes

La construction est toujours en cours. Les prochaines étapes comprennent l’installation des promenades piétonnières et l’amélioration du stationnement. La réouverture est prévue pour la fin de 2025. L’équipe œuvre à élaborer un dossier de projet qui servira de feuille de route pour les autres collectivités qui souhaitent entreprendre des projets semblables.

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie d'atténuation des changements climatiques

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182 travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements étaient en cours ou terminés le 31 décembre 2024.

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Plus de 600 ménages ont reçu un soutien social dans le cadre du Système d’accès coordonné. 


Résumé 

Située au cœur de la Nouvelle-Écosse, la Ville de Bridgewater a lancé une initiative en trois volets qui réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en s’attaquant à la précarité énergétique. Lauréat du Prix des collectivités durables de 2024, le projet «Energize Bridgewater» combine une technologie de pointe en matière de suivi énergétique, un programme de navigation novateur axé sur la clientèle et des services de soutien social complets qui s’attaquent à l’insécurité en matière de logement et à l’itinérance.  

Contexte

Avec une population d’environ 8 790 personnes, Bridgewater est la plus grande ville de la région de la rive sud de la province. En 2018, le conseil municipal de Bridgewater a adopté un Plan d’investissement énergétique communautaire qui comprenait des objectifs de réduction des émissions de GES.  

Après avoir demandé et obtenu un financement dans le cadre du Défi des villes intelligentes — un programme national d’innovation dans le cadre duquel la Ville a présenté son ambitieuse proposition de lutte contre la précarité énergétique —, Bridgewater a passé plusieurs années à étudier et à mettre à l’essai des solutions aux problèmes qui freinent la mise en œuvre à grande échelle d’améliorations écoénergétiques dans les logements. 

Le défi 

Bridgewater s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire de 81 % les émissions de GES des collectivités d’ici 2050 par rapport aux niveaux d’émissions de 2011. Parallèlement, la Ville a dû tenir compte du fait que 38 % de sa population éprouvait des difficultés à payer le chauffage, la climatisation et d’autres services énergétiques essentiels ainsi qu’à y avoir accès, ce qui constitue un problème courant dans toutes les provinces de l’Atlantique. Bridgewater s’est donc engagée à réduire de 20 % son taux de précarité énergétique, mais elle devait pour cela adopter une approche à plusieurs volets qui s’attaquerait à la fois aux défis climatiques et sociaux.

Le projet « Energize Bridgewater » répond à deux besoins essentiels et interreliés, à savoir réduire la précarité énergétique et améliorer l’efficacité énergétique. Il s’efforce d’aider la population, en particulier celle qui peine à faire face aux coûts énergétiques, au moyen d’un soutien personnalisé pour réduire la consommation d’énergie et les coûts de modernisation, et améliorer les conditions de vie.

Tout au long de la mise en œuvre du projet, des changements importants ont été apportés aux financements et aux mesures incitatives offerts pour appuyer l’amélioration écoénergétique des logements. Même si, dans bien des cas, ces changements se sont révélés avantageux, ils ont exigé de la souplesse et la coordination d’améliorations écoénergétiques complexes et approfondies. De plus, Bridgewater étant une ville relativement petite, la disponibilité des entrepreneurs et des corps de métier y est limitée, ce qui a ralenti la mise en œuvre du Programme de rénovation des logements.  

L’approche 

Le projet « Energize Bridgewater » repose sur trois services interreliés, conçus selon une approche holistique qui tient compte des défis quotidiens auxquels font face les personnes vivant dans la précarité énergétique. 

« La précarité énergétique ne se manifeste pas de la même façon dans les régions rurales et dans les villes, et le spectre de la précarité énergétique est vaste. C’est pourquoi nous voulions ratisser le plus large possible dans le cadre du projet "Energize Bridgewater". » 

– Leon de Vreede, planificateur principal des politiques et des programmes, Ville de Bridgewater

 

  1. Système d’information sur la gestion de l’énergie : cette technologie unique mise au point par la municipalité combine le suivi énergétique et la surveillance de la qualité de l’air intérieur pour les résidents et les résidentes. Le logiciel génère ensuite des suggestions personnalisées pour aider les gens à réduire leurs frais énergétiques et améliorer la qualité de l’air en fonction des données propres à chacun.
  2. Programme de rénovation des logements : il oriente les propriétaires et les locateurs et locatrices vers les meilleures options techniques et financières pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs logements. Ce programme aide également les gens à choisir les améliorations les plus efficaces en fonction de leur logement. Ces améliorations comprennent les thermopompes, l’isolation, l’étanchéisation, et plus encore. Ce programme est offert en partenariat avec Efficiency Nova Scotia et la Clean Foundation.
  3. Système d’accès coordonné : reconnaissant que la précarité énergétique est liée à d’autres facteurs sociaux comme l’insécurité en matière de logement et la santé, ce programme offre des services de soutien communautaire complets à la population de Bridgewater concernée par la précarité énergétique, l’insécurité en matière de logement et l’itinérance. Ce point d’accès central oriente les personnes et les familles vers les programmes qui répondent le mieux à leurs besoins particuliers, en veillant à ce qu’elles reçoivent le bon soutien au bon moment.

Avantages et résultats

Domaine environnemental : 

  • À mesure que les améliorations énergétiques sont mises en œuvre, on s’attend à ce que les logements participants réduisent leurs émissions de GES de 51 % en moyenne.
  • Au 31 juillet 2024, 183 travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements (thermopompes, systèmes d’étanchéisation, etc.) étaient en cours ou terminés.  
  • Les émissions de GES des premiers logements individuels rénovés dans le cadre du Programme de rénovation ont baissé de 22 à 39 %.  
  • Les émissions de GES de deux immeubles d’habitation rénovés ont baissé de 48 %.  
  • Les ménages participant au projet profitent d’une amélioration de la qualité de l’air intérieur et d’un logement plus confortable. 

Domaine économique :   

  • Le programme « Energize Bridgewater » devrait générer une activité économique locale et régionale de plus de 10 millions de dollars.  
  • On s’attend à ce que les factures d’énergie des logements participant au programme baissent de 52 % en moyenne.

Domaine social :

  • L’accent mis sur la précarité énergétique a permis d’amener cette question difficile dans le débat public, renforçant ainsi l’intérêt des médias et accélérant l’action politique.
  • Plus de 600 ménages ont reçu un soutien social dans le cadre du Système d’accès coordonné, ce qui a amélioré leur santé et leur bien-être. 

Leçons apprises

  • Bridgewater ne peut pas se transformer en « ville intelligente » toute seule. Les partenariats locaux et régionaux ainsi que les relations de service sont la clé de la réussite d’un projet de développement durable.
  • Des données de grande qualité peuvent aider à élaborer des solutions qui améliorent l’efficacité énergétique des logements et créent des collectivités plus durables, prospères et équitables.
  • Il est essentiel de mieux comprendre la situation unique des résidents et résidentes pour leur offrir le bon soutien et mettre en œuvre des améliorations énergétiques approfondies.

« Nous essayons d’adopter une approche accessible et tenant compte des traumatismes pour aller à la rencontre des gens, quelle que soit leur situation. Nous voulons vraiment rendre le processus de rénovation et de suivi de l’énergie aussi simple et humain que possible. »

– Josie Rudderham, conseillère pour le programme Energize

Prochaines étapes

La Ville de Bridgewater envisage de travailler avec Efficiency Nova Scotia et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour élargir ses services de rénovation de logements à l’échelle de la province. La technologie du système d’information sur la gestion de l’énergie mise au point pour le projet « Energize Bridgewater » pourrait également être appliquée à plus grande échelle, ce qui permettrait à d’autres municipalités de recueillir et d’exploiter leurs propres données sur l’énergie et la qualité de l’air intérieur.  

Si le projet était étendu à l’ensemble des ménages de Bridgewater, nous réduirions les émissions de GES de plus de 25 kilotonnes par année à l’échelle de la collectivité.

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie de bâtiments durables

Energy savings

111,9 mégawattheures (MWh) d’électricité verte produite chaque année par des panneaux solaires de toit 

Money Icon GMF

Environ 54 000 $ en coûts énergétiques économisés chaque année 

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73 logements abordables et écoénergétiques 

 

Résumé 

Face à la crise du logement abordable et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), les services de logement de la région de Waterloo (Waterloo Region Housing) ont entrepris de construire leur tout premier immeuble carboneutre. Lauréat du Prix des collectivités durables de 2024, ce projet intègre une variété de caractéristiques de conception écoénergétiques et prévoit la construction d’espaces d’agrément pour les locataires, favorisant ainsi un sentiment d’appartenance à la collectivité.

Contexte

Située dans le sud de l’Ontario, la région de Waterloo, qui comprend les villes de Cambridge, de Kitchener et de Waterloo ainsi que les cantons de North Dumfries, de Wellesley, de Wilmot et de Woolwich, connaît une croissance rapide et compte actuellement plus de 630 000 habitants.  

Dans la région de Waterloo, la liste d’attente pour un logement abordable est longue : environ 9 000 ménages à faible revenu attendent actuellement un logement communautaire. Conscient de l’urgence de la situation, le Conseil régional de Waterloo a approuvé le plan de revitalisation mis au point par les services de logement régionaux en 2019. Ce plan prévoit la création d’au moins 600 nouveaux logements communautaires sur 20 ans.

La région de Waterloo a également élaboré une stratégie communautaire, intitulée « Transform WR Action Strategy » ou Plan d’action pour la transformation de la région de Waterloo, qui vise à réduire les émissions locales de GES de 80 % d’ici 2050. La stratégie prévoit que « d’ici 2050, les entreprises et les ménages n’utiliseront plus de combustibles fossiles pour le chauffage et la climatisation des pièces, et le chauffage de l’eau ». À l’avenir, toutes les nouvelles constructions de logements communautaires viseront la Norme du bâtiment à carbone zéro – Design du Conseil du bâtiment durable du Canada.

Le défi 

Lorsque la région a entrepris son tout premier projet de logements communautaires au 420, promenade Kingscourt, elle n’avait aucune expérience dans la construction de bâtiments carboneutres. Elle n’était pas sûre de parvenir à attirer les bons entrepreneurs et craignait que ses ambitieux plans d’efficacité énergétique n’en effarouchent certains.

De plus, les ménages à faible revenu de la région peinaient à faire face aux coûts énergétiques et à accéder à des technologies énergétiques durables comme le chauffage et la climatisation géothermiques, l’énergie solaire ou les thermostats intelligents. La région de Waterloo s’est donc engagée à faire en sorte que ces ménages ne soient pas laissés pour compte dans la transition vers l’abandon des combustibles fossiles. 

« Tout le monde mérite d’avoir un véritable chez-soi. Nous travaillons fort pour construire des logements dans la région de Waterloo, mais aussi pour favoriser une gestion responsable de l’environnement à mesure que nous nous développons. Le 420, promenade Kingscourt est un bel exemple des efforts déployés par le personnel de la région pour créer des logements qui répondent aux besoins de cette collectivité. Ces projets écoénergétiques nous aident à bâtir ce dont nous avons besoin, pour aujourd’hui et pour l’avenir. »

- Karen Redman, présidente de la région de Waterloo

 

L’approche

Le 420, promenade Kingscourt allie l’abordabilité à une conception réfléchie, offrant une combinaison de loyers indexés sur le revenu, de loyers inférieurs à la moyenne du marché et de loyers bas. Le bâtiment est situé au même emplacement que l’immeuble du 416, promenade Kingscourt, également construit par les services de logement de la région de Waterloo. Ces derniers ont veillé à assurer un dialogue continu avec les locataires tout au long du processus de construction, faisant en sorte que leurs voix soient entendues et que leurs besoins soient pris en compte. Cela s’est fait principalement au moyen de réunions virtuelles dirigées par le personnel régional et le conseil municipal.  

L’immeuble compte 73 logements comprenant entre une et cinq chambres à coucher et 19 d’entre eux offrent une accessibilité améliorée. En plus de créer des lieux de vie confortables, le projet permet aux résidents de se rencontrer dans trois espaces d’agrément accueillants, y compris une spacieuse zone de 2125 pieds carrés consacrée aux services aux personnes âgées. 

Les considérations environnementales ont imprégné l’ensemble du processus de conception : des technologies et des pratiques de construction écoénergétiques ont été mises en œuvre afin de réduire la consommation d’énergie, d’améliorer la qualité de l’environnement intérieur et de diminuer les coûts énergétiques pour les locataires. Les principales caractéristiques comprennent : 

  • pompes géothermiques reliées à un système à circuit ouvert avec ventilateurs de récupération d’énergie intégrés;
  • fenêtres à triple vitrage en vinyle à haut rendement;
  • installations domestiques d’eau chaude à faible débit;
  • systèmes d’éclairage à DEL;
  • panneaux solaires photovoltaïques;
  • compteur pour suivre la consommation d’eau et d’énergie de chaque logement et du bâtiment dans son ensemble.

Ce projet met également à l’essai un Programme de retombées locales visant à recruter, à mobiliser et à maintenir en poste une main-d’œuvre diversifiée dans le secteur de la construction. Ce programme offre des possibilités d’emploi aux personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans l’industrie.

Avantages et résultats

La construction du 420, promenade Kingscourt devrait être terminée à l’été 2025. Les résultats prévus sont les suivants.

Domaine environnemental : 

  • Les émissions de GES de l’immeuble sont de 47,1 % inférieures aux normes du Code national de l’énergie pour les bâtiments (CNÉB) de 2015.  
  • Les panneaux solaires de toit devraient produire 111,9 MWh d’électricité verte par année, soit suffisamment pour alimenter une moyenne de 10 ménages.
  • La conception de cet immeuble donnera lieu à une intensité de consommation d’énergie totale (ICÉT) nette annuelle de 77,4 kWh/m2, comparativement à la moyenne annuelle de 181 kWh/m2 des immeubles résidentiels au Canada.  
  • La région de Waterloo cherche maintenant à obtenir la Norme du bâtiment à carbone zéro – Design version 2 du Conseil du bâtiment durable du Canada en reconnaissance des efforts qu’elle déploie pour lutter contre les changements climatiques avec la conception de ce bâtiment à faibles émissions de carbone. 

Domaine économique :  

  • Les dépenses pour les logements à loyer indexé sur le revenu (soit 1/3 de tous les logements) demeureront abordables, soit 30 % du revenu des locataires à long terme.  
  • La conception écoénergétique permettra d’économiser environ 54 000 $ par année en coûts énergétiques.  
  • Les locataires bénéficieront également d’une réduction des coûts énergétiques grâce à l’efficacité de l’immeuble et paieront des frais fixes pour l’eau et l’électricité.  

Domaine social :  

  • 73 ménages ayant divers niveaux de revenu bénéficieront d’un logement confortable et écoénergétique à proximité des transports en commun.
  • Deux personnes ont reçu une formation en construction dans le cadre du Programme de retombées locales. L’une d’elles exerce aujourd’hui un emploi qualifié syndiqué. 

Leçons apprises 

  • Les locataires connaissent bien leur collectivité et savent ce qui fonctionne et ce qui peut être amélioré. Les commentaires recueillis dans le cadre de ce projet ont mené à la création de comités de liaison avec les locataires qui contribueront aux futures constructions entreprises par les services de logement de la région de Waterloo, l’objectif étant d’impliquer les locataires bénévoles dans le processus de conception préliminaire.  
  • Définir une vision claire de la conception avant d’ouvrir les soumissions aux entrepreneurs aidera à attirer les bons talents.  
  • Il est essentiel de consulter les personnes qui géreront l’immeuble dès le début pour assurer sa longévité et le confort des usagers.
  • La construction d’un ensemble de logements abordables carboneutres est non seulement possible, mais aussi moins difficile que prévu malgré le manque d’expérience. 

Prochaines étapes  

Ce projet est le premier d’une série de six projets d’aménagement de logements abordables dans la région. Ses données serviront à orienter les constructions futures qui mettront l’accent sur la mobilisation précoce des locataires. 

 

Ressources en vedette

Prix des collectivités durables de la FCM

L’excellence en matière de développement durable depuis 2001

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Webinaire : Bâtir l’avenir grâce à de meilleurs logements communautaires

Des leçons tirées du projet des services de logement de la région de Waterloo axé sur l’abordabilité, l’efficacité énergétique et la collectivité.

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