Aperçu de la gestion des matières résiduelles solides dans les municipalités canadiennesLa responsabilité élargie des producteurs pour inclure l’étape de post-consommation de leurs produits est une solution clé pour la durabilité financière et environnementale dans le secteur des matières résiduelles. C’est l’une des conclusions de ce rapport du Fonds municipal vert (FMV) qui met en évidence les tendances du secteur des matières résiduelles, les facteurs clés influençant la capacité des municipalités à favoriser le changement et les pratiques exemplaires présentant des avantages économiques, sociaux et environnementaux.

Cet aperçu met l’accent sur des pratiques regroupées en quatre catégories :

  • méthodes liées à l’économie circulaire
  • nouvelles technologies
  • programme intégré de matières résiduelles solides
  • instruments obligatoires et économiques

La Ville de Beaconsfield, au Québec, constitue un exemple de cette dernière catégorie. Elle a mis en place un projet pilote de système de collecte des matières résiduelles pollueur-payeur hautement efficace qui permet aux gens de choisir un bac plus petit ou des collectes moins fréquentes et d’économiser. Résultats : diminution de 50 % des résidus acheminés au site d’enfouissement et réduction des coûts de 40 % pour la municipalité.

Outre l’accent mis sur la responsabilité élargie des producteurs (REP), le rapport tire plusieurs autres conclusions, notamment :

  • Les partenariats internationaux entre les grandes villes continueront de stimuler le changement.
  • Le réacheminement des résidus organiques est de plus en plus courant et peut avoir une incidence considérable sur la réduction des émissions.
  • Les initiatives de sensibilisation du public et d’éducation ciblée sur le secteur industriel, commercial et institutionnel (ICI) peuvent faciliter la réussite de nouveaux projets.

Lisez le rapport pour plus de renseignements, d’exemples et de conclusions.

À propos du Fonds municipal vert

Le Fonds municipal vert (FMV) est un programme d’un milliard de dollars offert par la Fédération canadienne des municipalités et financé par le gouvernement du Canada. Grâce à une combinaison unique en son genre de formation, de ressources et de financement, le FMV stimule les mesures locales afin d’améliorer la vie de millions de Canadiens, tout en s’attaquant aux enjeux environnementaux et climatiques urgents.

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Détails de l’événement 

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Les municipalités du Canada sont aux prises avec des difficultés complexes et ont besoin de solutions permettant de régler plusieurs problèmes en même temps. Découvrez comment les projets liés à la durabilité peuvent procurer des avantages socioéconomiques pérennes et comment améliorer vos demandes de subventions et de prêts auprès du Fonds municipal vert (FMV) lors de notre webinaire captivant, le 24 avril à 14 h HE.

Vous comprendrez alors l’approche axée sur des solutions multiples des projets municipaux liés à la durabilité qui permettent de réduire diverses sources d’émissions de gaz à effet de serre, mais également d’améliorer la gestion du budget, la résilience climatique, la biodiversité et le bien-être social. Nous donnerons des exemples concrets de constructions et de rénovations carboneutres qui ont procuré des avantages à la fois environnementaux et socioéconomiques, et expliquerons comment intégrer ces concepts dans vos demandes de financement auprès du FMV.

En participant, vous découvrirez :  

  • Comment atteindre vos grands objectifs municipaux grâce aux solutions axées sur la résolution multiple et aux avantages connexes des projets liés à la durabilité.
  • Comment améliorer les chances que votre demande soit acceptée et les résultats de votre projet en connaissant les exigences du FMV relativement aux initiatives présentant une multitude d’avantages.
  • Comment intégrer les avantages socioéconomiques dans les constructions et les rénovations carboneutres.
  • Comment d’autres municipalités tirent parti de la durabilité pour obtenir des avantages sur les plans environnemental et social.

Panélistes :  

  • Dr. Anabela Bonada, Directrice générale, Science du climat, Centre Intact d'adaptation au climat, Université de Waterloo
  • Marcos Alejandro Badra, Chef de programme, Économie circulaire, Ville de Richmond, Colombie-Britannique
  • Maria Adelaida Fernandez, Spécialiste des avantages socio-économiques, Fonds municipal vert

Nos panélistes présenteront des perspectives éclairantes et des exemples concrets pour guider vos initiatives municipales.

Le webinaire se déroulera en anglais avec une interprétation simultanée en français.

S’inscrire! 

Votre collectivité souhaite-t-elle améliorer la biodiversité et mieux gérer ses ressources naturelles? Cette fiche d’information explique comment la plantation d’arbres et la gestion des forêts urbaines peuvent restaurer et relier les habitats afin d’améliorer la biodiversité urbaine, la santé et la structure des écosystèmes. 

La biodiversité dans la forêt urbaine

Les arbres sont essentiels au maintien de la biodiversité. Des espèces d’arbres comme les chênes blancs, les micocouliers et les noisetiers à bec aident la faune locale en produisant des glands, des baies et des noix qui nourrissent les espèces d’oiseaux et de mammifères. D’autres arbres, comme le cèdre blanc ou le gainier rouge, offrent un abri aux oiseaux ou produisent des fleurs qui attirent les pollinisateurs indigènes. Les arbres aident également les bassins versants locaux en empêchant l’érosion dans les ravins et le long des rivières, et en améliorant la qualité de l’eau.

Bien que les arbres individuels soient très bénéfiques pour la faune, il est essentiel de maintenir et de protéger des parcelles de forêts intactes et d’autres espaces à forte densité d’arbres, surtout dans les environnements urbains et périurbains (espaces situés à la périphérie des villes et des agglomérations). Ces parcelles sont composées principalement d’arbres indigènes et d’autres végétaux qui ont évolué et formé des relations symbiotiques avec la faune et la flore indigènes. La conservation de ces espaces et la plantation de nouveaux arbres contribuent à préserver des habitats importants et à maintenir les populations d’espèces indigènes. 

Menaces pesant sur les forêts urbaines 

De nombreuses collectivités à travers le monde se sont établies dans des secteurs ayant une grande biodiversité. Cependant, à mesure que les villes s’étendent et que les terres sont défrichées pour faire place à l’aménagement, les écosystèmes existants, tels que les milieux humides, les forêts et les prairies, peuvent être considérablement modifiés ou entièrement remplacés.

Aujourd’hui, de nombreux écosystèmes urbains, y compris les forêts urbaines, ont été dégradés par les effets de l’aménagement. Cela se traduit par une perte d’habitat, une croissance des espèces envahissantes, de la pollution et une mauvaise qualité du sol. Un écosystème dégradé peut faire en sorte que les espèces végétales indigènes ne se régénèrent pas comme elles le devraient et que les populations d’animaux sauvages diminuent.

Les forêts urbaines souffrent également de fragmentation. Les villes comprennent souvent des parcelles de forêt et d’autres écosystèmes qui sont isolés les uns des autres par des barrières créées par les êtres humains, telles que des routes, des bâtiments commerciaux et des aménagements de logement. Ces barrières empêchent la faune de passer d’une parcelle à l’autre, ce qui, avec le temps, peut entraîner un déclin de la biodiversité et une diminution des populations d’animaux sauvages.

Restaurer l’habitat grâce à la plantation et à la gestion d’arbres 

La restauration d’écosystèmes est le processus qui consiste à ramener un écosystème dégradé ou converti à un état sain, fonctionnel et durable (c’est-à-dire, comme il existait avant l’intervention humaine). Ce processus comprend des activités telles que l’élimination des espèces envahissantes, la plantation d’espèces indigènes, l’assainissement du sol et l’amélioration de la qualité de l’eau.  

Dans les secteurs urbains et périurbains, la plantation d’arbres est une méthode très efficace pour restaurer les habitats et conserver la biodiversité. La plantation d’arbres permet de rétablir la structure de la canopée, d’aider la faune et la flore, d’empêcher l’établissement des espèces envahissantes et de promouvoir la diversité des plantes indigènes. 

Étude de cas : Restauration de la savane de chênes noirs dans la ville de Toronto

La savane de chênes noirs est un écosystème de prairie rare et diversifié de l’Ontario qui dépend du feu pour prospérer. Les feux dirigés périodiques dans ces écosystèmes profitent aux plantes indigènes et aux animaux en réduisant les espèces envahissantes, en stimulant la régénération des plantes indigènes et en restaurant l’habitat de la faune. Pendant des siècles, les collectivités autochtones ont géré la savane par des pratiques telles que les brûlages traditionnels. Cependant, le développement urbain et les pratiques coloniales, telles que la suppression des feux, ont largement détruit ou profondément modifié une grande partie de la savane de chênes noirs par rapport à son état d’origine.  

Une grande parcelle de la savane de chênes noirs existe encore dans plusieurs parcs de la ville de Toronto, dont High Park. En 1995, la ville a constaté que les arbres du parc approchaient de la fin de leur espérance de vie et que de nouveaux arbres ne se régénéraient pas pour les remplacer. L’écosystème ne fonctionnait pas de manière optimale et sa viabilité à long terme était menacée.  

Depuis, la ville a entrepris des efforts de restauration en s’associant aux collectivités autochtones locales pour procéder à des brûlages traditionnels et dirigés annuels, effectuer des plantations ciblées de chênes noirs et assurer un contrôle rigoureux des espèces envahissantes, ainsi que leur élimination. Au fil du temps, ces mesures ont entraîné une régénération naturelle de l’écosystème, ce qui illustre la valeur de la restauration des écosystèmes grâce à la plantation et à la gestion d’arbres. 
En savoir plus (en anglais seulement) sur les brûlages traditionnels et les feux dirigés dans la ville de Toronto. 
 

Améliorer la connectivité des habitats à l’intérieur et à l’extérieur de la forêt urbaine

La connectivité des habitats est la mesure dans laquelle des parcelles distinctes d’habitat sont reliées, ce qui peut influencer la manière dont les animaux et les plantes peuvent se déplacer entre différents secteurs habitables. L’augmentation de la connectivité des habitats à l’intérieur et autour des secteurs urbains peut contribuer à atténuer les effets des parcelles isolées et à améliorer la biodiversité.  

Les efforts visant à promouvoir la biodiversité se concentrent souvent sur les grands habitats naturels situés en dehors des environnements urbains. Par exemple, l’Initiative de conservation de Yellowstone au Yukon (en anglais seulement) est un effort de collaboration visant à protéger et à relier des espaces sur plus d’un million de kilomètres carrés aux États-Unis et au Canada. Ce type de projet permet de relier de vastes étendues d’habitats grâce à des accords fonciers et à la création de corridors qui permettent aux animaux sauvages de se déplacer en toute sécurité sur de vastes étendues de terre.

Mais les espaces naturels urbains et périurbains plus petits, tels que les parcs municipaux et d’autres espaces verts, peuvent également abriter une biodiversité considérable qui favorise la diversité des espèces et des écosystèmes en réduisant la fragmentation. Les arbres plantés dans les rues et les parcs municipaux peuvent créer des corridors verts qui fournissent temporairement de la nourriture et des abris aux oiseaux et aux pollinisateurs à la recherche d’un habitat de meilleure qualité. Une analyse et une planification minutieuses, y compris la cartographie des espaces verts existants, sont essentielles pour cibler les espaces susceptibles d’améliorer la connectivité et leur accorder la priorité.   

Étude de cas : Stratégie de biodiversité et réseau d’infrastructures vertes de la ville de Surrey

La Ville de Surrey, en Colombie-Britannique, a pris des mesures importantes pour préserver la biodiversité grâce à une stratégie municipale spécifique approuvée par son conseil en 2014. Surrey a intégré les objectifs de sa stratégie de conservation de la biodiversité dans son plan communautaire officiel, sa stratégie d’action contre les changements climatiques et sa stratégie de gestion des forêts urbaines, entre autres, et a élaboré un ensemble de lignes directrices de conception pour soutenir les approches visant à accroître la biodiversité dans les quartiers.  

Une partie de ce travail consiste à élaborer un réseau d’infrastructures vertes reliant 3 900 hectares de corridors verts naturels et d’espaces verts à travers la ville. Le réseau repose sur trois principes fondamentaux :  

  • Préserver les grands secteurs d’habitats principaux, tels que les peuplements forestiers ou les parcs (« pôles »).
  • Assurer la connectivité entre les secteurs d’habitats (« corridors »).
  • Fournir une diversité de caractéristiques d’habitat dans tout Surrey (« sites »).   

La ville utilise une combinaison d’outils pour protéger les terres publiques et privées, y compris des exigences en matière de permis d’aménagement, des zones allouées pour les parcs et l’acquisition de terres.

En savoir plus au sujet des initiatives sur la biodiversité de la Ville de Surrey. 

Stratégies pour restaurer les forêts urbaines et relier les habitats dans votre collectivité 

Une planification efficace de la biodiversité à l’intérieur et autour des municipalités est de plus en plus importante à mesure que les milieux urbains s’étendent. Une bonne planification peut aider à atteindre les objectifs de conservation et à soutenir les fonctions et services écosystémiques dont dépendent nos collectivités.

Les municipalités peuvent s’appuyer sur différents outils pour protéger et restaurer les forêts urbaines et assurer la connectivité des habitats. Vous trouverez ci-dessous des stratégies initiales que votre municipalité peut explorer pour planter de nouveaux arbres et gérer les espaces arborés existants de manière à promouvoir la biodiversité.  

  1. Cibler et évaluer les secteurs à restaurer et à relier 

    Une première étape importante est de créer un inventaire pour cibler les habitats optimaux à restaurer et à relier. Cet inventaire doit inclure les parcs municipaux et les autres espaces publics ou privés susceptibles d’accueillir des plantations d’arbres supplémentaires. Les inventaires peuvent être créés en combinant des recherches sur le terrain, des renseignements existants sur les parcs publics, des images satellites et l’engagement communautaire. Ils peuvent être stockés et visualisés à l’aide d’outils tels qu’un logiciel de système d’information géographique (SIG) ou iTree (pour plus de détails sur ces outils, consultez notre fiche d’information sur la technologie et les outils de foresterie urbaine).

    Après avoir dressé votre inventaire, analysez les sites potentiels en fonction de facteurs tels que la proximité d’un espace naturel existant, la taille de l’espace vert existant, la biodiversité existante et la présence d’espèces envahissantes ou à risque. Des évaluations de la biodiversité peuvent être réalisées dans des milieux comportant des espaces verts naturels existants, tels que des terrains boisés ou des ravins, par des biologistes, des forestières et forestiers, ou des écologistes qualifiés.  

    L’inventaire peut également être utilisé pour déterminer les possibilités d’améliorer la connectivité entre les espaces verts existants. La distance entre deux parcs ou espaces verts existants, ou la présence de corridors verts existants (par exemple, des rues avec un couvert végétal continu) à proximité sont des mesures qui peuvent aider à établir des priorités pour la connectivité.

    Ressource clé : La boîte à outils Making Nature’s City Toolkit (en anglais seulement) de la San Francisco Estuary Institute présente des critères d’évaluation possibles pour évaluer la biodiversité urbaine. Elle comprend des renseignements sur la taille, la forme et la distance entre les parcelles d’espaces verts, la largeur des corridors, la diversité des habitats, la présence de végétation indigène, etc.   

  2. Mise en œuvre des projets de plantation d’arbres et d’autres projets de restauration

    Après avoir dressé l’inventaire des parcs et des espaces pouvant accueillir des arbres, vous pouvez commencer à planifier le maintien ou l’amélioration de la biodiversité dans votre collectivité. Les résultats de l’évaluation de votre inventaire vous permettront de déterminer les sites où planter des arbres en priorité, créer des corridors verts et d’autres projets de restauration et de connectivité des habitats.  

    Demandez toujours l’avis de spécialistes lorsque vous planifiez de nouveaux projets. Votre équipe devrait comprendre des biologistes d’expérience, des gardiennes et gardiens du savoir, des écologistes ou des forestières et forestiers ayant des connaissances en matière de restauration des écosystèmes et de connectivité. Dans la mesure du possible, utilisez des arbres et de la végétation indigènes pour favoriser les pollinisateurs indigènes, mais veillez à sélectionner des espèces qui peuvent tolérer les conditions climatiques futures (par exemple, des espèces tolérantes à la sécheresse ou qui ne sont pas actuellement menacées par des ravageurs ou des maladies). Lors de l’établissement des priorités, il convient de prendre en considération les projets qui permettraient d’améliorer ou de créer des habitats essentiels pour les espèces en péril.  

    Une fois les travaux de restauration terminés, il est important de mettre en place un plan de surveillance de l’espace à long terme. Les espèces envahissantes constituent une menace constante pour les espaces naturels et sont plus faciles à éliminer lorsqu’elles sont détectées tôt.  

    Réfléchissez à la manière dont votre collectivité peut participer à la collecte de données, à la surveillance et aux efforts de restauration. Les membres de la collectivité, les groupes de naturalistes et d’autres organisations environnementales locales sont souvent au courant de l’existence d’espaces naturels nécessitant des activités de restauration, telles que la plantation d’arbres ou l’élimination d’espèces envahissantes. Assurez-vous que les membres de la collectivité sont au courant des projets de plantation et de restauration, et que leur participation soit encouragée afin d’accroître leur incidence et leur succès. Impliquez les collectivités autochtones locales en demandant conseil aux gardiennes et gardiens du savoir, et en donnant la priorité à la contribution des chefs autochtones et des membres de la collectivité lors de la mobilisation.

    Vous pouvez également organiser des événements pour encourager les membres de la collectivité à consigner les données et à partager les observations d’animaux sauvages dans des bases de données publiques. Par exemple, les municipalités et d’autres groupes communautaires peuvent participer à la campagne annuelle Big Backyard BioBlitz de Conservation de la nature Canada. 

     

  3. Protéger les espaces naturels existants par l’entremise de politiques et de projets de plantation locaux

    Le moyen le plus simple de protéger la biodiversité dans votre collectivité est de protéger les espaces naturels existants. La restauration d’anciens milieux naturels est souvent plus coûteuse et demande plus de travail que l’entretien des espaces existants. Les municipalités peuvent étudier les possibilités de créer des espaces protégés sur leur territoire et s’associer à d’autres propriétaires fonciers ou ordres de gouvernement pour mettre en place des mesures de protection.

    Pour maintenir les espaces naturels existants, vous pouvez élaborer une stratégie ou un plan en faveur de la biodiversité. Les stratégies municipales en faveur de la biodiversité sont des plans globaux à long terme visant à protéger et à améliorer les espaces naturels locaux. Elles fournissent un schéma que votre municipalité peut suivre pour accroître la biodiversité et freiner la perte d’habitats importants.  

    Assurez-vous que les plans d’urbanisme municipaux et les politiques d’aménagement du territoire accordent la priorité à la protection et à l’amélioration de la biodiversité locale. Examinez les différents outils à votre disposition, tels que les règlements de zonage ou de permis d’aménagement, qui peuvent être utilisés pour protéger les espaces naturels existants et améliorer la biodiversité. 

    Ressource clé : L’Initiative québécoise Corridors écologiques a élaboré une boîte à outils complète pour aider à la planification et à la prise de décision municipales, expliquant comment créer des règlements et d’autres outils politiques pour protéger et améliorer l’environnement naturel ainsi que l’infrastructure verte. 

Autres exemples municipaux 

  • La Ville de Nicolet, au Québec, a collaboré avec Habitat pour évaluer la connectivité écologique dans la région et créer un plan d’action pour aménager un corridor écologique. Ce plan comprend des activités telles que la plantation d’arbres et la préservation des milieux humides.  
  • L’amélioration de la connectivité écologique est l’un des objectifs du plan directeur sur les forêts urbaines de la Ville de Victoria, en Colombie-Britannique. Les stratégies consistent notamment à utiliser la plantation et la gestion d’arbres pour relier des espaces naturels plus vastes et fournir des corridors pour la faune et la flore.
  • La Ville d’Edmonton, en Alberta (en anglais seulement), utilise une approche de réseau écologique pour conserver ses espaces naturels. Un plan stratégique de relations naturelles et une politique de systèmes d’espaces naturels définissent des principes, des rôles et des responsabilités spécifiques pour la mise en œuvre.
  • La Ville de Toronto, en Ontario (en anglais seulement), a publié une stratégie en faveur de la biodiversité visant à améliorer la qualité et la quantité de la biodiversité et à accroître la sensibilisation à la nature à Toronto. Cette stratégie comprend de nombreux projets de restauration et des initiatives de mobilisation du public, telles que des brochures sur la biodiversité pour différents groupes d’espèces (par exemple, Trees, Shrubs and Vines of Toronto). 

Prochaines étapes 


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada.

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Détails de l’événement 

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L’électrification des parcs automobiles se présente de plus en plus comme une stratégie essentielle pour les municipalités canadiennes qui veulent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, atteindre leurs objectifs de carboneutralité d’ici 2050 et bâtir un avenir plus durable. La transition vers les véhicules électriques (VE) exige toutefois beaucoup de planification, particulièrement pour obtenir du financement, développer une infrastructure et appuyer son adoption dans les petites collectivités et les régions rurales. 
 

Soyez des nôtres le jeudi 10 avril, à 14 h (HE) pour découvrir les précieux conseils d’élus municipaux ainsi que de spécialistes des VE et du secteur qui partageront avec vous des stratégies, des pratiques exemplaires et des études de cas témoins afin de vous aider à réussir l’électrification de votre parc automobile.

En participant, vous découvrirez :

  • Des stratégies d’électrification des parcs automobiles qui vous permettront de comprendre les défis et les possibilités qu’elle présente.
  • Des pratiques exemplaires pour développer une infrastructure de recharge, acquérir et installer efficacement des chargeurs de VE.
  • Les avantages financiers et environnementaux ainsi que les stratégies qui vous permettront d’assurer la rentabilité et la pérennité de votre électrification.
  • Des exemples de réussite de municipalités qui ont ouvert la voie à l’électrification des parcs.

Présentateurs :

  • Donna Reardon, mairesse de Saint John
  • Benoit Lacroix, chef de la direction de ReliON
  • Ashley Smith, propriétaire et directrice générale de Fundamental Inc
  • Noémie De Vuyst, conseillère, Sensibilisation aux programmes du Fonds municipal vert
  • Kevin Loughery, directeur de Saint John Transit

Profitez de l’occasion pour obtenir des renseignements précieux et des solutions pratiques qui aideront votre municipalité à accélérer l’électrification de votre parc automobile et à atteindre vos objectifs en matière de durabilité.

Le webinaire se déroulera en anglais avec une interprétation simultanée en français.

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Tous les cinq ans, le Fonds municipal vert (FMV) de la FCM fait l’objet d’un examen et d’une vérification de gestion, réalisés par un tiers indépendant. Cette évaluation porte sur les travaux réalisés entre le 1er avril 2019 et le 31 mars 2024. La firme Ernst & Young a procédé à l’examen et à la vérification de gestion, puis a déposé deux rapports définitifs en janvier 2025. 

La FCM est satisfaite des résultats de l’examen et de la vérification de gestion quinquennaux et est d’accord avec les conclusions et les recommandations d’Ernst & Young. Ces recommandations contribueront à orienter d’autres améliorations à la prestation et à la pertinence continue de nos programmes du FMV pour les intervenants. 

Consulter les résultats de l'examen.

Consulter les résultats de la vérification.

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À propos de ce guide

L’outil Intégrer les principes d’équité aux programmes de financement de l’efficacité communautaire : Guide à l’intention des municipalités canadiennes et de leurs partenaires est conçu pour aider les municipalités à créer des programmes de financement d’améliorations écoénergétiques résidentielles accessibles à tous. Élaboré dans le cadre de l’initiative de Financement de l’efficacité communautaire (FEC) du Fonds municipal vert (FMV), ce guide fournit des outils et des stratégies pratiques pour rendre les programmes d’efficacité énergétique plus accessibles, plus équitables et plus efficaces.

L’importance de l’inclusion

Les programmes d’efficacité énergétique peuvent réduire les coûts énergétiques, améliorer le confort résidentiel et diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, ces avantages ne sont pas accessibles à tous. Des obstacles comme les coûts initiaux, les différences de langue et le manque de sensibilisation excluent souvent les ménages qui ont le plus besoin de ces programmes.

Ce guide part du principe que l’équité ne consiste pas à traiter tout le monde de la même manière, mais plutôt à reconnaître qu’on ne part pas tous du même point et à fournir les outils dont on a besoin pour réussir. En adoptant cette approche, les municipalités peuvent créer des programmes qui :

  • aident un plus grand nombre de ménages à entreprendre des rénovations écoénergétiques;
  • réduisent les coûts d’énergie pour ceux qui en ont le plus besoin;
  • construisent des collectivités plus saines et plus résilientes.

En relevant ces défis et en créant des programmes inclusifs, les municipalités peuvent veiller à ce que les avantages de l’efficacité énergétique profitent à tous les membres de leur collectivité.

Ce que vous trouverez dans le guide

  • Des étapes claires pour réussir : Apprenez à intégrer des pratiques inclusives à chaque étape de votre programme, de la planification à l’évaluation.
  • Des outils pour éliminer les obstacles : Explorez les moyens de rendre vos programmes plus accessibles, que ce soit en réduisant les risques financiers, en adaptant les efforts de sensibilisation ou en offrant du soutien ciblé.
  • Des exemples concrets : Voyez comment d’autres municipalités, comme Bridgewater en Nouvelle-Écosse et Saskatoon en Saskatchewan, montrent la voie avec des programmes qui priorisent les besoins de la collectivité et donnent des résultats concrets.

À qui ce guide s’adresse-t-il?

Ce guide s’adresse aux municipalités, aux gouvernements locaux et à leurs partenaires qui participent au financement des améliorations écoénergétiques résidentielles. Que vous commenciez ou que vous perfectionniez votre approche, cette ressource vous aidera à concevoir des programmes qui créent des changements concrets et qui touchent un plus grand nombre de personnes.

Pour commencer

Pour rendre votre programme d’améliorations écoénergétiques plus inclusif, il n’est pas nécessaire de tout revoir d’un coup. Ce guide propose des mesures pratiques que vous pouvez prendre, quel que soit l’état d’avancement de votre collectivité. Même de petites mesures peuvent faire une grande différence.

Téléchargez le guide.

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Résultats attendus

Money Icon

75 000 $

par an d'économies sur les coûts opérationnels

Energy savings

41 %

d'économies d'énergie annuelles

GHG reductions

455 tonnes d’éq.

CO2 de réduction des émissions annuelles de GES

Résumé

Cette étude de cas d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, démontre comment un système de récupération de la chaleur peut accroître l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) grâce au partage de l’énergie thermique entre les trois installations d’un complexe récréatif. Cette approche novatrice va permettre de réduire considérablement les coûts d’exploitation de la Ville et d’améliorer le confort des usagers. Ce projet de rénovation est également une occasion d’améliorer l’accessibilité du bâtiment et de promouvoir l’utilisation équitable de l’ensemble de l’installation.

Contexte et défis

Le Centre récréatif d’Abbotsford est une grande installation municipale de la Ville d’Abbotsford qui réunit trois installations fonctionnelles principales dans un même bâtiment : un centre aquatique construit dans les années 1970, un aréna ajouté dans les années 1990 et un centre communautaire terminé à la fin des années 2000.  

Comme de nombreuses municipalités, Abbotsford doit composer avec des infrastructures et des installations vieillissantes qui ont été agrandies au fil du temps, entraînant des inefficacités opérationnelles dans l’ensemble des systèmes du bâtiment. En raison de ces agrandissements, le bâtiment réunit des normes de construction, des cycles de vie et des systèmes mécaniques très différents. Dans le Centre récréatif d’Abbotsford, par exemple, chaque installation a un système de chauffage distinct. Le bâtiment consommant beaucoup d’énergie et représentant une source importante d’émissions de GES pour la Ville, sa rénovation a été considérée comme prioritaire.

L’objectif de ce projet de rénovation est d’interconnecter tous les systèmes mécaniques du Centre récréatif d’Abbotsford afin de distribuer efficacement l’énergie thermique (chaleur) dans l’ensemble de l’installation et ainsi de réduire les coûts d’exploitation, la consommation d’énergie et les émissions de GES.  

Le budget alloué au projet s’élève à environ 10 millions de dollars, dont 4,45 millions ont été obtenus grâce au financement du programme pour les Bâtiments communautaires verts et inclusifs (BCVI) et 4,2 millions grâce au Growing Communities Fund (fonds pour les collectivités en croissance) de la Colombie-Britannique. La Ville a également contribué au projet à hauteur de 1,2 million de dollars. 

Cherchez-vous un soutien financier pour rénover vos bâtiments communautaires? 

Découvrez l’initiative de Rénovation de bâtiments de loisirs du Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités pour avoir accès à un soutien financier et à des ressources pour vos projets de rénovation. Les possibilités de financement comprennent :

Étude : Faisabilité de la réduction des GES à long terme  
Évaluez la faisabilité de vos projets qui visent à prolonger la durée de vie des actifs, à diminuer le coût de possession ainsi qu’à réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES des installations récréatives et culturelles.

Projet d’immobilisations : Rénovation et impact sur les GES
Rénovez une installation récréative ou culturelle locale pour en réduire les émissions grâce au financement de votre projet d’immobilisations.

Projet d’immobilisations : Rénovations visant à réduire les GES à long terme
Rénovez une seule installation ou plusieurs en adoptant une approche axée sur les résultats de manière à atteindre une consommation énergétique nette zéro au fil du temps grâce au financement de votre projet d’immobilisations. 

Chronologie  

La conception du projet a commencé à l’automne 2023. Les améliorations d’accessibilité, notamment les élévateurs de piscine pour personnes en fauteuil roulant, ont été achevées pendant cette période. La phase de conception sera terminée d’ici la fin de 2024, et la construction commencera au début de 2025. Le projet devrait être achevé d’ici la fin de 2025. 

Approche 

Les travaux, qui permettront de réduire les émissions de GES autant que possible, se dérouleront en six étapes :  

  1. remplacement du système de traitement de l’air du centre aquatique;
  2. installation d’un système de refroidissement à récupération de chaleur, ajout d’un serpentin de récupération de chaleur au système de traitement de l’air du centre aquatique et remplacement des échangeurs thermiques de la piscine;
  3. interconnexion du centre aquatique à la fabrique de glace de l’aréna;
  4. interconnexion du centre aquatique à d’autres unités de traitement de l’air dans le bâtiment;
  5. intégration du centre aquatique au reste du Centre récréatif pour une gestion unifiée de l’énergie;
  6. ajout de systèmes de récupération de chaleur pour capter et réutiliser l’énergie thermique de la boucle de refroidissement de l’aréna.

Résultats attendus 

  • réduction de 70 % de la demande de gaz naturel;
  • réduction des coûts d’exploitation à hauteur de 75 000 $ par année;
  • réduction de la consommation d’énergie annuelle de 41 %;
  • réduction des émissions annuelles de GES de 455 tonnes d’éq. CO2;
  • amélioration de la qualité de l’air dans le centre aquatique;
  • améliorations de l’accessibilité : deux nouveaux élévateurs de piscine pour personnes en fauteuil roulant aident les usagers à mobilité réduite à se déplacer dans les espaces de façon autonome et sécuritaire. 

Défis relevés 

L’équipe municipale chargée du projet a compris que pour mener à bien un projet aussi complexe, il était essentiel d’utiliser un modèle d’exécution axé sur la collaboration. La Ville a fait appel à un conseiller du maître d’ouvrage, un consultant qui fournit une orientation et des conseils sur la gestion et l’approche globales du projet, pour aider à choisir des consultants et des entrepreneurs ayant de l’expérience dans ce type de projet. Dans le cadre de son approche de mobilisation précoce des entrepreneurs, la Ville a embauché une personne pour diriger les travaux de construction au début du processus afin qu’elle puisse apporter son expertise pendant la phase de conception, fournir de la rétroaction au consultant en conception afin d’éviter d’éventuels problèmes ou complications liés à la construction et d’aider à maîtriser les coûts.

L’estimation initiale des coûts en 2020 était d’environ 5,9 millions de dollars. Toutefois, ce chiffre a doublé en 2023 en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la COVID-19 et de la capacité limitée du secteur du commerce. Heureusement, le projet disposait d’une subvention garantie qui couvrait initialement environ 80 % du budget, bien que ce montant ne soit désormais suffisant que pour couvrir 50 % des coûts actualisés du projet. Malgré ces difficultés, la Ville demeure engagée en faveur du projet, reconnaissant les avantages de la réduction des coûts d’exploitation, de l’efficacité énergétique, de l’amélioration de l’accessibilité, et de l’amélioration du confort et de l’expérience globale des usagers. De plus, la Ville a adopté une politique municipale sur les bâtiments écologiques en 2022, et ce projet de rénovation correspond bien aux objectifs de celle-ci. C’est le premier grand projet de modernisation à répondre aux exigences de cette politique.

Prochaines étapes

Une fois le projet de rénovation terminé, la Ville prévoit : 

  • de surveiller la consommation d’énergie et les dépenses opérationnelles liées à l’énergie;
  • de suivre les réductions des émissions de GES;
  • de surveiller le confort thermique et l’expérience des usagers;
  • de partager son expérience du modèle d’exécution de projet axé sur la collaboration et les résultats du projet avec d’autres municipalités. 
Photo of the Abbotsford Recreation Centre's arena
Photo of the Abbotsford Recreation Centre's pool

Plus d'informations sur le projet de récupération et d’optimisation de la chaleur (HeRO) du Centre récréatif d’Abbotsford (en anglais).

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