Ce webinaire porte sur des stratégies d’électrification des parcs essentielles pour les municipalités qui visent la carboneutralité d’ici 2050. À mesure que les collectivités redoublent d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, cette séance vous donne les cadres nécessaires pour obtenir du financement, construire une infrastructure de recharge et favoriser l’adoption des véhicules électriques (VE), en particulier dans les petites collectivités et les collectivités rurales.
Des spécialistes du FMV, des élus municipaux et des spécialistes de l’industrie présentent des expériences réelles, des pratiques exemplaires éprouvées et des ressources ciblées qui démontrent comment adopter des approches rentables et résilientes aux changements climatiques pour favoriser une transition harmonieuse dans les collectivités de toutes les tailles.
Ce webinaire a été présenté en anglais avec interprétation simultanée en français.
Regardez l’enregistrement du webinaire pour en apprendre plus sur les sujets suivants :
Les possibilités et les défis de l’électrification des parcs de véhicules municipaux, y compris les stratégies d’adoption en situation réelle.
Des pratiques exemplaires pour acquérir et installer une infrastructure de recharge pour véhicules électriques.
Les avantages financiers et environnementaux de l’électrification des parcs ainsi que des stratégies pour appuyer une durabilité rentable à long terme.
Des exemples concrets de réussite de municipalités qui ont ouvert la voie à l’adoption des VE.
Des mesures pratiques que votre municipalité peut prendre pour planifier et mettre en œuvre une transition harmonieuse et résiliente aux changements climatiques.
Présentateurs :
Donna Reardon, mairesse de Saint John
Benoit Lacroix, chef de la direction de ReliON
Ashley Smith, propriétaire et directrice générale de Fundamental Inc
Noémie De Vuyst, conseillère, Sensibilisation aux programmes du Fonds municipal vert
Kevin Loughery, directeur de Saint John Transit
Le Fonds municipal vert (FMV), financé par le gouvernement du Canada, aide les municipalités à électrifier des parcs de véhicules grâce à un soutien de spécialistes et à un financement pour des solutions carboneutres rentables et résilientes aux changements climatiques.
Enregistrement de webinaire : Relever des défis municipaux grâce à la durabilité
Les avantages socioéconomiques des initiatives environnementales et comment augmenter vos chances de financement par le FMV
BÂTIMENTS MUNICIPAUX ET COMMUNAUTAIRES
Construction d’un nouveau bâtiment municipalRénovation d’un bâtiment municipalRénovation d’une installation récréative ou culturelle
Les municipalités du Canada sont aux prises avec des difficultés complexes et ont besoin de solutions permettant de régler plusieurs problèmes en même temps. Visionnez ce webinaire pour apprendre comment les projets liés à la durabilité peuvent procurer des avantages socioéconomiques pérennes et comment améliorer vos demandes de subventions et de prêts auprès du Fonds municipal vert (FMV).
Vous comprendrez alors l’approche axée sur des solutions multiples des projets municipaux liés à la durabilité qui permettent de réduire diverses sources d’émissions de gaz à effet de serre, mais également d’améliorer la gestion du budget, la résilience climatique, la biodiversité et le bien-être social. Nos panélistes ont donné des exemples concrets de constructions et de rénovations carboneutres qui ont procuré des avantages à la fois environnementaux et socioéconomiques, et ont expliqué comment intégrer ces concepts dans vos demandes de financement auprès du FMV.
Vous découvrirez :
Comment atteindre vos grands objectifs municipaux grâce aux solutions axées sur la résolution multiple et aux avantages connexes des projets liés à la durabilité.
Comment améliorer les chances que votre demande soit acceptée et les résultats de votre projet en connaissant les exigences du FMV relativement aux initiatives présentant une multitude d’avantages.
Comment intégrer les avantages socioéconomiques dans les constructions et les rénovations carboneutres.
Comment d’autres municipalités tirent parti de la durabilité pour obtenir des avantages sur les plans environnemental et social.
Panélistes :
Dr. Anabela Bonada, Directrice générale, Science du climat, Centre Intact d'adaptation au climat, Université de Waterloo
Marcos Alejandro Badra, Chef de programme, Économie circulaire, Ville de Richmond, Colombie-Britannique
Maria Adelaida Fernandez, Spécialiste des avantages socio-économiques, Fonds municipal vert
Le webinaire s'est déroulé en anglais avec une interprétation simultanée en français.
Financement de la résilience résidentielle
Accélérer les améliorations résidentielles résilientes aux changements climatiques grâce aux programmes de financement écoénergétique sur les biens immobiliers (modèle PACE)
AMÉLIORATIONS DE L’EFFICACITÉ ÉCOÉNERGÉTIQUE RÉSIDENTIELLE ET DE LA RÉSILIENCE
Lisez le guide pour plus d’informations sur la façon de préparer une demande avec succès.
Subventions jusqu’à 80 %* des coûts admissibles et jusqu’à un maximum de 150 000 $ pour les études de conception de programmes
Ouvert à :
Municipalités disposant d’une législation permettant le recours aux programmes PACE (Property Assessed Clean Energy):
Ontario
Nouvelle-Écosse (mesures de résilience aux inondations seulement)
Île-du-Prince-Édouard
Saskatchewan
Yukon
Les demandeurs admissibles sont notamment :
Les gouvernements municipaux canadiens (par exemple, municipalités, villes, régions, circonscriptions et conseils locaux).
Les organismes qui demandent un financement en partenariat avec un gouvernement municipal, notamment :
Les sociétés détenues par une municipalité.
Les organismes régionaux, provinciaux ou territoriaux prestataires de services municipaux.
Les organismes à but non lucratif.
Ceux qui bénéficient déjà d’un financement de l’efficacité communautaire pour la mise en œuvre du modèle de financement des programmes PACE.
Ceux qui ont déjà mis en place un financement de l’efficacité communautaire, par l’intermédiaire du FMV ou sans financement du FMV, et qui sont intéressés par des options complémentaires de résilience.
Remarque : Pour être admissibles, les demandeurs doivent disposer d’un programme de financement municipal existant ou conçu antérieurement pour les améliorations écoénergétiques résidentielles. L’étude proposée doit s’appuyer sur ces fondements pour inclure des mesures d’adaptation climatique.
Extrants attendus :
Concevoir des études qui explorent l’expansion des programmes de financement municipaux qui aident les propriétaires à investir dans des mesures d’adaptation climatique – notamment la protection contre les inondations, l’atténuation des feux de forêt et la résilience aux conditions météorologiques extrêmes – parallèlement au financement des améliorations écoénergétiques, telles que celles couvertes par l’initiative Financement de l’efficacité communautaire (FEC) du FMV. Ces études évalueront dans quelle mesure le financement axé sur l’adaptation peut être intégré à des programmes existants d’améliorations écoénergétiques résidentielles ou les compléter de façon à fournir une approche holistique de la résilience climatique.
Date limite de soumission des demandes :
La date limite pour soumettre une demande complète pour ce financement est le 15 janvier 2026.
*Les demandeurs admissibles peuvent recevoir une subvention supplémentaire de 10 % en démontrant leur engagement en faveur de l’excellence du programme. Il s’agit notamment d’intégrer la Réconciliation et l’équité, l’inclusion et la lutte contre le racisme dans la conception de leur programme, ainsi qu’un ou plusieurs des éléments suivants :
Une stratégie d’engagement inclusive
Un plan de reconstruction en mieux pour le soutien après des pertes
Pourquoi créer une étude de conception de programme?
Une étude de conception de programme aide les municipalités à poser les bases d’un programme réussi de financement de l’adaptation aux changements climatiques. Elle permet de s’assurer que le programme est financièrement viable, bien structuré et adapté aux besoins des propriétaires avant son lancement à grande échelle.
Une étude de conception de programme vous aide à faire ce qui suit :
Cerner les besoins des propriétaires et évaluer les risques climatiques qui les affecteront le plus
Évaluer l’intérêt des propriétaires et les obstacles financiers à la participation
Modéliser la participation et les flux de trésorerie pour bâtir la confiance dans la durabilité du programme
Assurer la conformité aux politiques municipales et élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre
Obtenir le soutien des parties prenantes et de la collectivité afin de renforcer l’adhésion et la participation
S’associer aux prêteurs du secteur privé pour compléter l’investissement municipal
Déterminer les politiques, les partenariats et les outils administratifs nécessaires pour garantir la réussite du programme
Une étude de conception de programme bien conçue est la clé d’un programme de financement réussi et sert de base essentielle à la demande de financement de notre programme d’investissement pour le financement de la résilience résidentielle qui sera bientôt publié.
Ce que nous finançons
Le financement de la résilience résidentielle fournit des fonds pour aider les municipalités canadiennes à élaborer et à mettre en œuvre des programmes de financement qui permettent aux propriétaires d’investir plus facilement dans des solutions d’adaptation au climat pour protéger leurs habitations contre les conditions météorologiques extrêmes, les inondations, les feux de forêt et d’autres risques climatiques.
Les municipalités peuvent utiliser ce financement pour faire ce qui suit :
Étudier les possibilités d’étendre un programme PACE existant ou en cours d’élaboration afin d’y inclure des mesures de résilience climatique
S’appuyer sur une étude en cours sur l’efficacité énergétique pour évaluer l’incidence des risques climatiques locaux et cerner les occasions d’intégrer des améliorations en matière de résilience
Définir la structure d’un programme de financement qui offrirait aux propriétaires un financement abordable et des incitatifs pour des rénovations visant à renforcer la protection de leur habitation contre les risques climatiques (comme l’installation de toitures résistantes aux tempêtes et de pompes de puisard et l’utilisation de matériaux résistants au feu)
Déterminer le modèle de mise en œuvre du programme, les conditions de financement et les critères d’admissibilité des participants
Établir des modèles permettant de tirer parti des investissements du secteur privé afin d’élargir les possibilités de financement
Cerner les occasions d’exploiter des capitaux privés et de les combiner avec d’autres sources de financement ou programmes incitatifs
Mobiliser les principales parties prenantes, notamment les assureurs, les entrepreneurs et les groupes en quête d’équité, afin d’éclairer la conception du programme et d’en assurer la pertinence et la portée à long terme
Pour obtenir la liste complète des considérations relatives à la conception du programme, y compris les mesures admissibles, les modèles de financement et la planification de l’évaluation, veuillez consulter le guide de demande de financement.
Les objectifs de votre projet
Pour que vous puissiez obtenir un financement, votre étude de conception de programme doit démontrer qu’elle permettra d’atteindre les objectifs suivants :
Aider les propriétaires à mettre en œuvre des mesures d’adaptation climatique
Se conformer aux priorités municipales en matière de résilience climatique et de sécurité de la collectivité
S’appuyer sur un programme de financement municipal existant ou conçu antérieurement pour les améliorations écoénergétiques résidentielles en l’élargissant pour y intégrer des mesures d’adaptation climatiques
Exploiter des investissements privés, le cas échéant, afin d’accroître les occasions de financement
S’intégrer aux programmes municipaux existants, comme le financement de l’efficacité énergétique
Établir les mesures de réussite de la résilience
Définir le public cible (zone géographique, types d’habitations, caractéristiques démographiques des occupants) et fournir une justification étayée par une évaluation technique des risques climatiques au niveau de la collectivité
Déterminer le modèle de financement du programme, le déroulement du processus et le mode d’exécution
Consigner les résultats du processus de mobilisation des principales parties prenantes ou principaux titulaires de droits ou inclure un plan pour respecter les engagements en matière de mobilisation
Élaborer un plan de suivi et d’évaluation du programme
Pour obtenir la liste complète des considérations relatives à la conception du programme, y compris l’intégration de l’équité, les stratégies de réduction des risques et les aspects administratifs du programme, veuillez consulter le guide de demande de financement.
Critères d’admissibilité
Coûts admissibles
Consultez le guide de demande pour une liste des coûts admissibles.
Ce que votre projet doit comprendre
Critères d’admissibilité
Description
Modèle de financement
Programmes de financement écoénergétique sur les biens immobiliers (modèle PACE)
Autres modèles de financement, si approuvés par le FMV
Types d’immeubles
Immeubles résidentiels de faible hauteur (p. ex., les maisons seules, jumelées, en rangée et autres immeubles similaires)
Catégories d’améliorations de la résilience admissibles
Le FMV ne précise aucun type particulier de mesures à utiliser dans le cadre d’un programme local. Le demandeur doit plutôt définir une liste de « mesures admissibles » en fonction des risques climatiques suivants :
Pluies et inondations
Chaleur extrême
Phénomènes météorologiques violents (vent, grêle)
Feux de forêt
Sécheresse
Vous trouverez des exemples de mesures admissibles et de mesures non admissibles au financement dans le cadre des programmes PACE à l’annexe D du guide de demande.
Évaluation des habitations
Le FMV reconnaît l’absence d’un outil d’évaluation normalisé pour les améliorations résidentielles résilientes (comme ÉnerGuide). Le FMV s’en remettra au demandeur pour déterminer la façon d’évaluer la vulnérabilité aux risques au niveau des ménages et prescrire des activités de modernisation.
Exigences relatives aux études
Programmes d’efficacité énergétique PACE existants, actuellement en œuvre ou en cours de développement
Justification de la sélection d’un risque climatique
Accent sur au moins un des risques définis dans la section Catégories d’améliorations de la résilience admissibles ci-dessus
L’évaluation de la FCM privilégiera les programmes qui offrent le potentiel le plus élevé relativement aux éléments suivants :
conception équitable en intégrant les principes de Réconciliation et d’équité, d’inclusion et de lutte contre le racisme
engagement inclusif, offrant des chances égales de participer à la prise de décisions
plan visant à intégrer le soutien au renforcement de la résilience après une perte
Exclusions
Les programmes présentant l’une des caractéristiques suivantes sont jugés non admissibles :
programmes pilotes
programmes axés sur de nouvelles constructions
programmes n’impliquant pas la participation et l’adhésion des municipalités
programmes dans des territoires ne disposant pas d’une législation permettant le recours aux programmes PACE soutenant le financement des mesures de résilience
programmes n’ayant pas de composante financière (par exemple, programmes n’offrant que des incitatifs)
programmes exclusivement destinés au financement visant des immeubles non résidentiels (p. ex., commerciaux, industriels)
programmes ne s’attaquant pas à au moins un des risques définis dans la section Catégories d’améliorations de la résilience admissibles ci-dessus
Les entités à but lucratif ne sont pas admissibles. Si ce financement ne convient pas, le FMV propose d’autres occasions de financement, formations et ressources pour aider les collectivités dans leur démarche d’adaptation.
Consultez nos ressources pour obtenir des outils pratiques et acquérir des connaissances utiles afin de soutenir les efforts déployés dans le cadre de votre projet et de répondre aux défis municipaux.
Il semble que votre projet soit déjà bien entamé et qu’il est prometteur. Nous aimerions pouvoir communiquer avec vous.
La prochaine étape pour confirmer votre admissibilité est de communiquer avec une représentante ou un représentant du FMV afin de connaître la suite des démarches et d’entamer le processus de demande.
Les entités à but lucratif ne sont pas admissibles. Si ce financement ne convient pas, le FMV propose d’autres occasions de financement, formations et ressources pour aider les collectivités dans leur démarche d’adaptation.
Consultez nos ressources pour obtenir des outils pratiques et acquérir des connaissances utiles afin de soutenir les efforts déployés dans le cadre de votre projet et de répondre aux défis municipaux.
Il semble que votre projet soit déjà bien entamé et qu’il est prometteur. Nous aimerions pouvoir communiquer avec vous.
La prochaine étape pour confirmer votre admissibilité est de communiquer avec une représentante ou un représentant du FMV afin de connaître la suite des démarches et d’entamer le processus de demande.
Phase 2 : Communiquez avec une représentante ou un représentant du FMV
Après avoir effectué la vérification de l’état de préparation et déterminé votre admissibilité, veuillez communiquer avec une représentante ou un représentant du FMV pour discuter de votre projet et obtenir les renseignements nécessaires pour franchir les étapes suivantes.
Pour présenter une demande de financement, vous devez soumettre la documentation suivante :
Formulaire de demande de financement dûment rempli
Cahier de projet
Organigramme de l’équipe de projet et curriculum vitæ de ses membres
Preuve de l’appui de la municipalité : résolution du conseil municipal ou lettre d’appui signée par la ou le maire au nom du conseil, la ou le chef des services municipaux ou la directrice municipale ou le directeur municipal, décrivant l’engagement de la municipalité à l’égard de cette demande
Lettre de chaque source de financement confirmée précisant le montant de la contribution en espèces ou la valeur en temps de travail du personnel ou des contributions en nature consacrés à l’étude ou au programme
Lettre de confirmation de la consultation avec votre gouvernement provincial ou territorial
Phase 4 : Soumission de la demande complète
Une fois que vous avez rempli les documents requis, transmettez-les accompagnés de tout document justificatif requis. Seules les demandes complètes au moment de la fermeture de la période de présentation des demandes seront prises en compte pour ce cycle de financement.
Il est important de garder à l’esprit que même si un projet est jugé admissible pour passer à l’étape de la demande complète, cela ne signifie pas nécessairement qu’un financement lui sera accordé à la fin du processus.
Consultez le guide de demande de financement et communiquez avec une représentante ou un représentant du FMV si vous avez des questions au moment de préparer les documents requis.
Phase 5 : Examen interne du FMV
Une fois le formulaire de demande de financement soumis, votre dossier sera assigné à une agente ou à un agent de projet du FMV qui examinera votre demande pour en vérifier l’exactitude et l’exhaustivité. Cette personne travaillera avec vous pour répondre à toute question en suspens et sera votre point de contact pour le reste du processus de demande et de décision de financement.
Phase 6 : Décision de financement
Le FMV utilisera des processus d’examen solides pour prendre des décisions de financement.
Téléchargez et examinez le guide de demande de financement.
Communiquez avec une représentante ou un représentant du FMV à gmfinfo@fcm.ca ou au 18774170550 pour discuter de votre projet et recevoir le formulaire de demande de financement.
Examinez les documents requis pour vous assurer de présenter une demande complète.
Remplissez le formulaire de demande de financement et transmettez-le avec les autres documents requis, comme l’indique le guide de demande de financement, avant la date limite.
En savoir plus sur l’initiative Leadership local pour l’adaptation climatique.
Découvrez comment le FMV soutient les gouvernements locaux et les collectivités pour qu’ils deviennent plus résilients face aux effets des changements climatiques.
Pour déterminer les répercussions des changements climatiques, il faut utiliser des données climatiques afin de comprendre comment votre collectivité pourrait être touchée par les changements climatiques. Il faut notamment tenir compte de l’évolution des situations météorologiques, des événements météorologiques extrêmes et des changements climatiques à long terme. En combinant ces données avec les connaissances locales, vous pouvez obtenir des renseignements utiles sur les vulnérabilités de votre collectivité. Ces renseignements sont essentiels pour évaluer les risques climatiques qui pèsent sur les infrastructures, les services ou d’autres systèmes communautaires ainsi que sur les personnes qui en dépendent.
Vous avez peut-être déjà préparé le terrain en examinant les changements climatiques locaux, en établissant les limites de votre projet, en déterminant les renseignements dont vous disposez et ceux manquants, et en réunissant les personnes qualifiées. Dans ce cas, vous pouvez commencer à cerner les répercussions des changements climatiques dans votre région.
Cette fiche-conseils vous aidera à répondre aux questions suivantes :
Comment pouvons-nous utiliser les renseignements climatiques nationaux ou régionaux pour comprendre les changements climatiques dans notre région ?
Quels sont les dangers climatiques qui touchent actuellement ma collectivité ? Et comment pourraient-ils évoluer à l’avenir ?
Comment les personnes et les secteurs de ma collectivité seront-ils touchés par les changements climatiques ?
Pour commencer
Comprendre les changements climatiques locaux
Il s’agit de relier les renseignements sur le climat à des événements tels que la chaleur extrême, les pluies abondantes, les inondations, la sécheresse et l’élévation du niveau de la mer.
Comment pouvez-vous déterminer et comprendre les changements climatiques qui touchent votre collectivité ?
Voici quelques conseils pour vous aider à commencer :
1. Déterminer les renseignements sur le climat local.
Votre évaluation comprendra probablement deux types de renseignements sur le climat : qualitatifs et quantitatifs. Les renseignements quantitatifs ont généralement trait aux données météorologiques et climatiques passées et futures ainsi qu’à la notation numérique de la probabilité et de l’incidence. Les renseignements qualitatifs sont pour leur part généralement tirés de l’expérience et de l’observation.
Donneesclimatiques.ca dispose d’un glossaire des termes clés pouvant vous aider à déterminer et à interpréter les renseignements sur les répercussions locales des changements climatiques.
Ces deux types de renseignements climatiques sont accessibles à partir de nombreuses sources et à diverses échelles (internationale à locale). Bien qu’il soit important de garder à l’esprit le contexte général des changements climatiques, vous devez vous concentrer sur la façon dont votre climat local change et continuera de changer. Des ressources telles que Donneesclimatiques.ca et l’Atlas climatique du Canada peuvent vous fournir des renseignements climatiques à l’échelle de votre emplacement. Vous disposez peut-être déjà de renseignements climatiques : par exemple, le personnel des opérations a peut-être consigné des détails sur la réponse de votre collectivité à des événements climatiques passés, comme des inondations ou des feux de forêt.
L’Atlas climatique du Canada propose des couches cartographiques autochtones fournissant des données climatiques pour les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Il fournit également des ressources sur les savoirs autochtones et les changements climatiques. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page de l’Atlas climatique du Canada consacrée aux savoirs autochtones.
À ce stade, vous devriez également identifier les membres de la collectivité auprès desquels vous obtiendrez des renseignements et déterminer comment vous allez procéder. Par exemple :
Mobiliser les personnes, les collectivités et les organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis et des Inuits conformément à leurs protocoles de mobilisation
Organiser des soupers communautaires pour les communautés autochtones urbaines
Mener des entrevues auprès d’entreprises locales
Animer des groupes de discussion avec des représentants d’organismes locaux, comme des groupes de défense des droits et des organismes bénévoles
Mener un sondage en ligne pour recueillir les commentaires du public
2. Interpréter les renseignements locaux sur les changements climatiques.
Le traitement de grandes quantités de renseignements sur les changements climatiques peut sembler difficile. Pour y voir plus clair, examinez ce que les données révèlent au sujet des principaux indicateurs climatiques passés et futurs dans différentes catégories. Par exemple :
Indicateurs liés à la température : température estivale moyenne, nombre de jours au-dessus d’un certain seuil de température, durée de la saison sans gel
Indicateurs liés aux précipitations : nombre de jours où la quantité de pluie dépasse un certain seuil de précipitations, quantité maximale de précipitations en une seule journée, nombre de jours consécutifs sans pluie
Indicateurs relatifs à la glace de mer : superficie totale de la glace de mer, proportion de la superficie de la glace de mer composée de glace de mer pluriannuelle
D’autres indicateurs climatiques sont présentés et analysés sur la page du gouvernement du Canada consacrée aux indicateurs sur le climat.
Les tendances qui se dégagent de ces indicateurs climatiques sont utilisées pour décrire les dangers liés au climat. La méthode que vous utiliserez dépendra des renseignements dont vous disposez et du cadre d’évaluation des risques dans lequel vous travaillez. Par exemple :
Scénario 1 : Vous commencez par sélectionner un indicateur climatique afin d’étudier les indicateurs liés à la température.
Sur Donneesclimatiques.ca vous trouvez et consignez le nombre historique et projeté (futur) de jours où la température dépasse 32 °C et obtenez les résultats suivants :
Données historiques : 0
Données futures : 3
D’après votre interprétation de ces données, vous pouvez vous attendre à des journées très chaudes plus fréquentes. Vous pourriez décider de consigner vos constatations comme suit :
Indicateur climatique
Par le passé, nous avons connu…
À l’avenir, nous pouvons nous attendre à…
Danger lié au climat
Sources d’information
Température
0 jour où la température dépasse 32 °C
3 jours où la température dépasse 32 °C
Chaleur extrême
Donneesclimatiques.ca
Scénario 2 : Vous commencez par déterminer un danger climatique pertinent : inondations.
Votre collectivité a subi une inondation l’an dernier qui a causé d’importants dommages aux infrastructures. En discutant avec des membres de la Première Nation locale, vous apprenez que le paysage local a été modifié par de nombreuses inondations dans le passé. À l’aide de la carte des changements climatiques de l’Atlas climatique du Canada, vous constatez que la quantité de pluie tombée dans votre région lors de la journée la plus pluvieuse de l’année devrait passer de 28 mm à 31 mm, ce qui représente une augmentation de 9 %. Vous pouvez consigner vos constatations comme suit :
Indicateur climatique
Par le passé, nous avons connu…
À l’avenir, nous pouvons nous attendre à connaître…
Danger lié au climat
Sources d’information
Inondations
28 mm de pluie durant la journée la plus pluvieuse de l’année
Dommages aux infrastructures causés par les inondations
Modifications du paysage
31 mm de pluie durant la journée la plus pluvieuse de l’année
Inondations
Connaissances locales
Atlas climatique du Canada
Comprendre les répercussions locales des changements climatiques
Pour comprendre comment votre collectivité pourrait être touchée par les changements climatiques, il est important de connaître les conditions locales passées, présentes et futures ainsi que les dangers associés. Ces répercussions seront vécues différemment selon les personnes et les lieux. Vous devez donc comprendre les changements climatiques et le contexte unique de votre collectivité.
Comment pouvez-vous mieux comprendre les répercussions des dangers liés au climat sur votre collectivité en tenant compte de ses caractéristiques uniques et diversifiées ?
Voici quelques conseils pour commencer :
1. Déterminer les répercussions de chaque événement climatique.
Pour déterminer les répercussions potentielles d’un événement climatique, posez-vous la question suivante : « Si ce danger climatique se concrétise, quelles en seront les conséquences ? » Pour répondre à cette question, voici certains éléments clés à prendre en compte :
Quelles seront les répercussions et qui sera touché ? Déterminez les répercussions et les personnes touchées selon l’échelle que vous avez choisie.
Comment ces personnes seront-elles touchées ? Décrivez les répercussions
Par exemple :
Danger lié au climat
Quelles répercussions et qui sera touché ?
Comment ces personnes seront-elles affectées ?
Feux de forêt
Collectivité
Les jeunes, les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé peuvent souffrir davantage des effets de la fumée.
Les personnes sans domicile fixe pourraient ne pas avoir accès aux services de soutien à l’évacuation.
Environnement
Une perte de biodiversité pourrait se produire.
La destruction de l’habitat peut être causée par des événements climatiques violents.
Installations municipales
Les centres d’évacuation peuvent être débordés.
Les services municipaux réguliers seront peut-être paralysés.
2. Définir les répercussions recensées.
Pour chaque répercussion climatique, il peut être utile de décrire certaines caractéristiques. Par exemple, les répercussions climatiques sont-elles :
Directes ou indirectes ?
Répercussions directes : Il s’agit des conséquences immédiates d’un danger lié au climat. Par exemple, les répercussions directes d’une chaleur extrême peuvent être un coup de chaleur et une déshydratation.
Répercussions indirectes : Il s’agit des effets secondaires qui découlent des répercussions directes. Par exemple, une inondation peut entraîner la perturbation des chaînes d’approvisionnement en raison des dommages causés aux infrastructures de transport.
Négatives ou positives ?
Répercussions négatives : Elles nuisent aux frontières physiques, aux secteurs de services ou aux composantes thématiques à l’échelle que vous avez établie. Par exemple, les répercussions négatives de l’élévation du niveau de la mer pourraient être l’érosion côtière et la perte d’habitats pour les animaux.
Répercussions positives : Elles peuvent avoir des effets bénéfiques sur les frontières physiques, les secteurs de service ou les composantes thématiques à l’échelle que vous avez établie. Par exemple, des répercussions positives du réchauffement climatique sont le prolongement de la saison de croissance de certaines cultures.
Il existe de nombreuses façons d’organiser ces renseignements, mais le plus important est que l’approche que vous adoptez convienne à votre organisation. Les documents d’ICLEI intitulés « Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques d’ICLEI Feuille de travail 6(b) » constituent un excellent point de départ pour élaborer un plan d’évaluation à l’échelle communautaire.
Prochaines étapes
Une fois que vous aurez cerné les répercussions des changements climatiques dans votre collectivité, vous serez bien outillé pour évaluer les risques climatiques et choisir le meilleur plan d’action pour votre collectivité. Pour obtenir de l’aide afin d’entamer cette prochaine étape, veuillez consulter la Fiche-conseils : Commencer à évaluer les risques climatiques locaux.
Explorez l’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat afin d’obtenir des renseignements supplémentaires et de l’aide pour cerner les répercussions locales des changements climatiques. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer vos efforts actuels en matière d’adaptation aux changements climatiques, déterminer les domaines à améliorer et élaborer un plan clair pour renforcer les efforts d’adaptation de votre collectivité
L’élaboration d’un plan d’adaptation au climat est l’étape clé qui permet de transformer votre préparation et vos évaluations des risques en stratégies concrètes visant à renforcer la résilience climatique de votre collectivité. Pour trouver des moyens de faire face aux risques climatiques, vous devez comprendre ces risques et déterminer ceux qui doivent être traités en priorité. Pour ce faire, vous devez vous appuyer sur le travail que vous avez accompli pour vous préparer, recueillir des renseignements pertinents, déterminer les répercussions climatiques auxquelles votre collectivité fait face et évaluer les risques climatiques locaux.
Cette fiche-conseils vous aidera à répondre aux questions suivantes :
Comment établir la priorité des mesures de gestion des risques ?
Comment déterminer et mettre en œuvre des mesures en tenant compte des principes de la Réconciliation, de l’équité, de l’inclusion et de la lutte contre le racisme ?
Pour commencer
L’élaboration d’un plan d’adaptation au climat consiste à gérer les risques climatiques cernés et à créer une feuille de route pour les mesures qui renforcent la résilience climatique de la collectivité. Pour cette raison, il est extrêmement important de déterminer et de classer les mesures d’adaptation par ordre de priorité.
Comment élaborer un plan d’adaptation au climat qui permet de faire face aux risques climatiques de manière efficace et qui tient compte des différents besoins de toute la collectivité ?
Voici quelques conseils pour vous aider à commencer.
Jeter les bases de la planification des mesures d’adaptation
Définir une vision, des objectifs et des buts en matière d’adaptation aux changements climatiques pour votre collectivité.
L’élaboration d’une vision, d’objectifs et de buts en matière d’adaptation aux changements climatiques aide à classer les mesures de gestion des risques par ordre de priorité. Ces éléments fournissent un cadre que vous pouvez utiliser pour décider des mesures à prendre et de la priorité à leur accorder. Par exemple, ils peuvent servir :
d’objectifs vers lesquels vous orientez vos mesures. Cela aide à harmoniser les mesures d’adaptation avec les aspirations de votre collectivité et à maintenir l’uniformité de votre approche.
de filtres pour vous aider à choisir de manière efficace les mesures à envisager.
Vous avez peut-être déjà commencé à définir l’objectif de votre évaluation des risques climatiques et de votre planification de l’adaptation à l’étape de la préparation (voir la Fiche-conseils : Commencer à se préparer à l’évaluation des risques climatiques et au plan d’adaptation). Vous pouvez vous appuyer sur ce travail pour réfléchir à votre vision, à vos objectifs et à vos buts en matière d’adaptation aux changements climatiques.
Les documents d’ICLEI intitulés « Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques » (Jalon 3 : Planifier dans le guide et la feuille de travail 9 du cahier d’exercices) contiennent des renseignements détaillés sur le but et le processus d’élaboration de votre vision, de vos objectifs et de vos buts en matière d’adaptation aux changements climatiques ainsi que sur la façon de les définir.
Mobiliser les collectivités touchées.
Tout le monde dans votre collectivité peut être touché par les risques climatiques, mais certaines personnes le seront plus que d’autres. Une planification efficace de l’adaptation tient compte des personnes qui seront les plus touchées, des raisons pour lesquelles elles le seront et de la manière dont elles le seront. Au Canada, il s’agit souvent des collectivités marginalisées et dignes d’équité, comme les peuples autochtones, les nouveaux arrivants, les personnes racialisées, les femmes, les personnes à faible revenu et les personnes à mobilité réduite. Ces groupes sont souvent sous-représentés dans les processus décisionnels, mais ils sont essentiels à l’élaboration d’un plan d’adaptation au climat percutant.
Pour les mobiliser, commencez par déterminer les groupes dignes d’équité dans votre collectivité. La Fiche d’information : L’importance de l’équité dans l’adaptation climatique des municipalités comprend quelques suggestions sur la manière de procéder. Si votre équipe d’adaptation aux changements climatiques ne compte pas encore de membres de ces groupes, il est essentiel que vous les invitiez à participer et que vous les rémunériez pour leur participation dès que possible. Il pourrait être ainsi nécessaire de faire ce qui suit :
Amorcer des discussions avec les collectivités et les organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des communautés autochtones urbaines pour savoir si elles aimeraient collaborer ou établir des partenariats dans le cadre des travaux d’adaptation aux changements climatiques, et de quelle façon.
Amorcer des discussions avec les groupes dignes d’équité pour savoir s’ils aimeraient collaborer ou établir des partenariats dans le cadre des travaux d’adaptation aux changements climatiques, et de quelle façon.
Affecter des ressources financières, de la formation et du soutien (p. ex., subventions, assistance technique et programmes de renforcement des capacités) aux parties prenantes et aux partenaires provenant de groupes en quête d’équité.
Vous trouverez du soutien supplémentaire dans les ressources suivantes :
Déterminer et classer les mesures d’adaptation possibles par ordre de priorité
Chercher à aider les groupes marginalisés et dignes d’équité.
Lors de l’élaboration de mesures d’adaptation aux changements climatiques, privilégiez celles qui aideront les groupes marginalisés et dignes d’équité. Par exemple :
Type de mesure d’adaptation aux changements climatiques
Exemples de mesures
Logement et infrastructures
Élaborer des projets de logements abordables et résilients aux changements climatiques afin de protéger les personnes à faible revenu contre les répercussions des changements climatiques telles que les inondations et les chaleurs extrêmes.
Mettre en œuvre des programmes visant à rénover les logements existants dans les quartiers vulnérables afin de les doter de caractéristiques résilientes aux changements climatiques, comme une meilleure isolation, des revêtements perméables et des espaces verts urbains.
Santé et sécurité publiques
Mettre en place des lieux d’accueil climatisés dans les collectivités à faible revenu et marginalisées afin de soulager leurs membres lors des vagues de chaleur.
Communiquer aux personnes âgées les mesures à prendre pour rester en sécurité pendant les vagues de chaleur.
Effectuer une vérification des processus d’urgence et des immeubles afin de s’assurer qu’ils sont accessibles aux personnes vivant en situation de handicap.
Éducation et sensibilisation
Mettre en œuvre des programmes d’éducation sur le climat dans les écoles primaires pour sensibiliser les jeunes.
Biodiversité
Élaborer des programmes qui intègrent les connaissances autochtones dans la protection et la restauration des sites et des paysages d’importance culturelle touchés par les changements climatiques.
Rechercher l’harmonisation avec d’autres plans et processus.
Lors de l’élaboration de mesures d’adaptation aux changements climatiques, recherchez des moyens de les intégrer dans d’autres plans et processus de la municipalité. Par exemple :
Type de mesure d’adaptation aux changements climatiques
Exemples de mesures
Logement et infrastructures
Intégrer des normes de résilience climatique dans les codes du bâtiment afin d’assurer que les nouvelles constructions sont conçues pour faire face aux événements météorologiques extrêmes.
Mettre à jour les règlements de zonage afin de restreindre le développement dans les zones à haut risque, comme les secteurs inondables et les zones côtières.
Santé et sécurité publiques
Élaborer et mettre en œuvre des plans d’action contre la chaleur qui comprennent des systèmes d’alerte précoce, des lieux publics climatisés et des programmes de sensibilisation communautaire.
Intégrer des considérations relatives aux risques climatiques dans les plans d’intervention d’urgence pour améliorer la préparation aux catastrophes climatiques.
Éducation et sensibilisation
Mettre en œuvre des programmes d’éducation sur le climat dans les écoles primaires pour sensibiliser les jeunes.
Organiser des ateliers et des séances de formation à l’intention de la population et des entreprises locales sur les pratiques d’adaptation aux changements climatiques et la préparation aux situations d’urgence.
Biodiversité
Établir des servitudes de conservation pour protéger les habitats essentiels et promouvoir des pratiques d’utilisation durable des terres.
Travailler sur les risques climatiques les plus critiques.
Une façon de déterminer les risques les plus critiques consiste à utiliser les résultats de votre évaluation des risques. À l’aide des données sur les dangers climatiques, la probabilité, la vulnérabilité et les conséquences, vous pouvez déterminer une cote globale pour chaque risque climatique. En vous concentrant sur les risques ayant obtenu les cotes les plus élevées, vous pouvez mieux orienter vos efforts.
Utilisez les documents intitulés « Feuille de travail 8 Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques » pour obtenir de l’aide sur le classement des risques climatiques.
En plus de déterminer la cote de risque comme indiqué ci-dessus, tenez compte du fait que le caractère critique est influencé par votre vision, vos objectifs et vos buts. Cette démarche vous aidera à prendre les mesures les plus efficaces. Par exemple :
Si votre vision est « Une collectivité résiliente qui prospère face aux changements climatiques, assurant la durabilité de nos environnements naturels et bâtis », certains des risques les plus critiques pourraient être ceux qui menacent les infrastructures clés et la biodiversité.
Si l’un de vos objectifs est d’« Améliorer la santé et la sécurité publiques en réponse aux événements climatiques extrêmes », certains des risques les plus critiques pourraient être ceux qui sont les plus susceptibles de nuire à la santé et à la sécurité publiques.
Si l’un de vos buts est de « Réduire la vulnérabilité des quartiers à faible revenu aux inondations », certains des risques les plus critiques pourraient être les risques d’inondation susceptibles de toucher les quartiers à faible revenu.
Rechercher des avantages mutuels.
Passez en revue les autres plans et initiatives en place dans votre municipalité pour déterminer les possibilités d’harmoniser les mesures d’adaptation aux changements climatiques avec d’autres objectifs organisationnels. En harmonisant les mesures climatiques avec les plans existants, vous pouvez optimiser les ressources et atteindre simultanément plusieurs objectifs communautaires.
Voici quelques exemples illustrant ces avantages mutuels : Consultez le plan de gestion des urgences de votre collectivité pour connaître les objectifs liés aux risques climatiques, comme les inondations ou les feux de forêt.
Harmonisez les mesures d’adaptation aux changements climatiques avec les plans de santé publique en luttant contre les vagues de chaleur grâce à des lieux d’accueil climatisés ou à l’augmentation d’espaces verts, qui améliorent la qualité de l’air et réduisent les îlots de chaleur urbains.
S’inspirer des collectivités voisines.
Inspirez-vous de l’expérience des municipalités voisines et d’autres administrations (p. ex., les districts régionaux). En examinant leurs mesures d’adaptation aux changements climatiques, vous pourriez déterminer les pratiques exemplaires et les pièges courants.
Utiliser vos forces et relever les défis.
Lorsque vous tentez d’établir l’ordre de priorité des mesures d’adaptation, il peut être utile de déterminer les forces et les défis clés qui influeront sur vos efforts. Le soutien de la collectivité, la volonté politique et le financement disponible peuvent être considérés comme des forces. Les limitations financières, le manque de personnel ou les lacunes en matière d’expertise technique peuvent être considérés comme des défis. Comprendre ces facteurs permet d’établir un ordre de priorité parmi les mesures réalisables et percutantes, garantissant ainsi que votre plan est réaliste et adapté aux capacités de votre collectivité.
Les documents d’ICLEI intitulés « Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques Feuille de travail 11 » fournissent des instructions détaillées et des exemples pour vous aider à déterminer les forces et les défis afin de les utiliser dans votre planification.
Prochaines étapes
L’élaboration d’un plan d’adaptation au climat est une étape cruciale pour renforcer la résilience climatique de votre collectivité, mais il ne s’agit que d’une partie du processus. Pour être une collectivité adaptée au climat, il est essentiel de déployer des efforts continus pour mettre le plan en œuvre, de l’intégrer dans les plans et les processus municipaux, et de surveiller et examiner régulièrement les progrès réalisés. [Link to Pillar 3 tip sheets once they are developed]
Explorez l’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat afin d’obtenir des renseignements supplémentaires et de l’aide pour élaborer un plan d’adaptation au climat. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer vos efforts actuels en matière d’adaptation aux changements climatiques, déterminer les domaines à améliorer et élaborer un plan clair pour renforcer les efforts d’adaptation de votre collectivité.
L’évaluation des risques climatiques vous permet de choisir le meilleur plan d’action pour votre collectivité. Pour réaliser une évaluation des risques climatiques, il faut recueillir les données nécessaires pour évaluer la probabilité et les conséquences des risques climatiques pour les infrastructures, les services ou les systèmes de votre collectivité. Afin de tirer le meilleur parti de cette fiche-conseils, il est recommandé d’avoir déjà effectué certains travaux préparatoires.
Cette fiche-conseils vous aidera à répondre aux questions suivantes :
Comment acquérir les compétences nécessaires pour réaliser une évaluation des risques climatiques ?
Comment évaluer les risques liés aux répercussions des changements climatiques que nous avons déterminées ? Et comment le faire en tenant compte des principes de la Réconciliation, de l’équité, de l’inclusion et de la lutte contre le racisme ?
Pour commencer
Renforcer votre capacité à évaluer les risques climatiques locaux
Pour ce faire, vous devez améliorer les compétences, les connaissances, l’expérience et les outils de votre organisation pour analyser et évaluer les répercussions climatiques.
Comment pouvez-vous acquérir les compétences, les connaissances, l’expérience et les outils nécessaires pour évaluer les risques climatiques locaux ?
Voici quelques conseils pour vous aider à commencer.
Pour lutter contre les changements climatiques, de nombreux outils sont nécessaires ainsi que des personnes possédant des compétences, des connaissances et de l’expérience issues de diverses disciplines, origines et formations. Votre organisation compte probablement des personnes dotées des compétences requises (par exemple, celles mentionnées dans la Fiche-conseils : Commencer à se préparer à l’évaluation des risques climatiques et au plan d’adaptation.) Si vous constatez des lacunes en matière de compétences, vous pouvez prendre certaines mesures pour y remédier.
Voici un aperçu des compétences, des connaissances, de l’expérience et des outils pertinents pour analyser et évaluer les risques climatiques locaux ainsi que certaines mesures que vous pouvez prendre pour combler les lacunes :
Compétences et connaissances
Catégorie
Description
Contexte communautaire
Besoins, valeurs et préoccupations de votre collectivité
Connaissances de base en climatologie
Causes et répercussions des changements climatiques, science qui sous-tend les renseignements sur le climat et influence des tendances climatiques sur les dangers
Connaissances autochtones
Pratiques, expériences, protocoles et processus passés et actuels des collectivités et des organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des communautés autochtones urbaines
Techniques d’évaluation des risques
Moyens de déterminer, d’analyser et d’évaluer les risques, y compris la compréhension des probabilités et des conséquences
Gestion de l’information
Comment recueillir, gérer et interpréter les données climatiques
Communications et mobilisation
Comment collaborer avec les collectivités et les organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des communautés autochtones urbaines ainsi que d’autres administrations, institutions, organisations, communautés de pratique ou parties prenantes
Comment collaborer avec les collectivités privées d’équité au Canada
Savoir organisationnel
Leçons apprises et autres réflexions tirées d’initiatives et de projets antérieurs
Voici quelques moyens de combler les lacunes en matière de compétences et de connaissances :
Déterminer les organisations de votre région qui travaillent dans le domaine du climat et qui pourraient vous aider. Il peut s’agir, par exemple, d’universités ou d’organismes sans but lucratif.
Participer à des ateliers sur les principes fondamentaux de la climatologie et à d’autres formations sur la résilience climatique, comme celles répertoriées dans la page du Fonds municipal vert (FMV) intitulée Formation sur la résilience climatique des partenaires du FMV.
Trouver des représentants de différents groupes communautaires et les inviter à participer à vos processus.
Recruter des consultants possédant des compétences spécialisées.
Présenter une demande de financement gouvernemental pour appuyer les initiatives de renforcement des capacités.
Expérience
Catégorie d’expérience
Description de l’expérience
Expérience organisationnelle
Expérience de travail dans le cadre des processus, des procédures, des systèmes d’infrastructure et des services de votre organisation
Projets antérieurs liés au climat ou à des domaines connexes
Contribution à des projets semblables pouvant apporter des connaissances pratiques
Collaboration interministérielle
Collaboration avec différents services municipaux
Établissement de relations
Établissement de relations solides basées sur la confiance avec les membres de la collectivité
Voici quelques exemples d’activités visant à combler les lacunes en matière d’expérience :
Jumeler le personnel moins expérimenté avec du personnel en poste depuis longtemps afin de partager les connaissances organisationnelles et les leçons apprises.
Mener un sondage à l’échelle de l’organisation pour voir qui tient déjà compte des changements climatiques dans son travail et de quelle façon.
Collaborer avec des universités pour élaborer des programmes de formation en alternance.
S’associer à des organisations non gouvernementales.
Consultez le site web du FMV pour obtenir une liste complète de rapports, de guides, d’études de cas, de modèles et plus encore afin de combler les lacunes en matière de compétences, de connaissances et d’expérience.
Évaluer les risques climatiques dans votre collectivité
Utilisez vos compétences, vos connaissances et votre expérience pour évaluer efficacement les risques climatiques en tenant compte des impacts variés sur votre collectivité.
Sans expérience préalable, comment évaluer les risques climatiques locaux ?
Voici quelques conseils pour vous aider à commencer.
Utiliser un cadre adapté à vos besoins.
De nombreuses ressources proposent des cadres utiles pour évaluer les risques climatiques et planifier l’adaptation. En voici quelques exemples :
Le Manuel d’évaluation des grands portefeuilles du Comité sur la vulnérabilité de l’ingénierie des infrastructures publiques peut être utilisé si vous axez votre évaluation sur les répercussions pour les infrastructures.
Se familiariser avec les bases de l’évaluation des risques climatiques.
Quel que soit le cadre choisi, il existe des concepts fondamentaux qui sous-tendent le processus d’évaluation des risques climatiques. Le risque climatique, tel que défini par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, est le « potentiel de conséquences négatives ». Il dépend de trois facteurs : la probabilité qu’un événement lié au climat (un danger climatique) se produise, la vulnérabilité des systèmes qu’il touche et les répercussions potentielles de l’événement. Pour mener une évaluation des risques climatiques, vous devez tenir compte des éléments suivants :
Déterminer les dangers climatiques locaux.
Questions courantes à se poser
Par exemple
À quels dangers climatiques ma collectivité a-t-elle fait face ?
À quels dangers climatiques ma collectivité fait-elle ou fera-t-elle face ?
Estimer la probabilité qu’un événement lié à ce danger climatique se produise.
Questions courantes à se poser :
Par exemple
À quelle fréquence ce danger climatique s’est-il produit par le passé ?
Que prédisent les modèles climatiques quant à la fréquence et à l’intensité futures de ce danger ?
Notes de probabilité décrites dans les documents d’ICLEI intitulés « Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques » Feuille de travail 8 (Évaluation des risques)
Évaluer la vulnérabilité de votre collectivité face à un événement climatique.
Questions courantes à se poser :
Par exemple
Dans quelle mesure notre collectivité est-elle capable de s’adapter aux changements, de limiter les dommages, de tirer parti des possibilités et de faire face aux effets des changements climatiques ?
Y a-t-il des gens, des moyens de subsistance, des espèces, des écosystèmes, des infrastructures ou des biens culturels dans notre collectivité qui pourraient être touchés négativement par les changements climatiques ?
Quels secteurs et populations de notre collectivité sont les plus vulnérables à ce danger ? Quels facteurs contribuent à leur vulnérabilité (p. ex., situation socioéconomique, qualité de l’infrastructure, état de santé) ?
Notes de vulnérabilité décrites dans les documents d’ICLEI intitulés « Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques » Feuille de travail 7 (Évaluation de la vulnérabilité)
Déterminer les répercussions potentielles de l’événement climatique.
Questions courantes à se poser :
Par exemple
Quelles sont les répercussions potentielles de ce danger climatique sur les éléments pris en compte dans notre évaluation des risques climatiques ?
Explorez l’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat afin d’obtenir des renseignements supplémentaires et de l’aide pour analyser et évaluer les risques climatiques locaux. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer vos efforts actuels en matière d’adaptation aux changements climatiques, déterminer les domaines à améliorer et élaborer un plan clair pour renforcer les efforts d’adaptation de votre collectivité.
Pour déterminer les répercussions des changements climatiques, il faut utiliser des données climatiques afin de comprendre comment votre collectivité pourrait être touchée par les changements climatiques. Il faut notamment tenir compte de l’évolution des situations météorologiques, des événements météorologiques extrêmes et des changements climatiques à long terme. En combinant ces données avec les connaissances locales, vous pouvez obtenir des renseignements utiles sur les vulnérabilités de votre collectivité. Ces renseignements sont essentiels pour évaluer les risques climatiques qui pèsent sur les infrastructures, les services ou d’autres systèmes communautaires ainsi que sur les personnes qui en dépendent.
Vous avez peut-être déjà préparé le terrain en examinant les changements climatiques locaux, en établissant les limites de votre projet, en déterminant les renseignements dont vous disposez et ceux manquants, et en réunissant les personnes qualifiées. Dans ce cas, vous pouvez commencer à cerner les répercussions des changements climatiques dans votre région.
Cette fiche-conseils vous aidera à répondre aux questions suivantes :
Comment pouvons-nous utiliser les renseignements climatiques nationaux ou régionaux pour comprendre les changements climatiques dans notre région ?
Quels sont les dangers climatiques qui touchent actuellement ma collectivité ? Et comment pourraient-ils évoluer à l’avenir ?
Comment les personnes et les secteurs de ma collectivité seront-ils touchés par les changements climatiques ?
Pour commencer
Comprendre les changements climatiques locaux
Il s’agit de relier les renseignements sur le climat à des événements tels que la chaleur extrême, les pluies abondantes, les inondations, la sécheresse et l’élévation du niveau de la mer.
Comment pouvez-vous déterminer et comprendre les changements climatiques qui touchent votre collectivité ?
Voici quelques conseils pour vous aider à commencer :
1. Déterminer les renseignements sur le climat local.
Votre évaluation comprendra probablement deux types de renseignements sur le climat : qualitatifs et quantitatifs. Les renseignements quantitatifs ont généralement trait aux données météorologiques et climatiques passées et futures ainsi qu’à la notation numérique de la probabilité et de l’incidence. Les renseignements qualitatifs sont pour leur part généralement tirés de l’expérience et de l’observation.
Donneesclimatiques.ca dispose d’un glossaire des termes clés pouvant vous aider à déterminer et à interpréter les renseignements sur les répercussions locales des changements climatiques.
Ces deux types de renseignements climatiques sont accessibles à partir de nombreuses sources et à diverses échelles (internationale à locale). Bien qu’il soit important de garder à l’esprit le contexte général des changements climatiques, vous devez vous concentrer sur la façon dont votre climat local change et continuera de changer. Des ressources telles que Donneesclimatiques.ca et l’Atlas climatique du Canada peuvent vous fournir des renseignements climatiques à l’échelle de votre emplacement. Vous disposez peut-être déjà de renseignements climatiques : par exemple, le personnel des opérations a peut-être consigné des détails sur la réponse de votre collectivité à des événements climatiques passés, comme des inondations ou des feux de forêt.
L’Atlas climatique du Canada propose des couches cartographiques autochtones fournissant des données climatiques pour les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Il fournit également des ressources sur les savoirs autochtones et les changements climatiques. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page de l’Atlas climatique du Canada consacrée aux savoirs autochtones.
À ce stade, vous devriez également identifier les membres de la collectivité auprès desquels vous obtiendrez des renseignements et déterminer comment vous allez procéder. Par exemple :
Mobiliser les personnes, les collectivités et les organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis et des Inuits conformément à leurs protocoles de mobilisation
Organiser des soupers communautaires pour les communautés autochtones urbaines
Mener des entrevues auprès d’entreprises locales
Animer des groupes de discussion avec des représentants d’organismes locaux, comme des groupes de défense des droits et des organismes bénévoles
Mener un sondage en ligne pour recueillir les commentaires du public
2. Interpréter les renseignements locaux sur les changements climatiques.
Le traitement de grandes quantités de renseignements sur les changements climatiques peut sembler difficile. Pour y voir plus clair, examinez ce que les données révèlent au sujet des principaux indicateurs climatiques passés et futurs dans différentes catégories. Par exemple :
Indicateurs liés à la température : température estivale moyenne, nombre de jours au-dessus d’un certain seuil de température, durée de la saison sans gel
Indicateurs liés aux précipitations : nombre de jours où la quantité de pluie dépasse un certain seuil de précipitations, quantité maximale de précipitations en une seule journée, nombre de jours consécutifs sans pluie
Indicateurs relatifs à la glace de mer : superficie totale de la glace de mer, proportion de la superficie de la glace de mer composée de glace de mer pluriannuelle
D’autres indicateurs climatiques sont présentés et analysés sur la page du gouvernement du Canada consacrée aux indicateurs sur le climat.
Les tendances qui se dégagent de ces indicateurs climatiques sont utilisées pour décrire les dangers liés au climat. La méthode que vous utiliserez dépendra des renseignements dont vous disposez et du cadre d’évaluation des risques dans lequel vous travaillez. Par exemple :
Scénario 1 : Vous commencez par sélectionner un indicateur climatique afin d’étudier les indicateurs liés à la température.
Sur Donneesclimatiques.ca vous trouvez et consignez le nombre historique et projeté (futur) de jours où la température dépasse 32 °C et obtenez les résultats suivants :
Données historiques : 0
Données futures : 3
D’après votre interprétation de ces données, vous pouvez vous attendre à des journées très chaudes plus fréquentes. Vous pourriez décider de consigner vos constatations comme suit :
Indicateur climatique
Par le passé, nous avons connu…
À l’avenir, nous pouvons nous attendre à…
Danger lié au climat
Sources d’information
Température
0 jour où la température dépasse 32 °C
3 jours où la température dépasse 32 °C
Chaleur extrême
Donneesclimatiques.ca
Scénario 2 : Vous commencez par déterminer un danger climatique pertinent : inondations.
Votre collectivité a subi une inondation l’an dernier qui a causé d’importants dommages aux infrastructures. En discutant avec des membres de la Première Nation locale, vous apprenez que le paysage local a été modifié par de nombreuses inondations dans le passé. À l’aide de la carte des changements climatiques de l’Atlas climatique du Canada, vous constatez que la quantité de pluie tombée dans votre région lors de la journée la plus pluvieuse de l’année devrait passer de 28 mm à 31 mm, ce qui représente une augmentation de 9 %. Vous pouvez consigner vos constatations comme suit :
Indicateur climatique
Par le passé, nous avons connu…
À l’avenir, nous pouvons nous attendre à connaître…
Danger lié au climat
Sources d’information
Inondations
28 mm de pluie durant la journée la plus pluvieuse de l’année
Dommages aux infrastructures causés par les inondations
Modifications du paysage
31 mm de pluie durant la journée la plus pluvieuse de l’année
Inondations
Connaissances locales
Atlas climatique du Canada
Comprendre les répercussions locales des changements climatiques
Pour comprendre comment votre collectivité pourrait être touchée par les changements climatiques, il est important de connaître les conditions locales passées, présentes et futures ainsi que les dangers associés. Ces répercussions seront vécues différemment selon les personnes et les lieux. Vous devez donc comprendre les changements climatiques et le contexte unique de votre collectivité.
Comment pouvez-vous mieux comprendre les répercussions des dangers liés au climat sur votre collectivité en tenant compte de ses caractéristiques uniques et diversifiées ?
Voici quelques conseils pour commencer :
1. Déterminer les répercussions de chaque événement climatique.
Pour déterminer les répercussions potentielles d’un événement climatique, posez-vous la question suivante : « Si ce danger climatique se concrétise, quelles en seront les conséquences ? » Pour répondre à cette question, voici certains éléments clés à prendre en compte :
Quelles seront les répercussions et qui sera touché ? Déterminez les répercussions et les personnes touchées selon l’échelle que vous avez choisie.
Comment ces personnes seront-elles touchées ? Décrivez les répercussions
Par exemple :
Danger lié au climat
Quelles répercussions et qui sera touché ?
Comment ces personnes seront-elles affectées ?
Feux de forêt
Collectivité
Les jeunes, les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé peuvent souffrir davantage des effets de la fumée.
Les personnes sans domicile fixe pourraient ne pas avoir accès aux services de soutien à l’évacuation.
Environnement
Une perte de biodiversité pourrait se produire.
La destruction de l’habitat peut être causée par des événements climatiques violents.
Installations municipales
Les centres d’évacuation peuvent être débordés.
Les services municipaux réguliers seront peut-être paralysés.
2. Définir les répercussions recensées.
Pour chaque répercussion climatique, il peut être utile de décrire certaines caractéristiques. Par exemple, les répercussions climatiques sont-elles :
Directes ou indirectes ?
Répercussions directes : Il s’agit des conséquences immédiates d’un danger lié au climat. Par exemple, les répercussions directes d’une chaleur extrême peuvent être un coup de chaleur et une déshydratation.
Répercussions indirectes : Il s’agit des effets secondaires qui découlent des répercussions directes. Par exemple, une inondation peut entraîner la perturbation des chaînes d’approvisionnement en raison des dommages causés aux infrastructures de transport.
Négatives ou positives ?
Répercussions négatives : Elles nuisent aux frontières physiques, aux secteurs de services ou aux composantes thématiques à l’échelle que vous avez établie. Par exemple, les répercussions négatives de l’élévation du niveau de la mer pourraient être l’érosion côtière et la perte d’habitats pour les animaux.
Répercussions positives : Elles peuvent avoir des effets bénéfiques sur les frontières physiques, les secteurs de service ou les composantes thématiques à l’échelle que vous avez établie. Par exemple, des répercussions positives du réchauffement climatique sont le prolongement de la saison de croissance de certaines cultures.
Il existe de nombreuses façons d’organiser ces renseignements, mais le plus important est que l’approche que vous adoptez convienne à votre organisation. Les documents d’ICLEI intitulés « Climat changeant, collectivités changeantes : guide et cahier d’exercices pour l’adaptation municipale aux changements climatiques d’ICLEI Feuille de travail 6(b) » constituent un excellent point de départ pour élaborer un plan d’évaluation à l’échelle communautaire.
Prochaines étapes
Une fois que vous aurez cerné les répercussions des changements climatiques dans votre collectivité, vous serez bien outillé pour évaluer les risques climatiques et choisir le meilleur plan d’action pour votre collectivité. Pour obtenir de l’aide afin d’entamer cette prochaine étape, veuillez consulter la Fiche-conseils : Commencer à évaluer les risques climatiques locaux.
Explorez l’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat afin d’obtenir des renseignements supplémentaires et de l’aide pour cerner les répercussions locales des changements climatiques. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer vos efforts actuels en matière d’adaptation aux changements climatiques, déterminer les domaines à améliorer et élaborer un plan clair pour renforcer les efforts d’adaptation de votre collectivité
Alors que les changements climatiques touchent de plus en plus les collectivités partout au Canada, leurs répercussions sur les infrastructures publiques menacent la capacité des administrations locales à fournir efficacement les services essentiels. Reconnaître la nécessité d’agir est la première étape, mais il est souvent difficile de savoir par où commencer. La planification de votre processus d’évaluation des risques climatiques et d’adaptation à ceux-ci vous aidera à tracer une voie claire pour protéger votre collectivité contre les changements climatiques.
Cette fiche-conseils vous aidera à répondre aux questions suivantes :
Que dois-je inclure dans la portée de mon évaluation des risques climatiques ?
De quelles informations ai-je besoin et où puis-je les trouver ?
Comment puis-je trouver les personnes qualifiées pour effectuer ce travail ?
Quelles ressources m’aideront à faire ce travail ?
Pour commencer
Définir la portée de votre travail
Comment déterminer la portée de votre évaluation des risques climatiques pour vous assurer qu’elle répond aux besoins de votre collectivité et qu’elle aborde les aspects les plus importants ?
Pour ce faire, vous devez adapter votre approche au contexte et aux priorités propres à votre collectivité en définissant :
les besoins et les objectifs de votre collectivité -> Pourquoi entreprenez-vous cette évaluation des risques climatiques et cette planification de l’adaptation ?
les dangers liés au climat et l’ampleur de votre travail -> Que comptez-vous évaluer et planifier ?
l’approche que vous adopterez pour évaluer les risques -> Comment allez-vous vous y prendre ?
Voici quelques conseils pour vous aider à commencer.
Préciser les besoins et les objectifs de votre collectivité.
Les évaluations des risques climatiques et les plans d’adaptation ne sont pas universels. En définissant clairement les besoins et les objectifs de votre collectivité, vous contribuez à ce que le processus soit mieux ciblé, efficace et bien soutenu.
Réfléchissez à ces questions
Exemples de réponses
Pourquoi entreprenez-vous l’évaluation des risques climatiques et la planification de l’adaptation ?
Les événements météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et violents dans notre collectivité.
Nous voulons assurer la durabilité à long terme de notre économie locale et de nos ressources naturelles.
Nous devons nous conformer aux politiques et aux règlements régionaux, provinciaux, territoriaux ou nationaux en matière de climat.
Quels objectifs votre municipalité veut-elle atteindre en élaborant et en mettant en œuvre son plan d’adaptation au climat ?
Nous voulons réduire la vulnérabilité des infrastructures essentielles de notre collectivité (p. ex., installations, structures, biens essentiels à son fonctionnement) aux effets des changements climatiques.
Nous voulons sensibiliser davantage la population aux risques liés aux changements climatiques et améliorer la préparation de la collectivité à ces risques.
Nous voulons intégrer la résilience climatique dans tous les processus municipaux de planification et de prise de décisions.
Quelles décisions souhaitez-vous éclairer ? Quels résultats attendez-vous de ce processus ?
Nous souhaitons améliorer la résilience des collectivités face aux changements climatiques.
Nous espérons cerner les projets d’immobilisations ou les activités opérationnelles qui permettront de gérer les effets des changements climatiques afin de mettre à jour notre plan d’immobilisations et nos plans financiers.
Nous souhaitons collaborer davantage avec la population et les parties prenantes locales et les faire participer plus activement aux initiatives liées au climat.
Nous prévoyons élaborer des stratégies et des projets réalisables qui permettront de faire face aux risques climatiques cernés.
Déterminer les changements climatiques qui touchent votre collectivité.
Savez-vous si votre collectivité fait actuellement face à des changements climatiques ou si elle pourrait l’être à l’avenir ? Il peut s’agir, par exemple, des événements suivants :
Feux de forêt
Précipitations extrêmes
Chaleur extrême
Vents violents
Sécheresse
Élévation du niveau de la mer et onde de tempête
Dégradation du pergélisol
Érosion
Autre
Choisir l’échelle de l’évaluation des risques climatiques.
En plus de déterminer les dangers climatiques à inclure dans votre évaluation des risques et votre plan d’adaptation, l’échelle de votre évaluation des risques climatiques fait référence à l’étendue des frontières physiques, des secteurs de service ou des considérations thématiques que vous inclurez. Par exemple, vous pouvez définir :
Une frontière physique : Il s’agit de la superficie visée par l’évaluation, comme les frontières municipales ou certains quartiers de la municipalité.
Une frontière des services : Il s’agit de cibler des services municipaux particuliers, comme les services généraux, la culture et le tourisme, les services d’incendie ou les services environnementaux.
Une frontière des actifs : Il s’agit de cibler des actifs physiques particuliers au sein de la municipalité qui sont essentiels à son fonctionnement.
Une frontière des risques : Il s’agit de cibler des risques climatiques particuliers auxquels votre collectivité est exposée ou a déjà été exposée, comme les feux de forêt ou les inondations.
Une frontière thématique : Il s’agit de différents thèmes ou domaines d’intérêt, comme l’environnement, la santé publique, l’infrastructure ou l’économie locale.
Une évaluation à l’échelle de la collectivité couvrant plusieurs domaines, services, actifs et thèmes permet de comprendre de manière plus exhaustive les risques climatiques locaux. Toutefois, l’échelle de l’évaluation des risques peut varier d’une municipalité à l’autre, selon des facteurs comme les ressources disponibles, les capacités, les contraintes et les objectifs de l’évaluation des risques et du plan d’adaptation. Lorsque vous choisissez l’échelle pour votre évaluation des risques climatiques, tenez compte des éléments suivants :
À plus grande échelle : Par exemple, tous les actifs et services municipaux ainsi que des domaines comme l’économie locale et la santé publique. À plus grande échelle, vous pouvez mieux comprendre les répercussions des risques climatiques sur l’ensemble de la collectivité, mais cela exige davantage d’efforts et de ressources pour aller au-delà d’une analyse générale.
À plus petite échelle : Par exemple, vous tenez compte d’un seul actif ou d’un seul secteur de services. À plus petite échelle, vous pouvez entrer davantage dans les détails, mais vous risquez de passer à côté de la vulnérabilité climatique globale de votre collectivité.
Combinaison : Par exemple, vous pouvez commencer par une évaluation globale à l’échelle de la collectivité, puis effectuer des évaluations plus détaillées pour les secteurs à haut risque.
Vous trouverez d’autres conseils sur le choix de l’échelle de votre évaluation des risques climatiques dans les ressources suivantes :
A Community Climate Adaptation Planning Guide (Guide de planification de l’adaptation climatique communautaire), qui fait partie du projet Climate Resilience Express de la All One Sky Foundation. Veuillez notamment consulter l’étape 1, « Get started: determine the scope of the planning process » (Pour commencer : déterminer la portée du processus de planification).
Réfléchir à la façon dont vous définirez et mesurerez les risques.
L’approche que vous adopterez pour évaluer les risques climatiques doit être pertinente pour votre municipalité et pour les décisions que vous souhaitez éclairer. Déterminez si vous adopterez une approche descendante ou ascendante.
Descendante : Votre évaluation doit-elle être menée par un petit groupe de spécialistes ou de consultants qui recueillent et analysent les données de la collectivité ? Cette méthode est plus rapide et moins complexe, mais elle pourrait passer à côté de renseignements précieux provenant de divers points de vue, ce qui augmenterait le risque de négliger des répercussions ou besoins communautaires.
Ascendante : Devriez-vous faire participer de nombreuses personnes, y compris des membres de la collectivité et des parties prenantes, à l’élaboration de l’évaluation ? Cette approche exige plus de temps et d’efforts, mais elle permet de recueillir des commentaires diversifiés et d’établir une relation de confiance avec les membres de la collectivité et les parties prenantes qui peuvent contribuer à la mise en œuvre.
Votre municipalité a-t-elle déjà une approche pour évaluer les risques ? Par exemple, votre collectivité a-t-elle évalué les risques de défaillance des infrastructures au moyen d’une évaluation des risques liés à la gestion des actifs ? Il est possible d’intégrer les risques climatiques à vos approches existantes. Si ce n’est pas le cas, il existe plusieurs cadres et ressources d’évaluation des risques qui expliquent le processus en détail. Consultez la Fiche-conseils : Commencer à évaluer les risques climatiques locaux pour obtenir plus de détails.
Recueillir des données pertinentes et fiables sur les changements climatiques
Il s’agit de déterminer et de recueillir les données dont vous avez besoin pour comprendre les changements climatiques locaux et leurs répercussions sur votre collectivité.
Lorsque vous abordez le sujet pour la première fois, comment pouvez-vous recueillir les données nécessaires ?
Il peut être difficile de trouver des sources d’information fiables et pertinentes pour votre collectivité, surtout si le personnel a une expertise limitée en la matière. Voici quelques conseils pour vous aider à commencer.
Réfléchir aux types de renseignements qui seront utilisés dans votre évaluation des risques climatiques et votre plan d’adaptation.
Faire le point sur les renseignements que vous avez déjà.
Les renseignements sur le climat ne proviennent pas tous de sources spécifiquement liées aux changements climatiques. Par exemple :
Des projets relatifs au climat sont peut-être déjà mentionnés dans votre plan de gestion des actifs.
La plupart des infrastructures à risque sont peut-être déjà répertoriées dans votre inventaire des actifs.
Le plan officiel de votre municipalité contient peut-être des renseignements sur les risques naturels.
Les demandes de service peuvent vous renseigner sur les effets des dommages aux actifs.
Les administrations voisines ont peut-être déjà réalisé des travaux sur le climat dont vous pouvez vous inspirer. Par exemple, il existe peut-être un plan d’action climatique à l’échelle régionale ou du district dont d’autres municipalités peuvent s’inspirer.
De plus, les renseignements sur le climat ne sont pas les seuls qui comptent dans une évaluation des risques climatiques et un plan d’adaptation. Par exemple, les données socioéconomiques et organisationnelles sont également importantes. Vous trouverez peut-être ces renseignements utiles dans les plans ou les initiatives communautaires. Par exemple :
Votre rapport sur les besoins en matière de logement peut mettre en évidence les régions vulnérables en raison de problèmes de logement.
Les compagnies d’assurance disposent souvent de renseignements sur les répercussions des événements dommageables.
Trouver des sources d’information fiables sur le climat.
Pour ce faire, examinez qui a publié l’information, quand elle a été publiée et mise à jour pour la dernière fois, et où elle est pertinente.
Qui
Organisations réputées : Recherchez des données publiées par des organisations reconnues. Par exemple, l’Atlas climatique du Canada est un outil interactif conçu par le Centre climatique des Prairies que vous pouvez utiliser pour vous renseigner sur les changements climatiques et explorer leurs répercussions sur les collectivités.
Établissements universitaires : Les données provenant des universités et des instituts de recherche font souvent l’objet d’une évaluation par les pairs.
Organismes gouvernementaux : Les données provenant des organismes gouvernementaux nationaux, provinciaux et régionaux sont fiables. Par exemple, Donneesclimatiques.ca est un portail en ligne de données climatiques conçu par un groupe d’organismes gouvernementaux, universitaires et de recherche.
Expertise locale : Fiez-vous aux renseignements provenant de sources locales, notamment les collectivités et les organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis, des Inuits, des communautés autochtones urbaines ainsi que d’autres administrations, institutions, organisations, communautés de pratique ou parties prenantes locales.
Transparence : Utilisez des sources qui font preuve de transparence quant à leur approche en matière de collecte et d’analyse des données.
Quand
Données récentes : Les données doivent être à jour afin de refléter les dernières observations et prévisions.
Mises à jour régulières : Les sources régulièrement mises à jour demeurent pertinentes et exactes au fil du temps.
Où
Spécificité géographique : Assurez-vous que les données sont propres à votre emplacement ou à votre région. Les données trop générales (p. ex., nationales ou internationales) peuvent ne pas refléter fidèlement les conditions et les vulnérabilités locales.
Études localisées : Recherchez des sources qui fournissent des études localisées ou vous permettent de définir votre emplacement pour accéder à des données personnalisées.
Pour d’autres sources de données climatiques régionales, consultez le Répertoire de ressources climatiques du Centre canadien des services climatiques.
Réunir les connaissances, les compétences et l’expérience nécessaires
Il s’agit de trouver, à l’intérieur et à l’extérieur de votre organisation, des personnes qui peuvent contribuer à l’évaluation des risques climatiques et à la planification de l’adaptation.
Lorsque vous avez besoin d’un grand nombre de points de vue, comment pouvez-vous identifier et réunir la bonne combinaison de compétences, de connaissances et d’expérience pour mener à bien une évaluation des risques climatiques ?
Voici quelques idées pour vous aider à commencer.
Réfléchir aux personnes qui pourraient posséder les compétences, les connaissances et l’expérience dont vous avez besoin.
Commencez par trouver, dans votre organisation, les personnes qui ont les compétences, les connaissances et l’expérience pertinentes. Le Guide pour le personnel municipal affecté aux changements climatiques du FMV contient un résumé complet des rôles de chaque service ou personnel et du type de soutien ou de ressources qu’ils peuvent offrir.
Vous pouvez également bénéficier des compétences, des connaissances et de l’expérience de personnes extérieures à votre organisation, notamment :
des consultants possédant des compétences spécialisées;
des établissements universitaires pour leur expertise et leurs ressources;
des organismes communautaires (ONG, groupes communautaires) pour obtenir des renseignements sur le climat local;
des services gouvernementaux comme le Centre de soutien climatique de Logement, Infrastructures et Collectivités Canada.
Déterminez quelles parties prenantes devront participer et ce qu’elles feront. Dans de nombreux cas, le succès de votre engagement dépendra des relations établies, par exemple, avec les collectivités et les organisations locales et régionales des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des communautés autochtones urbaines.
Les membres de la collectivité possèdent une expertise précieuse et unique grâce à leur expérience vécue des changements climatiques. Cela comprend les jeunes, les personnes âgées, les personnes vivant en situation de handicap, les personnes racialisées, les Autochtones et d’autres personnes. Il est essentiel d’écouter et de faire entendre leurs voix pour que votre évaluation des risques climatiques et votre planification de l’adaptation soient inclusives et représentatives de votre collectivité. Vous trouverez des ressources supplémentaires pour mener une mobilisation éclairée par la Réconciliation, l’équité, l’inclusion et la lutte contre le racisme dans la Fiche-conseils : Commencer à cerner les répercussions locales des changements climatiques et la Fiche-conseils : Commencer la planification de l’adaptation aux changements climatiques.
Constituer votre équipe d’adaptation aux changements climatiques.
Une fois que vous aurez identifié les personnes à l’intérieur et à l’extérieur de votre organisation qui peuvent vous aider à évaluer les risques climatiques et à planifier l’adaptation, il peut être utile de les réunir en créant une équipe dédiée aux efforts d’adaptation aux changements climatiques. Par exemple, vous pouvez :
Désigner une ou un chef d’équipe : choisissez une personne qui coordonnera les efforts de l’équipe et organisera le travail.
Définir un objectif : décrivez clairement ce que l’équipe souhaite accomplir dans votre collectivité.
Planifier des réunions régulières : organisez des réunions ordinaires, même informelles, pour discuter des progrès réalisés et des prochaines étapes.
Définir les rôles et les responsabilités : assurez-vous que chaque membre connaît son rôle au sein de l’équipe et ses responsabilités.
Une fois que vous aurez préparé votre évaluation des risques climatiques et votre plan d’adaptation dont la portée sera clairement définie, que vous aurez compris les données dont vous avez besoin et que vous disposerez des compétences nécessaires pour la mise en œuvre, vous serez bien outillé pour déterminer les répercussions locales des changements climatiques. Pour obtenir de l’aide afin d’entamer cette prochaine étape, veuillez consulter la Fiche-conseils : Commencer à cerner les répercussions locales des changements climatiques.
Explorez l’Outil d’évaluation pour des collectivités adaptées au climat afin d’obtenir des renseignements supplémentaires et de l’aide pour vous préparer à l’évaluation des risques climatiques et à la planification de l’adaptation. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer vos efforts actuels en matière d’adaptation aux changements climatiques, déterminer les domaines à améliorer et élaborer un plan clair pour renforcer les efforts d’adaptation de votre collectivité.
Économies d’énergie, réduction des coûts : Utiliser le soutien du FMV au Québec
Conseils et témoignages sur la façon dont le FMV aide les municipalités à réduire les coûts énergétiques et à améliorer le confort grâce à la rénovation de bâtiments communautaires
BÂTIMENTS MUNICIPAUX ET COMMUNAUTAIRES
Rénovation d’une installation récréative ou culturelle
Partout au Québec, le vieillissement des infrastructures et la hausse des coûts poussent les municipalités à investir dans des solutions durables et économiques. Depuis sa création en 2000, le Fonds municipal vert (FMV) de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) a appuyé 289 projets dans la province, ce qui a permis de verser plus de 209 millions de dollars en financement et de contribuer au PIB à hauteur de 205,6 millions de dollars.
Des municipalités québécoises de toutes tailles, de la petite ville de Saint-Valérien à la ville de Québec, utilisent le financement du FMV pour transformer des bâtiments communautaires vieillissants en des espaces plus confortables, plus rentables et plus résilients aux changements climatiques.
Laissez-vous inspirer par les conseils experts du FMV et de la Ville de Candiac, ainsi que par de fabuleuses histoires de réussite, et découvrez comment les améliorations énergétiques de bâtiments peuvent profiter à votre collectivité.
Questions et réponses
Ce qui fonctionne : Tendances et recommandations pour les bâtiments communautaires du Québec
À titre de premiers points de contact pour l’initiative de Rénovation de bâtiments de loisirs du FMV au Québec, Pascale Thériault et Athia Kabanguka sont des alliées stratégiques qui aident les municipalités à accéder à nos possibilités de financement.
Voyez leur point de vue unique sur le sujet (voir-ci dessous) alors qu’elles réfléchissent aux nouvelles tendances et aux priorités locales des municipalités du Québec.
Pascale Thériault
Conseillère, Sensibilisation aux programmes, Québec, Fonds municipal vert
Athia Kabanguka
Conseillère, Rayonnement des programmes, Fonds municipal vert
Quels défis les municipalités du Québec cherchent-elles à résoudre en mettant à niveau leurs bâtiments communautaires avec des rénovations énergétiques?
Les rénovations énergétiques des bâtiments communautaires permettent aux municipalités du Québec de diminuer les coûts d’exploitation, notamment en réduisant les factures d’énergie à long terme; de mieux s’adapter aux changements climatiques en renforçant la capacité des bâtiments à faire face à des conditions climatiques extrêmes; ainsi que de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui contribue à diminuer l’empreinte carbone et à atteindre l’objectif de carboneutralité que s’est fixé le Québec d’ici 2050.
Quels bâtiments communautaires sont prioritaires pour les rénovations énergétiques au Québec, et y a-t-il des différences entre les zones rurales et urbaines?
Au Québec, les installations sportives, comme les piscines intérieures et les patinoires, sont souvent prioritaires pour les rénovations énergétiques. Ce sont généralement les plus énergivores et parmi les plus émetteurs de GES, ce qui en fait des cibles clés pour réduire les coûts d’exploitation tout en appuyant les objectifs climatiques municipaux. Les bibliothèques et les centres communautaires sont aussi ciblés vu leur utilisation fréquente et leur potentiel d’amélioration énergétique.
Dans les zones rurales, les bâtiments sont souvent multifonctionnels — un même lieu peut servir de salle communautaire, de bibliothèque et de centre de loisirs. Cependant, ces municipalités font face à un accès limité aux ressources techniques et aux financements nécessaires pour réaliser des rénovations majeures. Cela représente un défi, mais aussi une occasion de maximiser l'impact du soutien offert par le FMV, grâce à nos subventions et prêts, ainsi qu’à notre Centre d’apprentissage et au Service-conseil dans le cadre de l’initiative Rénovation de bâtiments de loisirs.
Si une municipalité ayant peu de ressources souhaite entamer un projet de rénovation de bâtiment communautaire, par où devrait-elle commencer?
La première étape consiste à mieux comprendre la consommation d’énergie du bâtiment. Pour cela, un audit énergétique est essentiel pour donner un portrait clair de la situation actuelle et permet d’identifier les améliorations possibles, comme le chauffage, l’isolation ou l’éclairage DEL.
Une fois cette analyse en main, la municipalité peut évaluer le coût de chaque mesure, les économies d’énergie attendues et les retombées financières, afin de prioriser les interventions en fonction de ses objectifs et de ses moyens. L'étude de site, la modélisation énergétique et l'élaboration des scénarios sont des dépenses admissibles sous l'offre Étude : Voie vers des bâtiments verts lorsqu'elles sont intégrées à l’analyse énergique complète.
Pour les municipalités disposant de ressources limitées, il peut être stratégique d’échelonner les travaux sur plusieurs années et de les intégrer à la gestion des actifs municipaux. Cela permet de coordonner les rénovations avec le remplacement normal des équipements, tout en avançant vers des bâtiments plus efficaces, confortables et durables.
Avec qui communiquez-vous généralement dans les municipalités du Québec au sujet des rénovations énergétiques, et qui gère et coordonne les projets?
Les premiers contacts sont parfois établis avec les conseillers municipaux ou les maires. Ils nous mettent ensuite en relation avec les directeurs généraux ou les services techniques pour entamer des discussions plus concrètes sur l’éligibilité.
Nous discutons souvent avec les directeurs généraux, puisqu’ils ont l’autorité d’approuver les budgets et les demandes de subvention. Ensuite, ce sont généralement les chargés de projet des services techniques ou les conseillers en énergie ou en développement durable qui assurent la coordination des projets. Ils sont responsables des appels d’offres, du suivi des travaux et des aspects techniques.
Nous communiquons aussi régulièrement avec des consultants externes, comme des experts en énergie. Ce sont souvent eux qui réalisent les audits énergétiques et qui aident les municipalités à préparer leurs demandes de financement. Pour les projets d’immobilisations, les services des finances sont également impliqués afin d’évaluer la faisabilité financière.
Quelles sont les rénovations les plus populaires à faible coût qui aident les municipalités du Québec à réduire leur consommation d'énergie et leurs coûts opérationnels?
Même avec un budget restreint, il est possible d'améliorer la performance énergétique des bâtiments avec des mesures simples et efficaces. Ajuster la température selon l’occupation des locaux ou former le personnel d’entretien aux bonnes pratiques énergétiques peut générer des économies immédiates. Le remplacement de l’éclairage par des ampoules DEL est aussi une solution populaire et peu coûteuse, qui réduit efficacement les coûts d’électricité.
Certaines municipalités installent des systèmes d’automatisation simples pour mieux contrôler l’éclairage, le chauffage et la ventilation. Cela permet de limiter les gaspillages et de suivre plus facilement la consommation.
Ces actions simples et peu coûteuses peuvent contribuer à réduire les émissions de GES d’un bâtiment situé en zone climatique 6 (où les hivers sont modérément froids), par exemple, de la manière suivante :
Meilleure programmation du chauffage et de la ventilation pour économiser 45 tonnes de CO₂ par an.
Ventilation à la demande pour économiser 32,5 tonnes de CO₂ par an.
Optimisation de la gestion des piscines (température, humidité) pour économiser 18 tonnes de CO₂ par an.
Et qu'en est-il des projets plus ambitieux ou à long terme—dans quoi les municipalités du Québec choisissent-elles d'investir avec le soutien du FMV?
La plupart des municipalités investissent dans l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment, notamment par l’isolation des murs, des toits et des fondations, ainsi que le remplacement des fenêtres par des modèles plus performants. Ces travaux permettent non seulement de réduire la consommation d’énergie, mais aussi d’améliorer le confort des usagers.
Ils sont souvent accompagnés d’une modernisation des systèmes mécaniques, comme l’installation de pompes à chaleur ou de systèmes de ventilation avec récupération de chaleur. Certaines municipalités vont plus loin en intégrant des sources d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires photovoltaïques ou la géothermie.
Quels conseils donneriez-vous aux municipalités du Québec qui envisagent des rénovations énergétiques pour leurs bâtiments communautaires?
Former une équipe multidisciplinaire dès le départ : Impliquez les gestionnaires de bâtiments, les services financiers, les experts internes et externes (ingénieurs, architectes, consultants en énergie) pour assurer une bonne coordination et un suivi rigoureux.
Dresser un inventaire des bâtiments municipaux : Cela permet d’évaluer la possibilité de rénover un portefeuille de bâtiments plutôt qu’un seul, et d’optimiser les investissements à l’échelle municipale.
Réaliser un audit énergétique : Cet audit identifie les principales pertes d’énergie et aide à prioriser les mesures les plus rentables en termes de coûts d’exploitation et de réduction des émissions de GES.
Adopter une approche intégrée : Misez sur des projets qui répondent à plusieurs enjeux à la fois, comme l’amélioration de la performance énergétique, la réduction de la consommation d’eau potable, la préservation de la biodiversité, et le choix de matériaux durables.
Impliquer la communauté : Consultez les usagers pour que les rénovations répondent à leurs besoins et maximisent les retombées sociales.
Réaliser une étude de faisabilité et planifier soigneusement : Une planification rigoureuse prend du temps, mais elle réduit les risques d’erreurs coûteuses et maximise les gains à long terme. Si cette étape semble intimidante, n’hésitez pas à contacter d’autres municipalités ou notre équipe pour obtenir des références ou du soutien.
Mettre en valeur les retombées du projet : Documentez et communiquez les économies réalisées et les bénéfices pour la collectivité (confort, sécurité, accessibilité, etc.) afin de démontrer la valeur du projet auprès de vos citoyens et décideurs, et d’inspirer d’autres initiatives.
En quoi la rénovation de plusieurs bâtiments communautaires dans une seule demande de financement (portfolio de bâtiments) est-elle avantageuse pour les municipalités du Québec?
Premièrement, réaliser des audits énergétiques, des études de faisabilité ou des rénovations pour plusieurs bâtiments en même temps permet de réduire les coûts unitaires (études, consultations, équipements). Donc de réaliser des économies de temps et d’argent.
Ça augmente aussi l’impact énergétique et climatique du projet, ce qui le rend plus attractif pour les bailleurs de fonds et peut ouvrir la porte à un financement plus important.
De plus, cette approche permet de standardiser les équipements et les pratiques de gestion, facilitant l’entretien des bâtiments à long terme.
Enfin, elle aide à accélérer l’atteinte des cibles de réduction des GES et à développer l’expertise interne en efficacité énergétique.
Vous avez des questions sur le financement des bâtiments communautaires?
Comment Candiac réduira-t-elle de façon importante les coûts d’énergie en seulement cinq ans?
Karine Lehoux
Directrice, Transition écologique et innovation, Ville de Candiac, Québec
En 2023-2024, la Ville de Candiac a mené une étude de faisabilité sur quatre bâtiments communautaires afin de déterminer les rénovations les plus pertinentes, tant sur le plan de la réduction des émissions que de la consommation d’énergie. La municipalité a tiré le meilleur parti du soutien du FMV en obtenant une subvention de 200 000 $, en s’inspirant de notre document d’orientation et faisant appel au Service-conseil dans le cadre de l’initiative Rénovation de bâtiments de loisirs. L’initiative a également rassemblé de nombreux services, soulignant la valeur de la collaboration dans l’action climatique locale.
Dans l’entrevue ci-dessous, Karine Lehoux, directrice, Transition écologique et innovation à la Ville de Candiac, fait part de ses réflexions et des leçons tirées du processus.
Quels objectifs ou défis cherchez-vous à résoudre grâce aux rénovations énergétiques, et comment avez-vous priorisé les bâtiments à inclure dans le projet?
Tout a commencé avec le plan climat de la ville de Candiac qui nous a permis de dresser la consommation énergétique des bâtiments municipaux. L’inventaire GES a permis de mettre en lumière que les bâtiments municipaux sont responsables de 40 % des émissions GES corporatives. Nous avons sélectionné les bâtiments qui émettent le plus de GES et qui pourraient faire l’objet de rénovation écoénergétique dans les prochaines années.
Quels types de rénovations seront réalisées pour donner suite aux études de faisabilité, et pourquoi ces améliorations ont-elles été choisies?
Selon les estimations, les améliorations apportées aux bâtiments pourraient permettre, une économie jusqu’à 219 t CO2éq et réduction de 18 000 kWh d'électricité. Le projet vise ainsi non seulement la réduction des émissions de GES, mais aussi, en tout premier lieu, l'efficacité énergétique. Le Document d’orientation sur la Voie vers des bâtiments verts du Fonds municipal vert nous a grandement aidé dans le choix d’améliorations à apporter, car nous pouvions voir différents scénarios et possibilités.
Des innovations énergétiques (panneaux solaires photovoltaïques) sont intégrées au projet afin de bonifier leur résilience et de contribuer à la nécessaire transition énergétique du Québec.
Pour réduire les émissions de GES, réaliser de plus grandes économies et avoir un PRI (période de retour sur investissement) plus bas, nous effectuerons des améliorations au Complexe Sportif Candiac, qui comprend deux patinoires intérieures, et au Complexe Roméo-V.-Patenaude, un bâtiment où ont lieu bon nombre d’activités communautaires.
Pour le Complexe Sportif Candiac :
remplacement des unités au toit par des unités de type « Thermopompe » ;
récupération de chaleur de condensation et ajout d’un chauffe-eau de type « thermopompe » ;
mesure de récupération de chaleur pour chauffer la fosse à neige ;
ajout de sonde de CO2 pour contrôle du débit d’air frais ;
installation photovoltaïque pour la production d’électricité.
Pour le Complexe Roméo-V.-Patenaude :
remplacement des unités au toit par des unités de type « Thermopompe » ;
ajout de collecteurs solaires pour le préchauffage d’air extérieur.
Deux autres bâtiments bénéficieront aussi de travaux d’améliorations écoénergétiques; nous sommes donc préparés avec l’étude de faisabilité.
Quels résultats clés vont émerger de ces rénovations et comment vont-ils influencer la qualité de vie des résidents de Candiac?
Ce projet va bien au-delà de la simple gestion des actifs : il incarne une vision globale où se conjuguent décarbonation, efficacité énergétique, responsabilité sociale et communautaire, ainsi que la recherche d’opportunités de financement par les économies d’énergie. Il s’agit d’un projet intégré, pensé dans l’intérêt de la collectivité. Nous démontrons par cette approche une gestion financière rigoureuse et responsable des bâtiments municipaux au bénéfice de tous.
L'analyse approfondie des bâtimens a conduit à l'identification de plusieurs mesures visant à accroître leur efficacité énergétique, tout en intégrant des stratégies de décarbonation significatives.
Selon les cibles à atteindre, basées sur les données et hypothèses actuelles :
Les améliorations au Complexe Sportif Candiac permettront, après 5 ans, jusqu’à 41 000 $ d’économies annuelles, soit jusqu’à 620 400 $ sur 20 ans et une réduction des GES de 84% par rapport à 2018.
Les améliorations au Complexe Roméo-V.-Patenaude permettront, après 8 ans, jusqu’à 17 231 $ d’économies annuelles, soit jusqu’à 200 000 $ sur 20 ans et une réduction des GES de 82% par rapport à 2018.
Stratégie de décarbonation significative : Réduction jusqu’à 20% des GES corporatifs
Parmi les mesures prévues, l'utilisation de récupération de chaleur de condensation pour le chauffage de l'eau chaude et le système de fonte de neige se distingue par son impact favorable sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en ne requérant pas d'investissements majeurs. Cette approche allie efficacité énergétique et responsabilité environnementale de manière économiquement viable.
La proposition de remplacer les unités de toit par des thermopompes équipées de roues thermiques représente une solution prometteuse pour atteindre les objectifs de décarbonation.
Des subventions sont disponibles pour couvrir une partie des coûts supplémentaires associés à ces nouvelles unités, ce qui en fait une option financièrement avantageuse.
En outre, des scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été proposés dans cette étude.
Ces scénarios offrent à ville de Candiac une feuille de route claire pour planifier efficacement les futurs travaux. L’ensemble de ces mesures et scénarios positionne la ville sur la voie d'une gestion énergétique plus durable et conforme aux impératifs environnementaux actuels.
Comment le service-conseil de l’initiative Rénovation de bâtiments de loisirs du FMV a-t-il soutenu vos efforts, et y a-t-il eu des moments où leurs conseils ont été particulièrement utiles?
D’abord, merci! Le service-conseil de l’initiative Rénovation de bâtiments de loisirs du FMV a été très apprécié à l’interne. Avoir un accès direct à un professionnel, francophone, indépendant, qui peut réviser les calculs de l’étude et confirmer les choix proposés par l’entreprise nous a rassuré et permis d’avancer rapidement.
Également, nous avons pu faire valider notre devis technique pour l’appel pour les plans et devis techniques. À la ville, nous n’avons pas de personnel spécialisé dans ce type de travaux. La présence d’un expert à nos côtés nous a permis d’être confiants dans nos décisions, d’avancer rapidement et d’avoir une plus grande crédibilité.
Quels conseils donneriez-vous à d'autres municipalités du Québec qui envisagent des rénovations énergétiques pour leurs bâtiments communautaires?
Premier conseil : Le Document d’orientation sur la Voie vers des bâtiments verts proposé par le FMV est audacieux et complet. Il guide la municipalité, permet de voir l’ensemble de l’impact des travaux sur la consommation énergétique et allège la charge de travail.
Deuxième conseil : Faites l’étude de faisabilité même si les améliorations sont prévues dans plus longtemps. Vous serez prêts à tout moment, maximiserez les investissements et orienterez les travaux en fonction d’objectifs précis.
Troisième conseil : Prévoyez du temps à l’interne!
Ce projet, c’est plus qu’une simple gestion des actifs : c’est une vision d’ensemble - on allie décarbonation, efficacité énergétique, responsabilité communautaire et sociale, opportunités de financement et économies d’énergie. »
- Normand Dyotte, maire de la Ville de Candiac, Québec
Histoires inspirantes de petites et grandes municipalités
Une nouvelle vie pour l’ancienne église de Saint-Valérien
La population de la petite ville de Saint-Valérien (moins d'un millier de personnes) voulait donner une deuxième vie à sa chère église. La vision : la transformer en un centre communautaire dynamique. Les moyens : le financement du FMV pour mettre en œuvre des améliorations énergétiques afin de réduire les coûts opérationnels du bâtiment et de renforcer sa durabilité environnementale.
Grâce au remplacement de la chaudière à mazout par un système de biomasse et à l’amélioration de l’isolation, entre autres travaux de rénovation, la municipalité visait une baisse de la consommation d’énergie de 98 % et une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 21 tonnes par année.
En plus des économies d’énergie, le projet a permis de créer des emplois locaux, de stimuler le tourisme et de redynamiser le centre-ville. Aujourd’hui, l’ancienne église est un lieu de rassemblement accueillant pour les loisirs et l’apprentissage.
Rénovation de la bibliothèque Gabrielle-Roy à Québec
Après des décennies de bons et loyaux services, la bibliothèque Gabrielle-Roy avait besoin de corriger son efficacité énergétique, son confort et son accessibilité. La Ville de Québec va entreprendre un important projet de modernisation visant à améliorer la performance thermique grâce à une meilleure isolation et à l’installation de systèmes mécaniques à haut rendement, d’éclairage DEL et d’un système de ventilation à récupération de chaleur.
Les travaux vont permettre de réduire les coûts de l’énergie tout en créant un espace plus inclusif et accueillant. Malgré les défis liés au budget et à la construction, la collectivité va profiter d’une bibliothèque plus moderne et plus lumineuse.
Les subventions et les prêts du FMV aident les municipalités à rendre les bâtiments publics plus écoénergétiques, tout en créant des emplois locaux et en réduisant les factures d’énergie. Présentez une demande de financement aujourd’hui, peu importe où vous en êtes dans le processus d’efficacité énergétique.
Subventions, apprentissage entre pairs et conseils de spécialistes pour vous aider à mettre en place des infrastructures de transport actif pour des trajets scolaires actifs et sécuritaires dans votre municipalité.
TRANSPORTS
Lisez le guide pour plus d’informations sur la façon de préparer une demande avec succès.
communautés autochtones, pourvu qu’elles soient associées à une administration municipale canadienne dans le cadre d’un projet admissible, ou qu’elles aient conclu un accord de services partagés avec une administration municipale canadienne dans le domaine des infrastructures municipales, de la lutte contre les changements climatiques ou de l’adaptation aux changements climatiques.
Extrants attendus :
Mettre en place ou améliorer des infrastructures de transport actif aux abords des écoles de votre collectivité par la prise de mesures temporaires ou permanentes (chemins, trottoirs, pistes cyclables, passages piétons, améliorations de la sécurité, etc.) et acquérir des connaissances et des capacités pour la mise en œuvre efficace de ces améliorations.
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
En tant que bénéficiaire d’une subvention, vous suivrez un parcours dynamique de deux ans qui vous permettra de développer les aptitudes, d’acquérir les connaissances et de tisser les liens nécessaires à la planification et à l’exécution de projets de transport actif et sécuritaire dans votre collectivité. Vous recevrez une formation assurée par des experts et pourrez échanger avec des chefs de file nationaux en trajets scolaires actifs afin de favoriser un changement durable.
Plus précisément, on vous aidera à faire ce qui suit :
Renforcer l’engagement communautaire en misant sur des stratégies éprouvées favorisant l’appui des écoles et des parties prenantes.
Composer avec les défis, les politiques et les obstacles réglementaires.
Enrichir vos connaissances en planification de projet, y compris le financement, l’infrastructure et la mise en œuvre.
Bâtir des relations collaboratives intersectorielles aux fins d’un succès durable.
Suivre les progrès et mesurer les résultats, y compris la réduction des GES et les répercussions à long terme.
Date limite de soumission des demandes :
La date limite pour présenter une demande préalable est le 17 octobre 2025. Veuillez noter que nous commencerons à accepter les demandes au milieu de l’été.
Ce financement vise principalement à soutenir la conception et l’installation d’infrastructures de transport actif pour des trajets scolaires sécuritaires et la majeure partie des fonds doit servir à en couvrir les coûts.
* Les demandeurs suivants pourraient être admissibles à une subvention pouvant atteindre 80 % des coûts admissibles du projet :
les municipalités (ou leurs partenaires) de 10 000 habitants ou moins;
les administrations régionales ou les groupes de municipalités dont la population moyenne est de 10 000 habitants ou moins;
les collectivités autochtones admissibles;
les collectivités du Nord.
Les collectivités du Nord et les collectivités autochtones admissibles qui présentent une demande au FMV pour la première fois peuvent prétendre à une subvention couvrant l’intégralité des coûts admissibles.
Le Nord s’entend des trois territoires et de la partie septentrionale des sept provinces suivantes (dont les codes définis par Statistique Canada sont indiqués entre parenthèses) : Terre-Neuve-et-Labrador (10), Québec (24), Ontario (35), Manitoba (46), Saskatchewan (47), Alberta (48) et Colombie-Britannique (59).
Ce que nous finançons
Nous finançons des projets qui visent à favoriser l’utilisation de modes de transport actifs (p. ex., la marche et le vélo) aux fins des trajets scolaires par la mise en place ou la transformation d’infrastructures de transport actif et l’amélioration de la sécurité routière. Les bénéficiaires seront appuyés tout au long de la planification, de la conception et de la mise en œuvre de leur projet par l’entremise du programme de soutien à l’apprentissage entre pairs. Les coûts associés à l’ensemble de ces étapes sont admissibles au financement.
Les projets doivent consister en un investissement en capital (construction, modification ou amélioration d’actifs physiques) et peuvent également comprendre des mesures politiques (p. ex., changement de limites de vitesse) et des stratégies de sensibilisation. Les mesures politiques et les stratégies de sensibilisation seules ne sont pas admissibles au financement. Ce que les projets admissibles peuvent comprendre :
L’aménagement de mesures temporaires pour favoriser le transport actif, comme des bollards, des jardinières, des zones peintes, des glissières de béton et d’autres éléments amovibles mis en place pour tester de nouveaux chemins, passages piétonniers, avancées de trottoirs, pistes cyclables, dispositifs de réduction de la vitesse, etc.
L’aménagement ou l’amélioration d’infrastructures pour le transport actif, telles que des pistes cyclables séparées, des intersections plus conviviales pour les piétons, des sentiers, des passages pour piétons et des connexions avec les réseaux de transport actif et les réseaux de transport en commun.
L’amélioration d’infrastructures de transport actif, y compris les considérations liées à la conception; le projet peut n’aboutir à aucun gain net en kilomètres d’infrastructure, mais plutôt en améliorer la qualité pour en favoriser une plus grande utilisation.
L’ajout ou l’amélioration d’éléments de conception ou de sécurité qui favorisent le transport actif, comme des aires d’entreposage, de l’éclairage, de la verdure, des zones ombragées, des bancs, des passages piétonniers, des dos d’âne, des clôtures, de la signalisation et des dispositifs de contrôle de vitesse automatisés.
Photo de la municipalité régionale d'Halifax
Photo de la municipalité régionale d'Halifax
Exigences relatives à la demande
Les demandes doivent répondre à ces exigences :
Désigner un ou plusieurs trajets vers une ou des écoles primaires ou secondaires comme zone cible du projet d’immobilisations et proposer une solution d’infrastructure pour résoudre les enjeux liés à la sécurité qui constituent un obstacle aux trajets scolaires actifs pour les enfants. Grâce au programme d’apprentissage, les bénéficiaires de subventions pourront explorer diverses solutions d’infrastructure, ce qui leur permettra par la suite de confirmer ou de rectifier leur approche.
Démontrer que le projet permettra à un grand nombre d’élèves de se rendre à des endroits clés situés dans un rayon de 2 km de l’école et d’en revenir en marchant, à vélo ou en roulant (p. ex., leur domicile, le centre récréatif et les arrêts de transport en commun) en précisant la taille de la population scolaire et le pourcentage d’élèves touchés.
Fournir la preuve d’un partenariat entre l’école ou les écoles intéressées (p. ex., par l’entremise de l’administration scolaire ou du district scolaire) et le demandeur de la municipalité qui indique une volonté de collaborer au projet proposé (p. ex., au moyen d’une lettre d’appui).
Démontrer que le demandeur a pleine autorité sur les propriétés, les routes ou les chemins qui seraient directement touchés par le projet, ou qu’il a l’autorisation d’une entité ou d’une personne ayant autorité ou propriété pour entreprendre le projet.
Démontrer que le projet proposé est un engagement municipal ou qu’il s’inscrit dans un plan ou une stratégie de la municipalité. Par exemple, le projet pourrait être mentionné dans un plan municipal, de transport, scolaire ou de transport actif, un plan de trajet scolaire ou une résolution du conseil approuvée ou proposée (qui sera examinée par le conseil avant la date de début du projet).
Démontrer que le projet est susceptible de réduire les émissions de GES grâce à une baisse du nombre de kilomètres véhicules parcourus (KVP) due au passage à des modes de transport actif (marche et vélo) ou à l’adoption d’autres solutions qui réduisent l’utilisation des véhicules et les émissions indirectes de GES.
Pour aider les demandeurs à établir leurs objectifs de réduction des KVP, le FMV leur fournira du soutien pendant le processus de demande, y compris des conseils sur l’évaluation des répercussions. Nous reconnaissons que les données disponibles peuvent varier. Par conséquent, il est possible d’utiliser une combinaison des sources ci-dessous. En cas de données manquantes, le FMV peut également fournir des valeurs par défaut pour faciliter les estimations :
Données sur l’utilisation (p. ex., études sur les trajets scolaires, données de recensement, relevés de trafic)
Estimations de transfert modal (p. ex., données de référence de pairs, résultats d’études)
Caractéristiques des trajets (p. ex., durée moyenne des trajets scolaires)
Tous les demandeurs dont le projet est approuvé pourront affiner leurs données de référence et établir des objectifs plus précis en participant à un programme de soutien à l’apprentissage par les pairs dans le cadre duquel ils recevront également des conseils en matière de surveillance et de rapports sur les résultats des projets.
Ce que votre projet doit réaliser
Seuls les projets qui répondent aux critères énoncés ici sont admissibles. Veuillez noter que nous tenons compte de plusieurs facteurs dans notre décision de financement. Nous tenons à financer les initiatives les plus innovantes et les plus porteuses, et à soutenir les collectivités de toutes tailles. Par conséquent, il ne suffit pas qu’un projet soit admissible pour que son financement soit approuvé. Les demandeurs doivent s’engager à participer activement au programme de soutien à l’apprentissage entre pairs pour que leur demande de financement soit prise en considération.
Nous privilégierons les initiatives qui :
visent à améliorer la sécurité des usagers des transports actifs, plus particulièrement des enfants et des jeunes;
sont liées à un plan de trajet scolaire préétabli;
sont liées aux voies ou aux réseaux de transport actif existants, ou qui les prolongent;
prendre en compte l'accessibilité dans la conception et la mis en œuvre du project;
sont dirigées par une équipe multidisciplinaire représentant des rôles clés (p. ex., transport, planification, loisirs, climat, santé publique, parcs et transport collectif);
sont menées en collaboration avec des partenaires de mise en œuvre clés (p. ex., associations de parents et enseignants, les organisations de santé publique et les organismes sans but lucratif travaillant activement à la sécurité des trajets scolaires);
sont dirigées ou créées en collaboration avec des groupes en quête d’équité ou avec une communauté autochtone;
contribuent à la mise à l'essai ou à la démonstration de traitements, d'approches ou de pratiques avant-gardistes;
mettent à contribution des jeunes ou des enfants dans certains aspects d’élaboration ou de mise en œuvre (p. ex., mobilisation, conception, installation, surveillance et évaluation);
qui démontrent une forte intégration d’approches pluridimensionnelles, notamment :
l’optimisation des avantages environnementaux et socioéconomiques (p. ex., amélioration de l’accessibilité, utilisation de matériaux recyclés, naturels ou à faibles émissions de carbone, promotion de zones tampons végétalisées ou d’aménagements paysagers favorables aux pollinisateurs, et promotion de quartiers adaptés aux enfants) favorisant.
la progression de la Réconciliation, de l’équité, de la diversité et de l’inclusion par la résolution des enjeux de transport chez les groupes en quête d’équité ou dans les collectivités à faible revenu.
Considérations relatives à l’équité
Le FMV reconnaît que de nombreux enjeux sociaux pressants sont interreliés, et que les initiatives de lutte contre les changements climatiques et de développement durable doivent être conçues de façon à garantir une répartition équitable des avantages et des charges entre tous les segments d’une collectivité et les générations. Nous évaluerons les projets en fonction de leur capacité à améliorer les retombées socioéconomiques et à favoriser une distribution plus équitable des avantages et des charges au sein des collectivités, tant pour les générations actuelles que futures. Bien que certains projets puissent être admissibles sans incorporer ces considérations, nous privilégierons ceux qui :
intègrent les principes de Réconciliation, d’équité, d’inclusion et de lutte contre le racisme;
appliquent des pratiques d’engagement communautaire inclusif;
favorisent l’approvisionnement social, par exemple les achats auprès de fournisseurs locaux, de petites entreprises, d’entreprises diversifiées ou d’entreprises sociales;
offrent des avantages socioéconomiques, notamment une accessibilité accrue, des espaces extérieurs améliorés ainsi que des possibilités d’emploi et d’apprentissage inclusives.
Pour guider l’élaboration de votre projet, posez-vous les questions suivantes :
Comment concevoir une approche de mobilisation qui vous permette de tenir compte des besoins, des expériences et des voix de toutes les parties prenantes et de l’ensemble des titulaires de droits dans ce projet?
Quels groupes privés d’équité pourraient bénéficier le plus de ce projet ou en subir le fardeau, directement ou indirectement? Quels sont les effets positifs ou négatifs sur ces groupes?
Est-il possible de remédier aux effets négatifs ou de les atténuer?
Est-il possible de rectifier les préjugés, la discrimination ou les pratiques d’exclusion existant ou pouvant exister dans la planification, la conception, le financement et la mise en œuvre de votre projet?
Comment pouvez-vous maximiser les avantages socioéconomiques de votre projet?
Comment pouvez-vous mettre à profit vos pratiques d’approvisionnement pour favoriser de plus grands résultats sociaux, économiques et environnementaux positifs dans votre collectivité et votre région?
Documents requis
Vous devez présenter les documents suivants pour soumettre une demande de financement auprès du FMV:
Un agent ou une agente de projet du FMV sera votre point de contact tout au long du processus. Cette personne examinera votre dossier et vous fournira des commentaires. Elle pourrait vous demander de compléter ou de revoir certaines parties de votre demande afin d’en assurer la qualité optimale.
Processus de demande
Étape 1 : Présentation d’une demande préalable
Créez un profil client et suivez les étapes affichées sur le portail de financement de la FCM. pour soumettre votre formulaire de demande préalable.
Étape 2 : Établissement de l’admissibilité
Le FMV examinera votre demande afin de déterminer votre admissibilité avant de passer à la prochaine étape du processus. Vous recevrez une réponse dans les 21 jours ouvrables suivant la date de réception de votre formulaire de demande préalable.
Étape 3 : Présentation d’une demande complète
Une fois votre admissibilité confirmée, vous devrez remplir le formulaire de demande complète, disponible sur le portail definancement de la FCM. Cela ne garantit pas toutefois que votre projet sera approuvé pour un financement.
Vous recevrez aussi un modèle de cahier de projet à joindre à votre formulaire de demande complète. Si vous avez des questions au moment de remplir le formulaire, communiquez avec le personnel du FMV. Une fois votre formulaire de demande complète rempli, soumettez-le dans le portail de financement de la FCM.
Étape 4 : Examen par un responsable de projet du FMV
Un responsable de projet du FMV examinera votre demande de financement pour en vérifier l’exactitude et l’exhaustivité et vous aidera à résoudre les questions qui subsistent.
Étape 5 : Évaluation par les pairs et examen interne
Un groupe d’experts externes évalue toutes les demandes d’études et de projets d’immobilisations. Le personnel du FMV évalue les demandes d’analyse de rentabilité. Une analyse interne est également réalisée pour formuler une recommandation de financement à l’intention du directeur général du FMV, du conseil du FMV et du conseil d’administration de la FCM.
Étape 6 : Décision de financement de la FCM
Les décisions de financement pour les plans, les projets pilotes et les études sont prises par le directeur général du FMV. La décision de financement est fournie dans un délai moyen de trois à cinq mois de la date de l'envoi du formulaire de demande de financement complet.
Projets d’immobilisations : La décision vous sera communiquée dans un délai de quatre à six mois à compter de la date de présentation de votre demande complète.