La présente fiche d’information passe en revue les éléments importants à prendre en compte dans le choix d’un site de plantation d’arbres et indique comment préparer la plantation lorsque les conditions du site sont loin d’être idéales. Elle fournit des conseils étape par étape que les collectivités peuvent utiliser pour assurer la survie des arbres à long terme. 

Cette fiche d’information a été créée pour aider les petites collectivités et les collectivités rurales qui commencent à élaborer leur approche de la foresterie urbaine. Son contenu peut être utile au personnel municipal travaillant dans divers services tels que les travaux publics, les loisirs ou les services de santé publique. 

Pourquoi choisir le bon site? 

Les collectivités devraient planter le bon arbre, au bon endroit et au bon moment. La réussite d’une plantation d’arbres commence donc par le choix du bon site. 

Bien choisir et préparer un site avant la plantation permet d’éviter des problèmes coûteux tels que le retrait prématuré des arbres ou un entretien contraignant. Cela réduit également les conditions potentiellement dangereuses et les risques pour la sécurité de la collectivité. Par ailleurs, une sélection et une préparation minutieuses du site permettent la plantation d’arbres dans des zones qui ne sont pas habituellement utilisées à cette fin, mais qui présentent pourtant des avantages pour la collectivité. Ces avantages peuvent inclure la résilience climatique, l’accès plus facile à la nature, des zones d’ombre rafraîchissante et une meilleure qualité de vie pour les résidents, y compris les groupes dignes d’équité. 

Cette fiche d’information aborde deux processus importants : la sélection du site, qui consiste à choisir l’endroit où les nouveaux arbres seront plantés, et la préparation du site, qui est le processus consistant à aménager le site sélectionné en vue d’une plantation réussie. Il est important d’examiner attentivement ces deux facteurs, car les conditions d’un site de plantation exercent une influence directe sur l’établissement et la santé des arbres à long terme. 

Comment sélectionner et préparer le site? 

1. Réfléchissez à vos objectifs de plantation

Commencez par définir les objectifs de votre projet de plantation afin de déterminer les sites où la présence d’arbres serait la plus avantageuse et de classer ces sites par ordre de priorité. Tenez compte des objectifs communautaires plus larges liés à la gestion des forêts urbaines, à la biodiversité, à l’action climatique et à l’équité. 

Essayez un outil comme le site HealthyPlan.City pour repérer les zones à faible indice de canopée, à fortes températures estivales ou à haut risque d’inondation dans votre collectivité, ainsi que pour établir la correspondance entre ces endroits et les populations susceptibles d’être touchées de manière disproportionnée par ces facteurs. 

2. Consignez les sites 

Étudiez les potentiels sites de plantation en vous servant d’outils comme le SIG (système d’information géographique) et en menant des enquêtes sur le terrain (en voiture ou à pied). Recueillir les commentaires des membres de la collectivité est une autre façon d’identifier les endroits où la plantation de nouveaux arbres serait la plus bénéfique. S’il s’agit de terres non municipales, indiquez dans votre liste les noms des propriétaires fonciers des sites de plantation potentiels. Le fait de répertorier les sites de plantation facilite également les futures opérations de plantation. 

Pour en savoir plus sur les outils utilisés pour créer des inventaires de sites de plantation, veuillez consulter notre fiche d’information de technologies et outils. 

3. Évaluez les sites de plantation 

L’état des sites varie considérablement d’une collectivité à l’autre et au sein d’une même collectivité, d’où l’importance de l’évaluation du site avant de procéder à la plantation. Les facteurs importants à prendre en compte dans votre analyse sont l’état du sol, les conditions de croissance comme l’accès à l’eau et l’exposition au soleil, les exigences en matière de hauteur et d’espace, les limitations physiques et l’utilisation antérieure des terres ou l’historique du site. 

Le sol 

La qualité du sol est essentielle à l’établissement et à la croissance des arbres. Le choix et la préparation du site doivent tenir compte à la fois du volume et de la composition du sol. 

Le volume du sol désigne la quantité de sol dont disposent les racines pour pousser. Idéalement, ce volume doit être aussi grand que possible pour favoriser l’extension et l’enfoncement des racines. Il est conseillé de planter les arbres dans un volume de sol de 0,6 mètre cube par mètre carré de surface de la couronne de l’arbre à maturité (pour en savoir plus, consultez la Norme canadienne du paysage). 

La composition du sol désigne le mélange d’air, d’eau et de nutriments dans le sol. Un sol de qualité est généralement constitué d’environ 25 % d’eau, 25 % d’air, 45 % de minéraux et 5 % de matières organiques. Des analyses sur le terrain ou en laboratoire permettent de déterminer la composition du sol, y compris le pH et les niveaux de nutriments, la teneur en matières organiques et la proportion des différents composants du sol tels que le sable, le limon ou l’argile. 

La conservation des sols existants, dans la mesure du possible, permet de préserver la structure du sol et les micro-organismes qui favorisent l’établissement des arbres. Dans les sites où le sol est pauvre, l’application de mesures correctives ou de remplacement peut contribuer à améliorer l’établissement des arbres (ce point est abordé à l’étape 4 ci-dessous). 

L’eau 

Pour une croissance optimale, les arbres ont besoin d’un approvisionnement régulier en eau non contaminée, ainsi que d’un sol présentant une bonne capacité d’infiltration et de drainage. Il est important d’évaluer l’influence de la pente du terrain et de l’état du sol sur la distribution et l’accumulation de l’eau. Dans des conditions sèches, l’irrigation ou l’arrosage peuvent être nécessaires, en particulier au cours des deux premières années suivant la plantation. 

L’exposition 

Les sites de plantation en milieu urbain peuvent varier considérablement sur le plan de l’exposition à l’ombre, au vent, au sel et aux microclimats frais ou chauds. La tolérance à ces différents facteurs varie d’une espèce d’arbre à l’autre. Lors de la sélection des sites de plantation, il faut tenir compte de l’exposition actuelle ou potentielle à des éléments susceptibles de nuire à la survie des différentes espèces. 

Pour en savoir plus sur la sélection des espèces d’arbres, veuillez consulter notre fiche d’information sur la sélection des arbres

Les limitations physiques 

Lorsque vous réfléchissez à l’endroit et à la manière de planter un arbre, il est important de tenir compte de la taille de l’arbre au moment de la plantation et à l’âge adulte afin de bien évaluer l’espace nécessaire à une croissance saine. Procédez à une évaluation de tous les éléments situés au-dessus ou au-dessous du sol qui pourraient affecter l’espace disponible pour la croissance de l’arbre. Il est également important de tenir compte des besoins d’entretien ainsi que l’accessibilité future du site. 

Tenez compte de ce qui se trouve au-dessus du site :

Exemples : signalisation, éclairage, circulation, lignes électriques, lignes de visibilité, contraintes en matière d’entretien 

Examinez les éléments au-dessus de la surface du site. Comment la croissance des arbres affectera-t-elle la circulation, les bâtiments, les services publics, les lignes de visibilité et les propriétés privées? L’espacement entre les arbres est-il adéquat? La distance par rapport à l’infrastructure environnante est-elle suffisante? Certains aspects compliqueraient-ils l’entretien du site? Il s’agit là de facteurs importants auxquels réfléchir avant de planter des arbres. N’oubliez pas de penser à la taille qu’atteindront les arbres à l’âge adulte, ainsi qu’aux changements que les grands arbres pourraient occasionner dans le secteur. 

Tenez compte de ce qui se trouve sous le site :

Exemples : conduites d’eau ou de gaz, infrastructures électriques, artefacts ou tout autre aspect présentant une importance culturelle ou archéologique 

Examinez les éléments sous la surface du site. Existe-t-il des infrastructures souterraines? Par exemple, dites-vous que les racines des arbres peuvent pénétrer dans les canalisations et soulever la chaussée. Consultez les directives municipales et provinciales (notamment des ressources comme Cliquez avant de creuser) et vérifiez auprès des services publics ce qu’il y a sous le site sur lequel vous envisagez de planter. Notez que les provinces ont des réglementations différentes en matière de services publics qu’il convient d’examiner avant de choisir un site de plantation. 

L’utilisation antérieure des terres ou l’historique du site 

Il est important de réfléchir à d’autres facteurs qui peuvent être difficiles à voir, dont l’historique d’utilisation des terres et le mode d’occupation de la zone. Lorsque vous examinez l’historique d’utilisation du site, vous pouvez recueillir des données permettant de déterminer si le site a subi, par le passé, des feux de forêt, des dégâts causés par des insectes ou des intempéries. Vous pouvez également vous demander si le site a déjà été utilisé à des fins industrielles ou s’il s’agit d’une ancienne terre agricole marginale. L’engagement de la collectivité (voir la section ci-dessous) peut vous aider à en savoir plus sur les sites susceptibles d’avoir une importance culturelle ou historique. 

Un terreau de haute qualité ajouté à l'arbre nouvellement planté.
4. Au besoin, adoptez des stratégies visant à améliorer l’état du site 

Après avoir soigneusement étudié le site, vous pouvez déterminer les modifications à apporter pour améliorer les conditions de plantation. Le processus de préparation d’un site exige beaucoup de travail. Il est donc important de le planifier avec soin et de demander l’avis d’un professionnel avant de commencer. Voici quelques stratégies courantes pour améliorer les conditions du site : 

  • Ajouter de la terre ou de l’amendement pour améliorer la composition du sol, le pH ou les niveaux de nutriments et garantir des niveaux suffisants de matière organique (p. ex. du compost).
  • Enlever les pierres, les éléments de revêtement ou d’autres structures dures susceptibles d’entraver le développement des racines ou l’infiltration de l’eau.
  • Broyer le sol compacté pour améliorer sa structure, augmenter l’absorption des nutriments et améliorer l’aération et le drainage.
  • Décontaminer le sol ou réaliser d’autres activités d’assainissement du site. 

Comment impliquer votre collectivité dans la sélection et la préparation du site? 

Les commentaires des membres de la collectivité sont importants pour adapter les objectifs et les priorités de l’initiative de plantation à ceux des populations locales. L’implication des membres de la collectivité permet de relever les endroits où les arbres peuvent (ou ne peuvent pas) être plantés et d’établir des priorités en fonction de la demande et des critères d’équité. 

Prochaines étapes

Voici des ressources supplémentaires qui peuvent vous aider dans la sélection et la préparation des sites de plantation d’arbres : 


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada. 

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La présente fiche d’information donne un aperçu des processus et des pratiques exemplaires en matière d’entretien des arbres. Elle est conçue pour aider les collectivités (y compris le personnel chargé de l’entretien des arbres) et leurs partenaires à mettre en œuvre des stratégies visant à entretenir et à développer leurs canopées. 

Cette fiche d’information a été créée pour aider les petites collectivités et les collectivités rurales qui commencent à élaborer leur approche de la foresterie urbaine. Son contenu peut être utile au personnel municipal travaillant dans divers services tels que les travaux publics, les loisirs ou les services de santé publique. 

Pourquoi est-il important d’entretenir les arbres? 

Les arbres présents dans les collectivités procurent de nombreux avantages. Ils purifient l’air, apportent beauté et ombre, augmentent la biodiversité, luttent contre les effets des changements climatiques, atténuent le bruit et créent des occasions d’emploi. Pour que les collectivités en tirent le plus de bienfaits, ces arbres doivent être correctement entretenus. 

Les arbres urbains sont confrontés à de multiples menaces telles que les maladies, les parasites, les tempêtes, le sel, les sols compacts, le manque d’espace et les dommages causés par les véhicules. Les collectivités doivent également réfléchir aux risques que peuvent présenter les arbres situés à proximité des bâtiments et des espaces publics (p. ex. arbres ou branches tombés), ainsi qu’aux responsabilités qu’elles doivent assumer à cet égard. Tout comme les actifs bâtis, les collectivités doivent entretenir correctement leurs actifs naturels, incluant les arbres nouvellement plantés ou anciens, afin de prolonger leur durée de vie, de renforcer leurs bienfaits et de réduire les facteurs de risque. L’adoption d’une approche proactive de l’entretien des arbres peut permettre d’éviter des scénarios coûteux, dommageables ou à haut risque, et favoriser la croissance d’arbres sains et durables qui constituent des actifs précieux pour la collectivité. 

Les arbres des collectivités nécessitent un entretien fréquent 

L’entretien est essentiel pour garantir une croissance sûre et saine des arbres. Les arbres situés dans l’environnement aménagé nécessitent un entretien plus fréquent pour favoriser une bonne structure, maintenir le dégagement et gérer les risques. Les types d’entretien et leur fréquence peuvent varier en fonction du climat, de l’espèce d’arbre et des conditions du site. 

Les activités d’entretien sont nécessaires selon les différents stades de croissance des arbres. Les jeunes arbres ont généralement besoin d’un paillage, d’une protection contre les éléments susceptibles de les endommager (par exemple, la tonte, les animaux et les intempéries), d’une quantité d’eau suffisante (surtout en été) et d’un élagage pour favoriser une croissance structurelle saine. 

Les arbres et arbustes plus âgés ont des besoins d’entretien qui peuvent varier. L’entretien typique des arbres adultes comprend l’inspection des risques, l’élagage de dégagement et le retrait de l’arbre à la fin de son cycle de vie. Dans certains cas, les arbres adultes peuvent nécessiter des traitements contre les parasites et les maladies ou un arrosage en cas de sécheresse extrême. Les arbres procureront de nombreux avantages pendant des années avec peu d’entretien si le site de plantation convient à l’espèce d’arbre choisie et si le trou de plantation de l’arbre a été soigneusement aménagé. 

Principales activités d’entretien des arbres 

En règle générale, les activités d’entretien varient en fonction de l’emplacement des arbres et du climat local. Il convient d’accorder une attention particulière à tout ce qui pourrait modifier les exigences en matière d’entretien, comme la construction d’un bâtiment adjacent, l’apparition de parasites ou de maladies, les feux incontrôlés ou les tempêtes.  

Les activités suivantes sont essentielles à l’entretien des arbres après leur plantation, afin qu’ils puissent s’épanouir et grandir en toute sécurité. 

  1. Arrosage  

Les arbres, en particulier ceux qui viennent d’être plantés, doivent être arrosés fréquemment. Un arrosage régulier à des intervalles précis en augmentant progressivement les volumes d’eau favorisent l’enracinement et le développement des systèmes racinaires des arbres et des arbustes dans le sol. 

En général, les arbres et les arbustes doivent être arrosés au moment de leur plantation, puis chaque jour durant les deux premières semaines, et enfin tous les deux jours pendant les trois semaines à trois mois suivants. L’arrosage doit être abondant et effectué en profondeur, en couvrant toute la surface sous le couvert forestier. Si les arbres ont été plantés dans un sol qui ne se draine pas bien, l’arrosage doit être progressif pour éviter le ruissellement. 

Après les premières semaines et pendant deux ou trois ans, il est préférable de réduire la fréquence des longs arrosages (pendant plusieurs minutes), et de privilégier de courts arrosages tous les jours jusqu’à ce que les racines soient bien établies. En arrosant le matin ou le soir, on évite également une perte d’eau importante due à l’évaporation, surtout pendant les longues et chaudes journées d’été. 

  1. Paillage 

Le paillis est une couche de matière organique qui peut être appliquée sur le sol et autour des plantes pour améliorer les conditions de la terre. Un paillage adéquat autour des arbres après leur plantation leur est bénéfique, car il améliore la santé du sol et permet de contrôler la température du sol et d’éviter des dommages causés par le matériel d’entretien des pelouses. Le paillis doit être réappliqué au besoin. Il doit y avoir une profondeur constante d’environ cinq centimètres pour garantir des bienfaits continus et remplacer également les matériaux qui se décomposent. 

  1. Tuteurage

Si les jeunes arbres sont instables ou sensibles aux vents violents, l’installation de supports temporaires tels que des tuteurs peut aider à les stabiliser. Toute structure de soutien doit être régulièrement inspectée et retirée dans un délai d’un an. 

  1. Fertilisation 

Bien que la fertilisation ne soit pas toujours recommandée, elle peut contribuer à améliorer les conditions du sol et la santé des plantes, et peut favoriser la croissance lorsque les produits sont appliqués correctement. La fertilisation du sol doit être envisagée lorsqu’une carence en nutriments a été décelée à la suite d’une analyse du sol ou par un professionnel qualifié. L’engrais doit être choisi et appliqué en suivant les instructions sur l’étiquette et les normes de l’industrie (comme la Norme canadienne du paysage). 

  1. Désherbage 

Les racines des arbres récemment plantés se disputent les nutriments et l’eau avec les autres plantes. Par conséquent, l’entretien d’une zone autour de l’arbre, exempte de mauvaises herbes et de graminées, aidera l’arbre à pousser correctement. L’application d’une couche de paillis autour de l’arbre permet de lutter contre les mauvaises herbes, mais il est tout de même important de procéder à l’inspection et au désherbage réguliers d’arbres récemment plantés. Il faut éviter d’utiliser des herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes, car ces produits peuvent avoir des effets négatifs sur les pollinisateurs et les écosystèmes. 

  1. Lutte contre les parasites et les maladies 

Les arbres peuvent être sujets à différents types de parasites et de maladies qui surgissent en raison du réchauffement climatique et de la propagation entre les différentes régions. Il est beaucoup plus facile de prévenir que de guérir les arbres infectés. Il est donc essentiel d’établir un plan de surveillance régulière afin de détecter les premiers signes de stress ou de maladie et de prendre des mesures préventives pour éviter l’infection. Si les arbres sont infectés, des traitements spécifiques ou le retrait des branches malades ou d’arbres entiers peuvent s’avérer nécessaires. Des approches intégrées devraient être utilisées pour lutter contre les parasites et les rongeurs afin d’éviter ou de minimiser l’utilisation d’insecticides, d’herbicides et de rodenticides. 

  1. Élagage

L’élagage est l’une des procédures d’entretien les plus importantes pour les arbres en milieu urbain. Il permet d’éliminer le bois mort et de favoriser la croissance dans une forme ou une structure souhaitée, ou encore en hauteur. Il permet aussi de réduire la taille de l’arbre ou d’éclaircir la canopée. Un bon élagage réduit le risque de chute de débris et de branches, évite d’endommager les arbres et favorise leur santé à long terme. 

Arbres de rue ayant besoin d’entretien.

Élaboration d’un plan de suivi et d’entretien

Les arbres sont des actifs municipaux précieux et, comme pour tous les actifs d’une municipalité, il est judicieux d’élaborer des plans de cycle de vie pour le suivi et l’entretien des arbres.  

Différents types d’arbres nécessiteront peut-être des types d’entretien différents. Répertorier les différents types d’arbres de votre collectivité peut vous aider à élaborer des plans de suivi et d’entretien. Par exemple, s’agit-il d’arbres plantés en bordure de rues, de boulevards ou dans un parc? S’agit-il d’arbres forestiers dans des zones naturelles ou de restauration? 

Dans l’ensemble de la collectivité, l’ampleur de l’entretien nécessaire peut être évaluée en répondant à des questions telles que « Combien d’arbres nécessitent un entretien? », « À quelle fréquence ces arbres doivent-ils être entretenus? », « Quel est le niveau d’entretien requis pour chaque arbre? », « Quel type d’entretien doit être effectué? », « À combien s’élèvent les coûts d’entretien? », « Quelles sont les ressources nécessaires pour le faire? » et « Quelles sont les ressources disponibles? ». 

Voici des mesures qui peuvent vous aider à effectuer le suivi et l’entretien des arbres : 

  1. Créer un inventaire des arbres. Un bon moyen d’enregistrer les besoins d’entretien est de dresser un inventaire en fonction du territoire. Les inventaires doivent permettre de déterminer des attributs tels que l’emplacement, l’espèce, l’état, le diamètre à hauteur de poitrine (dhp), le type de site de plantation et tout autre facteur qui permettra de planifier l’entretien et d’établir des priorités.

    Pour obtenir plus de renseignements sur l’utilisation d’outils de création d’inventaires de sites de plantation, veuillez consulter notre fiche d’information de technologies et outils

  2. Élaborer des plans de travail annuels. Un plan de travail est indispensable pour définir l’étendue, la fréquence, le budget et le calendrier d’entretien proactif annuel. Les plans de travail doivent préciser quels sont les arbres qui doivent être inspectés et entretenus à intervalles réguliers, et identifier les arbres qui nécessitent un entretien plus fréquent en raison de leur état de santé ou de leur emplacement. Les plans doivent également détailler les activités de surveillance visant à mesurer, à suivre et à rendre compte de la santé des arbres et d’autres considérations pertinentes en matière d’entretien. 

  3. Prévoir un entretien réactif. L’entretien des arbres sera également nécessaire ponctuellement, en dehors des plans de travail annuels, par exemple lorsqu’ils présentent un risque élevé ou un problème de santé, ou qu’ils doivent être élagués pour dégager le couvert. Dans ces cas, l’entretien doit mis en priorité en fonction de la sécurité et des ressources disponibles. 

  4. Documenter les travaux d’entretien des arbres réalisés. La documentation, idéalement réalisée dans le cadre de l’inventaire des arbres, permet un meilleur suivi de l’état des arbres, de l’historique d’entretien, des traitements reçus et de tous les problèmes existants. Un registre documentaire peut également être utilisé pour améliorer la planification de la gestion des actifs. 

  5. Établir un plan de replantation. Les arbres doivent être retirés périodiquement dans le cadre d’un entretien régulier ou en raison de dommages causés par des tempêtes de vent ou des épidémies. Dans le cadre d’un plan d’entretien, il faut déterminer les mesures à prendre pour remplacer les arbres qui doivent être retirés ou qui ne survivent pas. 

Comment faire participer votre collectivité dans le suivi et l’entretien des arbres 

Il est possible d’inviter les membres de la collectivité à participer à l’entretien et au suivi des arbres en les encourageant à faire part de leurs préoccupations concernant l’état des arbres et à signaler ceux qui nécessitent une attention particulière. Les groupes de bénévoles et les groupes communautaires, notamment les membres des programmes de forestiers urbains citoyens, peuvent agir en tant qu’intendants des arbres, des parcs ou des zones naturelles. Ils peuvent aider à l’arrosage, à l’élimination des espèces envahissantes, à la plantation restauratrice et à la sensibilisation du public à l’importance de l’entretien des arbres dans les zones urbaines et naturalisées.  

Prochaines étapes 

Voici des ressources supplémentaires qui peuvent vous aider à commencer à entretenir les arbres de votre collectivité : 


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada. 

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Cette fiche d’information explique pourquoi l’élaboration d’un plan de gestion et de protection des canopées est importante pour le succès des initiatives à long terme. Elle fournit des conseils sur la création, l’établissement et le maintien d’un plan de gestion des forêts urbaines adapté aux besoins et aux priorités de votre collectivité. 

Cette fiche d’information a été créée pour aider les petites collectivités et les collectivités rurales qui commencent à élaborer leur approche de la foresterie urbaine. Son contenu peut être utile au personnel municipal travaillant dans divers services tels que les travaux publics, les loisirs ou les services de santé publique.

Pourquoi la planification des forêts urbaines est-elle importante?  

La foresterie urbaine est la planification, la plantation, la protection, l’entretien et le soin des arbres, des forêts, des espaces verts et des ressources connexes à l’intérieur et autour des collectivités pour créer des avantages sur les plans économique, environnemental, social et de la santé publique. Les pratiques de foresterie urbaine sont pertinentes pour les collectivités de toutes les tailles. Ces pratiques sont semblables pour les collectivités rurales, petites, moyennes et grandes, partout où les gens vivent et interagissent avec des arbres ou des zones forestières, y compris les endroits où des personnes gèrent des politiques et des programmes sociaux, économiques et environnementaux. 

Les arbres mettent des dizaines d’années à arriver à maturité et peuvent vivre pendant des siècles. Au cours de leur vie, les arbres seront confrontés à des défis et à des environnements changeants. Les décisions prises aujourd’hui en matière de plantation, de protection et de gestion auront des effets durables sur plusieurs générations. Un plan de gestion des forêts urbaines peut prévoir les défis et guider les administrations locales vers l’aménagement d’une forêt urbaine plus résiliente qui profite à l’ensemble de la collectivité. Un plan de gestion des forêts urbaines bien conçu établit une vision à long terme soutenue par des objectifs clairs, des cibles mesurables, des échéanciers, des responsabilités et des besoins en ressources pour la mise en œuvre. 

Le parcours vers une forêt urbaine saine et résiliente commence par l’établissement d’un plan. 

Principaux éléments d’un plan de gestion des forêts urbaines  

Les plans de foresterie urbaine fixent des objectifs de gestion et guident les professionnels sur la manière de planter, de protéger et d’entretenir la forêt urbaine de manière proactive, en veillant à ce qu’elle apporte un maximum d’avantages à la collectivité et à la faune. Un plan de gestion des forêts urbaines bien conçu doit comprendre les éléments suivants : 

  • une vision collective de la forêt urbaine; 
  • une évaluation de l’état actuel de la forêt urbaine; 
  • un cadre stratégique composé de buts, d’objectifs et de cibles permettant de concrétiser la vision; 
  • un plan de mise en œuvre décrivant des actions et des étapes détaillées, assorties d’échéances précises (mois ou dates) et de responsabilités attribuées; 
  • un plan de suivi avec un système permettant de surveiller les progrès et de réviser le plan au besoin. 

Contexte de votre plan de gestion des forêts urbaines 

Il est essentiel de comprendre le contexte de la forêt urbaine de votre collectivité pour élaborer un plan qui correspond à ses caractéristiques et à ses besoins uniques. Le processus de planification doit prendre en compte la démographie et les modèles de développement de votre collectivité, les ressources dont elle dispose pour gérer la forêt urbaine, le programme actuel de gestion des forêts urbaines (s’il en existe un), ainsi que les occasions et les défis émergents. 

Déterminez les membres du personnel et les services (p. ex. urbanisme, travaux publics) qui sont susceptibles de participer aux travaux de gestion de la forêt urbaine et invitez-les à prendre part au processus de planification. Il est également important de déterminer et de mobiliser les parties prenantes intéressées, y compris les groupes dignes d’équité et les titulaires de droits, afin de rendre les efforts de planification inclusifs et de répondre aux besoins de la collectivité. 

Voici quelques questions que vous pouvez poser pour mieux comprendre le contexte de la forêt urbaine de votre collectivité : 

  • À quoi ressemble votre collectivité? Par exemple, est-elle vulnérable aux événements météorologiques extrêmes tels que les inondations et les vagues de chaleur? Prévoyez-vous des changements qui auront une incidence sur la planification ou la gestion de la forêt urbaine? 
  • De quelle façon votre forêt urbaine est-elle gérée en ce moment? Avez-vous un inventaire des arbres de votre collectivité? 
  • Quels sont les occasions et les défis qui seront liés à la gestion de la forêt urbaine dans les 10, 20 et 50 prochaines années? 
  • Comment la forêt urbaine est-elle reconnue au sein des membres de la collectivité et des autres parties prenantes ou titulaires de droits? Qu’en est-il du conseil municipal et des dirigeants municipaux? 
  • Toutes les parties concernées et intéressées sont-elles mobilisées, y compris les groupes dignes d’équité qui ont le plus besoin des avantages que procure de la forêt urbaine? 
  • Quelles questions les différentes parties espèrent-elles aborder dans le cadre du processus de planification de la forêt urbaine? 
  • Disposez-vous des données adéquates pour vous aider à comprendre l’état actuel de la forêt urbaine de votre collectivité et les éventuels changements à venir? 
  • Disposez-vous d’un personnel et d’un financement suffisants pour soutenir la planification et la mise en œuvre des programmes de foresterie urbaine? 
  • Votre collectivité dispose-t-elle de personnes possédant l’expertise nécessaire à la planification et à la gestion des forêts urbaines? 
Trois membres de la collectivité discutent du plan de foresterie urbaine de leur quartier.

Comment bien élaborer un plan de gestion des forêts urbaines 

Vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour aider votre collectivité à mettre en place un plan de gestion des forêts urbaines. Selon le travail effectué par votre collectivité jusqu’à présent, vous pouvez choisir d’ignorer ou de réorganiser certaines de ces étapes. 

1. Quelles sont vos ressources actuelles? 

Comprendre le paysage actuel de la gestion des forêts urbaines : 

  • « Planifier pour planifier » en organisant les ressources et en recherchant le soutien des dirigeants municipaux et du conseil municipal pour l’élaboration d’un plan de gestion des forêts urbaines. 
  • Créer ou mettre à jour l’inventaire des arbres de votre collectivité afin de bien comprendre l’état actuel et la santé de votre forêt urbaine. 
  • Examiner les politiques et les pratiques pertinentes afin de comprendre le cadre politique et les pratiques actuelles en matière de gestion des forêts urbaines. 
  • Cerner les occasions et les lacunes dans les politiques et pratiques actuelles. 
2. Que voulez-vous? 

Établir une vision à long terme, des objectifs et des cibles en collaboration avec la collectivité : 

  • Déterminer et mobiliser les parties prenantes ou les titulaires de droits; s’informer sur leurs valeurs, leurs préoccupations et leurs idées pour les arbres de la collectivité. 
  • Élaborer une vision à long terme et des objectifs connexes en fonction de ce que vous avez appris au cours des étapes précédentes.  
  • Définir des objectifs mesurables (tels que des objectifs en matière de canopée ou de volume de cime). 
3. Comment y parvenir? 

Décrire les stratégies et les actions précises de votre plan en fonction de la vision, des objectifs et des cibles établis dans les étapes précédentes : 

  • Dresser une liste d’actions qui vous aideront à atteindre votre vision, vos objectifs et vos cibles. 
  • Inviter les parties prenantes ou titulaires de droits de la collectivité à examiner, à évaluer et à hiérarchiser les actions en fonction de leurs valeurs et de leurs préoccupations. 
  • Attribuer des ressources et des responsabilités et déterminer des délais pour chaque action afin d’élaborer un cadre de mise en œuvre complet. 
4. Comment rester sur la bonne voie? 

Élaborer un plan de surveillance afin de suivre et d’évaluer les progrès accomplis et de soutenir la gestion adaptative :

  • Déterminer ce qu’il faut contrôler et évaluer pour garantir que des progrès sont réalisés en matière de mise en œuvre et de résultats. 
  • Élaborer un système de surveillance pour suivre les progrès de mise en œuvre, évaluer les actions par rapport aux objectifs et aux cibles, et partager régulièrement les résultats avec le public. 
  • Si des progrès satisfaisants ne sont pas réalisés, rechercher les causes et ajuster le plan au besoin. 

Vous avez un plan. Et maintenant? 

Si votre collectivité a élaboré un plan de gestion des forêts urbaines, plusieurs mesures peuvent être prises pour soutenir sa mise en œuvre : 

  • Élaborer un plan directeur de plantation pour guider la plantation le long des rues, dans les parcs et sur d’autres propriétés de la collectivité, conformément à la vision, aux objectifs et aux cibles énoncés dans votre plan de forêt urbaine. 
  • Élaborer ou mettre à jour des outils réglementaires liés à la protection et à la gestion des forêts urbaines (voir Tree Regulations Toolkit de Metro Vancouver pour des exemples), y compris : 
    • les outils qui réglementent la manière dont les arbres sont traités (p. ex. règlements sur les arbres, zones de permis de développement environnemental, conventions); 
    • les outils qui réglementent l’utilisation des terres et la conservation des arbres, y compris les règlements de zonage et les règlements de lotissement. 
  • Élaborer ou mettre à jour un plan de gestion des actifs forestiers urbains afin d’intégrer la forêt urbaine dans la gestion conventionnelle des actifs (voir le plan de gestion des actifs forestiers urbains de la ville de Vaughan pour voir des exemples). 

Occasions de faire participer la collectivité 

La participation de la collectivité à la planification de la forêt urbaine est essentielle pour accroître la sensibilisation, obtenir un soutien et favoriser la collaboration. L’apport de la collectivité joue un rôle essentiel dans la définition des orientations et des priorités du processus de planification, en veillant à ce que les plans et les stratégies de foresterie urbaine reflètent leurs divers besoins et valeurs. 

Il est tout aussi important de donner la priorité à la Réconciliation et de collaborer avec les populations autochtones dans la planification et la gestion des forêts urbaines pour reconnaître et respecter les droits autochtones. Pour y parvenir, les collectivités peuvent : 

  • Identifier les peuples autochtones : Utiliser les ressources et les renseignements disponibles pour cerner les collectivités autochtones dont les droits peuvent être affectés par les activités de gestion des forêts urbaines de l’administration locale; 
  • Reconnaître les droits juridiques et traditionnels : Reconnaître les traités et les cadres établis des droits juridiques, traditionnels et coutumiers, y compris les appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
  • Mobiliser les chefs autochtones et les gardiens du savoir : Solliciter les conseils des chefs, des aînés et des jeunes autochtones ainsi que des gardiens du savoir pour donner des conseils sur la planification et la gestion des forêts urbaines d’un point de vue autochtone. 

Les administrations locales peuvent accorder la priorité à un engagement communautaire inclusif, établir des partenariats diversifiés, adhérer à des protocoles équitables et cibler la programmation pour garantir que les forêts et les arbres sont plantés, préservés et protégés dans tous les quartiers, indépendamment de la réalité sociale, ethnique ou économique. 

L’engagement peut avoir lieu à différentes étapes du processus de planification, notamment avant l’élaboration du plan pour recueillir de l’information sur les valeurs de la collectivité, ou après la rédaction du plan pour veiller à ce qu’il s’harmonise aux priorités et aux préoccupations de la collectivité.  

Diverses méthodes d’engagement peuvent être utilisées, y compris les suivantes :  

  • des questionnaires et des enquêtes pour recueillir les avis des membres de la collectivité; 
  • des journées portes ouvertes et des ateliers pour favoriser des discussions approfondies et des séances interactives; 
  • des outils en ligne pour fournir des plateformes accessibles aux membres de la collectivité pour que ces derniers puissent faire connaître leurs points de vue et mettre leur expertise à profit. 

Voici quelques ressources qui peuvent aider à franchir ces étapes : 

Prochaines étapes 

Voici d’autres ressources qui peuvent vous aider à démarrer votre planification des forêts urbaines : 


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada. 

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Contexte

La région de Waterloo, dans le sud de l’Ontario, traite ses eaux usées dans plusieurs usines, dont les trois plus grandes sont celles de Waterloo, de Kitchener et de Galt. Celles-ci produisent de 13 000 à 22 200 mètres cubes de biogaz riche en méthane par jour (ce qui équivaut à l’empreinte carbone de 2 700 personnes) en tant que sous-produit de transformation. Elles utilisent une partie de ce biogaz pour produire de la chaleur pour leur propre usage, tout en brûlant les surplus de biogaz et en achetant de l’électricité du réseau pour répondre à leurs besoins énergétiques. 

On s’attend à ce que la quantité d’eaux usées augmente à mesure que croît la population de la région, ce qui entraînera une consommation accrue d’électricité et la multiplication des émissions créées par le torchage du biogaz. Voilà qui va à l’encontre du mandat de la région d’améliorer la qualité de l’air, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de produire et d’utiliser de l’énergie renouvelable. Les coûts d’électricité en Ontario devraient également connaître une hausse, ce qui fera grimper les coûts municipaux. La région a vu dans ces projections une occasion de moderniser l’infrastructure des installations conformément aux objectifs liés aux changements climatiques et de faciliter la transition vers un avenir carboneutre. 

Objectifs du projet

La région voulait réduire ses coûts d’électricité et éliminer le torchage du biogaz en construisant des installations de cogénération à double combustible (biogaz et gaz naturel) dans les trois usines de traitement des eaux usées. Ces installations utiliseraient 100 % de leur biogaz et réduiraient les émissions.

Approche

Au cours des phases de planification du projet, les responsables ont estimé la croissance de la population (et l’augmentation correspondante des quantités d’eaux usées) et déterminé comment cela influerait sur les capacités des usines et les besoins en électricité et en chaleur. Selon la modélisation, même si les installations de cogénération devaient initialement utiliser le gaz naturel comme supplément, la proportion de gaz naturel nécessaire diminuerait à mesure que des eaux usées supplémentaires et, par conséquent, du biogaz, deviendraient disponibles.

L’un des principaux objectifs consistait à coordonner la capacité des installations avec la croissance de la population pendant la durée de vie estimée de l’équipement, soit 20 ans, plutôt qu’à faire correspondre leur capacité à la disponibilité actuelle du biogaz. Cela permettrait de maximiser l’utilisation de ce dernier et de réduire les émissions.

Après avoir consulté les membres de la collectivité et d’autres groupes d’intérêt, la région a conçu et mis sur pied le projet. Les installations de cogénération ont été achevées et mises en service en 2022.

Résultats

À la fin du projet, la région a commencé à surveiller et à optimiser le rendement. Tout le biogaz a été détourné vers le nouveau système, ce qui a permis aux installations d’éliminer cette source d’émissions tout en générant de l’électricité et de la chaleur. Le résultat? Des économies annuelles de 1,5 million de dollars et d’environ 1 900 tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (t d’éq. CO2). Au cours de la durée de vie de 20 ans des installations, la région prévoit des économies nettes globales de plus de 16 millions de dollars et de 38 000 t d’éq. CO2.

Par ailleurs, le projet a remporté le Prix d’excellence 2022 aux Prix canadiens du génie-conseil.

Leçons apprises

Cette initiative était très complexe sur les plans technique et contractuel. En confiant les trois installations à un seul entrepreneur, la région a pu réaliser des gains d’efficacité et apprendre tout au long du processus de développement. Par exemple, l’effectif était redirigé d’un emplacement à l’autre, au besoin, ce qui a permis de limiter les temps d’arrêt.

Comme ce projet touchait plusieurs installations, il a également fallu collaborer avec plusieurs entreprises de distribution d’électricité. Mais pour éviter les retards, il aurait d’abord fallu comprendre les différences entre les diverses exigences de raccordement locales et entre les processus d’approbation.

Le personnel d’exploitation aurait pu plus facilement résoudre les problèmes et obtenir du soutien technique s’il avait été mieux informé au sujet de la façon dont les systèmes de conditionnement du gaz et de cogénération interagissent les uns avec les autres. La conclusion d’une entente de service à long terme avec le fournisseur de conditionnement du gaz, comme celle avec le fournisseur d’énergie de cogénération, pourrait aussi avoir été bénéfique.

Un certain degré de dépannage technique lié à l’efficacité thermique a été nécessaire au lancement du système, ce qui aurait pu être évité si on avait mieux compris au préalable la configuration des systèmes de traitement de l’eau chaude.

Prochaines étapes

Les installations sont maintenant en service et seront en mesure de s’adapter aux différents niveaux de biogaz au gré de la croissance de la population. Le besoin en gaz naturel diminuera également à mesure que la quantité de biogaz disponible augmentera, et pourrait même un jour disparaître.
 

Outdoor view of three tall metal tanks mounted to concrete, with ladders for access.

Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

Visitez la Base de données des projets approuvés

Cette fiche d’information présente la technologie et les outils clés que votre gouvernement municipal peut utiliser pour mesurer, analyser et prendre des décisions concernant la canopée de sa collectivité. On y trouve un aperçu de différentes technologies et de divers outils qui peuvent être utilisés en foresterie urbaine, et explique comment choisir ceux qui sont les plus utiles dans votre contexte local. 

Cette fiche d’information a été créée pour aider les petites collectivités et les collectivités rurales qui commencent à élaborer leur approche de la foresterie urbaine. Son contenu peut être utile au personnel municipal travaillant dans divers services tels que les travaux publics, les loisirs ou les services de santé publique. 

 Pourquoi est-il important de recueillir des données sur les canopées d’une collectivité? 

Dans le domaine de la foresterie urbaine, les avancées technologiques modifient la façon dont les collectivités gèrent leurs canopées. Des systèmes d’information géographique (SIG) à la technologie de détection et télémétrie par ondes lumineuses (LiDAR), une série d’outils et d’applications logicielles peuvent fournir des données et des capacités d’analyse qui permettent aux collectivités de cartographier, de surveiller et d’entretenir leurs forêts urbaines avec une précision et une efficacité accrue. 

Les données fournissent des renseignements précieux sur l’état actuel des forêts urbaines. Par exemple, la collecte de données sur la répartition des arbres au sein d’une collectivité aide à déterminer les arbres qui doivent être remplacés ou protégés, ou les endroits où en planter de nouveaux. Ces données peuvent être comparées aux objectifs relatifs à la canopée et utilisées pour étudier l’équité dans la distribution des avantages de la canopée ou évaluer la valeur des arbres en tant qu’actifs naturels. Les approches fondées sur les données peuvent également contribuer à illustrer la valeur des arbres pour l’ensemble de la collectivité, en sensibilisant et en encourageant le soutien aux efforts de conservation et à l’engagement de la collectivité. 

 Considérations clés pour la collecte de données et la sélection d’outils 

Le choix des meilleurs outils pour la gestion des canopées des collectivités dépend de la détermination des données dont vous avez besoin, de l’objectif de l’outil, de ses capacités techniques et de votre budget. Différents outils requièrent différentes données. Il est donc préférable de choisir ceux qui vous aideront à obtenir les renseignements dont vous avez besoin en fonction des données dont vous disposez ou que vous pouvez recueillir. 

Voici quelques questions que vous pouvez poser pour vous aider à déterminer les outils les plus adaptés pour une planification et une gestion efficaces des forêts urbaines :

  • Quel usage comptez-vous faire de l’outil? Comment vous aidera-t-il à recueillir ou à interpréter des données sur la forêt urbaine de votre collectivité? 
  • Quelles sont les données requises pour l’outil que vous souhaitez utiliser? Y a-t-il des exigences en matière de matériel ou de logiciel? 
  • L’outil fonctionnera-t-il dans votre collectivité ou votre région géographique? Est-il accessible à toutes les parties prenantes et à tous les titulaires de droits? 
  • L’outil est-il convivial? Est-il facile à intégrer dans les systèmes et flux de travail existants? L’outil nécessite-t-il une formation technique? Existe-t-il une assistance technique pour les utilisateurs? 
  • Quels sont les coûts d’investissement initiaux pour l’utilisation de l’outil? Existe-t-il des frais de maintenance et d’assistance récurrents? L’adoption de l’outil permettra-t-elle de générer des économies ou des gains d’efficacité? 
  • L’outil respecte-t-il les normes de la collectivité en matière de sécurité des données et de protection de la vie privée et garantit-il que les informations sensibles sont bien protégées? L’outil comprend-il des mesures de sécurité ou des protocoles de sauvegarde pour assurer l’intégrité et la sécurité des données? 

Vue aérienne de Lethbridge, en Alberta, prise pour compiler les données sur la canopée.

 Technologies et outils de collecte et d’analyse des données 

Cette section résume les principales applications des technologies et des outils qui peuvent être utilisés pour recueillir et analyser les données relatives à la gestion des canopées de votre collectivité. 

Imagerie satellitaire ou aérienne 

L’imagerie satellitaire est recueillie par des satellites en orbite autour de la planète, exploités par des gouvernements et des entreprises. L’imagerie aérienne provient de photos prises à partir d’avions ou d’autres plateformes aériennes, comme les drones. L’orthophotographie ou ortho-imagerie est une image générée par ordinateur d’une photo aérienne dont les distorsions dues au terrain ou aux angles de prise de vue sont corrigées. 

L’imagerie satellitaire ou aérienne est couramment utilisée pour : 

  • cartographier la canopée avec un degré de précision raisonnable; 
  • comprendre le type, la structure et la santé de la canopée d’une collectivité; 
  • détecter les gains ou les pertes de canopée et d’autres changements de la couverture terrestre au fil du temps; 
  • mesurer la température à la surface du sol et évaluer la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique; 
  • estimer les avantages de la canopée, tels que l’élimination du dioxyde de carbone ou de la pollution atmosphérique. 

Il existe de nombreuses sources de données et d’outils qui vous permettent d’accéder à l’imagerie satellitaire ou aérienne et de l’analyser. Voici quelques exemples d’outils gratuits 

Détection et télémétrie par ondes lumineuses (LiDAR) 

La technologie LiDAR utilise la lumière laser pour cartographier la surface du sol, comme les arbres et les bâtiments, depuis les airs. Il s’agit de l’une des techniques de télédétection les plus précises pour recueillir des données sur le terrain et toutes les caractéristiques de la surface de la Terre. 

La technologie LiDAR est communément utilisée pour : 

  • cartographier la canopée; 
  • estimer le nombre d’arbres; 
  • comprendre les attributs structurels (p. ex. hauteur des arbres); 
  • cartographier les surfaces imperméables et perméables (p. ex. en tant que sites de plantation potentiels).

La technologie LiDAR nécessite l’achat de données, éventuellement le paiement d’un logiciel, ainsi qu’une formation technique ou des services-conseils pour le traitement des données. Les données LiDAR doivent être recueillies lorsque les feuilles sont présentes dans les arbres afin d’estimer avec précision la canopée. 

Systèmes d’information géographique (SIG) 

Les SIG sont des plateformes technologiques utilisées pour saisir, stocker, gérer, analyser et visualiser des données spatiales et géographiques. Les SIG peuvent intégrer différents types de données dans un environnement numérique unique, comme des cartes, des images satellites, des photos aériennes, des informations démographiques et des données d’inventaire des arbres. Cela permet aux utilisateurs d’explorer, d’interpréter et de comprendre les relations et les modèles spatiaux. 

La technologie des SIG est couramment utilisée pour : 

  • cartographier, calculer et afficher la canopée; 
  • cartographier, analyser et afficher des caractéristiques ou des modèles d’intérêt (p. ex. parcs, arbres à feuilles caduques, accessibilité des espaces verts); 
  • recueillir, stocker et gérer les données d’inventaire des arbres; 
  • comprendre la répartition et l’équité des forêts urbaines; 
  • échanger de l’information et collaborer avec les parties prenantes ou les titulaires de droits au moyen de plateformes interactives fondées sur des SIG.  

Une formation technique ou l’embauche de personnel expérimenté dans l’utilisation de programmes de SIG peut être nécessaire. La plupart des programmes nécessitent un abonnement payant. Les programmes de SIG vont des applications logicielles générales aux applications spécialisées qui peuvent vous aider à communiquer des renseignements et à collaborer avec les parties prenantes, à recueillir des données d’inventaire des arbres, ou à stocker, afficher et gérer les données d’inventaire des arbres. 

Vous pouvez également utiliser la technologie SIG pour analyser et afficher d’autres types de données susceptibles d’éclairer votre plan de gestion des forêts urbaines. Par exemple, la cartographie des données de température pour déterminer les zones susceptibles à l’effet d’îlot de chaleur urbain peut influencer les décisions concernant les endroits où planter de nouveaux arbres. 

Technologies et outils émergents 

Drones (véhicules aériens sans pilote) 

Les drones, également appelés véhicules aériens sans pilote, sont de plus en plus utilisés en foresterie urbaine pour recueillir des données détaillées telles que des photos à haute résolution et des images infrarouges thermiques. La capacité des drones à recueillir rapidement et à moindre coût des renseignements détaillés concernant un site fait de cet outil émergent un atout précieux pour surveiller la santé des arbres et réaliser des inventaires d’arbres et des évaluations rapides dans les zones urbaines. 

Imagerie de rue 

L’imagerie de rue est une autre source de données émergente utile pour comprendre les paysages urbains d’un point de vue humain, en complément des méthodes de télédétection telles que la technologie LiDAR. Cette technologie est de plus en plus étudiée et utilisée pour évaluer l’état de la verdure à proximité des rues, aider à dresser l’inventaire des arbres lorsque les ressources sont limitées et engager le public. 

Capteurs au sol 

Les capteurs au sol tels que les capteurs d’imagerie thermique, d’humidité du sol et acoustiques sont de plus en plus utilisés pour surveiller les paramètres des forêts urbaines et l’état des sites. Ils peuvent fournir des renseignements détaillés sur la santé des arbres et les facteurs environnementaux essentiels à leur croissance. 

 Outils de gestion des données et de prise de décisions  

Les outils de gestion des données et de prise de décisions sont conçus pour afficher les renseignements et évaluer les performances dans le temps, ce qui permet aux gouvernements locaux et aux collectivités d’évaluer les conditions actuelles de la forêt urbaine, de suivre les progrès et les tendances, et de prendre des décisions éclairées pour améliorer les résultats. 

De nombreuses applications peuvent être utilisées pour évaluer le rendement de votre programme de gestion des forêts urbaines par rapport aux pratiques exemplaires et aux critères de référence établis. Par exemple : 

  • Vibrant Cities Lab a élaboré un outil d’évaluation communautaire et de définition d’objectifs pour les canopées, qui peut être utilisé pour établir des points de référence, mesurer les pratiques exemplaires et suivre les progrès au fil du temps. 
  • Sustainable Forestry Initiative a mis au point la Norme de durabilité des forêts urbaines et communautaires afin de guider et d’évaluer les efforts en matière de développement durable des organisations qui gèrent des forêts urbaines ou communautaires. 
  • NatureScore, développé par NatureQuant, mesure la quantité et la qualité des éléments naturels à n’importe quel endroit et leur incidence potentielle sur la santé à l’aide d’un système unique qui intègre des données satellitaires, une classification SIG, les caractéristiques du parc, l’indice de canopée, les niveaux de pollution et des algorithmes d’apprentissage automatique. 

Occasions d’engager la collectivité 

Le choix des outils et des technologies à utiliser dépend en grande partie de vos besoins en matière de données, de vos priorités et de votre budget. Toutefois, il est possible d’engager la collectivité élargie à la collecte et à l’analyse des données, par exemple en travaillant avec des bénévoles, des établissements universitaires ou d’autres groupes de recherche. Des applications de science citoyenne comme iNaturalist permettent aux membres de la collectivité d’enregistrer et de transmettre leurs observations sur les plantes et les animaux locaux, ce qui peut éclairer la prise de décisions concernant la forêt urbaine. 

L’engagement de la collectivité peut vous aider à fixer des priorités pour votre analyse en comprenant les caractéristiques de la canopée qui sont valorisées par la collectivité, donc celles dont le suivi et le compte rendu sont les plus importants. L’utilisation de différentes technologies pour afficher et communiquer des renseignements sur la canopée locale peut également constituer un élément important de stratégies d’engagement plus larges concernant les avantages des arbres. 

Prochaines étapes

Voici d’autres ressources qui peuvent vous aider à démarrer votre sélection d’outils et de technologies : 


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada.  

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Qu’est-ce qu’une forêt urbaine? 

La foresterie urbaine comprend la planification, la plantation, la protection, l’entretien et le soin des arbres, des forêts, des espaces verts et des actifs naturels à l’intérieur et autour des collectivités. 

Les pratiques de foresterie urbaine sont pertinentes pour les collectivités de toutes les tailles. Ces pratiques sont semblables pour les collectivités rurales, petites, moyennes et grandes, partout où les gens vivent et interagissent avec des arbres ou des zones forestières, y compris les endroits où des personnes gèrent des politiques et des programmes sociaux, économiques et environnementaux. 

Bien qu’il existe plusieurs définitions du terme forêt urbaine, le Fonds municipal vert (FMV) et Arbres Canada considèrent que les forêts urbaines englobent tout ce qui suit :

  • Arbres bordant la rue; 
  • Arbres, arbustes, plantes et autre végétaux dans les parcs et autres espaces publics; 
  • Arbres dans les terrains boisés; 
  • Arbres sur les terrains privés, commerciaux et institutionnels à l’intérieur d’un périmètre déterminé. 

Avantages qu’apportent les arbres aux collectivités 

Les arbres sont des actifs naturels vitaux qui fournissent de nombreux services aux collectivités. Ils sont le moyen le plus direct et économique de purifier l’air, en capturant le carbone et en éliminant les polluants. Dans les municipalités, ils offrent plusieurs autres avantages aux résidents, notamment : 

  • La réduction des températures; 
  • La réduction des inondations; 
  • Un habitat pour les espèces sauvages; 
  • Une source de nourriture; 
  • L’embellissement des paysages; 
  • L’amélioration de la santé mentale et physique; 
  • La modération du trafic; 
  • Et plus encore. 

État des forêts urbaines au Canada 

Dans la plupart des villes canadiennes, les arbres et les canopées sont confrontés à plusieurs menaces pour leur survie : aménagement résidentiel, industriel et commercial; expansion des routes et d’autres infrastructures; catastrophes naturelles causées par les changements climatiques; espèces envahissantes et parasites. 

De nombreux gouvernements locaux souhaitent prendre des mesures pour surmonter ces difficultés, en reconnaissant le risque de ces pertes potentielles et les importants avantages sociaux, financiers et écologiques de la croissance et de l’entretien de forêts urbaines saines. Un gouvernement municipal qui reconnaît la valeur et les avantages des arbres les traite avec la même attention que ses infrastructures construites. 

Caractéristiques d’une forêt urbaine saine  

Une forêt urbaine saine possède une abondance d’arbres qui sont répartis équitablement dans tous les quartiers. On devrait y retrouver des arbres d’espèces, de taille et d’âge divers. Ils peuvent être entretenus par les résidents, les groupes communautaires et les gouvernements locaux. Une forêt urbaine saine dispose d’un espace, de conditions et du soutien nécessaires à sa croissance et à son épanouissement. 

La diversité est essentielle. Les forêts urbaines saines ont besoin d’une grande variété d’espèces afin de se protéger contre les maladies, les parasites et les catastrophes naturelles qui peuvent tuer une seule espèce. Il est également important d’avoir des arbres d’âges différents afin d’assurer la succession forestière et les avantages continus. 

Les grands arbres fournissent de meilleurs avantages environnementaux, sociaux et économiques que les plus petits. Les grands arbres ont une incidence plus importante sur la réduction des risques d’inondations, l’élimination du carbone, le refroidissement de l’air et d’autres avantages. De ce fait, la valeur des grands arbres en tant qu’actifs est plus élevée. Même si les arbres adultes offrent plus d’avantages, les jeunes arbres sont nécessaires pour assurer la santé à long terme de l’écosystème. Il est important d’avoir une stratégie pour protéger les arbres adultes et de grande taille tout en veillant à ce que de nouveaux arbres soient plantés et bien établis. 

Planter des espèces d’arbres indigènes est considéré comme la meilleure pratique dans la plupart des cas, car elles sont adaptées aux conditions locales. Elles sont souvent plus résilientes aux conditions climatiques de la région, et elles soutiennent mieux la biodiversité existante. Toutefois, certaines espèces non indigènes conviennent mieux à certains endroits pour survivre et même prospérer dans des conditions urbaines difficiles. 

Pour éviter que les espèces indigènes soient supplantées, il ne faut jamais planter d’arbres envahissants ni d’autres espèces végétales reconnues pour se répandre. Des plans devraient être mis en place afin de les contrôler et de les éliminer pour préserver la santé des forêts. 

 Lutter contre les changements climatiques grâce aux arbres 

Bien que les changements climatiques et la dégradation environnementale sont des problèmes mondiaux, les gouvernements locaux doivent être habilitées à agir localement pour répondre à ces préoccupations communes. Compte tenu des effets croissants des changements climatiques, les arbres et les forêts urbaines peuvent aider les villes à s’adapter aux conditions météorologiques changeantes et aux périodes d’inondations et de vagues de chaleur extrêmes. La plantation d’arbres et la gestion des forêts urbaines sont des solutions climatiques fondées sur la nature qui permettent d’atténuer les multiples risques climatiques auxquels les collectivités sont confrontées. 

Les changements climatiques ont des effets néfastes sur la santé des forêts urbaines, mais les projets de plantation d’arbres peuvent être élaborés de manière à accroître la résilience aux changements climatiques. Les collectivités peuvent améliorer la résilience des forêts aux changements climatiques en plantant : 

  • Des essences résilientes qui peuvent supporter le réchauffement du climat; 
  • Des essences résistantes au feu dans les zones sujettes aux incendies; 
  • Des essences résistantes aux parasites et aux maladies, ou qui ne sont pas menacées par ces derniers; 
  • Une variété d’essences pour accroître la biodiversité; 
  • Des végétaux de grande qualité. 

La restauration des forêts et la plantation dans des zones dont l’environnement est dégradé contribuent également à régénérer la santé et la résilience du paysage. 

Équité en matière de foresterie urbaine 

Les forêts urbaines ont une incidence positive sur notre santé et notre bien-être. Les personnes qui vivent dans les quartiers où abondent les arbres mûrs et d’autres types de végétaux sont plus avantagées que celles vivant ou travaillant dans des quartiers à faible indice de canopée (moins d’arbres). Dans les zones à fort indice de canopée, l’air est plus propre, la température est plus basse, et les paysages plus verts favorisent une meilleure santé mentale et physique. Il est important de répartir les arbres et la canopée dans tous les quartiers afin que toutes les collectivités puissent profiter de leurs avantages. 

Les études démontrent que les quartiers où vivent des résidents à faible revenu et des communautés racialisées ont souvent un indice de canopée plus faible. Ces quartiers sont donc plus vulnérables aux effets d’îlot de chaleur urbain, aux inondations et à d’autres effets des changements climatiques. Les projets de plantation d’arbres devraient mettre l’accent sur l’amélioration de l’accès aux avantages des forêts urbaines en plantant dans des zones où l’indice de canopée est disproportionnellement faible et où il est prouvé que ces zones sont extrêmement vulnérables aux effets des changements climatiques. 

Les collectivités devraient mettre l’équité au cœur de leurs décisions relatives à leurs forêts urbaines. Vous pouvez le faire en déterminant et en fixant des objectifs relatifs à l’équité dans votre planification forestière urbaine et en soutenant la plantation de nouveaux arbres dans les collectivités qui en ont le plus besoin. 

Gestion des forêts urbaines 

Les forêts urbaines sont généralement gérées à l’aide d’un plan de gestion de forêts urbaines. La gestion des forêts urbaines fait référence aux activités et aux stratégies qui visent à soutenir et à faire pousser des arbres dans les collectivités afin d’assurer des avantages sociaux et environnementaux à long terme. 

La gestion des forêts urbaines représente le travail associé à la planification et à la mise en œuvre de mesures pour veiller à ce que les arbres fassent toujours partie de nos paysages. Il faut agir de manière proactive pour que les arbres de nos collectivités fassent l’objet d’une réflexion et de mesures. 

Principaux acteurs de la gestion des forêts urbaines 

Les arbres sont des actifs naturels et doivent être entretenus pour que la collectivité puisse bénéficier des services qu’ils fournissent. Les forestiers, les urbanistes et les autres professionnels qui travaillent pour les gouvernements locaux sont responsables de la planification générale et de l’entretien de la forêt urbaine, mais ce sont les élus des gouvernements locaux qui déterminent le budget et les politiques de préservation et d’amélioration des arbres dans leurs collectivités. 

Les résidents et les autres propriétaires jouent également un rôle dans la gestion des forêts urbaines. Une grande partie des arbres et des autres végétaux poussent sur des propriétés privées dans la plupart des collectivités. Les gouvernements locaux devraient donc faire participer les résidents à la prise de décisions et les inclure dans les efforts de protection et d’entretien des arbres. Les groupes communautaires jouent un rôle essentiel en défendant la préservation des arbres, en participant à des activités de gestion et en sensibilisant le public à la valeur des arbres. 

Une femme de dos qui arrose de jeunes arbres lors d’une journée ensoleillée.

 Éléments essentiels pour une gestion efficace des forêts urbaines 

Les gouvernements locaux doivent définir une vision qui valorise les arbres et les espaces verts de la collectivité et qui vise à protéger, à préserver et à faire croître la forêt urbaine à l’avenir. 

Pour les guider, les gouvernements locaux peuvent créer un plan de gestion des forêts urbaines qui fixe des objectifs, décrit les rôles et les responsabilités du personnel et définit d’autres plans et politiques nécessaires pour soutenir la mise en œuvre. Le plan sert de feuille de route pour réaliser la vision de la forêt urbaine. 

Dans la mesure du possible, les gouvernements locaux doivent avoir un personnel formé ou faire appel à des entrepreneurs tels que des forestiers professionnels inscrits ou des arboriculteurs certifiés ayant des compétences en matière d’entretien des arbres et de mise en place de règlements et de mécanismes visant à protéger les arbres et les espaces verts. Ces personnes joueront un rôle clé dans la mise en œuvre du plan de gestion des forêts urbaines et veilleront à ce que les objectifs soient atteints avec succès. 

Les différents services qui ont une incidence sur l’état et la santé des arbres de la collectivité (p. ex. travaux publics, parcs, planification) peuvent élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes complémentaires pour soutenir la vision de la forêt urbaine. La communication est également importante. Il est essentiel que les résidents comprennent et soutiennent les efforts locaux de protection et d’entretien des arbres et qu’ils fassent de même pour les arbres sur leurs propriétés. 

Une bonne façon de commencer est de dresser un inventaire des arbres de la collectivité afin d’établir une base de référence pour l’état actuel de la forêt urbaine. Cette démarche est utile pour assurer la planification à long terme et fixer les objectifs relatifs à la canopée et aux autres priorités. 

Stratégies de protection des arbres existants 

Les gouvernements locaux peuvent préserver les arbres de leurs collectivités en élaborant et en appliquant les règlements de protection des arbres sur les propriétés privées et en élaborant des réglementations qui précisent des mesures de protection des arbres pour les nouveaux aménagements et les projets d’infrastructure. Le personnel joue un rôle important dans la préservation des arbres en effectuant des activités d’entretien continu, notamment l’arrosage et l’élagage des arbres pour qu’ils puissent prospérer. 

Les dirigeants locaux peuvent sensibiliser les résidents à la valeur et à l’importance des arbres afin d’encourager le public à investir dans l’entretien et l’agrandissement de la canopée. Les programmes incitatifs et les campagnes de mobilisation du public peuvent aider les gouvernements locaux à informer les résidents des avantages économiques, environnementaux et sociaux des arbres. 

Partout au Canada, les collectivités collaborent pour remodeler leurs quartiers en plantant des arbres afin d’augmenter la canopée sur leur territoire. En plus des arbres individuels, les municipalités peuvent collaborer avec les résidents ou les groupes communautaires pour conserver les terrains boisés ou les zones forestières grâce à des mécanismes tels que des servitudes de conservation, des lignes directrices pour les promoteurs et des politiques et règlements en matière d’aménagement du territoire ou de zonage. 

Prochaines étapes


Cette ressource a été créée en partenariat avec Arbres Canada et le Fonds municipal vert de la FCM dans le cadre de l’initiative Croissance de la canopée des collectivités canadiennes, qui est mise en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financée par le gouvernement du Canada. 

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Vous êtes à la recherche d'un outil vous permettant d'évaluer vous-même les pratiques actuelles de gestion des actifs de votre collectivité? L'échelle de préparation pour la gestion des actifs aide les municipalités à comprendre où elles en sont, de manière à ce qu'elles puissent adopter des pratiques opérationnelles qui appuient de meilleures décisions en matière d'investissement dans des infrastructures comme les routes, les bâtiments et les réseaux d'égouts. L'échelle de préparation de la FCM est un outil que vous pouvez utiliser à toutes les étapes pour déterminer les améliorations que vous pouvez apporter, au fil du temps, à vos pratiques de gestion des actifs.

Échelle de préparation pour la gestion des actifs

L'échelle de préparation vous aide à :

  • évaluer les pratiques actuelles de gestion des actifs de votre municipalité;
  • déterminer les possibilités d'adopter de nouvelles pratiques ou d'officialiser des activités de gestion des actifs que vous avez déjà mises en oeuvre dans le cadre d'activités opérationnelles documentées; 
  • mesurer et suivre les progrès de votre municipalité en ce qui concerne les pratiques et les activités de gestion des actifs.

L'échelle de préparation s'adresse aux employés et aux élus de toute municipalité ou administration locale du pays. Votre municipalité peut utiliser l'échelle comme cadre pour orienter ses mesures en vue d'améliorer ses pratiques de gestion des actifs.

Téléchargez l'échelle de préparation pour la gestion des actifs

Téléchargez l’outil d’autoévaluation de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs (fichier Excel)

Visionnez l’enregistrement de notre webinaire

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Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM a été conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars a été financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il a été réalisé en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

Couverture du rapport sur La joie de gouvernerCe nouveau guide démystifie la gestion des actifs par un langage facile à comprendre, des graphiques colorés et des exemples pratiques. La joie de gouverner est une brochure de 32 pages publiée en mai 2018 par l’Association of Yukon Communities (AYC).

« Beaucoup de gens trouvent la gestion des actifs un peu intimidante jusqu’à ce qu’ils apprennent à mieux la connaître », affirme Bev Buckway, ancienne directrice générale de l’Association of Yukon Communities. Ancienne conseillère et mairesse de Whitehorse, Mme Buckway reconnaît l’importance de la gestion des actifs. Elle a été à la tête des efforts visant à créer La joie de gouverner en vue d’encourager le personnel et les élus municipaux à appliquer les principes de la gestion des actifs.

« La brochure est rédigée dans un style ouvert et dynamique, et évite le langage bureaucratique », fait observer Mme Buckway. « Pour captiver le lecteur, elle décrit l’histoire de la gouvernance locale, pourquoi elle existe, quelles sont les responsabilités des élus et des employés municipaux et comment ils peuvent mieux répondre aux besoins de leurs résidents. »

La gouvernance peut être particulièrement difficile dans les petites collectivités, en partie parce qu’elles n’ont pas les revenus nécessaires pour payer les conseillers à temps plein.

« La brochure a été particulièrement utile pour sensibiliser les conseillers au lien entre la gestion des actifs et la saine gouvernance », indique Shelley Hassard, directrice générale du village de Teslin, au Yukon.

Comme de nombreuses petites collectivités, Teslin, qui compte environ 450 habitants, offre une gamme de services clés, comme le traitement de l’eau et des eaux usées, l’entretien des routes, la gestion des déchets, les loisirs et le contrôle des animaux. Chacun de ces services dépend de l’infrastructure à diverses étapes de son cycle de vie.

« Le Conseil décide où dépenser les revenus de la ville », déclare Mme Hassard, qui a suivi une formation en gestion des actifs il y a plusieurs années. « Selon la gestion des actifs, les décisions budgétaires prennent appui sur l’information sur l’état des infrastructures locales et l’importance des services que celles-ci offrent. La brochure aide les conseillers et le personnel à prendre des décisions qui servent le mieux les intérêts des citoyens.

AYC a distribué des exemplaires de la brochure aux directeurs généraux des huit municipalités du Yukon et à 42 élus municipaux. La création et la publication de la brochure ont été financées par le Programme de gestion des actifs municipaux de la Fédération canadienne des municipalités ainsi que par le gouvernement du Yukon. L’Association des municipalités du Nunavut a reçu du financement du PGAM pour traduire La joie de gouverner en inuktitut et le distribuer aux collectivités de tout le territoire. Une version française est également disponible. La brochure a déjà été distribuée et adaptée dans des collectivités partout au Canada.

« La joie de gouverner a été conçue pour répondre aux besoins uniques des collectivités du Nord », mentionne Bev Buckway. « Elle aide les collectivités à acquérir les connaissances dont elles ont besoin à l’interne pour offrir des services aux résidents de façon durable. » 

Personnes-ressources

Shelley Hassard
Directrice générale
Association of Yukon Communities
Adresse courriel : ayced@ayc-yukon.ca
Numéro de téléphone : 867-668-4388

Renseignements sur les organisations participantes

  • Association of Yukon Communities : Bev Buckway, ancienne directrice générale
    • Population : 35 874
    • Durée du projet : 6 mois
    • Montant de la subvention : 45 432
  • Village de Teslin, YT : Shelley Hassard, ancienne directrice générale
    • Population : 122

Ressources supplémentaires

  • La joie de gouverner (Votre guide du savoir-faire pour une gouvernance optimale) (français, Inuktitut, anglais) : Ce guide adapté aux municipalités du Yukon vise à initier les élus et les cadres supérieurs à la gestion des actifs comme principale responsabilité des administrations municipales.

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En partageant leurs connaissances et leur expertise, cinq collectivités du Sud-Ouest de l’Ontario ont accru leur capacité de gérer efficacement les actifs communautaires.

« Je l’appelle la coalition des enthousiastes », indique Rick Charlebois, directeur général et trésorier de la Ville de Petrolia. « Grâce à la collaboration, chaque ville a pu accomplir tellement plus qu’en faisant cavalier seul. »

Avec Petrolia, les partenaires sont la municipalité de Brooke-Alvinston, le canton de Warwick, la municipalité de Southwest Middlesex et la municipalité de Strathroy-Caradoc. Bien qu’elles soient situées dans des comtés différents et que leur population varie de moins de 2 500 à plus de 20 000 habitants, les collectivités ont un défi commun à relever : veiller à ce que les infrastructures locales continuent de soutenir les services essentiels comme l’eau potable, le traitement des eaux usées, la collecte des déchets et l’entretien des routes.

Au cours de la première partie de sa carrière, Rick Charlebois a été comptable au ministère de la Défense nationale, où il faisait le suivi de projets qui duraient des décennies et coûtaient des centaines de millions de dollars. Lorsqu’il est passé à son poste actuel en 2013, il a appris que Petrolia avait adopté une approche radicalement différente en matière de planification financière.

« Comme la plupart des petites municipalités, Petrolia planifiait son budget annuel à mesure que l’année avançait », souligne M. Charlebois. « Les revenus servaient aux besoins immédiats, par exemple la réparation d’une conduite d’eau brisée. Plutôt que de mettre de l’argent de côté pour remplacer les infrastructures vieillissantes, nous devions éteindre des feux. »

Lorsque l’Ontario a adopté une loi obligeant les municipalités à planifier plus efficacement en 2017 (Règlement de l’Ontario 588/17), Rick Charlebois a invité ses pairs de la région à collaborer.

Les arbres qui bordent Frank Street, une des rues principales de Strathroy-Caradoc, et la tour de l’horloge de briques rouge.

« Lorsqu’il s’agit de la gestion des actifs, l’union fait la force », fait remarquer Bill Dakin, directeur des finances et trésorier de Strathroy-Caradoc. « Chaque membre de la coalition a des forces et des faiblesses. La planification financière est notre force, par exemple, mais nous avons besoin d’aide pour analyser les niveaux de service et le cycle de vie des infrastructures. »

Au cours d’un atelier tenu en octobre 2018, chaque municipalité a décrit les progrès qu’elle a réalisés en matière de gestion des actifs, a relevé des lacunes et a indiqué comment elle pourrait aider d’autres partenaires. Petrolia, par exemple, a élaboré un modèle de gestion financière adapté aux besoins uniques des petites municipalités de l’Ontario et l'a mis à la disposition de la coalition.

« La gestion des actifs comporte de nombreux aspects », indique Bill Dakin. « Une municipalité doit établir des priorités à court et à long terme, par exemple. Il faut aussi une bonne communication pour que les élus, le personnel municipal et les contribuables aient tous la même compréhension. »

Toutes les municipalités partenaires attribuent à la coalition le mérite de les avoir aidées à progresser en matière de gestion des actifs. D’ailleurs, elles ont toutes reçu une aide financière du Programme de gestion des actifs municipaux de la Fédération canadienne des municipalités.

« Notre maire aime dire que nous sommes passés d’un horizon de planification de six mois à un horizon de planification de dix ans », souligne Rick Charlebois.

« La vie, c’est une question de partenariat », dit Bill Dakin. « Partager notre expertise ne peut que nous rendre plus forts. »

Personnes-ressources

William (Bill) Dakin
Directeur des finances et trésorier
Municipalité de Strathroy-Caradoc
Adresse courriel : bdakin@strathroy-caradoc.ca
Numéro de téléphone : 519-245-1105, poste 253

Rick Charlebois
Directeur général et trésorier
Ville de Petrolia (Ontario)
Adresse courriel : rcharlebois@petrolia.ca
Numéro de téléphone : 519-882-2350

Renseignements sur les organisations participantes

  • Ville de Midland (Ontario) 
    • Population : 5 528
    • Durée du projet : 12 mois
    • Montant de la subvention : 50 000
  • Village de Brooke-Alvinston (Ontario)
    • Population : 2 548
    • Durée du projet : 11 mois
    • Montant de la subvention : 50 000
  • Canton de Selwyn (Ontario)
    • Population : 3 717
    • Durée du projet : 11 mois
    • Montant de la subvention : 50 000
  • Municipalité de Southwest Middlesex (Ontario)
    • Population : 5 860
    • Durée du projet : 11, 5 mois
    • Montant de la subvention : 50 000
  • Municipalité de Strathroy-Caradoc (Ontario) 
    • Population : 20 978
    • Durée du projet : 10 mois
    • Montant de la subvention : 42 940

Ressources supplémentaires

  • La politique en matière de gestion stratégique des actifs de la Ville de Petrolia est accessible sur le site Web de la municipalité
  • Grâce au financement du PGAM, la Ville de Petrolia produit un modèle de plan financier à long terme sur Excel et un guide d’utilisation. La municipalité présentera le résultat au PGAM au moment de remettre son rapport final en septembre.

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