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83 nouveaux logements abordables carboneutres

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100% de logements abordables, 80% des loyers sous le prix médian du marché

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100% de réduction de consommation de gaz naturel

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13% de réduction de consommation nette d'électricité

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83% de réduction de consommation nette d'énergie

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59% de réduction prévue d'émissions de GES, soit un total de 230 tonnes/an

Mandatée pour exploiter des logements abordables dans les municipalités de Fort Saskatchewan et de Strathcona, près d'Edmonton, la Heartland Housing Foundation (HHF) gère déjà deux complexes de logements abordables, quatre pavillons pour personnes âgées et cinq immeubles d'appartements indépendants pour personnes âgées à loyer proportionné au revenu. La nouvelle structure du quartier de Sherridon sera équipée de panneaux solaires photovoltaïques sur le toit et le terrain de stationnement couvert, d'une enveloppe de bâtiment et de fenêtres à haut rendement, d'un éclairage efficace, d'une thermopompe et de systèmes de récupération de la chaleur. Tous les logements satisfont à la cible d’abordabilité de l’initiative LAD; 80 % d'entre eux ont des loyers inférieurs au loyer médian du marché à Edmonton et 24 % ont des loyers très abordables ciblant les participants au programme AISH (revenu assuré pour les personnes gravement handicapées) de l'Alberta.   

Ce projet est le premier projet de construction carboneutre de la HHF. La conception allie une construction modulaire en conteneurs maritimes au rez-de-chaussée et une charpente en bois standard aux étages. L’immeuble incorpore également des mesures d’économies de coût afin de maximiser le caractère abordable des loyers, donc une finition de base, une absence de pièces communautaires et des coûts d’énergie réduits grâce à un bilan carbone zéro. La conception est si innovante qu'elle a été sélectionnée en tant que possibilité de co-investissement par la Société canadienne d'hypothèques et de logement.   

HHF ne se limite pas au soutien social représenté par les logements abordables, mais collabore également avec d'autres organismes locaux, dont la Robin Hood Association, le programme provincial Family and Community Supports et la Families First Society, afin d’assurer un éventail plus large de retombées sociales. Par exemple, la Robin Hood Association, qui a pour mission d'aider les personnes handicapées à adopter un mode de vie de qualité, s'est engagée à remplir une partie des logements du projet et à fournir un soutien continu à ces résidents.    

Le concept modulaire de ce nouvel immeuble de Sherridon pourrait très bien être reproduit dans d'autres projets, quartiers et collectivités. La construction modulaire est conçue pour être élargie, et donc de construire et d'assembler facilement de nouveaux logements après en avoir testé et éprouvé la conception. HHF fournira à d'autres organismes à but non lucratif le modèle de développement global de ce projet, et a aussi à cœur de partager les connaissances et de développer les talents à l’échelle locale, afin de renforcer les capacités régionales pour de futurs projets carboneutres.  

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7 webinaires nationaux

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22 séances et ateliers de réseautage entre pairs

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38 ateliers de planification de l'action communautaire

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25 feuilles de route communautaires et rapports sur les possibilités stratégiques

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Plus de 130 heures de mobilisation réunissant plus de 600 représentants de gouvernements municipaux de tout le pays

La capacité d'innovation de l’initiative FEC est manifeste dans la conception du Home Energy Efficiency Program (HEEP) de la Ville de Peterborough, programme lancé en février 2024 à l’aide d’un financement de 5,75 millions de dollars du FEC. Le programme HEEP met à l’essai un modèle hybride inédit alliant le financement de type PACE à des capitaux privés, ce qui permet aux propriétaires de bâtiments de choisir le modèle de financement qui répond le mieux à leurs besoins. La Ville a l'intention de mobiliser plus de 5 millions de dollars en capitaux privés pour soutenir ces deux genres de financement. Le programme repose sur un modèle de service intégré qui comprend un guichet unique complet sur le web et un service d’accompagnement en énergie afin de guider les propriétaires tout au long de leur parcours de rénovation.  

Lorsque la Ville de Peterborough a mis à jour ses objectifs de réduction des émissions de GES en 2019, elle a établi que les habitations représentaient 39 % du total des émissions produites, et en a conclu que les rénovations énergétiques devaient faire partie intégrante de l'effort local pour atteindre la carboneutralité d'ici 2050. Le programme HEEP est centré sur les immeubles résidentiels de faible hauteur, qu'ils soient occupés par leur propriétaire ou loués, et offre des prêts d’un maximum de 125 000 $ ou de 10 % de la valeur de l'immeuble. Il comporte également une structure incitative afin de récompenser les réductions d'émissions plus élevées. Le programme a été conçu pour soutenir les ménages à faibles revenus dans une optique d'équité, en acceptant seulement l'inscription des propriétaires qui signent l'engagement de ne pas imposer de rénoviction.

Le financement privé offre des prêts d’aussi peu que 1 000 $, tandis que le seuil de financement PACE est de 15 000 $. Le remboursement des prêts est étalé sur 20 ans, sans pénalité en cas de remboursement anticipé dans le cadre du programme PACE. De plus, les participants peuvent présenter une demande pour un deuxième projet pourvu que leur financement total ne dépasse pas le plafond du programme.   

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82 % de réduction dans l'énergie consommée pour le chauffage et la climatisation

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97% de réduction des émissions de GES du chauffage et de la climatisation

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1 300 tonnes/an d'équivalent dioxyde de carbone en réductions totales combinées d'émissions de GES

À l’aide d’un investissement de 8,77 millions de dollars provenant du FMV et du gouvernement du Canada, la Ville de Markham mènera des recherches, concevra et construira un quartier pilote de 311 maisons toutes raccordées au même système géoénergétique communautaire. Les deux partenaires de ce projet phare, Enwave Energy Corporation et Mattamy Homes, ont également collaboré afin de réunir les secteurs public et privé pour faire avancer la carboneutralité dans le secteur de l’habitation. 

Le système d'énergie géothermique communautaire qui desservira ce quartier de Markham produira une énergie sans carbone pour le chauffage, la climatisation et l'eau chaude domestique. Premier du genre au Canada, ce système s’alimente à même la chaleur naturelle souterraine pour chauffer les maisons en hiver et les refroidir en été, à l’aide d’un seul tuyau ambiant muni de trous de forage géothermiques, enterré sous la route et raccordé à chaque maison, comme un réseau électrique. Ce système innovant est de plus grande efficacité que les systèmes géothermiques conventionnels. Il produit moins d'émissions de GES et assure un chauffage et un refroidissement plus fiables, tout en occupant un minimum de terrain puisqu’il utilise les emprises publiques existantes.  

Les systèmes énergétiques géothermiques représentent une solution de rechange prometteuse au gaz naturel et à d'autres combustibles fossiles utilisés pour le chauffage et le refroidissement. Il s’agit conséquemment d’une solution locale importante pour le climat, puisque la moitié des émissions de carbone à Markham provient du gaz et de l'électricité consommés dans les bâtiments. Le coût du chauffage et de climatisation des habitations raccordées à un système énergétique communautaire peut être beaucoup plus abordable que celui des systèmes autonomes, de sorte que les propriétaires éventuels de ce quartier pourraient réaliser des économies d'énergie pouvant atteindre 60 % par rapport aux propriétaires de maisons moins efficaces équipées d’une chaudière au gaz naturel.   

Markham est en plein essor, et ce système d’énergie communautaire l’aidera substantiellement à réaliser son objectif ambitieux de devenir une municipalité carboneutre au chapitre de la consommation d’eau, de la production de matières résiduelles et d’émissions d'ici 2050. Les pratiques exemplaires et les leçons tirées de ce projet montrent que la technologie géothermique est une option reproduisible et économiquement réalisable pour aider les collectivités à devenir carboneutres d’ici cette date. Cette expérience confirme que les systèmes géothermiques sont devenus une avenue réaliste et avantageuse pour les nouveaux ensembles résidentiels dans toutes les régions du pays, en démontrant le succès des partenariats public-privé et en produisant d’importantes économies d’énergie.   

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Élimination de la consommation de gaz naturel de 645 GJ/an

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Élimination des émissions de GES de 33 tonnes/an

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Valorisation de 91 % des déchets de démolition

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Réduction de 40 % de la consommation d’eau pour l’exploitation du bâtiment 

Le contexte  

En 2016, quand la caserne de pompiers 17 de la Ville de Vancouver a atteint la fin de sa durée de vie et devait être reconstruite, le conseil municipal a décidé d’adopter un règlement voulant que tout nouveau bâtiment municipal réponde aux normes du bâtiment passif ou à toute autre norme de carboneutralité. Comme la caserne était un bâtiment achalandé qui abritait le dortoir des pompiers et un centre de communications énergivore, elle se devait d’être hautement fonctionnelle. La Ville voulait aussi donner l’exemple et encourager le changement dans l’industrie du bâtiment durable.  

Le défi  

L’objectif était simple, mais ambitieux : concevoir et construire une caserne pouvant démontrer la validité du concept de bâtiment durable et passif, de manière à convaincre d’autres constructeurs de Vancouver de réduire leur empreinte carbone. À l’étape de la conception, la Ville a décidé de dépasser les normes du bâtiment passif, se fixant l’objectif d’un bâtiment carboneutre sans aucune émission de GES.  

La démarche  

La caserne a été conçue conformément à de nombreuses normes énergétiques : bâtiment passif, LEED v4 Or, norme de construction sans carbone et de carboneutralité sauf pour certaines charges liées à des procédés. Pour respecter ces normes, de multiples mesures d’efficacité énergétique ont été intégrées à la conception, notamment les suivantes.  

  • Enveloppe thermique très performante et récupération de la chaleur  
  • Système géothermique pour le chauffage et la climatisation  
  • Génération d’énergie solaire sur place 

Le projet a aussi fait appel à d’autres caractéristiques du bâtiment durable : matériaux recyclés, valorisation des déchets et réduction de la consommation d’eau au moyen d’une robinetterie efficace et d’un aménagement paysager écoresponsable. Les mâts de descente en étain de l’ancienne caserne ont même été réutilisés.  

Les obstacles  

Le principal défi était d’obtenir deux zones à températures différentes : 10 °C pour la salle des appareils et 20 °C pour le reste du bâtiment. Au cours des essais, on a constaté des fuites importantes entre les deux zones causées par la traversée des câbles électriques. Un travail d’étanchéisation a permis de résoudre le problème, mais il en ressort que, pour un projet similaire, il serait préférable d’éviter que des câbles ou des conduites traversent les cloisons séparant les deux zones.  

Les résultats  

Bien que trois fois plus grande que l’ancienne caserne, la nouvelle caserne ne consomme aucun combustible fossile (elle consommait auparavant 645 GJ de gaz naturel par année) et ne génère aucune émission de GES (elle générait auparavant 33 tonnes de GES par année). Elle utilise l’électricité du réseau de BC Hydro, dont la production principalement hydroélectrique génère peu d’émissions. Le projet a permis de valoriser 91 % des déchets de construction et de réduire de 40 % la consommation d’eau liée à l’exploitation du bâtiment.    

Les avantages  

La nouvelle caserne 17 de Vancouver témoigne d’un leadership en matière de construction durable, encourage des changements positifs et sert de modèle pour les projets municipaux visant la carboneutralité. Il s’agit en quelque sorte d’un projet pilote susceptible d’inspirer des modifications aux règlements municipaux sur les bâtiments qui offre également aux concepteurs et aux constructeurs une expérience du bâtiment passif qu’ils pourront appliquer à d’autres projets. Le projet encourage aussi les fabricants locaux à produire des éléments plus performants adaptés au bâtiment passif, comme des portes et fenêtres, des récupérateurs de chaleur, des matériaux d’isolation et d’étanchéisation, etc.   

La nouvelle installation, construite pour résister à un séisme, répond plus adéquatement aux besoins de la collectivité en situation d’urgence et comprend divers dispositifs de résilience, comme une génératrice de secours, un système de climatisation de l’ensemble du bâtiment et des filtres permettant de maintenir la salubrité de l’air intérieur en cas d’incendie de forêt.  

Les enseignements  

Comme l’industrie du bâtiment passif est en développement au Canada, l’équipe de projet a éprouvé de la difficulté à trouver des d’éléments certifiés, comme des portes ignifuges. En prévision d’autres projets de bâtiment passif, l’équipe prévoit d’exercer un suivi auprès des fabricants afin que les éléments non certifiés respectent tout de même les normes. 

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Contexte  

En 2020, le personnel de la Ville de Charlottetown s’est rendu compte que l’approvisionnement durable ne figurait pas dans sa liste de priorités liées au climat et à l’environnement. La municipalité s’est alors jointe au réseau Canadian Collaboration for Sustainable Procurement (collaboration canadienne pour l’approvisionnement durable) (CCSP) afin de bénéficier d’un soutien et de connaissances précieuses auprès de pairs. Elle a également invité la ville voisine de Stratford (avec laquelle elle collabore souvent) à participer à cette aventure.  

Objectifs du projet  

Stratford et Charlottetown souhaitaient mettre au point un plan d’action pour intégrer des pratiques d’approvisionnement durable dans leurs activités quotidiennes, notamment au moyen d’une feuille de route quinquennale.  

Approche  

Après avoir reçu du financement du FMV, les villes ont lancé une demande de propositions et embauché un expert-conseil pour élaborer leur plan d’action respectif en matière d’approvisionnement durable. Cet expert-conseil a mis en commun les ressources des deux villes, dans la mesure du possible, tout en créant un plan distinct pour chaque municipalité. Il a notamment réalisé ce qui suit :  

  • Examen des pratiques exemplaires adoptées à l’échelle du Canada  
  • Consultation approfondie des parties prenantes internes  
  • Consultation des fournisseurs  
  • Analyse globale des dépenses  

Obstacles  

L’un des principaux objectifs consistait à consulter les fournisseurs sur la question l’approvisionnement durable, mais il s’est avéré difficile d’obtenir leur participation, en partie à cause d’une tempête majeure. Les municipalités prévoient de mobiliser davantage les fournisseurs à l’avenir.  

Résultats  

L’expert-conseil a élaboré un plan d’action quinquennal en matière d’approvisionnement durable pour chaque municipalité ainsi qu’une trousse d’outils et un programme de formation du personnel. Les documents finaux ont été présentés à chaque conseil municipal à des fins d’échange de renseignements et d’approbation. Les plans d’action respectifs comprennent une feuille de route détaillée et des indicateurs de performance clés pour aider Charlottetown et Stratford à mesurer les progrès accomplis.  

La société a également cerné plusieurs possibilités d’approvisionnement susceptibles d’avoir une incidence positive rapide, notamment en permettant de :  

  • réduire les émissions de GES des parcs municipaux de véhicules  
  • réduire les composés organiques volatils (COV) dans les produits de nettoyage  
  • réduire la quantité d’emballages à usage unique  
  • faire des économies d’énergie grâce à un système d’éclairage à DEL  

Avantages prévus  

Les pratiques d’approvisionnement durable permettent de réaliser globalement des économies financières par l’adoption d’une approche fondée sur le coût total de possession plutôt que sur la sélection de produits et de services initialement moins chers, mais dont les coûts à long terme sont plus élevés.  

La mise en œuvre des plans apportera également des avantages sociaux et éthiques en permettant de soutenir les entreprises sociales et les entreprises locales et autochtones, en plus de promouvoir la durabilité environnementale.  

Leçons tirées  

Les villes ont amplement profité de leur adhésion au réseau CCSP, dont les ressources ont été particulièrement précieuses pour définir la portée et les premières étapes du projet. L’embauche d’un expert-conseil possédant une expertise pertinente a également été fort utile, notamment pour combler les lacunes en matière de connaissances au sein des municipalités.  

Le budget initial s’est avéré insuffisant en raison de la longueur des délais, ce qui a obligé les villes à trouver des fonds supplémentaires et à réduire légèrement la portée du projet. Si c’était à refaire, elles alloueraient des fonds supplémentaires au budget.   

Prochaines étapes  

Les conseils municipaux de Charlottetown et de Stratford ont tous deux approuvé leur plan d’action respectif, et le personnel progresse dans sa mise en œuvre. Charlottetown forme le personnel de son service des finances aux pratiques d’approvisionnement durable et a ajouté des clauses relatives à la durabilité à ses modèles de demande de propositions et d’appel d’offres. Cela permettra d’obtenir des succès tels que l’achat de nouveaux véhicules de transport en commun et l’embauche d’experts-conseils pour la stratégie de transport en commun de la région.

L’inclusion de questions relatives au développement durable dans les processus d’approvisionnement a permis de faire appel à des fournisseurs déterminés à favoriser le développement durable. 

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Accords virtuels d’achat d’énergie : réduction de 36 515 t éq. CO2 sur 20 ans.

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Options supplémentaires : réduction des émissions de 1 200 à 3 100 t éq. CO2.

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Économies de coûts attendues pour les options sélectionnées.

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Synergie entre les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Contexte

Dans son plan d’action climatique (PAC) de 2018, la Ville de Canmore s’est fixé plusieurs objectifs de réduction des émissions de GES, notamment celui de réduire les émissions municipales de 50 % entre 2015 et 2030. Bien que ce plan énumère plus de 60 moyens d’atteindre ces réductions et recommande de fixer un objectif en matière d’énergie renouvelable, il ne comportait aucune modélisation coûts-avantages rigoureuse, ce dont le personnel avait besoin avant de pouvoir aller de l’avant.

Objectifs du projet

La Ville de Canmore souhaitait réaliser une étude de faisabilité sur les énergies renouvelables qui, d’une part, lui permettrait de déterminer les approches les plus efficaces et les plus rentables et qui, d’autre part, l’aiderait à fixer un objectif ambitieux mais réalisable. Le conseil a approuvé le financement de cette étude en 2019 et, en 2020, la Ville a reçu des fonds de contrepartie du Fonds municipal vert de la FCM pour l’aider à élargir la portée de l’étude.

Démarche

La Ville de Canmore a décidé d’axer son étude sur les énergies renouvelables plutôt que sur une approche plus vaste de réduction des émissions en raison de contraintes budgétaires et de la complexité des mesures cernées dans le PAC. L’étude avait trois objectifs :

  1. Étudier les différentes options en matière d’énergie renouvelable et les classer par ordre de priorité
  2. Déterminer les projets d’énergie renouvelable les plus appropriés à court terme
  3. Fixer l’objectif de la Ville en matière d’énergie renouvelable

Plusieurs critères ont été évalués, notamment les coûts, l’équité, la faisabilité technique, la réduction des émissions, la perception du public, la disponibilité des ressources locales et la création d’emplois locaux.

Les cinq options suivantes ont été retenues pour un examen plus approfondi : 

  1. Rendre la nouvelle caserne de pompiers carboneutre. 
  2. Conclure un accord virtuel d’achat d’énergie.<0} 
  3. Installer des auvents solaires sur les aires de stationnement municipales et sur le toit d’une installation municipale. 
  4. Encourager l’installation de systèmes d’énergie solaire sur les toits des bâtiments privés. 
  5. Mettre en place un programme d’amélioration écoénergétique destiné aux ménages à faibles revenus. 

Des experts-conseils ont été engagés pour réaliser une étude de faisabilité détaillée de chaque option, dont les résultats ont été compilés dans une courbe des coûts marginaux de réduction des émissions. 

Résultats 

L’étude a révélé que l’outil le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la Ville consisterait à conclure un accord virtuel d’achat d’énergie, ce qui entraînerait une réduction de 36 515 tonnes d’équivalent CO2 (t éq. CO2) sur une période de 20 ans. Les réductions d’émissions prévues pour les quatre autres options allaient de 1 200 à 3 100 t éq. CO2 sur une période de 20 à 25 ans, et plusieurs options (l’accord virtuel d’achat d’énergie, une thermopompe à air pour la caserne de pompiers et deux projets d’énergie solaire ciblés) devaient également permettre de réaliser des économies de coûts. 
Bien que l’étude se soit concentrée sur l’énergie renouvelable, il est devenu évident tout au long du processus que l’efficacité énergétique et l’énergie renouvelable étaient des objectifs complémentaires et que les efforts de réduction des émissions devaient tenir compte de ces deux aspects. 

Leçons retenues 

Cette étude de faisabilité était nécessaire, car Canmore ne disposait pas du budget nécessaire pour modéliser les économies ou analyser les coûts prévus dans son PAC de 2018. D’autres municipalités se sont fait indiquer qu’il serait plus efficace et plus utile d’inclure une modélisation complète des émissions de GES et des coûts associés aux différents éléments d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique dans leurs plans climatiques dès le départ. 

Le fait de scinder le projet en cinq études de faisabilité individuelles a permis d’étudier un plus grand nombre d’options de manière plus détaillée avec le même budget ainsi que d’engager des experts-conseils distincts possédant l’expertise appropriée. Toutefois, cela a allongé les délais, entraîné une charge de travail supplémentaire lors des appels d’offres et donné lieu à des approches et à des formats d’étude incompatibles, ce qui a nécessité une analyse supplémentaire pour regrouper les données dans une courbe des coûts marginaux de réduction des émissions. Pour Canmore, les avantages valaient le travail supplémentaire, mais d’autres collectivités auraient avantage à peser le pour et le contre avant de prendre une telle décision. 

Pour que les résidents en quête d’équité puissent bénéficier des avantages du projet, les études de ce type devraient faire de l’équité un facteur clé dans le choix des mesures de réduction des émissions à privilégier.  

Prochaines étapes 

Depuis l’achèvement de l’étude de faisabilité : 

  • La caserne de pompiers a été achevée et est le premier bâtiment municipal de Canmore à être doté d’une thermopompe à air. 
  •  La Ville s’efforce de finaliser, d’ici l’été 2024, son plan d’action d’urgence climatique, qui mettra à jour et remplacera le PAC de 2018 et la stratégie d’adaptation et de résilience climatique de 2016. Ce document comprendra un examen plus approfondi d’un possible accord virtuel d’achat d’énergie et la modélisation de mesures supplémentaires de conservation de l’énergie. 
  • Des panneaux solaires installés sur cinq bâtiments de la Ville totalisent déjà plus de 1 MW. D’autres projets d’énergie solaire sont envisagés dans les prochains budgets. 
  • Un nouveau programme incitatif en matière d’action climatique faisant appel au fonds de réserve pour le développement durable de la Ville a été approuvé par le conseil municipal. Le programme comprend des mesures incitatives pour l’énergie solaire résidentielle et commerciale ainsi qu’un programme pilote d’amélioration de l’efficacité énergétique destiné aux ménages à faible revenu. 

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Contexte

La Ville de Thunder Bay, en Ontario, située sur la rive nord-ouest du lac Supérieur, s’emploie à faire connaître aux membres du personnel, aux élus du conseil municipal et à ses quelque 109 000 habitants la manière dont la planification de la gestion des actifs permet d’améliorer les services municipaux. Afin de renforcer la première étape de son plan de gestion des actifs et la feuille de route pour l’avenir qui l’accompagne, la Ville a profité d’une subvention du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) pour élaborer un plan de communication, des ressources connexes et des stratégies de mobilisation du public en vue d’informer et de mobiliser le personnel et la population. Cet effort a mis en évidence la nécessité de trouver de meilleurs moyens de conserver les connaissances et l’expertise lorsque les membres du personnel sont mutés, prennent leur retraite ou quittent l’organisation. 

« Grâce au financement du PGAM, nous avons pu placer la gestion des actifs en tête des priorités stratégiques de l’ensemble des services. Le conseil, le personnel et même la population connaissent mieux les avantages de la planification de la gestion des actifs. Nous prenons des décisions en amont qui réduisent le risque de problèmes en aval, et nous utilisons des registres d’actifs centralisés pour conserver le savoir organisationnel. »
~ Amy Coomes, directrice de projet, Thunder Bay

De 2018 à 2022, 17 membres du personnel municipal de la ville ont participé à neuf activités de formation financées par le PGAM, dont six activités de sensibilisation et trois activités de perfectionnement des compétences techniques.

Points saillants

  • Registres d’actifs centralisés pour une meilleure conservation des connaissances
  • Diffusion à grande échelle des expériences et des connaissances sur la gestion des actifs
  • Sensibilisation accrue de la population à la valeur de la gestion des actifs et renforcement de l’engagement avec la collectivité

Défi à relever

La Ville de Thunder Bay voulait combler les lacunes relatives aux connaissances et aux pratiques internes liées à la gestion des actifs, car elle constatait des pratiques inefficaces et redondantes liées à des divergences d’opinion sur les stratégies de cycle de vie et à une utilisation inégale des évaluations de l’état des actifs. La Ville voulait également sensibiliser les citoyens pour qu’ils puissent contribuer à la planification financière et à la gestion des actifs en connaissance de cause. L’un des objectifs initiaux était d’obtenir les commentaires des citoyens sur les niveaux de service. 

Approche adoptée

Afin de cerner les ressources de communication nécessaires, la Ville de Thunder Bay a fait appel à sa directrice de projet, qui supervise toutes les activités de gestion des actifs, et à un comité directeur composé de directeurs et de responsables de chaque service de la Ville qui gère des actifs, comme les services de l’ingénierie, de l’exploitation et du développement. Elle a également mis sur pied quatre groupes de collaboration (linéaire [canalisations, routes], installations, parc de véhicules et machines et matériel) au sein desquels le personnel des différents services qui gèrent des actifs similaires se réunit pour discuter des approches, des points de vue et des futurs projets. Voici les ressources élaborées pour accroître la sensibilisation et la mobilisation du personnel et de la population : 

  • Un site intranet pour le personnel et le conseil qui présente la gestion des actifs comme une priorité organisationnelle afin de renforcer les capacités et l’expertise du personnel et du conseil et d’aider les élus à répondre aux électeurs. 
  • Des vidéos, des documents infographiques et du contenu pour les médias sociaux à l’intention du public sur ce qu’est la gestion des actifs, sur l’importance de leur contribution et sur la façon de s’impliquer. Les citoyens peuvent consulter de nombreuses ressources sur la page Web Get Involved Thunder Bay, et la Ville a mis en œuvre plusieurs sondages sollicitant l’avis de la population sur les priorités en matière de planification. 
  • Des séances de formation sur mesure ou des réunions d’information pour le personnel de première ligne, conçues pour leur montrer comment leur travail s’inscrit dans le cadre plus large de la gestion des actifs de la ville et pourquoi une approche normalisée est bénéfique pour tout le monde.
  • Pour favoriser une compréhension commune des concepts et de la terminologie de la gestion des actifs, les membres du personnel – en particulier les nouveaux employés ou ceux qui occupent de nouveaux postes – ont suivi des formations, comme le Professional Certificate in Asset Management Planning (certificat professionnel en planification de la gestion des actifs) financé par le PGAM par l’intermédiaire de NAMS Canada, et le cours en ligne AM101 du Réseau canadien des gestionnaires d’actifs (CNAM). Le personnel a également renforcé ses liens avec les autres municipalités du nord de l’Ontario (Sudbury, Sault Ste. Marie, Dryden et Kenora) par l’intermédiaire d’Asset Management Ontario, favorisant ainsi des échanges constants sur les défis et les solutions communes.

Résultats

Pendant l’élaboration des ressources de communication, la Ville de Thunder Bay s’est rendu compte qu’elle devait mettre en place des processus plus structurés pour transmettre l’expertise des membres du personnel et conserver leurs connaissances en cas du départ à la retraite ou du départ de ceux-ci. Pour ce faire, la Ville a créé des registres d’actifs centralisés détaillant les processus, les décisions et les hypothèses, accompagnés d’images et d’exemples, afin de regrouper les renseignements qui se trouvaient auparavant dans la tête des gens ou dans des classeurs poussiéreux. Grâce à ce travail, on s’est rendu compte que les anciennes méthodes n’étaient pas forcément les meilleures, ce qui a facilité la mise à jour et le perfectionnement des processus actuels. 

Les groupes de collaboration jouent un rôle important dans le recensement des lacunes et l’élaboration d’approches normalisées. Par exemple, les services ont commencé à utiliser des matrices d’évaluation de l’état des actifs après avoir constaté que certains disposaient de matrices détaillées alors que d’autres n’en avaient pas.

Les membres du conseil connaissent mieux la nature proactive et à long terme de la gestion des actifs et son lien avec la planification financière et la résilience communautaire. Ils comprennent mieux comment de petites améliorations peuvent prévenir de futures catastrophes, demandent des mises au point à chaque réunion et tiennent compte des lacunes liées aux infrastructures au moment de prendre des décisions.

Enfin, la croissance exponentielle des connaissances de base commence à susciter un engouement, les gens voyant le potentiel et s’enthousiasmant à l’idée d’en tirer parti. L’idée que la gestion des actifs soit l’affaire d’une seule personne ou de quelques personnes bien précises a été abandonnée. Au contraire, on reconnaît que chacun a une contribution à apporter, que chacun est responsable des résultats et que chacun en récolte les fruits.

A large four-way roundabout with The Sleeping Giant in the background.

Leçons tirées

  • Faciliter les possibilités de discussion entre les services afin de cerner les lacunes en matière de connaissances, d’y remédier et de transmettre et de conserver les connaissances. Les groupes de collaboration ont joué un rôle déterminant à cet égard.
  • Fixer des objectifs réalistes et réalisables en temps voulu. La Ville de Thunder Bay a appris qu’une tendance à sous-estimer le temps nécessaire à la réalisation d’une tâche pouvait être source de problèmes. Par exemple, des retards de production sont parfois survenus lorsqu’il a fallu plus de temps que prévu pour parvenir à un accord sur les principaux messages des ressources de communication.
  • Modifier les plans en fonction des besoins. Pendant que la Ville de Thunder Bay élaborait sa feuille de route, il est devenu évident qu’il fallait définir les niveaux de service actuels avant d’inviter la population à formuler des commentaires, plutôt que l’inverse, et cette modification a été apportée.

Prochaines étapes

La Ville de Thunder Bay prépare sa nouvelle architecture de gestion des actifs à l’échelle de l’organisation, qui est à l’étude dans le cadre de la stratégie numérique de la Ville. Le nouveau système devrait améliorer considérablement sa capacité à conserver les connaissances et à les transmettre, ainsi qu’à normaliser les processus. 

Personne-ressource

Amy Coomes
807-252-0141 
Directrice de projet
Ville de Thunder Bay (Ontario)
amy.coomes@thunderbay.ca

Ressources connexes

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Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM a été conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars a été financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il a été réalisé en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

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Détails de l’événement 

Emplacement
Fredericton, New Brunswick
Date
ADT
Date de fin
ADT

La Conférence sur les collectivités durables est de retour en 2025. Ne manquez pas l’événement phare au Canada pour les champions du développement durable municipal.

Contexte 

Située à l’ouest de Winnipeg, près de la frontière de la Saskatchewan, Wallace-Woodworth, au Manitoba, est une vaste municipalité rurale d’environ 2 000 kilomètres carrés et de 2 750 habitants. Elle a été fondée en 2015 par la fusion des municipalités de Wallace et de Woodworth et du village d’Elkhorn, et ses principaux secteurs d’activité sont le pétrole et l’agriculture. 

Grâce à une subvention du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM), Wallace-Woodworth a entrepris d’élaborer une politique de gestion des actifs, de créer un registre d’actifs pour les routes et les ponceaux et de réaliser une évaluation des risques de ses actifs. Au cours de ce processus, la municipalité a découvert comment une planification officielle de la gestion des actifs pouvait contribuer à conserver des connaissances essentielles qui sont susceptibles d’être perdues à la suite du départ d’un membre du personnel ou du conseil.  

« La participation de Wallace-Woodworth au PGAM a été une expérience enrichissante pour le personnel et les élus. En plus de nous permettre d’établir des bases solides en matière de connaissances en gestion des actifs, elle nous a aidés à renforcer notre confiance. Nous comprenons mieux notre orientation et sommes emballés à l’idée de consigner l’historique des actifs et les connaissances du personnel. Nous savons que ce travail sera bénéfique pour notre collectivité pour les années à venir. » 
~ Garth Mitchell, directeur municipal 

Points saillants

  • Rédaction de livres de référence expliquant « quoi, quand et pourquoi » et collecte des connaissances du personnel au moyen de formations interservices
  • Utilisation des données pour la planification proactive et la prise de décisions

Défi à relever

La municipalité de Wallace-Woodworth sait que le mandat provincial du Manitoba influence grandement son travail lié à la gestion des actifs. Toutefois, la planification de la gestion des actifs constituait déjà une option attrayante en raison de sa capacité à aborder plusieurs problèmes de cette municipalité rurale : 

  • regrouper divers systèmes et processus à la suite de la fusion;
  • s’attaquer au problème du vieillissement des infrastructures et aux demandes croissantes d’entretien et de réfection;
  • mettre en place des processus plus structurés et proactifs pour favoriser la prise de décisions et l’établissement des priorités.

Approche adoptée

Une grande partie du projet a été menée par l’adjointe technique chargée de la gestion des actifs et du système d’information géographique. Ce nouveau poste, dont les tâches concernent à parts égales la gestion des actifs et le système d’information géographique, a été créé en 2021 pour piloter la gestion des actifs et souligner son importance, en partant du principe qu’une ressource interne constituait le meilleur moyen d’élaborer et d’améliorer le programme, ainsi que de conserver les connaissances acquises. Le directeur municipal et les chefs de service ont également joué un rôle direct, tandis qu’un expert-conseil possédant une grande expertise en matière d’évaluation des routes a participé à la création du registre d’actifs pour les routes et les ponceaux, en parcourant chaque route afin d’en évaluer l’état. 

Cinq membres du personnel municipal de Wallace-Woodworth ont participé à une formation de sensibilisation et de renforcement des compétences financée par le PGAM et offerte par l’Association of Manitoba Municipalities et NAMS Canada. Le personnel a également suivi le cours Professional Certificate in Asset Management Planning (certificat professionnel en planification de la gestion des actifs) de NAMS Canada et une série de webinaires organisés par le Manitoba Municipal Administrators, dans le cadre desquels les pratiques de la Ville de Selkirk en matière de gestion des actifs ont été abordées. 

Obstacles rencontrés

La recherche des méthodes et des pratiques exemplaires et la mise en place des processus ont pris plus de temps que prévu, même si les membres du personnel s’attendent à ce que le travail soit plus rapide à l’avenir, maintenant que les processus sont en place et que les gens savent à quoi s’attendre. 

La prise de décision informelle et les canaux de communication ont parfois rendu difficiles la mise en place de plans, le respect des délais et la gestion des dossiers.

A colourful water spray park with a small blue outbuilding, surrounded by grass and trees.

Résultats

La municipalité de Wallace-Woodworth dispose désormais d’une politique de gestion des actifs, d’un registre détaillé des actifs pour près de 1 300 kilomètres de routes et de ponceaux et d’un rapport d’évaluation des risques et de l’état des actifs pour 2023. Le travail a également permis de constater qu’il était nécessaire de mettre en œuvre de meilleurs processus de conservation de la mémoire organisationnelle à l’approche du départ à la retraite du personnel. À cette fin, la municipalité de Wallace-Woodworth : 

  • élabore des « livres de référence » pour résumer les principaux événements liés à l’exploitation, à l’entretien et au renouvellement des actifs, en répondant à des questions comme : quoi, quand, pourquoi, où, comment, par qui et à quel coût. Les livres de référence contiennent les contrats et les descriptions de poste du personnel concerné ainsi qu’un résumé de fin d’année établi par le chef de service, qui fait état du travail accompli, des leçons tirées et des mesures à prendre pour l’année à venir. Ils indiquent également où trouver d’autres renseignements, physiques ou numériques. Grâce à cette approche, les nouveaux membres du personnel peuvent tirer parti de l’expertise de ceux qui les ont précédés. Les livres de référence du service d’eau sont en cours d’élaboration. Ceux d’autres services suivront;
  • a mis en œuvre des formations interservices et d’apprentissage par observation des pairs afin de transmettre les connaissances et de normaliser et reproduire les processus. Ces mesures réduisent le nombre de projets réalisés en vase clos, améliorent le suivi des coûts du cycle de vie et stimulent les discussions sur les points forts et les points faibles, ce qui constitue une étape essentielle de la mise à jour des processus et des procédures. 

Les membres du personnel estiment que leur participation au projet financé par le PGAM est une réussite majeure et sont ravis d’avoir pu renforcer leurs connaissances et leur confiance envers les pratiques de gestion des actifs. Ils aiment pouvoir mettre en pratique leur nouvelle capacité à hiérarchiser les projets et à formuler des recommandations en fonction des risques, plutôt que d’attendre qu’un actif se dégrade ou que les contribuables ou les conseillers en fassent une priorité. Par exemple, grâce au nouveau registre des routes et des ponceaux, ils n’ont pas besoin d’attendre le dégel du printemps pour faire des recommandations sur l’empierrement et l’arrachage des accotements, et ils voient déjà la possibilité d’élaborer des plans de gestion des risques fondés sur des données.

Les avantages d’une gestion proactive des actifs sont mieux connus. Par exemple, le conseil a demandé des listes d’actifs d’une catégorie lors de l’établissement du budget, en plus de s’intéresser à une procédure de détermination des risques pour les actifs. Le personnel chargé du développement économique étudie également la manière dont l’amélioration des pratiques de gestion des actifs pour les bâtiments pourrait faciliter les demandes de subventions. De plus, il y a davantage de demandes sur les données opérationnelles et d’entretien.

A road crew uses construction equipment to work on a wide gravel road, with fields on both sides

Leçons tirées

  • Modifier les ressources et les méthodologies existantes. La municipalité de Wallace-Woodworth a adapté l’approche des pratiques exemplaires des manuels du système PASER sur les routes en gravier et en asphalte en y ajoutant ses propres politiques d’entretien des routes et d’autres politiques. 
  • Ne pas se précipiter pour acheter un logiciel de gestion des actifs. La municipalité de Wallace-Woodworth prend le temps de trouver un système qui répond vraiment à ses besoins. D’ici là, elle continue d’utiliser une feuille de calcul Excel facilement personnalisable comme registre d’actifs. 
  • Informer le conseil. Les membres du conseil sont conscients qu’une formation supplémentaire les aiderait à mener des discussions plus approfondies, notamment en ce qui concerne les politiques de gestion des actifs et les indices de gravité et de risque.

Prochaines étapes

La municipalité de Wallace-Woodworth prévoit de définir des niveaux de service et des indicateurs de rendement clés, de suivre le rendement des actifs et d’améliorer la normalisation pour les collectivités de la municipalité. Dans le cadre de ces activités, la municipalité mettra en œuvre des procédures opérationnelles normalisées de gestion des actifs qui comprendront des mesures, des calendriers et des lignes directrices sur la conservation et la transmission de l’information. 

Personne-ressource

Brianna Hughes
Adjointe technique chargée de la gestion des actifs et du système d’information géographique
Municipalité rurale de Wallace-Woodworth (Manitoba)
204-748-1239
b.hughes@wallace-woodworth.com

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À propos de l’Otter Housing Association 

Dans les régions rurales de Terre-Neuve-et-Labrador, l’Otter Housing Association (OHA) progresse rapidement dans sa lutte contre l’itinérance avec son projet novateur d’habitation à Port Rexton. Le projet, qui prévoit la construction de 12 logements, vise à offrir des options à la fois abordables et proportionnées au revenu. Le projet mise particulièrement sur la durabilité et l’efficacité énergétique afin d’établir un modèle d’ensemble résidentiel à consommation d’énergie nette zéro en milieu rural. Le projet de l’OHA sera l’un des premiers à mettre en application le concept de logement abordable et durable communautaire et les normes de carboneutralité du bâtiment dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Le projet vise à devenir le premier de la province à obtenir une certification de carboneutralité, une étape importante sur la route menant à une culture de construction durable. 

Planifier la durabilité 

Financée par une subvention de planification du volet Logement abordable et durable (LAD), l’OHA a entrepris un rigoureux exercice de planification en vue d’intégrer des technologies de construction à faible intensité carbonique. À cette fin, l’OHA a confié la supervision de la planification à un expert-conseil en efficacité énergétique et un architecte maîtrisant les pratiques durables. L’association envisage le recours à la construction modulaire pour simplifier le processus tout en respectant des normes rigoureuses d’efficacité énergétique. Elle explore aussi l’utilisation de générateurs photovoltaïques afin que les bâtiments produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. 

Éléments novateurs pouvant être reproduits  

Le projet se distingue par de nombreux éléments novateurs pouvant être reproduits à grande échelle. Il vise une consommation d’énergie nette zéro en misant sur la conservation et la production d’énergie renouvelable. Des modules préfabriqués permettront d’accélérer le travail et de réduire les déchets de construction, en plus de fournir un modèle pouvant s’adapter à d’autres projets de logements en milieu rural. 

Obtenir le financement 

Après cette planification initiale, l’OHA prévoit demander d’autres subventions de recherche à la Fédération canadienne des municipalités afin de raffiner les méthodes de construction en fonction des premières constatations. Les résultats de cette étape permettront d’orienter une future demande de financement d’un projet d’immobilisation à la FCM et à la Société canadienne d'hypothèques et de logement. 

Incidences sociales et environnementales 

Ce projet comporte d’importantes incidences sociales et environnementales. La subvention de planification du volet LAD a notamment financé une recherche sur le cohabitat au Royaume-Uni, où ce mode de logement gagne beaucoup en popularité. La recherche a permis d’établir des liens entre l’OHA et neuf communautés de cohabitat comprenant de nombreux ensembles d’habitations passives. En apportant du logement stable et abordable axé sur la communauté, un tel projet répond directement à l’itinérance locale. Par ailleurs, sa consommation d’énergie nette zéro et ses technologies à faible intensité carbonique permettent d’atténuer l’empreinte environnementale de la collectivité. 

Une solution exemplaire pour le logement rural  

Le projet de l’Otter Housing Association à Port Rexton illustre bien comment les régions rurales peuvent relever d’importants défis sociaux, comme l’itinérance, en proposant de solutions de logement novatrices et durables. Soutenu par le programme ARÉ et le financement du LAD, ce projet ne se limite pas à répondre immédiatement aux besoins des plus démunis, il sert aussi d’exemple pour d'autres projets entrepris dans un environnement similaire. Au fil de l’évolution du projet de l’OHA, son approche inspire un virage plus large vers la planification de collectivités durables et inclusives. 

Pour en savoir plus sur l’OHA et sur l’évolution de son projet, visitez le www.otterhousing.ca. 

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