Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie de Réconciliation et équité, inclusion et lutte contre le racisme (ÉILCR)

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Inspection de 250 ponts et ponceaux

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Inspection de 2 500 kilomètres de routes 

 

Résumé

La région de Durham, en Ontario, voulait étudier de façon plus approfondie la vulnérabilité de son réseau de transport face aux inondations. Le personnel a donc réalisé une évaluation des risques d’inondation pour aider à la prise de décisions et à la planification de la résilience. L’évaluation a remporté le Prix des collectivités durables de 2024 dans la catégorie de Réconciliation et équité, inclusion et lutte contre le racisme (ÉILCR) grâce à une prise en considération novatrice de l’équité sociale pour veiller à ce que la planification en matière de transport tienne compte des besoins des collectivités plus vulnérables. La région utilise à présent cette évaluation des risques pour éclairer les priorités en matière de gestion des actifs et partage ses travaux afin qu’ils soient reproduits ailleurs.

Le défi  

Située à l’est de Toronto, la région de Durham comprend huit municipalités rurales et urbaines, soit une population totale actuelle d’environ 750 000 personnes, mais qui devrait atteindre 1,3 million d’ici 2051. Durham subit régulièrement des inondations, et les prévisions pour la région indiquent que la gravité et la fréquence des tempêtes vont augmenter et que les pluies d’hiver et les cycles gel-dégel vont s’intensifier.  

En évaluant les risques d’inondation, la région a pu planifier des mesures de protection pour rendre ses 2500 kilomètres de routes et ses 250 ponts et ponceaux plus résistants aux inondations. Parmi les autres défis particuliers auxquels Durham voulait s’attaquer, mentionnons :

  • Le coût élevé de l’entretien des infrastructures de transport et de la réparation des dégâts causés par les inondations. La collecte du plus grand nombre de données possible aux fins de l’établissement des priorités aide à assurer l’efficacité des budgets à long terme.
  • Les effets des inondations qui aggravent les inégalités existantes, notamment la perte de possibilités de transport, déjà limitées, pour la population.

L’approche

Durham a travaillé avec de nombreux partenaires, notamment les autorités locales de conservation et les municipalités, pour recueillir et analyser les données existantes sur les inondations et le climat ainsi que pour étudier les résultats des outils de prévision climatique. Du personnel ayant une expérience pratique de la gestion des répercussions des inondations a été inclus dans le processus.  

L’équité sociale ne faisait, au départ, pas partie du projet. Cependant, le personnel a rapidement compris la nécessité de prendre cet aspect en compte et a travaillé avec les services sociaux et de santé de Durham pour l’intégrer au projet. 

« Les collectivités ne sont pas toutes également prêtes à faire face aux changements climatiques. C’est pourquoi l’équité est un facteur essentiel. »

– Mani Rajendran, gestionnaire principal de projet, Conception des transports et président, Résilience des transports, région de Durham 

Ensemble, ils ont établi un système de notation pour l’évaluation. L’idée était de prioriser les routes vulnérables aux inondations près des collectivités déjà confrontées à de multiples obstacles et qui pourraient avoir besoin d’aide supplémentaire en cas d’inondation pour des questions d’accessibilité, de mobilité, de ressources financières et de réseaux de soutien limités ou d’autres problèmes. Les équipes des services sociaux et de santé de la région ont contribué à définir des indicateurs de santé communautaire et d’équité sociale, notamment en ce qui a trait aux faibles revenus, au chômage, à la santé mentale, à la population autochtone, aux minorités visibles et aux personnes âgées vivant seules. Ces renseignements ont été notés et moyennés par quartiers, puis ajoutés à la cote globale des actifs de transport à proximité. L’équipe de planification a ainsi reçu des détails pertinents sur les lacunes en matière d’équité.

Tout en tenant compte des répercussions socio-économiques des inondations du réseau routier, les évaluations ont également accordé la priorité aux routes de transport les plus importantes de la collectivité, notamment :  

  • les principales routes de banlieue;
  • les itinéraires de transport en commun;
  • les itinéraires de transport de marchandises;
  • les collectivités éloignées ne disposant pas d’autres voies d’accès;
  • les routes desservant des installations essentielles comme les hôpitaux, les garderies, les écoles, les maisons de retraite, les services d’urgence, les centrales électriques et les services communautaires.

Les solutions et les résultats

Les évaluations effectuées par la région de Durham ont permis de déterminer les passages de cours d’eau et les routes vulnérables dans les scénarios d’inondation actuels et futurs. Ces renseignements aideront le personnel et les personnes élues à prendre des décisions fondées sur des données pour améliorer la capacité d’adaptation et la résilience du réseau de transport. Les résultats comprennent notamment :

Domaine environnemental :

  • Meilleure compréhension des actifs devant bénéficier en priorité de travaux d’atténuation afin de réduire l’impact global des inondations sur les infrastructures et les collectivités avoisinantes.
  • Accès à des données plus pertinentes sur les risques d’inondation au sein des administrations locales et des offices de protection de la nature grâce à une approche collaborative.  
  • Réduction prévue des émissions de gaz à effet de serre liées aux véhicules immobilisés en raison de la réduction des fermetures de routes et des retards moins nombreux grâce à une meilleure gestion des actifs de transport.

Domaine économique :

  • Réduction des risques financiers et juridiques pour la région.
  • Meilleures décisions fondées sur des données concernant la planification des mesures à prendre en cas d’inondation, générant une baisse des coûts engendrés par les retards et les perturbations de la circulation routière grâce à la réduction des fermetures de routes.
  • Efficacité budgétaire accrue :  
    • Un repérage des routes suffisamment protégées a été réalisé, ce qui va permettre de libérer des ressources pour d’autres zones.
    • Les effets des changements climatiques et les mesures d’adaptation peuvent être pris en compte avec plus de précision dans le financement des infrastructures, ce qui se traduit par la prise de décisions plus stratégiques et clairvoyantes.

Domaine social :

  • Meilleure compréhension de la façon de réduire les répercussions socio-économiques des inondations sur les réseaux routiers.
  • Priorisation des routes axée sur l’équité pour les futures mesures de résilience, y compris les itinéraires de transport en commun identifiés et désignés.

Leçons apprises

En collaborant avec les offices de protection de la nature, les municipalités locales et des consultants chevronnés, la région a été en mesure d’exploiter et d’analyser les données existantes pour créer des prévisions et évaluer les risques sans avoir à recueillir de nouvelles données ou à élaborer de nouveaux modèles climatiques. Ce modèle de collaboration étroite a également permis d’obtenir rapidement l’appui de l’ensemble des partenaires et de favoriser la coopération pour aller de l’avant.

Les données sur les risques d’inondation sont maintenant intégrées dans les systèmes d’information de gestion des actifs de la région, ce qui permet aux gestionnaires de projets liés aux infrastructures de transport de déterminer plus facilement les possibilités d’amélioration des lieux vulnérables aux inondations au moyen d’un processus scientifique et systématique.  

La réussite du projet a été grandement favorisée par le soutien des responsables, qui ont fait en sorte que l’évaluation des risques soit considérée comme une priorité par toutes les parties prenantes.

« Le principe du ‘tout ou rien’ ne s’applique pas ici : il ne s’agit ni de construire de grands ponts coûteux ni de ne rien faire en raison d’un manque de financement. La construction de ponceaux de secours permet de résoudre la plupart des problèmes ou, au moins, de gagner du temps. »

– Mani Rajendran, gestionnaire principal de projet, Conception des transports et président, Résilience des transports, région de Durham

Prochaines étapes

Le processus d’évaluation des risques d’inondation de Durham a été reproduit à plusieurs reprises, notamment par l’Office de protection de la nature du lac Ontario central et l’Office de protection de la nature de la région de Ganaraska, et a inspiré d’autres municipalités canadiennes.  

Les prochaines étapes internes comprennent l'élaboration de documents d’orientation et de formation à l’intention des décisionnaires et du personnel sur la façon d’utiliser les données, ainsi que l'évaluation des voies d’urgence et d’évacuation.

La région examine comment utiliser la cartographie socio-économique dans d’autres domaines, comme les programmes de rénovation résidentielle, tout en intégrant les données d’évaluation des risques d’inondation dans la prise de décisions, notamment en ce qui a trait à la recherche de sites sécuritaires pour les installations de traitement des déchets dangereux. De plus, le personnel recoupe l’évaluation des risques avec le plan d’immobilisations décennal actuel de la région pour éclairer la prise en compte des besoins et des priorités en matière de transport axés sur la collectivité, comme les principales sections et intersections de routes vulnérables aux inondations. 

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie d'adaptation climatique

 

Résumé

Dans le cadre des efforts continus qu’il mène pour s’adapter aux répercussions croissantes des inondations côtières, le District régional de Comox Valley (DRCV) réaménage le Dyke Road Park en supprimant les infrastructures matérielles défaillantes et les plantes envahissantes au profit d’espèces indigènes et de commodités pour le public respectueuses de l’environnement, tout cela en collaboration avec la Première Nation K’ómoks. Ce projet axé sur la nature a remporté le Prix des collectivités durables de 2024 dans la catégorie Adaptation climatique du fait qu’il contribue à rendre le littoral plus résilient aux inondations et à stimuler la biodiversité tout en améliorant l’expérience des usagers et en mettant en valeur les principes de Green Shores.

Contexte

Situé sur la côte est de l’île de Vancouver, le DRCV comprend les collectivités de Comox, de Courtenay et de Cumberland ainsi que les terres de la Première Nation K’ómoks.  

Les terres du DRCV sont très vulnérables aux inondations et à l’érosion en raison des précipitations extrêmes, des fortes marées, des ondes de tempête et de l’élévation du niveau de la mer. La cartographie des risques d’inondation élaborée en 2021 a permis d’identifier les zones présentant des risques particuliers, notamment rue Comox qui relie la Comox Valley, Courtenay et les terres de la Première Nation K’ómoks, et qui a déjà subi des inondations. Ce secteur comprend le Dyke Road Park, situé entre rue Comox et l’estuaire K’ómoks.

Depuis 2017, le DRCV est membre du groupe de travail Green Shores établi avec le gouvernement local qui, sous l’égide du Stewardship Centre for BC, promeut des solutions axées sur la nature pour une meilleure gestion des littoraux.

Le défi

Le Dyke Road Park et ses environs étaient considérés comme une zone à risque élevé d’inondation nécessitant la prise de mesures d’adaptation ambitieuses. Le DRCV avait par ailleurs cerné d’autres défis à relever.

Domaine environnemental :

  • Une partie du littoral avait été bétonnée pour accueillir la plateforme d’observation des oiseaux du parc. Ce type d’infrastructure détourne l’énergie des vagues et perturbe les processus naturels, ce qui peut causer de l’érosion.
  • En tant que site estuarien relié à la fois à une rivière et à l’océan, la zone est importante pour la biodiversité. Le DRCV a reconnu la nécessité d’améliorer l’habitat de différentes plantes et espèces sauvages, notamment le saumon, et de faire du site un exemple d’application des principes de Green Shores.

Domaine social :

  • L’estuaire des K’ómoks est un lieu culturel de premier plan et un espace sacré pour la Première Nation K’ómoks.
  • Des améliorations étaient déjà prévues afin de rendre le Dyke Road Park plus sécuritaire et plus agréable pour la collectivité : les fondations de la plateforme d’observation des oiseaux commençaient à se fissurer et le DRCV voulait améliorer le stationnement et réduire le bruit occasionné par la route.

L’approche

Les éléments du projet comprennent :

  • éliminer les plantes envahissantes et planter des espèces indigènes comme les prairies de carex;
  • créer un nouveau canal à marée;
  • démolir la plateforme d’observation des oiseaux et ses fondations en béton;
  • installer des infrastructures comme des promenades de bois surélevées et des panneaux d’information pour améliorer l’expérience du public;
  • mettre en œuvre une conception visant à assurer la résilience aux événements climatiques et aux niveaux d’inondation prévus jusqu’en 2100.  

Le comité consultatif technique du projet comprend des spécialistes en la matière et des représentants de différents organismes responsables de l’aménagement des terres. Toutes les parties prenantes ont contribué à l’étude préliminaire, à la phase conceptuelle finale et au plan de mise en œuvre. Par exemple, le K’ómoks Guardian Watchmen, un groupe de protection de l’environnement des Premières Nations, a fourni des conseils concernant les zones vulnérables sur le plan archéologique et a veillé à ce que la restauration de l’habitat soit au cœur des travaux de conception et de mise en œuvre. Il a également participé à l’élimination des espèces envahissantes, à la récupération de plantes rares et à la surveillance des opérations menées.

« Nous avons pris le temps d’établir des relations solides, ce qui a grandement contribué à la cohérence du projet. » 

– Robyn Holme, gestionnaire, Planification et durabilité à long terme, DRCV

Cette solution fondée sur la nature intègre des principes de Green Shores tels que la prise en compte du cycle de vie, une approche systémique, l’amélioration de l’accès du public et la compréhension de l’écologie, de la géomorphologie et des processus côtiers du site. Green Shores est un système de pointage qui attribue des points en fonction du nombre d’objectifs atteints. Le DRCV vise à obtenir la certification Or en atteignant le plus grand nombre possible d’objectifs et a l’intention de faire du site un lieu éducatif afin de sensibiliser le public aux avantages de l’approche Green Shores et d’encourager les propriétaires de maisons côtières à mettre en œuvre les principes Green Shores sur leurs propres propriétés.

Résultats attendus

Le projet est en cours et devrait être achevé en 2025. Les résultats attendus comprennent :  

Domaine environnemental :

  • Restaurer les processus écologiques naturels et l’habitat essentiel du saumon et d’autres espèces afin de renforcer la biodiversité et la résilience aux inondations, et de réduire l’érosion.
  • Réduire l’impact humain sur les milieux naturels grâce aux promenades de bois et à d’autres infrastructures directionnelles.

Domaine économique :

  • Réduire les coûts dus aux futures inondations de la rue Comox et de ses environs.

« Ce projet aide vraiment les gens à comprendre à quoi peut ressembler la résilience aux inondations. » 

– Robyn Holme, gestionnaire, Planification et durabilité à long terme, DRCV

Domaine social :

  • Éduquer le public grâce à des panneaux mettant en valeur la culture, l’histoire et l’écologie autochtones de la région et montrer comment les solutions axées sur la nature peuvent protéger les collectivités contre les inondations.
  • Améliorer l’expérience du parc pour les usagers, notamment grâce à une réduction du bruit sur la route, à une meilleure accessibilité et à de nouvelles plateformes d’observation.

Leçons apprises

La coordination interne précoce menée au sein du DRCV s’est avérée bénéfique, car les parties prenantes ont pu planifier les travaux en fonction des fermetures de route prévues dans le cadre d’un projet parallèle de modernisation des égouts qui allait déjà empêcher l’accès du public au parc pendant plus d’un an. Le personnel du parc a planifié les travaux d’aménagement paysager afin que les nouvelles plantes aient une année complète pour s’acclimater avant le retour du public.

La participation de multiples partenaires a accru la portée et la complexité du projet. Cet accroissement s’est avéré avantageux, car il a renforcé l’impact global du projet et les partenaires ont pu bénéficier de diverses possibilités de financement, ce qui a contribué à couvrir les coûts plus élevés. Une solide compréhension des rôles et des responsabilités a toutefois été nécessaire pour aller de l’avant. La démarche collaborative a également permis de renforcer les relations entre les partenaires et de contribuer à l’adoption d’une approche coordonnée dans le cadre de plusieurs projets de restauration menés dans l’estuaire.

Prochaines étapes

La construction est toujours en cours. Les prochaines étapes comprennent l’installation des promenades piétonnières et l’amélioration du stationnement. La réouverture est prévue pour la fin de 2025. L’équipe œuvre à élaborer un dossier de projet qui servira de feuille de route pour les autres collectivités qui souhaitent entreprendre des projets semblables.

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie d'atténuation des changements climatiques

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182 travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements étaient en cours ou terminés le 31 décembre 2024.

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Plus de 600 ménages ont reçu un soutien social dans le cadre du Système d’accès coordonné. 


Résumé 

Située au cœur de la Nouvelle-Écosse, la Ville de Bridgewater a lancé une initiative en trois volets qui réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en s’attaquant à la précarité énergétique. Lauréat du Prix des collectivités durables de 2024, le projet «Energize Bridgewater» combine une technologie de pointe en matière de suivi énergétique, un programme de navigation novateur axé sur la clientèle et des services de soutien social complets qui s’attaquent à l’insécurité en matière de logement et à l’itinérance.  

Contexte

Avec une population d’environ 8 790 personnes, Bridgewater est la plus grande ville de la région de la rive sud de la province. En 2018, le conseil municipal de Bridgewater a adopté un Plan d’investissement énergétique communautaire qui comprenait des objectifs de réduction des émissions de GES.  

Après avoir demandé et obtenu un financement dans le cadre du Défi des villes intelligentes — un programme national d’innovation dans le cadre duquel la Ville a présenté son ambitieuse proposition de lutte contre la précarité énergétique —, Bridgewater a passé plusieurs années à étudier et à mettre à l’essai des solutions aux problèmes qui freinent la mise en œuvre à grande échelle d’améliorations écoénergétiques dans les logements. 

Le défi 

Bridgewater s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire de 81 % les émissions de GES des collectivités d’ici 2050 par rapport aux niveaux d’émissions de 2011. Parallèlement, la Ville a dû tenir compte du fait que 38 % de sa population éprouvait des difficultés à payer le chauffage, la climatisation et d’autres services énergétiques essentiels ainsi qu’à y avoir accès, ce qui constitue un problème courant dans toutes les provinces de l’Atlantique. Bridgewater s’est donc engagée à réduire de 20 % son taux de précarité énergétique, mais elle devait pour cela adopter une approche à plusieurs volets qui s’attaquerait à la fois aux défis climatiques et sociaux.

Le projet « Energize Bridgewater » répond à deux besoins essentiels et interreliés, à savoir réduire la précarité énergétique et améliorer l’efficacité énergétique. Il s’efforce d’aider la population, en particulier celle qui peine à faire face aux coûts énergétiques, au moyen d’un soutien personnalisé pour réduire la consommation d’énergie et les coûts de modernisation, et améliorer les conditions de vie.

Tout au long de la mise en œuvre du projet, des changements importants ont été apportés aux financements et aux mesures incitatives offerts pour appuyer l’amélioration écoénergétique des logements. Même si, dans bien des cas, ces changements se sont révélés avantageux, ils ont exigé de la souplesse et la coordination d’améliorations écoénergétiques complexes et approfondies. De plus, Bridgewater étant une ville relativement petite, la disponibilité des entrepreneurs et des corps de métier y est limitée, ce qui a ralenti la mise en œuvre du Programme de rénovation des logements.  

L’approche 

Le projet « Energize Bridgewater » repose sur trois services interreliés, conçus selon une approche holistique qui tient compte des défis quotidiens auxquels font face les personnes vivant dans la précarité énergétique. 

« La précarité énergétique ne se manifeste pas de la même façon dans les régions rurales et dans les villes, et le spectre de la précarité énergétique est vaste. C’est pourquoi nous voulions ratisser le plus large possible dans le cadre du projet "Energize Bridgewater". » 

– Leon de Vreede, planificateur principal des politiques et des programmes, Ville de Bridgewater

 

  1. Système d’information sur la gestion de l’énergie : cette technologie unique mise au point par la municipalité combine le suivi énergétique et la surveillance de la qualité de l’air intérieur pour les résidents et les résidentes. Le logiciel génère ensuite des suggestions personnalisées pour aider les gens à réduire leurs frais énergétiques et améliorer la qualité de l’air en fonction des données propres à chacun.
  2. Programme de rénovation des logements : il oriente les propriétaires et les locateurs et locatrices vers les meilleures options techniques et financières pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs logements. Ce programme aide également les gens à choisir les améliorations les plus efficaces en fonction de leur logement. Ces améliorations comprennent les thermopompes, l’isolation, l’étanchéisation, et plus encore. Ce programme est offert en partenariat avec Efficiency Nova Scotia et la Clean Foundation.
  3. Système d’accès coordonné : reconnaissant que la précarité énergétique est liée à d’autres facteurs sociaux comme l’insécurité en matière de logement et la santé, ce programme offre des services de soutien communautaire complets à la population de Bridgewater concernée par la précarité énergétique, l’insécurité en matière de logement et l’itinérance. Ce point d’accès central oriente les personnes et les familles vers les programmes qui répondent le mieux à leurs besoins particuliers, en veillant à ce qu’elles reçoivent le bon soutien au bon moment.

Avantages et résultats

Domaine environnemental : 

  • À mesure que les améliorations énergétiques sont mises en œuvre, on s’attend à ce que les logements participants réduisent leurs émissions de GES de 51 % en moyenne.
  • Au 31 juillet 2024, 183 travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements (thermopompes, systèmes d’étanchéisation, etc.) étaient en cours ou terminés.  
  • Les émissions de GES des premiers logements individuels rénovés dans le cadre du Programme de rénovation ont baissé de 22 à 39 %.  
  • Les émissions de GES de deux immeubles d’habitation rénovés ont baissé de 48 %.  
  • Les ménages participant au projet profitent d’une amélioration de la qualité de l’air intérieur et d’un logement plus confortable. 

Domaine économique :   

  • Le programme « Energize Bridgewater » devrait générer une activité économique locale et régionale de plus de 10 millions de dollars.  
  • On s’attend à ce que les factures d’énergie des logements participant au programme baissent de 52 % en moyenne.

Domaine social :

  • L’accent mis sur la précarité énergétique a permis d’amener cette question difficile dans le débat public, renforçant ainsi l’intérêt des médias et accélérant l’action politique.
  • Plus de 600 ménages ont reçu un soutien social dans le cadre du Système d’accès coordonné, ce qui a amélioré leur santé et leur bien-être. 

Leçons apprises

  • Bridgewater ne peut pas se transformer en « ville intelligente » toute seule. Les partenariats locaux et régionaux ainsi que les relations de service sont la clé de la réussite d’un projet de développement durable.
  • Des données de grande qualité peuvent aider à élaborer des solutions qui améliorent l’efficacité énergétique des logements et créent des collectivités plus durables, prospères et équitables.
  • Il est essentiel de mieux comprendre la situation unique des résidents et résidentes pour leur offrir le bon soutien et mettre en œuvre des améliorations énergétiques approfondies.

« Nous essayons d’adopter une approche accessible et tenant compte des traumatismes pour aller à la rencontre des gens, quelle que soit leur situation. Nous voulons vraiment rendre le processus de rénovation et de suivi de l’énergie aussi simple et humain que possible. »

– Josie Rudderham, conseillère pour le programme Energize

Prochaines étapes

La Ville de Bridgewater envisage de travailler avec Efficiency Nova Scotia et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour élargir ses services de rénovation de logements à l’échelle de la province. La technologie du système d’information sur la gestion de l’énergie mise au point pour le projet « Energize Bridgewater » pourrait également être appliquée à plus grande échelle, ce qui permettrait à d’autres municipalités de recueillir et d’exploiter leurs propres données sur l’énergie et la qualité de l’air intérieur.  

Si le projet était étendu à l’ensemble des ménages de Bridgewater, nous réduirions les émissions de GES de plus de 25 kilotonnes par année à l’échelle de la collectivité.

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Prix des collectivités durables de la FCM

L’excellence en matière de développement durable depuis 2001

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Financement de l’efficacité communautaire

Aider les municipalités à améliorer l’efficacité énergétique des logements.

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Logement abordable durable

Passez à des options écoénergétiques et réduisez vos factures d’énergie.

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Lauréat d'un Prix des collectivités durables 2024 de la FCM dans la catégorie de bâtiments durables

Energy savings

111,9 mégawattheures (MWh) d’électricité verte produite chaque année par des panneaux solaires de toit 

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Environ 54 000 $ en coûts énergétiques économisés chaque année 

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73 logements abordables et écoénergétiques 

 

Résumé 

Face à la crise du logement abordable et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), les services de logement de la région de Waterloo (Waterloo Region Housing) ont entrepris de construire leur tout premier immeuble carboneutre. Lauréat du Prix des collectivités durables de 2024, ce projet intègre une variété de caractéristiques de conception écoénergétiques et prévoit la construction d’espaces d’agrément pour les locataires, favorisant ainsi un sentiment d’appartenance à la collectivité.

Contexte

Située dans le sud de l’Ontario, la région de Waterloo, qui comprend les villes de Cambridge, de Kitchener et de Waterloo ainsi que les cantons de North Dumfries, de Wellesley, de Wilmot et de Woolwich, connaît une croissance rapide et compte actuellement plus de 630 000 habitants.  

Dans la région de Waterloo, la liste d’attente pour un logement abordable est longue : environ 9 000 ménages à faible revenu attendent actuellement un logement communautaire. Conscient de l’urgence de la situation, le Conseil régional de Waterloo a approuvé le plan de revitalisation mis au point par les services de logement régionaux en 2019. Ce plan prévoit la création d’au moins 600 nouveaux logements communautaires sur 20 ans.

La région de Waterloo a également élaboré une stratégie communautaire, intitulée « Transform WR Action Strategy » ou Plan d’action pour la transformation de la région de Waterloo, qui vise à réduire les émissions locales de GES de 80 % d’ici 2050. La stratégie prévoit que « d’ici 2050, les entreprises et les ménages n’utiliseront plus de combustibles fossiles pour le chauffage et la climatisation des pièces, et le chauffage de l’eau ». À l’avenir, toutes les nouvelles constructions de logements communautaires viseront la Norme du bâtiment à carbone zéro – Design du Conseil du bâtiment durable du Canada.

Le défi 

Lorsque la région a entrepris son tout premier projet de logements communautaires au 420, promenade Kingscourt, elle n’avait aucune expérience dans la construction de bâtiments carboneutres. Elle n’était pas sûre de parvenir à attirer les bons entrepreneurs et craignait que ses ambitieux plans d’efficacité énergétique n’en effarouchent certains.

De plus, les ménages à faible revenu de la région peinaient à faire face aux coûts énergétiques et à accéder à des technologies énergétiques durables comme le chauffage et la climatisation géothermiques, l’énergie solaire ou les thermostats intelligents. La région de Waterloo s’est donc engagée à faire en sorte que ces ménages ne soient pas laissés pour compte dans la transition vers l’abandon des combustibles fossiles. 

« Tout le monde mérite d’avoir un véritable chez-soi. Nous travaillons fort pour construire des logements dans la région de Waterloo, mais aussi pour favoriser une gestion responsable de l’environnement à mesure que nous nous développons. Le 420, promenade Kingscourt est un bel exemple des efforts déployés par le personnel de la région pour créer des logements qui répondent aux besoins de cette collectivité. Ces projets écoénergétiques nous aident à bâtir ce dont nous avons besoin, pour aujourd’hui et pour l’avenir. »

- Karen Redman, présidente de la région de Waterloo

 

L’approche

Le 420, promenade Kingscourt allie l’abordabilité à une conception réfléchie, offrant une combinaison de loyers indexés sur le revenu, de loyers inférieurs à la moyenne du marché et de loyers bas. Le bâtiment est situé au même emplacement que l’immeuble du 416, promenade Kingscourt, également construit par les services de logement de la région de Waterloo. Ces derniers ont veillé à assurer un dialogue continu avec les locataires tout au long du processus de construction, faisant en sorte que leurs voix soient entendues et que leurs besoins soient pris en compte. Cela s’est fait principalement au moyen de réunions virtuelles dirigées par le personnel régional et le conseil municipal.  

L’immeuble compte 73 logements comprenant entre une et cinq chambres à coucher et 19 d’entre eux offrent une accessibilité améliorée. En plus de créer des lieux de vie confortables, le projet permet aux résidents de se rencontrer dans trois espaces d’agrément accueillants, y compris une spacieuse zone de 2125 pieds carrés consacrée aux services aux personnes âgées. 

Les considérations environnementales ont imprégné l’ensemble du processus de conception : des technologies et des pratiques de construction écoénergétiques ont été mises en œuvre afin de réduire la consommation d’énergie, d’améliorer la qualité de l’environnement intérieur et de diminuer les coûts énergétiques pour les locataires. Les principales caractéristiques comprennent : 

  • pompes géothermiques reliées à un système à circuit ouvert avec ventilateurs de récupération d’énergie intégrés;
  • fenêtres à triple vitrage en vinyle à haut rendement;
  • installations domestiques d’eau chaude à faible débit;
  • systèmes d’éclairage à DEL;
  • panneaux solaires photovoltaïques;
  • compteur pour suivre la consommation d’eau et d’énergie de chaque logement et du bâtiment dans son ensemble.

Ce projet met également à l’essai un Programme de retombées locales visant à recruter, à mobiliser et à maintenir en poste une main-d’œuvre diversifiée dans le secteur de la construction. Ce programme offre des possibilités d’emploi aux personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans l’industrie.

Avantages et résultats

La construction du 420, promenade Kingscourt devrait être terminée à l’été 2025. Les résultats prévus sont les suivants.

Domaine environnemental : 

  • Les émissions de GES de l’immeuble sont de 47,1 % inférieures aux normes du Code national de l’énergie pour les bâtiments (CNÉB) de 2015.  
  • Les panneaux solaires de toit devraient produire 111,9 MWh d’électricité verte par année, soit suffisamment pour alimenter une moyenne de 10 ménages.
  • La conception de cet immeuble donnera lieu à une intensité de consommation d’énergie totale (ICÉT) nette annuelle de 77,4 kWh/m2, comparativement à la moyenne annuelle de 181 kWh/m2 des immeubles résidentiels au Canada.  
  • La région de Waterloo cherche maintenant à obtenir la Norme du bâtiment à carbone zéro – Design version 2 du Conseil du bâtiment durable du Canada en reconnaissance des efforts qu’elle déploie pour lutter contre les changements climatiques avec la conception de ce bâtiment à faibles émissions de carbone. 

Domaine économique :  

  • Les dépenses pour les logements à loyer indexé sur le revenu (soit 1/3 de tous les logements) demeureront abordables, soit 30 % du revenu des locataires à long terme.  
  • La conception écoénergétique permettra d’économiser environ 54 000 $ par année en coûts énergétiques.  
  • Les locataires bénéficieront également d’une réduction des coûts énergétiques grâce à l’efficacité de l’immeuble et paieront des frais fixes pour l’eau et l’électricité.  

Domaine social :  

  • 73 ménages ayant divers niveaux de revenu bénéficieront d’un logement confortable et écoénergétique à proximité des transports en commun.
  • Deux personnes ont reçu une formation en construction dans le cadre du Programme de retombées locales. L’une d’elles exerce aujourd’hui un emploi qualifié syndiqué. 

Leçons apprises 

  • Les locataires connaissent bien leur collectivité et savent ce qui fonctionne et ce qui peut être amélioré. Les commentaires recueillis dans le cadre de ce projet ont mené à la création de comités de liaison avec les locataires qui contribueront aux futures constructions entreprises par les services de logement de la région de Waterloo, l’objectif étant d’impliquer les locataires bénévoles dans le processus de conception préliminaire.  
  • Définir une vision claire de la conception avant d’ouvrir les soumissions aux entrepreneurs aidera à attirer les bons talents.  
  • Il est essentiel de consulter les personnes qui géreront l’immeuble dès le début pour assurer sa longévité et le confort des usagers.
  • La construction d’un ensemble de logements abordables carboneutres est non seulement possible, mais aussi moins difficile que prévu malgré le manque d’expérience. 

Prochaines étapes  

Ce projet est le premier d’une série de six projets d’aménagement de logements abordables dans la région. Ses données serviront à orienter les constructions futures qui mettront l’accent sur la mobilisation précoce des locataires. 

 

Ressources en vedette

Prix des collectivités durables de la FCM

L’excellence en matière de développement durable depuis 2001

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Webinaire : Bâtir l’avenir grâce à de meilleurs logements communautaires

Des leçons tirées du projet des services de logement de la région de Waterloo axé sur l’abordabilité, l’efficacité énergétique et la collectivité.

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Logement abordable durable

Passez à des options écoénergétiques et réduisez vos factures d’énergie.

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Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

Visitez la Base de données des projets approuvés

Cherchez-vous une formation pour améliorer les stratégies et les connaissances d’adaptation au climat de votre collectivité? Il serait utile pour vous de participer à une série d’ateliers, à une activité d’apprentissage ou à un webinaire axé sur la résilience climatique organisé par les partenaires du FMV. Vous trouverez ci-dessous une liste d’événements destinés à offrir aux gouvernements locaux les connaissances et les compétences techniques nécessaires pour mettre en œuvre des solutions efficaces d’adaptation au climat. En favorisant la collaboration avec des personnes expertes aux niveaux régional et sectoriel, les événements organisés par les partenaires du FMV peuvent aider votre collectivité à renforcer sa résilience, à combler les lacunes de connaissances essentielles et à réaliser des progrès importants en matière d’adaptation au climat.  

Nous mettons régulièrement cette page à jour, alors n’oubliez pas de la consulter chaque mois pour découvrir les nouveaux événements et les nouvelles occasions d’apprentissage près de chez vous.  

Date 

Lieu

Nom de l’événement

Détails

Organisateur

En coursVirtuel

Élaboration d’une feuille de route pour la gestion des actifs naturels (en anglais seulement) – (Natural Asset Management Roadmap Program)

 

Ce cours sert à comprendre comment votre organisation peut mieux intégrer les actifs naturels dans la planification et l’offre de services prioritaires, tels que la gestion des eaux pluviales et des inondations, la qualité de l’eau, la biodiversité et les loisirs. Vous pourrez établir une feuille de route de haut niveau qui décrit les mesures à court et moyen terme que votre organisme peut adopter pour progresser. Apprenez de vos pairs et rejoignez le réseau des leaders de la gestion des actifs naturels qui contribuent à faire progresser la résilience climatique et la prestation de services rentables à l’aide de la nature.

Cliquez ici pour vous inscrire. 

Natural Assets Initiative

En cours

Virtuel 

La nature est une infrastructure 

Série d’ateliers en 4 parties 

Ces ateliers offriront des conseils pratiques aux gouvernements locaux afin de les aider à faire progresser leur gestion des actifs naturels d’une manière adaptée à leur contexte local. Ils s’adressent aux gouvernements ayant déjà une certaine expérience en gestion d’actifs et souhaitant élargir leurs efforts pour inclure les actifs naturels / l’infrastructure naturelle.

Chaque atelier s’appuie sur les recherches les plus avancées et les pratiques exemplaires présentées dans le guide La nature est une infrastructure, et sa prestation sera adaptée aux besoins spécifiques du gouvernement local participant.

Les frais de participation s'appliquent  

Natural Assets Initiative  

6, 20 et 27 octobre et 3 et 10 novembre 2025

Virtuel 

Certificat Professionnel Approfondi en Planification de la Gestion des Actifs 

Une version enrichie de notre programme principal menant au certificat professionnel en planification de la gestion des actifs, cette formation couvre les concepts essentiels de la planification en gestion des actifs, tout en mettant l’accent sur la résilience climatique, l’équité et les infrastructures vertes. Les participants élaboreront un projet de plan de gestion des actifs, acquérant ainsi une expérience pratique et obtenant un certificat professionnel en planification de la gestion des actifs.

Les frais de participation s'appliquent  

NAMS Canada
9 octobre 2025 (séance 4) et 6 novembre 2025 (séance 5)VirtuelProgramme de formation « Leading Living Cities » – Séances de cohorte 4 et 5 

De 8 à 10 municipalités et communautés autochtones ainsi que 6 à 7 organisations environnementales non gouvernementales (ONGE) provenant de différentes régions du Canada seront accompagnées dans un processus structuré visant à évaluer les politiques et programmes locaux existants en matière d’infrastructures vertes. Elles établiront des objectifs stratégiques à court, moyen et long terme en vue de devenir une « ville vivante ».

Le principal résultat attendu est l’élaboration d’un parcours personnalisé de politique en infrastructures vertes adapté à chaque communauté.

Le programme est bilingue et comprend 6 séances de cohorte ainsi que des formations et activités asynchrones. 

Formation gratuite

Green Communities Canada
14 octobre 2025VirtuelFormation sur la mise en œuvre de l’adaptation

Le parcours d’apprentissage 2 du programme d’apprentissage collaboratif propose une formation gratuite conçue pour soutenir la mise en œuvre du plan d’adaptation de votre organisation. Cette formation est offerte en collaboration avec des experts de contenu chez Associated Engineering.

Les employés des gouvernements locaux en Alberta participeront à quatre séances approfondies de la formation sur la mise en œuvre de l’adaptation, ainsi qu’à cinq séances du groupe de travail « Adaptation en action », afin de renforcer leur compréhension des approches pour mettre en œuvre des actions et suivre les progrès réalisés.

Les participants seront invités à identifier un projet d’adaptation à appliquer et à rédiger une proposition de projet détaillée. 

Formation gratuite

Alberta Municipalities
21 octobre 2025VirtuelWébinaire : Certificat municipal en adaptation aux changements climatiques

Rejoignez l’Institut du climat de l’Université de Waterloo pour découvrir le nouveau Certificat municipal en adaptation aux changements climatiques — une initiative proactive conçue pour le personnel municipal et les élus à travers le Canada.

Ce webinaire de 60 minutes présentera la structure du certificat, mettra en lumière les principaux apprentissages, et offrira des perspectives de l’équipe de l’Institut du climat ainsi que de leaders municipaux déjà engagés dans des initiatives de résilience climatique.

Rendez-vous le 21 octobre pour découvrir comment ce certificat peut faire progresser votre carrière et aider votre municipalité à diriger en matière d’adaptation climatique. 

Formation gratuite

University of Waterloo
23 octobre 2025VirtuelSéance d’information sur les formations en gestion des actifs naturels 

Depuis une initiative lancée en 2016 dans la ville de Gibsons jusqu’à une collaboration actuelle avec plus de 140 gouvernements locaux, associations professionnelles et instances provinciales et fédérales, l’Initiative sur les actifs naturels (NAI) a dirigé le développement de l’approche la plus largement reconnue en gestion des actifs naturels au Canada.

Lors de ce webinaire, vous en apprendrez davantage sur l’Initiative sur les actifs naturels et découvrirez nos possibilités de formation, notamment le programme de feuille de route pour la gestion des actifs naturels et notre nouvelle série d’ateliers « La nature comme infrastructure ».

Découvrez comment NAI peut vous aider à valoriser la nature !

Formation gratuite

Natural Assets Initiative  
26 octobre 2025VirtuelComment intégrer les Infrastructures végétalisées pour diminuer les impacts de changements climatiques ? 

Aider les gestionnaires à prendre en compte des impacts reliés aux changements climatiques par l’intégration des pratiques des infrastructures vertes.

Des frais de participation s’appliqueront 

Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU)
28 et 29 octobre et 25 et 26 novembre 2025VirtuelComprendre les évaluations des risques et de la vulnérabilité climatiques intégrant l’équité

Ce cours interactif et virtuel vise à offrir une compréhension fondamentale de l’évaluation des risques et de la vulnérabilité liés aux changements climatiques pour les infrastructures communautaires, en s’appuyant sur le cadre du niveau de service. Ce cours met particulièrement l’accent sur la compréhension des impacts disproportionnés des changements climatiques sur l’ensemble des membres de la communauté.

Des frais de participation s’appliqueront

Ontario Society of Professional Engineers 
29 octobre 2025VirtuelWébinaire: Revitaliser les écoles marginalisées tout en prévenant les inondations à Chicago 

Venez découvrir le projet Spaces to Grow in Chicago, où les agences municipales de l’eau et des eaux usées collaborent avec les conseils scolaires et une organisation à but non lucratif pour aménager des infrastructures vertes dans les cours d’école.

Au cours de cette séance, vous apprendrez à appliquer des stratégies d’infrastructures vertes pour réduire les inondations et concevoir des cours d’école multifonctionnelles.

Vous découvrirez également comment mobiliser des partenaires intersectoriels — y compris les services publics, les conseils scolaires et les organisations communautaires — dans des projets de résilience climatique, et comment prioriser les investissements dans les quartiers à forte densité, mal desservis et à faible revenu grâce à une planification axée sur l’équité.

Formation gratuite

CANUE 
18, 20 et 25 novembre 2025Séance en présentiel Niveaux de service à l’échelle d’un bassin versant 

Cet atelier pratique aide le personnel municipal à comprendre comment les actifs naturels — tels que les rivières, les zones humides et les forêts — influencent la prestation des services, les budgets et les possibilités de financement dans le cadre de la Stratégie nationale d’adaptation. Les participants utiliseront leur propre communauté comme étude de cas pour cartographier les liens entre les actifs naturels et construits, évaluer les services écosystémiques, identifier les principaux risques et élaborer des stratégies pour protéger ces actifs. À la fin de l’atelier, les participants auront acquis des compétences concrètes pour réduire les coûts, atténuer les risques et renforcer leur argumentaire en faveur du financement et de l’action.

Des frais de participation s’appliqueront. 

AIM Network
19, 21 ou 27 novembre 2025Séance en présentiel Plan de résilience climatique pour les opérations et la maintenance 

Les participants à cet atelier seront accompagnés dans le processus d’intégration de la résilience climatique aux opérations et à l’entretien municipaux, et auront accès à la boîte à outils O&M du réseau AIM Network. À l’issue de l’atelier, les participants seront en mesure de communiquer aux membres du conseil, aux autres employés et au public, les avantages d’intégrer la résilience climatique dans la planification des opérations et de l’entretien.  

Des frais de participation s’appliqueront. 

AIM Network

12 novembre 2025 (Session 1), 26 novembre 2025 (Session 2) 

et

23 janvier 2026 (Session 3)

VirtuelActifs municipaux : Analyse des risques climatiques à haut niveau 

Acquérez les outils pour évaluer les risques climatiques, identifier les projets prioritaires et renforcer vos demandes de financement. Lors de cette séance pratique, vous réaliserez une analyse des risques climatiques pour une catégorie d’actifs et repartirez avec un outil concret à utiliser dans votre communauté.

Des frais de participation s’appliqueront.

AIM Network
12 janvier à 12 juin 2026 Hybride  Certificat d’adaptation au changement climatique pour les municipalités 

Le certificat d’adaptation municipale aux changements climatiques, offert par le Climate Institute de l’Université de Waterloo, est une initiative novatrice conçue pour le personnel municipal et les élus à travers le Canada. Développé en collaboration avec des experts reconnus en adaptation climatique, ce nouveau certificat s’adresse à divers rôles municipaux — de la comptabilité et la planification à la gouvernance, l’ingénierie et le développement communautaire. Grâce à des cours pratiques animés par des spécialistes, les participants acquerront des compétences et des connaissances essentielles pour renforcer la résilience climatique de leurs communautés. À la fin de chaque cours, ils seront outillés pour mettre en œuvre des solutions locales adaptées et équitables face aux défis climatiques actuels.

Des frais de participation s’appliqueront. 

Université de Waterloo

Ces événements sont proposés par le Fonds municipal vert, qui gère environ 2,4 milliards de dollars de programmes financés par le gouvernement du Canada et est administré par la Fédération canadienne des municipalités (FCM). 

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