Contexte

Le plan d’action de Kingston en vue d’atteindre la carboneutralité d’ici 2040 prévoit entre autres la rénovation écoénergétique de 25 à 50 % de ses maisons unifamiliales construites avant 1991 et une réduction de 30 % de leurs émissions atmosphériques.

Objectifs du projet

La municipalité a mis en œuvre un programme de type PACE (Property Assessed Clean Energy) pour soutenir financièrement et techniquement les propriétaires de maisons unifamiliales afin qu’ils puissent réduire sensiblement leur consommation d’eau et d’énergie, ainsi que leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Démarche

Avec le soutien du volet de financement de l’efficacité communautaire (FEC) du Fonds municipal vert de la FCM, la municipalité de Kingston a lancé le programme Better Homes Kingston en avril 2022. D’une durée de quatre ans, ce projet pilote aide les propriétaires à réduire leurs émissions atmosphériques et leur consommation d’eau et d’énergie. En créant un guichet unique pour faciliter aux propriétaires la réduction des émissions atmosphériques de leur résidence, le programme avait pour objectif la réalisation de 500 projets d’ici 2026. Le programme propose actuellement les éléments suivants :

  • Des prêts sans intérêt d’une durée de 20 ans, remboursables à même les impôts fonciers, pour les propriétaires qui entreprennent des rénovations écoénergétiques admissibles;
  • Un accompagnement énergétique personnalisé offert par un partenaire (Sustainable Kingston) pour aider les personnes participantes à choisir des mesures d’amélioration appropriées et à obtenir d’autres remises et mesures financières incitatives;
  • Un programme de formation sur la science du bâtiment et les résidences efficaces à l’intention des entrepreneures et entrepreneurs intéressés;
  • Un portail internet convivial permettant aux personnes participantes de suivre l’évolution de leur projet et d’obtenir l’aide requise;
  • Un soutien additionnel pour les personnes participantes à faible revenu (moins de 50 000 $ par année pour un ménage de deux personnes ou moins selon les critères provinciaux) pouvant notamment donner droit au financement d’une plus grande part des coûts initiaux.

Afin que le programme contribue à réduire sensiblement les émissions atmosphériques en optimisant la rénovation écoénergétique des résidences, la municipalité offre des mesures financières incitatives allant de 1 000 $ à 5 000 $ en fonction du niveau de réduction de la consommation d’énergie et des émissions atmosphériques.

Woman inspecting home energy efficiency upgrade in her home.

 

Obstacles

Dans certains cas, les calendriers ont été prolongés à la suite de délais dans les processus d’évaluation énergétique et de soumission des entrepreneures et entrepreneurs. D’autres retards ont été causés par un rappel des thermopompes et de longs délais de livraison. Ce type de problème varie grandement d’une municipalité à l’autre, selon l’offre et la demande locale. La municipalité de Kingston recommande de consulter préalablement les entrepreneures et entrepreneurs pour s’assurer que le calendrier est réaliste.

Un autre problème est venu du processus de paiement des entrepreneures et entrepreneurs. Actuellement, la municipalité fait des versements aux propriétaires et ces derniers sont responsables de payer les entrepreneures et entrepreneurs. De nombreuses personnes participantes déplorent ce processus parce que les versements de la municipalité ne correspondent pas toujours aux factures des entrepreneures et entrepreneurs, ce qui les contraint à financer temporairement l’écart. Pour corriger la situation, la municipalité explore la possibilité de faire aux propriétaires un versement initial de 50 % ou encore de payer directement les entrepreneures et entrepreneurs par l’intermédiaire du programme.

Résultats

  • À la fin d’octobre 2024, le programme Better Homes Kingston avait obtenu les résultats suivants :
    250 projets achevés, dont 133 la deuxième année;
  • 662 demandes de financement;
  • Réduction des émissions de GES de plus de 17 000 tonnes d’équivalent CO2;
  • Réduction moyenne de 68 % des émissions de GES par habitation, soit plus du double de la cible de 30 %;
  • Taux de satisfaction de la clientèle de 96 %;
  • Programme de formation suivi par 23 entrepreneures et entrepreneurs.

Les principales mesures d’efficacité adoptées par les personnes participantes comprennent les thermopompes aérothermiques, l’isolation des greniers et les chauffe-eau électriques ou géothermiques.

Lorsque c’était possible, les propriétaires ont été encouragés à adopter des mesures d’efficacité en profondeur pour réduire davantage les émissions atmosphériques. Par exemple, le propriétaire d’une maison jumelée de 1 500 pieds carrés a réduit les émissions de GES annuelles de sa résidence de 17,9 tonnes d’équivalent CO2 à 1,6 tonne d’équivalent CO2, soit une réduction de 91 %, en remplaçant les fenêtres, en installant une thermopompe aérothermique pour climat froid et en isolant le grenier, le sous-sol et les murs extérieurs.

Avantages

À la suite de la rénovation écoénergétique, plus de 80 % des personnes participantes ont constaté une amélioration de leur confort résultant d’un meilleur contrôle de la température, d’un meilleur degré d’humidité et d’une réduction des courants d’air. En outre, plus de 60 % ont rapporté une réduction de leur facture énergétique.

Leçons tirées

Le soutien rapide d’une accompagnatrice ou d’un accompagnateur énergétique a largement contribué à la réussite du programme Better Homes Kingston. Il a permis de guider les personnes participantes à travers le processus, leur donnant la possibilité d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Il était cependant essentiel de bien informer les propriétaires de ce qu’une accompagnatrice ou un accompagnateur énergétique peut et ne peut pas faire.

La simplification des processus et l’automatisation ont grandement permis d’améliorer l’efficacité et de réduire la charge de travail pour le personnel. Par exemple, la municipalité a produit une feuille de route vidéo pour les personnes participantes, évitant ainsi à l’accompagnatrice ou l’accompagnateur énergétique d’expliquer à répétition cet aspect du programme. Malgré ces efforts, les demandes faites à l’accompagnatrice ou l’accompagnateur énergétique sont demeurées élevées et la municipalité a décidé d’embaucher une seconde personne pour soutenir la gestion du programme.

Le programme de formation des entrepreneures et entrepreneurs a aussi été utile, mais de nombreuses entrepreneures et de nombreux entrepreneurs n’ont pu y participer en personne à cause de conflits d’horaires. Pour répondre à ce problème, la formation a été enregistrée puis diffusée en ligne afin que les entrepreneures et entrepreneurs puissent la suivre à leur rythme.

Il peut être parfois difficile de gérer à la fois la conception et la prestation d’un programme, surtout lorsque la demande est forte. Afin d’améliorer l’expérience des personnes participantes, il peut être utile de lancer d’abord une ébauche du programme afin de cerner ses lacunes et de les corriger avant son déploiement. Il reste toutefois essentiel que le personnel demeure flexible afin d’ajuster le programme en fonction des commentaires et de l’évolution des besoins.

Prochaines étapes

La municipalité de Kingston achève présentement la phase initiale de son programme et, s’appuyant sur un financement interne, elle s’apprête à l’intensifier dans le but de réaliser chaque année entre 250 et 400 projets de rénovation écoénergétique. Afin de mesurer les effets du programme, la municipalité procède à une analyse des factures énergétiques. Après 2026, le personnel envisage d’étendre le programme aux immeubles résidentiels à logements multiples, aux bâtiments institutionnels et aux logements abordables.ousing beyond 2026.

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Le présent article fait partie d'une série appelée Des logements abordables écoénergétiques qui changent des vies au Canada. La série présente les récits inspirants de six Canadiens et Canadiennes qui vivent confortablement tout en économisant grâce au logement abordable écoénergétique.


Pour Megan, vivre à Rossland Yards, dans la région de Kootenay en Colombie-Britannique, signifie bien plus qu’avoir simplement trouvé un logement : c’est avoir enfin trouvé la stabilité. 

« J’ai toujours vécu dans cette région, raconte-t-elle. Je vis à Rossland Yards depuis environ un an et demi, et c’est vraiment idéal pour mes garçons et moi. »

Megan habite un appartement de deux chambres avec son fils de 12 ans et son neveu de 18 ans, qui y séjourne à temps partiel. Après plusieurs années à louer dans différentes collectivités, elle affirme que la différence en matière de confort, de sécurité et d’abordabilité a complètement changé sa vie. 

« Je me sens en sécurité ici, et les garçons sont heureux. C’est ce qui compte le plus. »

Un milieu sûr et accueillant pour les familles

Avant d’emménager à Rossland Yards, Megan vivait dans des maisons plus vieilles et plus chères, où elle ne se sentait pas toujours en sécurité. « Je payais plus de 2 000 $ par mois pour un endroit où je ne pouvais même pas utiliser la cour arrière, se souvient-elle. Je ne m’y sentais pas bien. »

À Rossland Yards, les choses sont bien différentes. « La sécurité, c’était essentiel pour moi, explique-t-elle. Il faut une clé électronique pour entrer dans l’immeuble, et je n’ai jamais eu de problème. Je me sens beaucoup plus à l’aise, surtout comme mère. »

Son logement est lumineux, spacieux et accueillant. 

« Mon logement est parfait pour ma famille. Chacun a son espace, et c’est assez grand pour que les garçons puissent jouer ou relaxer. C’est vraiment agréable. » —Megan

Le fait que l’immeuble accepte les animaux de compagnie était aussi très important. Par le passé, la famille a eu du mal à se loger, car plusieurs propriétaires refusaient les animaux ou les enfants. 

« J’ai une chatte qui m’a coûté cher, dit Megan en riant. Je suis tellement contente d’avoir pu l’amener avec moi. On est accepté tel qu’on est. »

A wide angle photo of the Rossland Yards affordable housing building in Rosslands, BC

 

Le confort qui change tout

Pour Megan, le confort va bien au-delà de la commodité : c’est une question de santé et de tranquillité d’esprit. Elle vit avec une bronchite chronique, donc la stabilité de la température intérieure est primordiale. 

« J’ai loué bien des endroits au fil des ans, et c’est le seul où il n’y a pas de courants d’air, dit-elle. La température reste stable toute l’année. Je n’ai jamais eu besoin d’utiliser les plinthes chauffantes. »

Cette constance l’aide à mieux gérer sa santé. « Avant, passer d’une pièce chaude à une pièce froide pouvait déclencher ma bronchite, explique-t-elle. Ici, la température reste la même dans toutes les pièces. C’est vraiment meilleur pour ma santé. »

Elle apprécie aussi la qualité du système de ventilation. « Il y a des petits conduits qui amènent de l’air frais, donc ça ne devient jamais étouffant, précise-t-elle. C’est un détail bien pensé, et ça change tout, surtout pour moi et les garçons. »

Une abordabilité qui facilite la vie

En plus de se sentir mieux et plus en sécurité, Megan souligne que l’abordabilité du logement a énormément allégé son fardeau financier. 

« Avant, j’étais toujours en retard sur mes paiements. Maintenant, je suis même en avance. J’ai un crédit sur mon compte. C’est formidable. » —Megan

Des coûts prévisibles lui permettent enfin de planifier l’avenir. « C’est abordable, et ça change la donne, dit-elle. Je peux mettre de l’argent de côté pour plus tard, quand les garçons voudront voyager ou faire leurs propres activités. Je n’avais jamais pu faire ça avant. »

Cette stabilité a réduit le stress pour toute la famille. « Je suis plus heureuse, donc les garçons le sont aussi, confie-t-elle. Je ne suis plus constamment inquiète pour le loyer ou les factures. C’est un vrai soulagement. »

An empty living space with windows and a door in the Rossland Yards affordable housing building in Rossland, BC

 

De l’espace pour s’épanouir

Grâce à cette stabilité, Megan peut consacrer du temps à ce qu’elle aime. « Je suis passionnée par les langues, dit-elle en souriant. Depuis que je vis ici, j’ai appris quelques nouvelles langues, tout simplement parce que j’ai enfin le temps. Je ne cours plus sans arrêt pour arriver à tout payer. »

Elle passe aussi plus de temps avec ses fils – à faire du camping, de la randonnée, ou simplement à profiter du plein air. « On est des gens d’extérieur. Maintenant, quand je leur dis de sortir jouer ou d’aller marcher, je sais qu’ils sont en sécurité. Ils vont au parc de planche à roulettes, ils font du vélo, ils peuvent juste être des enfants. »

Pour Megan, cet équilibre – entre sécurité, abordabilité et liberté de profiter de la vie – est ce qui rend Rossland Yards si spécial. 

« C’est l’endroit que je préfère parmi tous ceux où j’ai vécu. C’est sécuritaire, c’est beau, et on s’y sent vraiment comme chez soi. » —Megan


Rossland Yards a été développé par la Lower Columbia Affordable Housing Society avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. 

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Pour protéger la vie privée de la personne résidante, son nom a été modifié et les renseignements permettant de l’identifier ont été retirés. 


Quand Jessie a emménagé dans son logement à Aspen Heights, à Saskatoon, la différence s’est fait sentir presque tout de suite.

« Franchement, il n’y a pas grand-chose de négatif, dit Jessie. Les logements sont lumineux et neufs. Ils offrent tout le confort dont on peut rêver. »

Aspen Heights, un projet développé par la National Affordable Housing Corporation (NAHC) avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert, compte 56 maisons en rangée écoénergétiques. Trente pour cent d’entre elles sont réservées à des ménages à faible revenu, avec priorité accordée aux personnes ayant des besoins liés à la santé mentale ou au développement.

Jessie habite à Aspen Heights depuis 2022 et décrit l’endroit comme un lieu confortable et bien construit. « C’est dans un bon secteur de la ville, loin de l’agitation, et on s’y sent tout naturellement plus à l’aise. »

A clean, bright kitchen in a unit at the Aspen Heights townhouse complex in Saskatoon

 

Une vie confortable toute l’année

Les maisons d’Aspen Heights sont conçues pour résister au climat extrême de la Saskatchewan. Les murs bien isolés, la construction solide et les systèmes de chauffage et de ventilation efficaces permettent aux résidents de vivre confortablement, peu importe la saison.

« On ressent moins les variations de température aux changements de saison, ce qui est très bien, déclare Jessie. En Saskatchewan, il fait extrêmement froid l’hiver et très chaud l’été. Vivre dans un endroit qui atténue ces conditions, c’est un vrai plus. C’est littéralement un abri contre les éléments. »

Jessie remarque aussi que la fondation en béton aide à garder la fraîcheur en été, tandis qu’une bonne isolation bloque les courants d’air en hiver. « C’est vraiment efficace. Tout est bien scellé. On ne sent rien, tout fonctionne comme il faut. »

Lors de l’emménagement, le personnel prend le temps d’expliquer aux résidents les différents éléments d’économie d’énergie. « On nous a montré le système d’échange d’air et comment l’ajuster pour l’été ou l’hiver, se souvient Jessie. Ça aide à contrôler la température, et évidemment, ça permet d’économiser, puisqu’on chauffe moins. »

Des factures stables, moins de stress

Des coûts énergétiques plus faibles figurent parmi les plus grands avantages de la vie à Aspen Heights. Jessie souligne que ses factures d’énergie sont plus basses et plus prévisibles que n’importe où ailleurs.

« Ça n’a pas augmenté depuis mon arrivée. C’est une aide énorme pour quelqu’un qui travaille à temps partiel. Je ne pourrais tout simplement pas me permettre de vivre ici si les factures étaient plus élevées. »

Cette stabilité financière réduit beaucoup la pression au quotidien. « Mon stress a beaucoup diminué. Je n’ai plus à m’inquiéter autant des hausses de loyer ou des coûts de services publics. Ça m’a permis de consacrer plus d’argent à d’autres choses, comme poursuivre mes études et perfectionner mes compétences. Ça a une grande incidence sur mon bien-être et mon bonheur. »

A ground-level view of the Aspen Heights complex, showing multiple rows of blue and white townhomes, surrounded by greenery and walkways

 

Un esprit de communauté

Jessie apprécie aussi l’atmosphère qui règne à Aspen Heights. « C’est agréable de vivre auprès de gens respectueux et bienveillants », déclare Jessie. Reconnaître les visages familiers dans le complexe est devenu quelque chose qu’iel apprécie particulièrement. « Ça fait sentir qu’on fait partie de quelque chose, d’une petite communauté. »

Ce sentiment de stabilité et d’appartenance, c’est exactement ce que la NAHC et le Fonds municipal vert voulaient créer avec Aspen Heights : des logements écoénergétiques, sûrs et abordables, offrant un cadre de vie favorable. 

Redéfinir le logement abordable

Quand on demande à Jessie ce qu’on devrait mieux comprendre du logement abordable, une pause précède sa réponse. 

« Les gens pensent souvent que les logements abordables sont réservés à des personnes qui ont vraiment du mal à s’en sortir, dit Jessie. Mais c’est plus que ça. Ça peut avoir un effet positif et t’aider à grandir, à améliorer des aspects de ta vie auxquels tu ne penserais pas. »

Pour Jessie, Aspen Heights incarne ce que le logement abordable peut et devrait être : bien conçu, confortable et durable. « Si on veut bien faire les choses, c’est de cette façon qu’il faut le faire », conclut Jessie.


Aspen Heights a été développé par la National Affordable Housing Corporation (NAHC) avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. 

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Pour Eli, emménager à Aspen Heights, à Saskatoon, a marqué un vrai tournant. 

« Je suis vraiment bien ici, confie-t-il. Comparé au quartier où je vivais avant, c’est beaucoup plus agréable. Je me sens en sécurité et vraiment plus heureux. »

Avant de s’installer à Aspen Heights, Eli louait des logements dans de vieux immeubles où l’entretien et le confort posaient souvent problème. Le chauffage était peu fiable et les quartiers n’étaient pas toujours sûrs. « C’était difficile de relaxer, raconte-t-il. Il y avait toujours quelque chose à réparer, ou j’avais peur que les factures varient énormément d’un mois à l’autre. »

À Aspen Heights, tout est différent. « Ici, tout fonctionne comme il faut, dit Eli. C’est calme, propre et bien entretenu, et je n’ai plus à m’inquiéter de rien. » Il ajoute que la stabilité et le sentiment de bien-être au sein de la communauté font une grande différence au quotidien. 

« C’est réconfortant de rentrer chez soi en sachant qu’on est dans un endroit où l’on se sent bien. » —Eli

Développé par la National Affordable Housing Corporation (NAHC), Aspen Heights a été conçu pour offrir aux locataires comme Eli un logement stable et abordable. Ce projet démontre comment le logement abordable peut améliorer la qualité de vie et contribuer aux objectifs environnementaux.

An overhead view of the Aspen Heights complex, showing multiple rows of blue and white townhomes with brown roofs, surrounded by greenery and walkways

Bien chez soi, en tout temps

Eli décrit sa maison comme solide, confortable et facile à gérer, peu importe la saison. « C’est vraiment confortable, dit-il. L’hiver, si la température ne me plaît pas, je peux la régler facilement, et l’été, il me suffit de modifier légèrement le thermostat pour que tout soit parfait. »

Vivre en Saskatchewan veut dire composer avec de longs hivers froids et des étés chauds, mais Eli dit que sa maison s’adapte bien aux changements. « Elle est agréable et chaude, explique-t-il. Tout fonctionne comme il faut. »

Même s’il ne s’intéresse pas particulièrement aux caractéristiques techniques, il aime que le bâtiment soit efficace sans qu’il ait à y penser. « On m’a peut-être parlé des caractéristiques écoénergétiques quand j’y ai emménagé, mais ce qui compte pour moi, c’est que ça reste confortable et facile à gérer. »

Des coûts prévisibles et une tranquillité d’esprit durable

Pour Eli, l’un des plus grands avantages à Aspen Heights, c’est la constance de ses dépenses mensuelles. 

« Je paie toujours le même montant chaque mois, et ça ne change jamais. C’est économique, et je n’ai pas à m’inquiéter que mes finances soient affectées par les factures de services publics. » —Eli

Cette stabilité lui procure une tranquillité d’esprit et lui permet de mieux gérer son budget. « C’est fiable. Je sais à quoi m’attendre, et ça fait toute la différence. »

Il aime aussi que les maisons aient été conçues dans une optique de durabilité. « C’est bon pour l’environnement, ajoute-t-il. Plus on peut en faire aujourd’hui, mieux c’est. » Pour Eli, c’est un avantage de plus de vivre dans un endroit à la fois écoresponsable et abordable.

A clean, empty living room and staircase in a unit at the Aspen Heights townhouse complex in Saskatoon

Un quartier où l’on se sent chez soi

Au-delà du confort de son logement, Eli aime particulièrement l’atmosphère calme et conviviale qui règne dans le quartier. « L’emplacement est idéal et les gens sont généralement sympathiques, dit-il. J’aime la nature qui entoure le quartier quand on s’y promène. »

Ce sentiment de sécurité et d’appartenance est ce qui le marque le plus. « Avant, la sécurité était une préoccupation. Maintenant, je vis dans un quartier agréable, où je me sens à l’aise et en sécurité. »

Un logement qui favorise le bien-être

Eli affirme que sa santé et son confort sont restés stables depuis son emménagement. « Je suis en bonne santé, la qualité de l’air est bonne et je reste au chaud en hiver, dit-il. Dans l’ensemble, tout va bien. »

Selon lui, la plus grande différence réside dans le sentiment de tranquillité d’esprit que lui procure le fait de savoir que son logement est fiable et sûr. « C’est un endroit où il fait bon vivre », résume-t-il, ce qui reflète à quel point un logement stable et durable permet aux résidents de se sentir chez eux et en sécurité.


Aspen Heights a été développé par la National Affordable Housing Corporation (NAHC) avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. 

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Le présent article fait partie d'une série appelée Des logements abordables écoénergétiques qui changent des vies au Canada. La série présente les récits inspirants de six Canadiens et Canadiennes qui vivent confortablement tout en économisant grâce au logement abordable écoénergétique.

Pour protéger la vie privée de la personne résidante, son nom a été modifié et les renseignements permettant de l’identifier ont été retirés. 


Robin ne savait pas ce qui l’attendait lors de son emménagement à Priscilla’s Place, le nouveau complexe de logements abordables construit et géré par la YWCA Banff. 

« Avant d’arriver, je pensais que les appartements seraient peut-être un peu petits, raconte Robin. Mais j’ai réalisé à quel point ils sont bien conçus. Il y a de la place pour tout. »

Après plusieurs années à Banff, en Alberta, Robin sait qu’il peut être difficile de s’y loger. Iel a habité dans différents types d’hébergement : des logements de personnel surpeuplés, des appartements vieillots avec des propriétaires difficiles et des maisons partagées coûteuses et imprévisibles. 

« Comme beaucoup de gens ici, j’ai eu ma part de défis : des espaces exigus, des loyers en hausse, et toujours l’incertitude de ne pas savoir combien de temps je pourrais rester », explique Robin.

Cette incertitude a pris fin lorsque Robin a emménagé à Priscilla’s Place. 

« C’est l’endroit le plus stable et le mieux géré où j’ai vécu », dit Robin.

Un foyer calme et confortable

Robin travaille à Banff et à Canmore, souvent à l’extérieur pendant de longues journées. Revenir dans un logement paisible et bien construit est devenu un vrai privilège. 

« C’est tranquille ici, raconte Robin. La gestion de la température est géniale – frais l’été, chaud l’hiver – et le bâtiment est solide. On sent qu’il a été bien bâti. »

Ce confort se fait sentir toute l’année. 

« Quand il fait froid dehors, tu rentres dans un endroit chaud. Quand il fait chaud, tu retrouves la fraîcheur. On n’a même pas besoin d’y penser – ça fonctionne tout simplement. »

Robin apprécie aussi les efforts déployés pour faciliter la vie des résidents au quotidien. 

« Il y a un espace de rangement séparé pour les vélos et les planches à neige; c’est parfait pour la vie à Banff. Pas besoin de traîner tout son matériel dans l’appartement ni de se casser la tête pour trouver où le mettre. »

A side view of one of the Priscilla's Place affordable housing buildings in Bannf, Alberta

 

Une stabilité qui réduit le stress

Le plus grand avantage pour Robin, c’est la stabilité financière. 

« Toutes les charges sont incluses, donc je sais exactement combien je paie chaque mois. Ça rend la gestion du budget tellement plus facile, et je n’ai plus à m’inquiéter des factures qui augmentent en hiver. »

Cette prévisibilité a un effet apaisant. « Ça enlève énormément de pression. Quand on n’a plus à se tracasser pour une hausse de loyer ou des coûts cachés, on peut se concentrer sur le travail, sur la vie, sur la communauté. »

Robin apprécie aussi la façon dont la YWCA Banff sensibilise les résidents à la consommation responsable. « On reçoit des rappels pour qu’on fasse attention à l’eau et à l’électricité. Ce sont de petits gestes, mais ça aide tout le monde à faire sa part. »

Un milieu qui favorise le bien-être

Pour Robin, un logement stable et abordable a eu un effet direct sur la santé mentale. 

« Le plus important, c’est la stabilité. On ne se demande plus si le propriétaire va vendre ou augmenter le loyer. On peut enfin respirer un peu. » —Robin

Cette sécurité lui permet de profiter pleinement de la vie à Banff. « Je peux vraiment apprécier le plein air maintenant, confie Robin. Je vais faire du vélo après le travail, je peux payer un abonnement à la salle de sports, et j’ai un espace pour garder tout mon matériel organisé. »

Le fait que le bâtiment accepte les animaux a également beaucoup compté, car son chien fait partie intégrante de son quotidien. 

« Trouver un logement où les animaux sont acceptés, à Banff, c’est très rare, souligne Robin. Savoir que je pouvais l’amener ici, ça a été un énorme soulagement. Il a dix ans et on fait tout ensemble. »

Vue rapprochée du lotissement Priscilla's Place à Banff, en Alberta, montrant de nouvelles maisons en rangée avec un bardage bleu et des bardeaux de toit noirs, avec des montagnes bordées d'arbres en arrière-plan.
 

Une gestion bienveillante et professionnelle

Robin n’hésite pas à souligner la qualité du travail de la YWCA Banff. 

« C’est une équipe professionnelle, respectueuse et facile à joindre s’il y a quoi que ce soit, dit Robin. Elle se soucie vraiment des résidents. On garde notre autonomie, mais on sait qu’on peut compter sur du soutien au besoin. »

Après des années d’incertitude, cette fiabilité représente beaucoup. 

« C’est rare de trouver un endroit à la fois abordable, confortable et bien géré. J’ai beaucoup de chance d’habiter ici. » —Robin


Pricillia’s Place a été développé par la YWCA Banff avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. 

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Avez-vous des suggestions qui nous permettraient d’améliorer votre expérience du centre d’apprentissage?

Le présent article fait partie d'une série appelée Des logements abordables écoénergétiques qui changent des vies au Canada. La série présente les récits inspirants de six Canadiens et Canadiennes qui vivent confortablement tout en économisant grâce au logement abordable écoénergétique.


Quand Fanny a emménagé dans son nouvel appartement à Priscilla’s Place, à Banff en Alberta, la première chose qu’elle a remarquée, c’est la lumière.

« Avant, je vivais dans un sous-sol, raconte-t-elle. C’était sombre et un peu déprimant. Maintenant, je suis au deuxième étage et j’ai le soleil de l’après-midi. Ça change tout. C’est vraiment agréable d’avoir cette lumière chaque jour. »

Fanny se décrit comme une personne active qui adore le plein air. Après plusieurs années dans le marché locatif très serré de Banff, elle a attendu plus d’un an et demi avant d’obtenir son logement à Priscilla’s Place. Des amis et des collègues lui avaient dit que l’attente en valait la peine.

« Quand j’ai reçu l’appel, j’étais tellement heureuse. C’est vraiment difficile à Banff de trouver son propre espace – quelque chose de propre, confortable et abordable. Je me sens vraiment chanceuse. »

Un chez-soi à son image

Fanny a emménagé dans son studio en octobre 2024 et explique que le fait d’avoir son propre logement a transformé son quotidien. « Avant, je partageais toujours un espace avec des colocataires : cuisine, salon, etc. Ici, c’est chez moi. Je peux inviter des amis, prendre un thé, préparer le souper, sans devoir demander la permission. C’est simple, mais c’est ça la liberté. »

Avec les longs hivers et le peu de lumière naturelle, elle aime de pouvoir recevoir chez elle. « C’est plus facile de créer des liens maintenant, dit-elle. À Banff, tout le monde travaille, skie ou voyage, donc quand on a une soirée libre, c’est agréable de pouvoir se retrouver chez soi avec des amis. »

Ces derniers temps, elle organise plus souvent de petits soupers, des soirées de jeux ou des fêtes culturelles avec ses amis venus des quatre coins du monde. « On vient de partout, raconte-t-elle. C’est beau de partager des repas et des traditions ensemble. L’hiver passe plus vite comme ça. »

Vue rapprochée du lotissement Priscilla's Place à Banff, en Alberta, montrant de nouvelles maisons en rangée avec un bardage bleu et des bardeaux de toit noirs, avec des montagnes bordées d'arbres en arrière-plan.
 

Une conception confortable

Priscilla’s Place a été construit par la YWCA Banff grâce à l’appui de l’initiative Logement abordable durable du Fonds municipal vert, qui allie logements abordables et efficacité énergétique. Au départ, Fanny ne s’était pas trop attardée aux caractéristiques écologiques du bâtiment, mais elle en ressent aujourd’hui les effets.

« L’immeuble garde très bien la chaleur, explique-t-elle. Je n’ai presque jamais besoin d’allumer le chauffage en hiver; il fait autour de 18 ou 20 degrés même quand il fait -20 dehors. La température reste stable toute l’année. C’est confortable en toute saison. On sent que le bâtiment a été bien conçu. »

Elle apprécie aussi le calme de son appartement.

« C’est paisible. On entend un peu les gens dans le couloir, mais ils sont respectueux. C’est vraiment tranquille, et j’aime pouvoir rentrer chez moi pour relaxer. »

Une abordabilité qui rééquilibre la vie

Comme bien des résidents de Banff, Fanny a longtemps multiplié les emplois pour arriver à payer son loyer. Le fait d’avoir un logement abordable a tout changé. « Avant, tout le monde que je connaissais travaillait deux ou trois emplois, explique-t-elle. Maintenant, je peux n’en avoir qu’un seul sans compromettre un mode de vie confortable. »

Ce changement lui a permis de prendre plus de temps pour elle. 

« Je n’ai plus à passer tout mon temps à travailler juste pour me loger. Je peux en profiter : être chez moi, cuisiner, recevoir des amis. C’est un grand changement. » —Fanny

Vue grand angle du lotissement Priscilla's Place à Banff, Alberta

 

Une vie plus lumineuse, à l’intérieur comme à l’extérieur

Quand on lui demande ce que Priscilla’s Place a apporté à son bien-être, Fanny n’hésite pas. « Je suis plus heureuse. La lumière, l’espace, le fait de ne plus partager : c’est tellement mieux. Même les jours de pluie, j’aime rester chez moi. »

Elle consacre aussi plus de temps à ce qu’elle aime : les sports de plein air, les jeux de société entre amis, et simplement le plaisir d’admirer la vue ensoleillée depuis ses fenêtres. 

« J’ai beaucoup de matériel de sports – skis, planche à neige, vélo – et il y a de la place pour tout ranger en sécurité. C’est important ici. »

Pour Fanny, avoir un logement à la fois abordable et inspirant a transformé sa façon de vivre à Banff. 

« C’est juste agréable d’avoir mon propre espace. Je me sens vraiment chez moi. » —Fanny


Pricillia’s Place a été développé par la YWCA Banff avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. 

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Le présent article fait partie d'une série appelée Des logements abordables écoénergétiques qui changent des vies au Canada. La série présente les récits inspirants de six Canadiens et Canadiennes qui vivent confortablement tout en économisant grâce au logement abordable écoénergétique.


Après plus de dix ans à vivre à Banff, en Alberta, Em sait à quel point il est difficile de trouver un bon endroit où se loger. 

« Je vis ici depuis environ douze ans, raconte Em. Trouver un logement abordable, c’est presque impossible de nos jours. Entrer dans ce programme a complètement changé la donne pour moi. »

Em travaille dans la gestion du commerce de détail en ville et connaît bien les défis de logement que rencontrent les résidents de longue date. « Banff a toujours été cher, mais au cours des dernières années, c’est devenu bien pire. » 

Em a emménagé à Priscilla’s Place, un nouveau complexe de logements abordables géré par la YWCA Banff et soutenu par l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. Ce déménagement a marqué un vrai tournant. 

« C’est la première fois en douze ans que je peux réellement mettre un peu d’argent de côté. C’est comme un nouveau départ : un immeuble propre, bien entretenu, où tout fonctionne. Ici, c’est quelque chose de rare. » —Em

Vue grand angle du lotissement Priscilla's Place à Banff, Alberta
 

Un confort fiable

Au fil des ans, Em a connu toutes sortes de logements à Banff : chambres partagées pour le personnel et sous-sols aménagés. À

Priscilla’s Place, la différence saute aux yeux. 

« C’est tellement plus facile à gérer, raconte Em. Le système de ventilation et de chauffage est incroyable. On peut rafraîchir l’air en été et garder les pièces chaudes quand il fait -40 °C dehors. C’est agréable. »

L’isolation du bâtiment y contribue beaucoup. « Il n’y a aucun courant d’air, et les fenêtres sont bien étanches, souligne Em. Dans mon ancien logement, la moitié des radiateurs ne fonctionnaient pas et la salle de bain était glaciale en hiver. Ici, tout marche comme il faut. »

Cette fiabilité évite à Em bien des tracas liés aux réparations et à la sécurité. « C’est un soulagement de ne plus avoir à courir après un propriétaire. La gestion et l’équipe d’entretien sont réactives. S’il y a un problème, c’est réglé tout de suite. Ce genre de stabilité, ça change tout. »

Une stabilité qui change la vie

Le marché locatif de Banff est imprévisible : les baux peuvent se terminer sans avertissement et les augmentations de loyer sont fréquentes. Pour Em, savoir que son loyer est stable a tout changé. « Je ne stresse plus à propos du logement. C’est un gros problème ici. On ne sait jamais quand un propriétaire va vendre ou demander de partir. Maintenant, je peux respirer. »

Cette stabilité lui permet de planifier enfin à long terme. 

« J’ai pu commencer à épargner afin de bâtir une certaine stabilité financière. Avant, j’essayais juste de tenir la tête hors de l’eau. Maintenant, je peux penser à ce qui vient après. » —Em

Vue rapprochée du lotissement Priscilla's Place à Banff, en Alberta, montrant de nouvelles maisons en rangée avec un bardage bleu et des bardeaux de toit noirs, avec des montagnes bordées d'arbres en arrière-plan.
 

Un lieu qui favorise le sentiment d’appartenance

Priscilla’s Place accepte les animaux, ce qui a permis à Em d’emmener son chat, Turnip. « Trouver un logement où les animaux sont acceptés, à Banff, c’est rare, souligne Em. Ça donne l’impression d’être à sa place, d’avoir le droit d’être ici. On n’a pas à s’inquiéter d’être mis dehors ou de chercher un nouveau logement pour soi et son animal. »

L’immeuble attire aussi plusieurs résidents de longue date, ce qu’Em apprécie particulièrement. « C’est réconfortant de savoir qu’il y a des gens qui vivent ici depuis des années et qui veulent rester. Ça rend la communauté plus solide. »

Un espace pour grandir et donner en retour

Ne se souciant plus de la question du logement, Em peut maintenant se consacrer à d’autres aspects de la vie. « Avant, je travaillais énormément juste pour payer le loyer. Maintenant que je sais que je peux payer mes factures, je peux faire du bénévolat et m’impliquer dans des projets qui me tiennent à cœur. »

Récemment, Em a siégé au conseil d’administration de la Fierté de Banff et continue de donner de son temps lors d’événements communautaires. Iel a également redécouvert son amour pour l’artisanat. « J’ai repris le crochet, ajoute Em. C’est relaxant, et j’ai enfin le temps et l’espace pour le faire. »

Regard sur l’avenir

Pour Em, le logement abordable ouvre des possibilités qui semblaient auparavant hors de portée. « Ça me permet de planifier la suite. C’est la première fois depuis des années que je peux envisager un nouveau départ. »

En préparant un éventuel déménagement vers Victoria, en Colombie-Britannique, Em exprime sa gratitude pour ce que Priscilla’s Place a rendu possible. 

« Cet endroit m’a offert la stabilité au moment où j’en avais le plus besoin. Il m’a permis d’économiser, de réduire mon stress et de redécouvrir ce que ça veut dire d’être bien chez soi. » —Em

Pricillia’s Place a été développé par la YWCA Banff avec l’appui de l’initiative Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert. 

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Le présent article fait partie d'une série appelée Transformer les collectivités au moyen de Logement abordable durable. La série montre comment les logements écoénergétiques et axés sur la collectivité peuvent favoriser la résilience et le bien-être. Découvrez des solutions pratiques pour des résidences abordables adaptées au climat qui améliorent la qualité de vie des gens et favorisent la création d’un avenir durable.


Au cœur de Banff, en Alberta, le projet Courtyard Priscilla’s Place du YWCA de Banff, maintenant appelé Priscilla’s Place, a transformé la vie de ses résidentes et résidents. Achevé à la fin de 2022, ce complexe carboneutre, qui accepte les animaux de compagnie, offre plus qu’un simple logement. Il assure la sécurité et un nouveau départ pour les personnes dans le besoin, en favorisant la dignité, la stabilité et un sentiment d’appartenance. Soutenu par le programme Logement abordable durable (LAD) du Fonds municipal vert (FMV), Priscilla’s Place démontre à quel point le logement durable abordable peut changer la donne.

Vue grand angle du lotissement Priscilla's Place à Banff, Alberta
 
Un nouveau départ pour les résidentes et résidents

Priscilla’s Place comble une lacune importante dans la crise du logement à Banff, fournissant 33 logements écoénergétiques à des personnes et à des familles qui vivent des situations difficiles. « Nous connaissons une crise du logement depuis toujours », explique Ebony Rempel, directrice générale du YWCA de Banff. « Il ne s’agit pas seulement d’un manque de logements, mais d’avoir des espaces adaptés, sécuritaires et de qualité. »

Pour certaines résidentes et certains résidents, Priscilla’s Place est leur premier foyer stable depuis des années. « Un couple dormait dans sa voiture la semaine qui a précédé son emménagement, précise Ebony Rempel. Nous avons réorganisé l’espace dans notre installation simplement pour entreposer les meubles et les bagages des gens qui n’avaient plus nulle part où aller. »

Dans son rôle de directrice générale, Ebony Rempel ne supervise habituellement pas les déménagements, mais tout le monde a dû mettre la main à la pâte en raison de l’urgence de la crise du logement. « Je faisais visiter les lieux à une femme qui emménageait dans son logement, et pendant que je lui montrais l’endroit, la poignée de la porte du placard est tombée, se rappelle-t-elle en riant. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, que nous allions régler ça. Mais elle m’a regardée et m’a dit que cela lui était égal, elle voulait juste savoir où signer. » Pour Ebony Rempel, des moments comme celui-ci soulignent l’impact transformateur d’avoir un chez-soi : « C’était la première fois qu’elle avait son propre bail. »

Conception durable pour une résilience à long terme

Priscilla’s Place n'est pas qu’un logement abordable, c’est un complexe conçu dans un souci de durabilité. Le bâtiment est doté d’éléments écoénergétiques, y compris un ventilateur-récupérateur de chaleur et une construction modulaire, ce qui aide à réduire les coûts des services et les répercussions environnementales. La conception accueillante pour les animaux de compagnie, les espaces de rangement pour vélos et la proximité des sentiers et des transports en commun s’harmonisent avec le mode de vie actif et durable de Banff, ce qui permet aux résidentes et aux résidents de profiter à la fois d’un prix abordable, de la commodité et du confort. Par exemple, la salle d’entreposage des vélos, assez grande pour répondre aux besoins des 33 logements, est toujours pleine, tandis que l’aire de stationnement demeure en grande partie vide. 

« C’est le reflet de la façon dont les gens vivent ici, proches de la nature, en privilégiant la durabilité », souligne Ebony Rempel.

Vue rapprochée du lotissement Priscilla's Place à Banff, en Alberta, montrant de nouvelles maisons en rangée avec un bardage bleu et des bardeaux de toit noirs, avec des montagnes bordées d'arbres en arrière-plan.
 
Très forte demande et leçons apprises

Le YMCA de Banff a été surpris par l’engouement qu’a suscité le projet. « Nous avons tenu une séance d’information en ligne pendant la pandémie, et nous nous attendions à une modeste participation, se rappelle Ebony Rempel. Des centaines de personnes se sont présentées et nous avons reçu énormément de demandes. » Tous les logements de Priscilla’s Place ont rapidement été occupés, mais l’afflux de demandes a mis en évidence la nécessité de poursuivre la construction de logements dans la région.

Trouver un équilibre entre la forte demande et la mission de l’organisation de servir les personnes les plus vulnérables a été un défi. « Nous avons à cœur d’aider les personnes les plus démunies, mais cela signifie aussi qu’il a fallu dire non aux autres, explique Ebony Rempel. Cela a été difficile; nous avons réalisé à quel point les options de logement abordable étaient limitées dans notre collectivité. »

Une base pour la stabilité et l’indépendance

À Priscilla’s Place, les personnes peuvent rester aussi longtemps qu’elles le souhaitent. « Notre modèle consiste à créer des logements durables et permanents, souligne Ebony Rempel. Nous n’avons pas vocation à expulser les gens. Si le revenu d’une personne dépasse le seuil de revenu, nous l’aidons à faire la transition vers un mode de vie en autonomie. »

L’emplacement du bâtiment à côté d’une garderie a créé des occasions supplémentaires pour les résidentes et résidents de bâtir une communauté et de s’entraider.

« Une résidente garde la fille de son amie pendant un intervalle entre les heures d’ouverture de la garderie, explique Ebony Rempel. Ces petits liens font une grande différence. »

Vue du lotissement Priscilla's Place à Banff, Alberta, montrant l'arrière des maisons en rangée avec des briques et des bardages à clin, ainsi qu'un parking avec des voitures.
 
Plans pour l’avenir et impact croissant

Priscilla’s Place n’est que le début pour le YMCA de Banff. L’organisation prévoit deux grands projets : la rénovation de son bâtiment principal, l’ancien hôpital Mineral Springs, et la construction d’un nouveau bâtiment à Canmore appelé Higher Ground. « Higher Ground regroupera à la fois des logements abordables, un refuge pour femmes et des espaces communautaires pour les services sociaux, indique Ebony Rempel. Nous travaillons avec la Ville de Canmore pour faire de ce projet une réalité. »

Ebony Rempel souligne tout ce que l’organisation a appris grâce à Priscilla’s Place. « La construction a été stressante; nous avons dû faire face à des coûts croissants et à des retards pendant la pandémie, mais nous avons réussi. Maintenant, nous avons la confiance nécessaire pour aller plus loin. Construire des logements abordables et durables n’est pas facile, mais cela en vaut la peine. »

Un modèle pour la collectivité et la durabilité

Priscilla’s Place est la preuve que le logement abordable peut être à la fois durable et axé sur la collectivité. Ce n’est pas seulement un immeuble; c’est une bouée de sauvetage pour les personnes les plus démunies.

« Ce projet a été vraiment incroyable, à la fois pour les résidentes et les résidents et pour notre organisation. Bon nombre des personnes qui ont emménagé ont vécu des situations difficiles, et leur offrir un espace sécuritaire, agréable et abordable a été une expérience vraiment exceptionnelle. »

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Découvrez comment les données climatiques peuvent guider les initiatives d’adaptation de votre municipalité. En tant que principaux acteurs de l’adaptation aux changements climatiques, les municipalités du Canada sont particulièrement bien placées pour exploiter les données climatiques afin de renforcer les efforts d’adaptation. Ce webinaire d’une heure permet découvrir comment les données climatiques peuvent guider et soutenir les efforts d’adaptation aux changements climatiques de votre municipalité. 

Ce webinaire a été présenté en anglais avec une interprétation simultanée en français.

Conférencières :

  • Casey Clunas, analyste des politiques, Centre canadien des services climatiques, Environnement et Changement climatique Canada
  • Sara MacRae, directrice, Climat et énergie, Comté de Dufferin
  • Jillian Prosser, chef de l’équipe d’adaptation aux changements climatiques, Ville de Calgary

Ce webinaire est idéal pour le personnel municipal, les professionnels de l’adaptation aux changements climatiques et les leaders communautaires qui souhaitent améliorer leur compréhension et leur mise en œuvre des stratégies d’adaptation fondées sur les données climatiques.

L’initiative Leadership local pour l’adaptation climatique de la FCM est mise en œuvre par l’entremise du Fonds municipal vert et est financée par le gouvernement du Canada.

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À mesure que les municipalités canadiennes prennent de l’expansion, les administrations locales cherchent des façons novatrices d’accueillir, de servir et de soutenir les nouveaux résidents et les nouvelles entreprises. C’est pourquoi il est maintenant plus important que jamais de planifier un aménagement des terres qui soit stratégique, responsable sur le plan financier et respectueux de l’environnement. Pour aider les municipalités dans ce cheminement, nous avons établi un partenariat avec le Sustainability Solutions Group (SSG), avec l’aide de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), afin de concevoir deux outils essentiels pour aider les administrations locales à équilibrer logement, commerce et agriculture avec des mesures à long terme pour l’environnement et la viabilité financière. 

Laissez des experts vous présenter des stratégies et des outils novateurs, y compris la Calculatrice d’impacts de l’usage du territoire et le Guide Comprendre les implications climatiques et financières des décisions d’aménagement du territoire, qui présente des exemples pratiques et des approches fructueuses de municipalités de partout au Canada.

Ce webinaire a été présenté en anglais avec interprétation simultanée en français.

Visionnez l’enregistrement de webinaire pour en apprendre davantage sur les sujets suivants :

  • Comment utiliser efficacement la Calculatrice d’impacts de l’usage du territoire pour analyser les répercussions des projets
  • Principales stratégies tirées du guide sur l’aménagement des terres pour prendre des décisions qui favorisent un aménagement durable des terres
  • Étapes pratiques pour appliquer ces outils aux besoins particuliers de votre municipalité
  • Aperçus d’études de cas de municipalités qui ont efficacement planifié l’aménagement de leurs terres
  • Méthodes pour intégrer ces ressources dans votre processus décisionnel afin d’améliorer la durabilité

Conférenciers :

  • Jeremy Murphy, Sustainability Solutions Group  
  • Noah Purves-Smith, Sustainability Solutions Group  

L’initiative des outils d’aménagement du territoire est mise en œuvre par la FCM par l’entremise de son Fonds municipal vert, en partenariat avec le Sustainability Solutions Group (SSG) et avec l’appui de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

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