Toute technique qui réhabilite ou gère les risques de contamination d'un site présente un avantage environnemental puisqu'elle élimine ou réduit l'exposition à des contaminants. Certaines techniques, toutefois, sont plus durables que d'autres. Vous pouvez rendre une technique plus durable en l'utilisant d'une façon qui conserve l'énergie, le carburant ou l'eau; réduit les GES et autres émissions; ou minimise ou recycle les matières résiduelles.

Les principes directeurs pour la réhabilitation durable d'un site et la gestion des risques sont :

  • Faire autant de tests de sol que possible sur place et préférablement in situ.
  • Utiliser des techniques qui sont éconergétiques, qui produisent un minimum d'émissions chimiques et de gaz à effet de serre, et qui intègrent des systèmes à énergie renouvelable.
  • Réduire l'utilisation de l'eau et recycler l'eau dans la mesure du possible.

La durabilité relative des options de gestion de la contamination

Les techniques dans ce tableau sont classées par ordre décroissant, allant de la plus durable à la moins durable.

Technique de gestion de la contamination

Description Facteurs de durabilité
Approches de gestion des risques

Les approches de gestion des risques réduisent l'exposition à la contamination par le biais :

  • de contrôles administratifs, comme la restriction de l'utilisation ou l'accès à un site au moyen du zonage
  • de barrières physiques, comme le recouvrement du sol (par ex. l'asphalte) pour prévenir l'exposition aux contaminants ou des barrières in situ pour contenir l'eau souterraine contaminée

Une évaluation détaillée des risques est nécessaire pour montrer que l'approche de gestion des risques fournira la même protection que le ferait la réhabilitation pour la santé humaine et l'environnement.

Comparativement à la réhabilitation, les approches de gestion des risques permettent habituellement :

  •  d'utiliser moins d'énergie
  • de produire moins de matières résiduelles
  • de générer moins d'émissions

Ces approches peuvent constituer la méthode la plus durable de gestion de la contamination.

Approches de réhabilitation - in situ

Comme les techniques de réhabilitation in situ sont appliquées dans le sol, il n'est pas nécessaire d'excaver celui-ci ou de pomper l'eau souterraine.

Les techniques courantes in situ comprennent la biorestauration, l'extraction à la vapeur des sols et l'oxydation chimique.

Comparativement aux techniques qui nécessitent l'excavation des sols ou le pompage des eaux souterraines, les techniques de réhabilitation in situ permettent habituellement :

  • d'utiliser moins d'énergie
  • de produire moins de matières résiduelles
  • de générer moins d'émissions 

Si vous choisissez une technique in situ, vous pouvez utiliser des approches durables spécifiquespour réduire l'impact environnemental.

Approches de réhabilitation - ex situ

Les techniques de réhabilitation ex situ comprennent l'une ou l'autre de ces options :

  • Pomper l'eau souterraine du sol et la traiter sur le sol.
  • Excaver les sols contaminés et les traiter sur le site même ou les envoyer hors site pour traitement ou élimination.

Si vous déterminez qu'une technique ex situ est plus réalisable, vous pouvez utiliser des approches durables spécifiques pour réduire l'impact environnemental

Vous voulez en apprendre davantage?

Consultez ces ressources informationnelles sur la réhabilitation durable et les techniques de gestion des risques (en anglais seulement) :

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