Six municipalités d’avant-garde du Québec ont ajouté des véhicules électriques à leurs parcs de véhicules et les ont mis à la disposition de leurs résidents et partenaires en mettant sur pied un système d’autopartage dans leur région.

Resultats

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10 + 10

véhicules électriques achetés et bornes de recharge installées

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50,7 tonnes

d’équivalent CO2 réduites, en moyenne, pendant le projet pilote

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21 018 $

en économies d’essence, en moyenne, par les municipalités participantes durant le projet pilote

Sans la population ou les ressources nécessaires pour soutenir le transport collectif ou d'autres services de transport tels que les navettes et les taxis, les petites et moyennes municipalités qui cherchent à réduire l’utilisation de véhicules personnels dans leur collectivité doivent faire preuve de créativité. En 2016, la Société d'innovation en environnement (SIE) et YHC Environnement ont lancé un projet pilote visant à mettre en place un système régional d'autopartage de véhicules électriques, en partenariat avec les municipalités de Plessisville, Nicolet, Bromont, Témiscouata-sur-le-Lac, Rivière-du-Loup et Sainte-Julienne.

Carte de Quebec

Regardez cette vidéo dans laquelle Johanne Ouellet, vice-présidente de YHC Mobilité chez YHC Environnement, présente comment un nouveau système de partage de véhicules électriques a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de générer des revenus pour les six municipalités participantes.

Lisez la transcription

A Plessisville resident smiling, sitting in one of the new electric vehicles

Des études ont montré que dans la seule ville de Plessisville, les trois quarts du parc de véhicules municipal étaient utilisés moins de 3,5 heures par jour, soit 50 % du temps. La plupart des véhicules (87 %) servaient à des déplacements de moins de 40 kilomètres. Les cinq autres municipalités participantes présentaient des profils d’utilisation similaires, et les véhicules de leurs parcs respectifs étaient également fréquemment inactifs. 

Ce projet pilote a permis de faire l’essai de la viabilité technique et économique de l'ajout d'un ou deux véhicules électriques au parc de chaque municipalité (pour un total de 10 nouveaux véhicules) et de les rendre accessibles aux employés municipaux, aux résidents et aux partenaires. 

Chaque véhicule a été équipé de façon spéciale pour faire partie du système d'autopartage afin d’en optimiser l’utilisation. Un logiciel d'autopartage a été mis au point pour recueillir les données sur la distance parcourue par les utilisateurs, la durée des trajets et la fréquence d'utilisation. Les partenaires ont également installé 10 bornes de recharge dans les six municipalités participantes. 

À la fin du projet pilote en 2019, les municipalités avaient réduit collectivement les émissions de gaz à effet de serre (GES) de leurs parcs de 59,5 tonnes d’équivalent de CO2. De plus, elles étaient maintenant dotées d'un système qui générait des revenus et permettait une excellente utilisation de leurs parcs de véhicules. L’établissement de ce système d’autopartage a engendré un changement dans la mentalité et le comportement des employés et des résidents à l'égard tant des véhicules électriques que des programmes d'autopartage. 

D'autres petites et moyennes municipalités ont décidé de suivre leur exemple. À la fin de 2018, avant même que le projet pilote ne soit entièrement déployé, neuf autres municipalités et une municipalité régionale de comté du Québec souhaitaient mettre en place un système similaire. Au Nouveau-Brunswick, cinq municipalités participent également à un projet pilote de ce même système.

La réussite de ce projet pilote et l'important intérêt qu'il a suscité au sein des collectivités sont des signes prometteurs pour la réalisation des objectifs d'électrification des transports au Québec, définis dans le plan Propulser le Québec vers l'avant avec l'électricité : Plan d'action pour l'électrification des transports 2015-2020. Dans le cadre de ce plan, la province veut augmenter le nombre de véhicules électriques dans ses parcs, réduire les GES et la dépendance au pétrole, et contribuer à l'économie du Québec en soutenant une industrie en pleine croissance et en utilisant l'énergie électrique produite dans la province.

J’aime vraiment ce programme. Comme je ne possède pas d’automobile, seulement une moto, je peux faire mon épicerie et d’autres courses et je l’apprécie en particulier lorsqu’il pleut. J’en profite souvent pour aller chercher mes petits-enfants et les amener à la crémerie. C’est pratique et peu coûteux, alors je n’hésite pas à le recommander fortement. »

– André Godon, résident de Nicolet

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Un ensemble de logements communautaires à Welland (Ont.) est un bon exemple des résultats que peuvent obtenir les collectivités en comblant des besoins de logements tout en investissant intelligemment pour réduire les coûts d’énergie et les gaz à effet de serre.

Results

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44 tonnes

en émissions de GES évitées par année

Energy

1 467 GJ

de moins en consommation d’énergie par année

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50

emplois créés durant la construction

Les logements convenant aux aînés étant extrêmement rares dans la région, Niagara Regional Housing (NRH) s’est associé à la Municipalité régionale de Niagara afin de construire un nouvel immeuble résidentiel écoénergétique et durable à leur intention.

De nombreuses personnes âgées habitent la région de Niagara, et nombreuses sont celles qui ont besoin d’un logement abordable. Les personnes âgées de cette région ont un revenu plus bas que la moyenne nationale, et elles doivent parfois attendre plusieurs années avant d’obtenir un logement abordable, surtout si elles habitent Welland. Inauguré en 2014, Birchwood Place, que les résidents locaux appellent familièrement Fitch East, est un ensemble de logements d’une ou de deux chambres à loyers mixtes : loyer du marché, loyer abordable (80 % du marché) et loyer proportionné au revenu.

Carte de Ontario avec Niagara

Visionnez cette vidéo sur l’expérience qu’a vécue Niagara Regional Housing au moment de procéder à l’analyse de rentabilité de son premier immeuble de logements sociaux certifié LEED. Découvrez comment la construction de 67 logements abordables pour personnes âgées a permis de générer des avantages financiers, sociaux et environnementaux.

Lisez la transcription

Exterior of Birchwood Place on a sunny day

Une équipe d’experts-conseils et d’ingénieurs a collaboré avec les représentants de NRH à la réalisation de ce nouvel immeuble sur un terrain sous-utilisé adjacent à un ensemble de logements communautaires existant. NRH a mis sur pied un comité de mise en œuvre pour le projet, formé d’employés de NRH, de personnel régional et de membres de la collectivité. Les représentants de la collectivité, de même que des personnes âgées habitant l’immeuble existant, ont joué un rôle capital dans certaines des décisions durant les phases de conception et de construction. Ce genre de comité fait maintenant partie des pratiques exemplaires appliquées par NRH dans tous ses projets de construction.

L’immeuble a été doté d’un système de chauffage et de climatisation géothermique et d’autres caractéristiques écoénergétiques qui ont permis d’en réduire la consommation énergétique par une marge impressionnante de 48 % comparativement aux bâtiments courants. Il consomme moins d’eau, grâce à un système de récupération de l’eau grise et d’appareils sanitaires à bas débit, et produit moins de déchets solides, parce qu’un programme de recyclage des résidus organiques y a été établi.  

Les caractéristiques environnementales de cet immeuble ont permis à la Région de Niagara d’obtenir sa première certification LEED® Argent pour un ensemble de logements abordables, tandis que les locataires en tireront des économies appréciées au chapitre des coûts d’utilités publiques et d’énergie. De plus, ses nombreux agréments extérieurs et activités intérieures favorisant la socialisation et le bien-être devraient contribuer à la santé des résidents et, par conséquent, à la réduction des coûts de soins de santé.

Sur le plan financier, cet immeuble fait ses frais en combinant le financement reçu pour le projet et les revenus de location. Il a aussi donné un bon coup de pouce à l’économie de Welland en ajoutant la valeur de 9 millions de dollars en emplois et en achats de produits. Il a créé 50 emplois durant la construction et de nouvelles occasions d’emploi par la suite pour un concierge résident, des préposés à l’entretien et des entrepreneurs. Ce nouvel immeuble devrait également représenter 80 000 $ en revenus d’impôts fonciers supplémentaires pour la Ville.

Moderne, accueillant, il représente un bienfait inespéré pour la collectivité, ainsi qu’un bel exemple de densification urbaine intégrant des logements communautaires cruellement nécessaires et offrant un merveilleux milieu de vie aux personnes âgées. 

J’adore cet endroit. Les résidents sont très amicaux et agissent toujours envers moi comme si j’étais un membre de leur famille. »

– Réjeanne Nicholls, résidente de Birchwood Place

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Addenda

Le 13 septembre 2020, un brasier ravageur a considérablement endommagé des parties du parc de la jetée de New Westminster. L’ancienne partie en bois (à l’est) de la jetée a été détruite. Sous le choc, la communauté attachée au parc a réagi avec tristesse à cette nouvelle; en réponse le maire Jonathan Coté a dit que la ville reconstruira la partie brûlée. Aucune personne n’a été blessée dans l’incendie.

Cette étude de cas est un hommage aux efforts de la ville pour la création d'un merveilleux espace communautaire et, le moment venu, sa restauration.

Résultats

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3,2 hectares

de terrains régénérés

Environmental impacts icon lifecycle

1 400 m3

de bois recyclé

Environmental Impacts Icon - Soil Remediated

3 500 m3

de sols contaminés traités

En 2009, la Ville de New Westminster a acquis un quai abandonné de stockage de bois d’œuvre et l’a transformé en parc urbain riverain s’étendant également sur la terre ferme et sur le fleuve.

Depuis la fondation de la ville en 1859, les berges du fleuve Fraser avaient toujours été occupées par des installations industrielles. Pendant près d’un siècle, ce site de 3,2 hectares avait compté des scieries, des conserveries de saumon, des installations d’expédition et de services ferroviaires, et était contaminé par des métaux lourds, des produits pétrochimiques et d’autres substances. New Westminster étant une ville dense et fortement urbanisée, elle manquait d’espaces verts et la Ville avait donc conçu ce projet prioritaire d’acquérir le site pour le transformer en parc.

Carte de BC avec New Westminster

A boardwalk park in New Westminster featuring trees, greenery, park benches, and a bridge in the background

Durant la première étape, le nettoyage, la Ville a enlevé et remis en état le sol contaminé et recyclé le bois récupéré sur les lieux. Elle a construit des structures souterraines pour retenir les eaux souterraines contaminées et les empêcher de s’infiltrer dans le fleuve Fraser. Une végétation indigène a été plantée en bordure du fleuve. 

L’un des plus grandes contraintes découlait du calendrier de réalisation exigeant imposé par les bailleurs de fonds. Dans le but de relever ce défi de façon durable et rentable, la Ville a adopté dès les débuts un processus de planification fortement axé sur la collaboration avec tous les intervenants. Cette approche a permis à l’équipe de projet de prendre des décisions parfois difficiles, mais toujours rapidement et en accord avec le budget, comme celle de faire appel à une firme indépendante pour la remise en état.

Le parc de la jetée fait partie des joyaux de Westminster. Ce parc primé, à nul autre pareil, compte des voies piétonnes et cyclables, des espaces ouverts pour des programmes d’activité et un habitat faunique naturel le long du fleuve. Sa promenade de 600 mètres débouche sur un parc riverain linéaire de 2,5 kilomètres avec vues imprenables, espaces verts, œuvres d’art public et aires de jeux. Toutes les structures du parc ont été conçues en conformité avec la certification LEED® Or. 

Ce magnifique parc a entraîné la revitalisation du quartier environnant et la construction de nouvelles habitations et nouveaux commerces dans le centre-ville. Il a créé un lien d’accès facile entre le milieu naturel et le centre-ville, et est devenu un espace récréatif accueillant pour les résidents. 

Ce projet est un exemple extraordinaire des possibilités qu’offre le réaménagement d’anciens sites industriels pour redynamiser le paysage urbain, accroître la valeur économique et améliorer la qualité de vie.

Notre territoire compte 10 acres de rives qui étaient autrefois indispensables à notre industrie. Maintenant, il est devenu indispensable à notre population. »

—Wayne Wright, ancien maire de New Westminster (C.-B.)

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La municipalité de Saint-Ubalde (Qc) s’est tournée vers une ressource locale, la biomasse, pour remplacer une grande partie des combustibles fossiles et de l’électricité comme source de chaleur.

Résultats

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218 tonnes

d’équivalent CO2 réduites par année

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75 534 litres

de moins en mazout consommé

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40 %

en coûts de chauffage économisés dans l’ensemble des bâtiments

En 2012, Saint-Ubalde, petite municipalité rurale du Québec, a mis sur pied un projet de conversion de biomasse en biocombustible pour le chauffage de plusieurs bâtiments municipaux et institutionnels.

Le coût élevé du mazout et la volonté de la municipalité de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) l’ont incitée à rechercher une autre source de chauffage. Certains résidus du secteur forestier local étaient déjà convertis en sous-produits, mais les résidus restants pouvaient aussi devenir une source d’énergie durable avantageuse.

La municipalité a décidé de construire un réseau de conduites afin de raccorder plusieurs bâtiments à une chaudière à biomasse dans le but de chauffer l’église, la bibliothèque, le centre communautaire, le bureau de postes, l’hôtel de ville, l’école primaire, l’aréna et la pharmacie.

Sainte-Ubalde (QC)

Trunks of trees cut and stacked in the foreground, green forest in the background with sun rays

Les cinq premiers bâtiments ont été raccordés au nouveau système de chauffage en 2014. Un séchoir a été installé afin de sécher la biomasse avant le chauffage. La municipalité a aussi installé une chaudière à mazout d’appoint pour répondre aux pointes de demande par temps froids et prendre la relève lorsqu’il faut faire l’entretien de la chaudière à biomasse. 

Le projet était bien ficelé, mais quelques petits problèmes de parcours sont apparus. D’abord, on s’est rendu compte que les besoins de chauffage de l’école et de l’aréna, situés tout au bout du réseau de deux kilomètres, ne justifiaient pas les coûts de raccordement. Par ailleurs, la pharmacie a fait l’objet d’importantes rénovations qui en ont beaucoup amélioré l’efficacité énergétique, ce qui a diminué l’impact potentiel de son raccordement au système. La municipalité a donc redirigé ses efforts où les besoins étaient les plus grands, et a installé, en 2015, un second système pour chauffer des bureaux, un atelier de mécanique et un atelier. 

Tout au long du projet, la souplesse dont a fait preuve la municipalité l’a bien servie. Au point de départ, très peu d’information était accessible sur la construction de tels systèmes et sur le chauffage à l’aide de biocombustibles, mais la municipalité s’est tenue au courant des nouvelles techniques et nouveaux équipements, et a ainsi pu apprendre et adapter son projet à mesure.

Ce projet a permis de déplacer 95,1 % des combustibles fossiles et de l’électricité consommés pour chauffer les bâtiments municipaux et institutionnels de la municipalité. Il a ainsi réduit de façon spectaculaire la dépendance de la petite ville à l’égard de ces ressources et entraîné une diminution des émissions de GES d’environ 133 tonnes par année.

Le projet a aussi aidé la population à mieux comprendre la valeur du développement durable et a suscité sa fierté. Des emplois ont été créés, et de jeunes travailleurs qualifiés sont venus s’installer. Saint-Ubalde est devenue un brillant exemple d’indépendance et d’innovation rurales en menant à bien un projet facile à reproduire dans les communautés environnantes et dans les autres régions du Canada. 

Nous avons une ressource locale, une matière première, et c’est la biomasse. Nous devons stimuler les projets axés sur la biomasse, parce que ces investissements profitent à notre population. »

– Pierre Saint-Germain, maire de Saint-Ubalde

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La Ville de Yorkton (Sask.) est sortie des sentiers battus pour accroître les avantages environnementaux de sa nouvelle usine de traitement de l’eau en nettoyant les eaux usées issues de son procédé.

Résultats

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1 100 m3

d’eau récupérée quotidiennement par l’usine de traitement des eaux usées

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0,628 tonnes

d’équivalent CO2 réduites par année

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6,3 millions de dollars

en coûts économisés pendant la durée utile de l’usine

En 2007, la Ville de Yorkton a entrepris une étude afin d’évaluer la faisabilité de nettoyer et de réutiliser les eaux de rinçage de son procédé de traitement de l’eau plutôt que de les rejeter dans le réseau d’égouts municipal, qui avait déjà presque atteint sa capacité. 

La Ville avait décidé de remplacer ses quatre stations d’épuration vieillissantes par une nouvelle usine pouvant répondre à la demande d’eau jusqu’en 2030 et être agrandie par la suite. Lorsque la nouvelle usine a été mise en chantier en 2007, la Ville a lancé une étude afin d’explorer la possibilité d’optimiser son investissement en nettoyant et en réutilisant les eaux de rinçage. Cette étude devait également cerner des moyens de mettre en valeur les espaces verts entourant l’usine.  

Carte de SK avec Yorkton

Regardez cette vidéo dans laquelle Glenda Holmes, gestionnaire du service des eaux, explique comment une étude de faisabilité, réalisée en partenariat avec le FMV, a permis à la Ville de Yorkton de maximiser les avantages environnementaux et communautaires de sa nouvelle station de traitement des eaux.

Lisez la transcription

A man poses with two children, showing off a fish they caught in the trout pond.

L’élaboration conceptuelle d’un système de récupération des eaux de rinçage a commencé rapidement. D’abord, les eaux de rinçage seraient déversées dans deux bassins de sédimentation pour en abaisser la teneur en minéraux. Ensuite, elles seraient acheminées dans un petit ruisseau pour une autre phase d’épuration, et enfin dans un bassin de filtration pour aboutir dans l’aquifère. Les eaux de rinçage nettoyées serviraient à irriguer des terrains de sport et des espaces verts. 

L’étude de faisabilité a mentionné le besoin d’effectuer d’autres essais et de recueillir d’autres données, mais elle a recommandé d’amorcer les travaux en vue de la réalisation de ce système. Après avoir présenté le projet à la population et à un éventail de groupes d’intervenants et avoir obtenu de bons appuis pour son projet, la Ville est allée de l’avant.

Le système de récupération des eaux de rinçage a été installé peu de temps après la mise en service de la nouvelle usine de traitement de l’eau, n’accusant qu’un peu de retard à cause de problèmes météorologiques. Conformément à sa conception, ce système aide la Ville à gérer ses eaux pluviales, à réalimenter ses aquifères souterrains et à réduire le volume d’eaux usées rejeté dans son réseau sanitaire. En prime, il fournit un habitat pour la faune et des espaces verts pour la collectivité. Le sentier piétonnier de cinq kilomètres aménagé aux alentours est fréquenté à l’année, et le bassin de filtration, ensemencé de truites arc-en-ciel, est devenu un lieu de prédilection pour les pêcheurs locaux et d’ailleurs. 

Cette décision de la Ville de tirer le maximum de son investissement pour accroître les effets environnementaux de sa nouvelle usine est un bel exemple de ce que peuvent faire les municipalités pour produire sans cesse de meilleurs résultats pour leur population.  

Nous avons été étonnés de voir autant de personnes commencer à fréquenter les sentiers et à venir pêcher dans le bassin. C’est en endroit très populaire. »

– Glenda Holmes, gestionnaire des eaux, Ville de Yorkton

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Le complexe de gestion intégrée des matières résiduelles de la région de Manicouagan est le premier du genre dans la province de Québec. Il permet de collecter, de traiter et de valoriser les déchets en un seul endroit.

Résultats

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3 755 tonnes

de matières résiduelles valorisées additionnelles

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488,500 $

d’économies sur les frais de collecte de déchets

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16

emplois permanents créés

Dans le cadre d’une initiative achevée en 2014, la Municipalité régionale de comté de Manicouagan, dans l'est du Québec, a centralisé les processus de gestion des matières résiduelles de ses huit municipalités constituantes. Baie-Comeau, la plaque tournante de la région, abrite dorénavant le complexe de gestion intégrée des matières résiduelles de Manicouagan. Cette installation comprend notamment un centre de transfert, un écocentre, un magasin de réemploi et un entrepôt communautaire.

La Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan (RGMRM), qui est chargée de la gestion des déchets dans cette région de l'est du Québec, a lancé le projet en 2011, afin de rationaliser la collecte, le traitement et la valorisation des matières résiduelles. La RGMRM supervise la gestion des matières résiduelles pour les huit municipalités membres de la MRC : Baie-Comeau, Baie-Trinité, Chute-aux-Outardes, Franquelin, Godbout, Pointe-aux-Outardes, Pointe-Lebel et Ragueneau. 

Carte de Quebec avec Manigouagan

Person carrying two trash bags full of waste to recycle, looking for the right recycling containers to dump them in.

Dans le nouveau complexe de gestion intégrée des matières résiduelles, un centre de transfert permettait de traiter séparément dans le même bâtiment les déchets et les matières recyclables.

L’écocentre donne la possibilité aux résidents de déposer sélectivement des déchets domestiques dangereux, du bois, du métal et des objets encombrants, tels que des meubles et des appareils électroménagers, entre autres, dans des conteneurs. Les articles en bon état, ainsi que des articles fabriqués dans l’atelier du complexe à partir de matériaux recyclés, sont vendus au magasin de réemploi. Et l’entrepôt offre un espace de stockage aux organismes communautaires locaux.

La RGMRM a d’abord utilisé une presse électrique pour mettre en ballots les déchets et les matières recyclables pour en faire des paquets compacts prêts à l'expédition. L’utilisation d’une presse à ballots visait à diminuer le nombre de camions nécessaires pour leur transport, réduisant par le fait même les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, la quantité de matières organiques présente dans les déchets permettaient difficilement la mise en ballots. Ce volet du project a donc été reconsidéré. Quant aux matières recyclables, l'utilisation de la presse a permis de réduire et optimiser les coûts de transport pendant une période de huit ans, soit de 2012 à 2019. Ce n'est qu'à la chute de la demande mondiale pour la matière récupérée par la collecte selective que la RGMRM a finalement été contraint de cesser la mise en ballots des matières recyclables.

L’approche unique du RGMRM en matière de gestion des déchets a fait de ce complexe une destination populaire pour les habitants de la région. Les visites à l’écocentre et au magasin de réemploi font désormais partie de la vie quotidienne des gens, ce qui leur donne un grand sentiment de fierté. Le site peut se targuer de recevoir jusqu’à 26 000 visites par an, alors que la région ne compte que 29 000 habitants. Le magasin de réemploi, à la fois accueillant et attrayant, alimenté par un atelier sur place et des artisans locaux, est particulièrement prisé. 

L’accent mis par le projet sur la valorisation et le réemploi a permis de réduire considérablement le volume des déchets destinés à l’enfouissement. Le regroupement des services de gestion des matières résiduelles a également permis de réduire les coûts de collecte pour les municipalités participantes et de créer 16 nouveaux emplois permanents au sein du complexe. 

Le succès de ce projet met clairement en évidence les avantages d’une gestion centralisée des déchets pour toutes ces municipalités. Cette approche de guichet unique constitue un exemple inspirant pouvant être reproduit dans de nombreuses collectivités. 

Avant l’inauguration du magasin de réemploi, je n’avais pas d’autre choix que d’acheter juste du neuf. C’est certain que ça a changé ma façon de consommer. »

—   Linda Girard, résidente de Ragueneau

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Grâce à l’esprit innovateur de la Ville de Markham (Ont.), les résidents peuvent maintenant faire don de vieux vêtements et d'autres textiles dans le cadre d'un programme qui crée des emplois, soutient les organismes de bienfaisance locaux, et réachemine des centaines de milliers de kilogrammes de textiles destinés aux sites d'enfouissement.

Résultats

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28 000 tonnes

de GES évitées

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95,2 millions

de litres d’eau conservés

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761 tonnes

de produits chimiques évités

Le programme de réutilisation et de recyclage des textiles et des vêtements de Markham est un exemple d'initiative durable et transformatrice qui s'attaque à la fois à la consommation et aux changements climatiques. Ce programme, désormais permanent, a vu le jour en 2015 par la mise en œuvre d’un projet pilote de recyclage des textiles.

Au Canada, 85 % des textiles sont jetés sans être réutilisés ou recyclés. Même si les gouvernements municipaux font des progrès dans le réacheminement d'autres types de déchets destinés aux sites d'enfouissement, les préoccupations entourant la sécurité et la propreté des conteneurs de dons de textiles ont tenu les municipalités à l'écart des activités de recyclage des textiles. Toutefois, la Ville de Markham, chef de file au Canada en matière de réacheminement des déchets résidentiels, était prête à s’attaquer à la situation.

Carte de ontario avec markham

A resident opening the bin and donating a large bag of clothing.

La Ville a lancé son projet pilote de recyclage des textiles en collaboration avec des organismes de bienfaisance locaux établis, tels que l'Armée du Salut, en modifiant sa réglementation sur les permis afin de n'autoriser que les organismes de bienfaisance enregistrés à participer au programme.

Les consultations avec les résidents ont permis d'obtenir des informations précieuses pour concevoir l'approche la plus appropriée et la plus rentable.

Pour collecter les textiles usagés, la Ville a construit des bacs intelligents à l’allure de jolis cabanons et les a placés près de bâtiments municipaux. Chaque bac est équipé de panneaux solaires qui permettent un accès éclairé et sécuritaire la nuit, et d'un capteur qui indique quand le bac est rempli aux trois quarts et prêt à être ramassé.

Le projet pilote comprenait une vaste campagne de sensibilisation de la population sur les avantages du réacheminement des vêtements et d’autres textiles des sites d'enfouissement. Le projet a suscité rapidement un grand intérêt. La Ville a rapidement obtenu de nouveaux partenaires, augmentant considérablement sa capacité de collecte. La Ville avait initialement prévu de faire l’essai de deux bacs, mais vers la fin d’avril 2017, plus de 80 bacs de dons avaient été installés aux casernes de pompiers, centres communautaires, arénas, centres commerciaux et immeubles à logements (il en existe plus de 150 aujourd'hui). Pendant la durée du projet pilote, la Ville et ses partenaires ont amassé environ 1 360 tonnes de textiles, soit 12 fois l'objectif initial de 113,4 tonnes.

Les textiles valorisés pendant le projet pilote ont évité la production de 28 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES), la consommation de 95,2 millions de litres d’eau ainsi que de 761 tonnes de produits chimiques, comparativement à des tissus « vierges ».

Le projet est maintenant un programme permanent populaire qui soutient activement l'emploi local et des organismes de bienfaisance. Par exemple, l’Armée du salut a engagé deux employés à temps plein et deux autres à temps partiel et a aussi affecté un camion en permanence à la collecte des textiles. Sans frais pour la Ville, les organismes de bienfaisance partenaires de Markham revendent ou recyclent tous les dons de textiles et recueillent des données sur les quantités de déchets ainsi réacheminés. En retour, les partenaires utilisent les recettes pour soutenir leurs propres programmes.

Notre famille utilise régulièrement les bacs de recyclage des textiles de Markham. Comme nous avons des enfants en pleine croissance et beaucoup de vêtements usagés, nous ne manquons pas de vêtements qui sont trop usés pour vivre une "troisième vie". C'est bien de savoir que les textiles ne sont plus envoyés dans les sites d'enfouissement et qu'ils sont réutilisés à des fins industrielles ou recyclés en nouveaux produits. »

—Ernesta R., résidente de Markham

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La Ville de Varennes (Qc) a été la première municipalité canadienne à construire un bâtiment institutionnel qui produira bientôt autant d’énergie qu’il en consomme.

Results

Energy

120 000 kWh

d’énergie solaire produite par année

water

40 à 50 %

en quantité d’eau économisée

Energy

80 000 $

en coûts d’énergie économisés par année (après l’atteinte de consommation nette zéro)

La bibliothèque municipale de Varennes ne respectait plus les normes provinciales relatives aux bâtiments et ne répondait plus aux besoins des citoyens. Dans une démarche audacieuse, la Ville a alors décidé de la remplacer par une bibliothèque à consommation d’énergie nette zéro. Cette nouvelle bibliothèque produira autant d’énergie qu’elle en consomme. 

Varennes compte une gamme d’instituts de recherches à proximité, dont le Centre fédéral de recherche CanmetÉNERGIE. La municipalité a su tirer parti de ce terreau fertile à l’innovation en s’associant avec CanmetÉNERGIE et le Réseau de recherche sur les bâtiments solaires de l’Université Concordia, situé à Montréal, pour concevoir le bâtiment le plus durable possible. 

En mars 2013, Varennes mit en chantier cette bibliothèque qui allait devenir le premier bâtiment institutionnel net zéro au Canada. 

Carte de Quebec avec Varennes

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Achevée en 2015, la bibliothèque est un modèle de construction durable, tant par les matériaux dont elle est composée que par ses autres caractéristiques. Chauffée au moyen d’un ensemble de panneaux solaires et de pompes géothermiques, elle peut retourner jusqu’à 50 000 kWh/an de sa production d’énergie solaire excédentaire à Hydro-Québec pour lesquels la Ville obtient des crédits. L’abondante fenestration laisse pénétrer les rayons solaires en grande quantité, et certaines fenêtres sont motorisées pour assurer une ventilation naturelle. Les toilettes et robinets à débit restreint ont permis de réduire d’au moins 27 % la consommation d’eau. 

Le bâtiment a obtenu la certification LEED® Or et s’achemine vers une consommation énergétique nette zéro d’ici 2021. Une fois ce cap franchi, il réduira sa consommation de 2 975 gigajoules par année, ce qui représente des économies d’énergie annuelle de 80 000 $.

Réparti sur deux étages et d’une superficie totale de 2 000 mètres carrés, ce bâtiment accessible offre aux citoyens un environnement propice à l’apprentissage et à la découverte. Il comprend une salle d’animation, des aires de travail, un salon de lecture, un coin parent et d’allaitement, un laboratoire informatique, des postes d’écoute et de visionnement et un espace multifonctionnel. Une grande attention a été portée aux détails, comme le montrent les planchers radiants et les rayonnages perpendiculaires aux fenêtres pour tirer parti de la lumière naturelle. 

La municipalité a tiré une mine de renseignements de ce projet, et ne manque aucune occasion de partager les leçons, les données et les connaissances acquises avec d’autres collectivités afin de les aider à atteindre leurs propres objectifs de développement durable.

La Ville de Varennes compte appliquer des normes de développement durable semblables à ses futurs bâtiments municipaux.  

Un rêve devenu réalité! Voilà la meilleure affirmation pour traduire le sentiment de fierté qui anime les élus et les citoyens de Varennes à l’égard de cette grande réalisation. [Ce projet] changera les façons faire en matière de construction d’édifices publics pour l’avenir »

-Martin Damphousse, maire de la Ville de Varennes 

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Un important projet d’améliorations écoénergétiques entraîne une meilleure qualité de vie et un plus grand confort pour les 1 500 résidents d’ensembles de logements communautaires de Toronto.

Resultats

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895 tonnes

d’émissions de GES évitées par année

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12

membres de la collectivité formés sur le chantier et embauchés

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1 677 heures

d’emploi créées avec l’aide de Building Up

En 2012, Toronto Community Housing (TCH) s’est fixé l’objectif de réduire les impacts environnementaux de son portefeuille de logements et a entrepris de mettre à niveau sept ensembles de logements communautaires, en partenariat avec The Atmospheric Fund (TAF), un organisme régional de lutte contre les changements climatiques qui investit dans les solutions réduisant les émissions de carbone. Leur but était de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 % et les coûts de services publics, d’au moins 20 %. Ce projet devait aussi fortement améliorer le confort et la qualité de vie intérieure des 1 500 résidents.

Carte de ontario avec Toronto

Regardez cette vidéo de Bryan Purcell, vice-président des politiques et des programmes de l’organisme The Atmospheric Fund, pour découvrir comment un modèle de financement novateur sans endettement a ouvert la voie à un nouveau type d’approche et a permis de réaliser d’importants travaux d’amélioration écoénergétique dans la ville de Toronto.

Lisez la transcription

A member of The Atmospheric Fund consults with a resident in her home

Pendant trois ans, les deux partenaires ont rénové les bâtiments en mettant l’accent sur les équipements écoefficaces et les technologies de suivi énergétique. Ils ont installé des thermostats intelligents et remplacé les chaudières disproportionnées et mal régulées par des modèles haute efficacité. Certains résidents, qui devaient garder les fenêtres ouvertes durant l’hiver à cause de la trop grande chaleur, ont pu désormais régler eux-mêmes le chauffage dans leur logement. Des ventilateurs-récupérateurs de chaleur ont assuré un meilleur apport d’air frais dans les immeubles, et deux des immeubles ont même été équipés d’un système de climatisation fort apprécié durant la saison estivale. Le remplacement d’appareils sanitaires inefficaces par des modèles à très faible chasse d’eau a réduit sensiblement les coûts.

TCH et TAF ont simplifié considérablement les rénovations en regroupant les sept immeubles dans un même projet et en sélectionnant un concepteur-constructeur en mesure de réaliser un projet de cette envergure. Ils ont travaillé en partenariat avec le concepteur-constructeur dans chacune des phases du projet, en se basant sur l’approche de réalisation d’un projet intégré (RPI) plutôt que sur un processus plus courant de conception et d’examen linéaires. Selon les partenaires du projet, cette approche a été un grand facteur de réussite du projet. 

Un autre grand facteur a été le modèle de financement novateur du projet. TCH et TAF ont conclu une entente de rendement et d’économies énergétiques, une forme de financement ne créant pas d’endettement. 

Conformément à leur entente, TAF a fourni les capitaux nécessaires et TCH remboursera TAF grâce aux économies d’énergie générées par le projet jusqu’à ce que les investissements soient remboursés, plus un petit rendement. Le concepteur-constructeur a dû garantir des économies d’énergie pendant 10 ans.  

Les partenaires ont aussi collaboré avec Building Up, un organisme à but non lucratif se consacrant à la formation de personnes confrontées à des obstacles d’employabilité, afin d’offrir des occasions d’apprentissage pratique pendant le processus de rénovations. Douze membres de la collectivité ont été embauchés par le projet et ont ainsi accumulé globalement 1 677 heures d’emploi.

TCH s’est appuyé sur cette expérience pour orienter les rénovations de nombreux autres immeubles, et apporte son aide à d’autres municipalités qui souhaitent mener des projets semblables.  

Par ces améliorations écoénergétiques, TAF démontre que la lutte contre les changements climatiques peut mener à la création d’emplois. »

—Roshaun Singh, Building Up

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Banff (Alb.) a été la première municipalité au Canada à se doter d’un parc entièrement composé d’autobus hybrides, se faisant un promoteur de l’innovation dans les transports collectifs pour ses usagers tant locaux qu’étrangers.

Resultats

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1 180 m3

d’eau économisés par année

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1 341 tonnes

d’équivalent CO2 évitées par année

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16

emplois créés

Site patrimonial mondial, le village touristique de Banff est situé au centre d’un parc national de renommée internationale. Son fort attrait touristique entraîne un grand afflux de véhicules, et la municipalité produit donc considérablement plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) qu’une autre municipalité de même taille. En 2008, dans le but de réduire ses émissions de GES, la municipalité a remplacé son parc d’autobus diesel par des autobus hybrides biodiesel-électriques, devenant ainsi la première municipalité au Canada à exploiter un parc comptant uniquement des autobus hybrides. 

Ce parc mise sur des technologies innovantes pour réduire la consommation de carburant, les émissions et la pollution atmosphérique locale. Les autobus sont de conception accessible et comportent des espaces pour les vélos, les skis et les planches à neige, ce qui incite les touristes et les résidents locaux à les préférer plutôt que de se déplacer en voiture. Point de publicité dans ces autobus : l’extérieur arbore des images de la vie sauvage locale et l’intérieur affiche des messages sur la conservation. 

carte de AB avec Banff

Regardez cette vidéo de Michael Hay, directeur de l’environnement et du développement durable de la Ville de Banff, qui présente l’histoire du parc d’autobus hybrides de Banff, le premier système de transport collectif hybride vert du Canada.

Lisez la transcription

A hybrid bus waits for a pedestrian to cross in downtown Banff.

Depuis l’entrée en service de ce nouveau réseau d’autobus, le nombre d’usagers a doublé et les émissions de GES ont été réduites d’environ 24 %. Pour abriter les autobus, la municipalité a construit un nouveau garage servant aussi d’atelier d’entretien qui a obtenu la certification LEED®. La durée utile prévue de ces autobus est maintenant d’environ 18 ans, soit trois ans de plus que prévu à l’origine.

Comme il faut s’y attendre d’un projet aussi ambitieux, son parcours a été semé de quelques embûches. Le calendrier serré a occasionné quelques maux de tête : dans les six semaines précédant le lancement des nouveaux autobus, ceux-ci ont dû être conduits par la route de Montréal à Banff et recouverts d’images de la faune à Calgary; les chauffeurs ont reçu la formation requise, les boîtes de perception ont été installées, les brochures ont été créées et distribuées partout dans la municipalité, l’affichage aux arrêts a été modifié et quelque 1 000 cartes intelligentes ont été initialisées. Les efforts d’une petite équipe d’employés municipaux ont permis de réussir ce tour de force, mais si elle décidait de mener un autre projet de cette envergure, la municipalité prévoirait plus de temps de mise en œuvre. 

Dans les années qui ont suivi la mise en service des autobus hybrides, un réseau de transport régional constitué d’autobus hybrides a vu le jour, reliant Banff aux municipalités, parcs et stations de ski des environs. L’achalandage et la croissance du parc d’autobus ont été tellement considérables qu’une nouvelle installation écoénergétique pouvant recevoir 32 autobus est maintenant en construction. Cette installation recevra les premiers autobus électriques de Banff qui seront mis en circulation au début de 2021.

Non seulement le nouveau parc d’autobus hybrides de Banff est devenu un objet de fierté pour la communauté et son secteur touristique, mais il a aussi confirmé que Banff fait partie des leaders en développement durable.

Quand vous êtes parmi les premiers à adopter cette technologie, tout ne peut pas être parfait, mais vous aidez à créer la demande et à inciter l’industrie à constamment s’améliorer. »

—Karen Sorensen, mairesse, Village touristique de Banff

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