La Feuille de route du FMV sur l’énergie dans les municipalités offre aux élus et au personnel municipal un cadre pour définir et concevoir des projets énergétiques novateurs et durables. Cet outil de soutien offre un cadre permettant de définir les meilleures solutions pour que les collectivités canadiennes parviennent à réduire considérablement leurs émissions de GES et à atteindre leurs objectifs de durabilité à long terme.

Ces quinze fiches d’information contiennent des conseils explicites sur les solutions pour les bâtiments et la collectivité ainsi que des stratégies à long terme pour vous permettre d’atteindre vos objectifs. Que vous souhaitiez trouver des options de financement pour adopter des technologies énergétiques durables ou mettre en œuvre des solutions particulières comme le chauffage de l’eau à faibles émissions de carbone, vous trouverez des renseignements ciblés qui vous aideront à définir et à atteindre vos objectifs.

Stratégie : Politiques et règlements locaux pour l’aménagement

Stratégie : Politiques et règlements locaux pour l’aménagementBien que les municipalités canadiennes n’aient généralement pas l’autorisation légale d’adopter leurs propres normes en matière de code du bâtiment ou d’énergie, elles peuvent élaborer des politiques et des règlements en matière d’aménagement local pour définir des exigences qui complètent ou surpassent le code provincial. 

Stratégie : Options de financement

Stratégie : Options de financementDécouvrez comment les municipalités peuvent tirer parti d’options de financement innovantes pour cibler les améliorations à apporter en matière d’efficacité énergétique et d’énergie propre dans les résidences et les entreprises locales, les bâtiments municipaux et les initiatives pour la collectivité.

Stratégie : L’évaluation énergétique des habitations et des bâtiments, et la divulgation

Stratégie : L’évaluation énergétique des habitations et des bâtiments, et la divulgationLisez-en plus pour savoir comment les municipalités peuvent tirer parti de politiques et de programmes d’évaluation énergétique et de divulgation des habitations et des bâtiments (HERD/BERD) comme stratégies visant à transformer le marché à long terme.

Stratégie : Programmes d’incitatifs

Stratégie : Programmes d’incitatifsDécouvrez comment les programmes d’incitatifs offrent un soutien pour réduire les coûts pour les participants et améliorer l’analyse de rentabilité des mesures d’efficacité énergétique et d’énergie propre afin d’éliminer les obstacles et d’accroître l’adoption de ces technologies.

Stratégie : Donner l’exemple

Stratégie : Donner l’exempleLes municipalités peuvent donner l’exemple en mettant en œuvre des politiques et en mettant en application les pratiques qu’elles souhaitent encourager au sein de la collectivité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et favoriser une performance énergétique de haut niveau dans les installations et les bâtiments municipaux. Découvrez comment.

Des solutions pour les collectivités : Systèmes énergétiques de quartier :

Des solutions pour les collectivités : Systèmes énergétiques de quartier :Les systèmes énergétiques de quartier, également appelés réseaux thermiques, fournissent du chauffage et, dans certains cas, de la climatisation à plusieurs bâtiments. Découvrez comment les municipalités peuvent jouer un rôle essentiel en influençant la vitesse et le succès du développement des systèmes énergétiques de quartier au sein de leur collectivité.

Des solutions pour les collectivités : Production d’énergie éolienne et solaire :

Des solutions pour les collectivités : Production d’énergie éolienne et solaire :Découvrez les avantages de la production d’énergie éolienne et solaire communautaire : développement économique local, résilience de la collectivité, réduction des émissions de GES et conservation de l’argent consacré à l’énergie dans la collectivité.

Des solutions pour les bâtiments : Patinoires intérieures à haut rendement énergétique :

Des solutions pour les bâtiments : Patinoires intérieures à haut rendement énergétique :Les patinoires intérieures consomment de grandes quantités d’énergie pour le chauffage, la réfrigération, l’éclairage, le pompage et l’eau chaude. Des mesures d’investissement et d’exploitation peuvent améliorer l’efficacité énergétique de ces procédés.

Des solutions pour les bâtiments : Amélioration de l’enveloppe des bâtiments :

Des solutions pour les bâtiments : Amélioration de l’enveloppe des bâtiments :L’amélioration de l’enveloppe des bâtiments permet de mieux contrôler le flux de chaleur, d’air et d’humidité qui pénètre dans le bâtiment et qui en sort. Découvrez comment tirer parti de ces améliorations pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Des solutions pour les bâtiments : Les thermopompes remplaçant la résistance électrique

Des solutions pour les bâtiments : Les thermopompes remplaçant la résistance électriqueLes thermopompes fournissent un chauffage efficace en puisant la chaleur dans l’air extérieur, le sol ou un plan d’eau, et en la transférant dans un bâtiment. Apprenez-en plus sur l’utilisation de thermopompes électriques en remplacement du chauffage par résistance électrique, comme les plinthes, les fournaises électriques et les chaudières électriques.

Des solutions pour les bâtiments : Les thermopompes remplaçant le gaz ou le mazout

Des solutions pour les bâtiments : Les thermopompes remplaçant le gaz ou le mazoutLes thermopompes fournissent un chauffage efficace en puisant la chaleur dans l’air extérieur, le sol ou un plan d’eau, et en la transférant dans un bâtiment. Apprenez-en plus sur l’utilisation de thermopompes électriques en remplacement des systèmes de chauffage au gaz ou au mazout.

Des solutions pour les bâtiments : Amélioration des commandes des systèmes CVC

Des solutions pour les bâtiments : Amélioration des commandes des systèmes CVCLe chauffage, la ventilation et la climatisation sont responsables d’une grande partie de la consommation d’énergie d’un bâtiment. L’utilisation d’une technologie intelligente pour actionner les commandes permet donc de réaliser des économies d’énergie substantielles tout en améliorant le confort thermique et en réduisant les exigences d’entretien. Découvrez comment.

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Des solutions pour les bâtiments : Systèmes photovoltaïques solaires sur les toitsLes systèmes photovoltaïques solaires sont principalement utilisés pour réduire les factures de services publics en couvrant la consommation d’électricité du bâtiment. Découvrez comment ces systèmes peuvent également être associés à un système de stockage par batterie pour offrir un certain nombre d’avantages supplémentaires.

Des solutions pour les bâtiments : Le chauffage de l’eau à faibles émissions de carbone

Des solutions pour les bâtiments : Le chauffage de l’eau à faibles émissions de carboneLes émissions de gaz à effet de serre provenant du chauffage de l’eau peuvent être réduites en améliorant son efficacité ou en passant à une source d’énergie à faible intensité carbonique. Découvrez les trois technologies du secteur résidentiel qui offrent le plus grand potentiel de réduction des GES.

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Contexte

Le village de Warfield est une petite collectivité résidentielle de la région de West Kootenay, en Colombie-Britannique. Sa population est stable et compte 1 680 habitants. Il se situe près de la ville de Trail, en Colombie-Britannique, où Teck Resources a établi l’une des plus importantes installations intégrées de fusion de plomb et de zinc au monde . Le village a été fondé dans les années 1930 afin de créer des logements pour les familles de travailleurs dans le florissant secteur minier. La majeure partie des infrastructures sont vieillissantes et doivent être remplacées.

Le conseil et le gouvernement municipaux de Warfield ont reconnu la nécessité d’être proactifs dans la gestion des infrastructures du village. Le village a commencé à gérer officiellement ses actifs en 2017, lorsqu’il a obtenu du financement dans le cadre du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) de la FCM en vue d’améliorer les données et les informations sur les actifs qui constituent le fondement de son programme. Le PGAM a accordé des subventions à plus de 70 gouvernements municipaux de la Colombie-Britannique pour divers projets de gestion des actifs.

Points saillants

  • Passage du niveau 1 au niveau 2 sur l’échelle de préparation pour la gestion des actifs de la FCM en ce qui concerne les données et l’information.
  • Collecte de données sur les actifs linéaires, y compris les routes, ainsi que sur les systèmes d’alimentation en eau et de traitement des eaux usées, puis détermination des coûts de remplacement sur un horizon à long terme (30 ans).
  • Établissement d’un modèle rentable de gestion des données sur les actifs, à l’aide d’un logiciel de gestion des actifs en source libre et d’un soutien technique continu.
  • Création d’un réseau d’apprentissage entre pairs avec les municipalités voisines afin de favoriser l’échange de connaissances et la collaboration en continu.

Défi

La capacité du village à procéder à la gestion de ses actifs est limitée. La petite équipe de cinq personnes compte trois employés de bureau, le poste de dirigeante étant le seul poste de direction. Les trois autres employés sont des membres de l’équipe des travaux publics de première ligne qui gèrent les activités quotidiennes et l’entretien des infrastructures détenues et gérées par le village.

Avant d’entreprendre le projet d’amélioration des données et des informations sur les actifs, les membres de l’équipe des travaux publics, qui approchent l’âge de la retraite, utilisaient des notes manuscrites dans des cartables pour consigner les informations sur les actifs du village. Même si le village détenait quelques cartes papier indiquant l’emplacement de certains actifs linéaires ainsi que des documents d’ingénierie indiquant l’emplacement d’autres actifs, les données n’étaient pas bien classées et ne recensaient pas bien les caractéristiques clés des actifs, comme leur taille, leur âge et leur état. Certaines données n’existaient que dans la tête du directeur des travaux publics.

Quelqu’un déroule une carte papier à grande échelle, décolorée et déchirée.
Avant ce projet, des cartes papier semblables à celles-ci contenaient la plupart des informations sur les actifs linéaires de Warfield. (Source : village de Warfield, Colombie-Britannique)

Même si les membres du personnel et du conseil ont reconnu la nécessité d’améliorer le suivi des données sur les actifs et de moderniser le système, ceux-ci ne disposaient pas de l’expertise ni du temps requis pour recueillir les données, cartographier les actifs et créer un registre numérique des actifs.

Approche

Le village de Warfield a fait appel au soutien technique des mêmes experts-conseils qui ont été embauchés par cinq municipalités voisines, soit LandInfo Technologies, une entreprise œuvrant dans le domaine géospatial et de la gestion des actifs. La société a numérisé et cartographié toutes les caractéristiques clés des actifs linéaires du village, selon les étapes décrites ci-dessous.

Étape 1 : Repérer, numériser et cartographier les données existantes sur les actifs. Les experts-conseils ont rassemblé toutes les données des documents papier relatifs aux actifs du village et les ont saisies dans un registre numérique à l’aide de QGIS, un système d’information géographique (SIG) en source libre, en validant les emplacements des actifs repérés sur les cartes et en les géolocalisant. Le village a également fait appel au collège local, le Selkirk College, afin d’embaucher des étudiants pour recueillir et cartographier les données sur les actifs.

Quelqu’un déroule une carte papier à grande échelle, décolorée et déchirée.
Warfield dispose maintenant d’un inventaire numérisé et cartographié de ses actifs. (Source : village de Warfield, Colombie-Britannique)

Étape 2 : Éliminer les lacunes dans les données. Les experts-conseils ont rencontré les membres de l’équipe des travaux publics de Warfield à plusieurs reprises afin de repérer l’emplacement des actifs qui n’avaient jamais été officiellement consignés et qui étaient connus par eux seuls.

Étape 3 : Générer un rapport préliminaire sur l’état des infrastructures. Après avoir assemblé un ensemble exhaustif de données et établi un registre numérique des actifs, le village de Warfield a fait appel à AIMsoir, un logiciel de gestion des actifs en source libre gratuit, afin de générer un rapport préliminaire sur l’état des infrastructures qui répertorie les actifs détenus par le village ainsi que leur coût de remplacement estimatif (voir la section « Ressources pertinentes » ci-dessous).

Aperçu d’un tableau compris dans le Rapport préliminaire sur l’état des infrastructures de Warfield. Les différentes catégories d’actifs (p. ex. transport, eaux pluviales et installations) sont répertoriées dans un tableau avec leurs coûts et leurs réserves annuelles connexes.
Rapport préliminaire sur l’état des infrastructures de Warfield. (Source : village de Warfield, Colombie-Britannique)

Étape 4 : Conserver et améliorer les données sur les actifs au fil du temps. Pour le village de Warfield, la façon la plus rentable de gérer ses données sur les actifs à court et à moyen terme consistait à sous-traiter la maintenance et la mise à jour en continu du registre numérique aux experts-conseils. Warfield paie des frais d’hébergement Web minimes aux experts-conseils pour la gestion de son domaine à l’aide d’un logiciel de gestion des actifs en source libre gratuit basé sur le Web. Les experts-conseils maintiennent et mettent également à jour les données si de nouvelles informations sont disponibles.

Étape 5 : Former les employés à l’utilisation du système de gestion des actifs. Les employés suivent une formation qui les aidera à optimiser les informations liées à la gestion des actifs. La formation couvre une variété de sujets, notamment la sensibilisation aux concepts et aux principes de gestion des actifs. Les membres du personnel apprennent à utiliser les fonctions les plus pertinentes du logiciel pour étayer l’analyse de l’état des infrastructures et déterminer les priorités. La formation porte peu sur les exigences techniques de la conservation et de la mise à jour des données et davantage sur la compréhension des informations qui se trouvent dans le système en vue de présenter celles-ci au conseil et de soutenir la prise de décision.

Résultats et avantages

  • Registre des actifs entièrement numérique – L’inventaire cartographié de Warfield comprend des données relatives à leurs principales caractéristiques (p. ex. date d’installation, diamètre, matériau et longueur des conduites). Le rapport sur l’état des infrastructures présente la durée de vie, l’état et les coûts de remplacement des routes, du réseau de distribution d’eau, du réseau d’égout sanitaire et pluvial, des bâtiments et de la station de traitement des eaux pour les 30 prochaines années. La collecte des données sur les actifs linéaires a représenté une première étape importante dans l’amélioration de la gestion des actifs, puisqu’elle constituait les fondements de la planification et de la prise de décision.
     
  • Système fondé sur un logiciel de gestion des actifs en source libre – L’aide que le village a reçue pour accéder au logiciel en source libre et l’utiliser s’est avérée essentielle étant donné son budget et ses capacités limités. Le projet n’aurait pas été possible si le village avait dû payer des frais de logiciels supplémentaires. Grâce à ces économies, la municipalité peut investir dans d’autres priorités.
     
  • Optimisation de l’utilisation des ressources – Pour l’instant, la sous-traitance de l’hébergement du domaine et de la mise à jour des données par l’expert-conseil constitue la solution la plus rentable pour le village. Par rapport au coût d’un analyste SIG ou d’un technicien de gestion des actifs à plein temps, cette approche permet de réaliser des économies considérables et d’atténuer le risque lié à la rotation d’employés hautement qualifiés. Le village peut également décider en tout temps de reprendre le travail à l’interne si les ressources le permettent.
     
  • Décisions éclairées – Le conseil fait appel au comité consultatif des infrastructures de Warfield pour obtenir des conseils sur l’orientation stratégique à prendre concernant l’amélioration des immobilisations, les améliorations opérationnelles ainsi que les dépenses connexes. Le comité, dont les membres sont nommés par le conseil, est composé de deux membres du conseil et de trois membres ou plus de la collectivité qui sont réputés comme ayant une formation ou une expérience précieuse en matière de planification des actifs ou d’évaluation des infrastructures. Grâce à l’amélioration des données et des informations sur l’état des actifs du village, le comité est mieux équipé pour fournir des conseils stratégiques au conseil.
     
  • Approche standard qui favorise l’apprentissage entre pairs et le réseautage – Warfield et cinq municipalités voisines utilisent le même logiciel en source libre et sont soutenus par les mêmes experts-conseils. Leurs informations et leurs registres sur les actifs sont fondés sur une structure, des codes et un langage normalisés qui leur permettent de comparer les défis de chacun et d’établir des liens. Les municipalités se rencontrent régulièrement pour discuter des défis liés aux infrastructures clés, comme le traitement des eaux ou des égouts. Elles ont également participé ensemble à une formation sur la gestion des actifs offerte par le Selkirk College en collaboration avec LandInfo Technologies.
     
  • Accès au financement des infrastructures – Le projet procure un autre avantage : Warfield est maintenant en mesure de démontrer les progrès qu’il réalisés relative à la gestion de ses actifs, ce qui constitue une exigence pour accéder aux programmes de financement des projets d’infrastructure des gouvernements fédéral et provincial. Ce point est essentiel pour Warfield, puisque le village prévoit procéder à des investissements majeurs dans de nouvelles infrastructures afin de résoudre un problème d’approvisionnement en eau. D’ici 2026, le village devra s’approvisionner en eau brute à partir du fleuve Columbia, ce qui nécessitera la construction d’une nouvelle station de pompage. L’eau brute avait toujours été fournie par l’intermédiaire de Teck Resources, mais l’entente arrive à échéance.

« Tout ce qui concerne le coût des infrastructures souterraines constitue une grande leçon pour moi, tout comme les efforts nécessaires au suivi et à la gestion de nos actifs. Lorsqu’un problème majeur survient, je vais sur place pour prendre des photos. Ensuite, nous investiguons afin de déterminer si nous avions choisi le bon type de matériau et l’emplacement adéquat pour l’actif. Tout le monde veut l’eau courante et souhaite que son ménage fonctionne rondement, mais beaucoup d’éléments importants sont requis pour y arriver. »

– Jody-Lynn Cox, chef des finances/dirigeante, village de Warfield

Leçons tirées

Le soutien technique externe peut être un moyen abordable de tirer parti des connaissances des employés sans alourdir leur charge de travail outre mesure. Le village a été ravi de trouver une solution rentable pour établir un registre des actifs numérique et moderne qui améliorera l’efficacité opérationnelle et favorisera une prise de décision stratégique. L’approche reposait sur les vastes connaissances des employés des travaux publics et permettait également un accès à un soutien technique qui n’était pas disponible à l’interne. Sans un soutien technique externe, la tâche consistant à consigner et à numériser les données aurait très bien pu être abandonnée.

Le partage des connaissances et la collaboration apportent une valeur ajoutée. Le village a également reconnu les avantages de la collaboration avec d’autres collectivités de taille semblable en matière de gestion des actifs et a discuté de la possibilité de créer un projet de gestion des actifs collaboratif avec les collectivités voisines afin de générer des économies d’échelle.

La gestion des actifs est un processus d’amélioration continue qui demande du temps et de l’engagement. Ce projet constitue la première étape importante du processus de numérisation du registre des actifs du village. Warfield reconnaît que d’autres travaux seront nécessaires pour déterminer l’état de ses actifs, ainsi que les risques auxquels ceux-ci sont exposés, avant que le village puisse commencer à déterminer l’ordre dans lequel ses activités et ses projets seront réalisés.

Prochaines étapes

Warfield a progressé en matière de gestion des actifs au point de détenir des informations générales sur l’état de ses infrastructures, notamment les coûts de remplacement prévus de ses actifs. Les coûts de remplacement prévus dépassent les fonds en réserve dont dispose Warfield à l’heure actuelle, ce qui est souvent le cas pour les collectivités locales. Actuellement, c’est le service d’approvisionnement en eau qui requiert la plus grande attention. La prochaine étape la plus importante visera à déterminer les actifs essentiels du village afin d’être en mesure d’établir les priorités et d’élaborer des budgets en conséquence.

Après la réalisation du projet financé par le PGAM, LandInfo Technologies a aidé Warfield à migrer ses données et ses informations en matière de gestion des actifs vers une nouvelle plateforme en source libre appelée Civitas, qui fait appel à une base de données plutôt qu’à des feuilles de calcul pour stocker les données sur les actifs. Le village a constaté que l’outil Civitas simplifiait le processus de mise à jour des données sur les actifs qui gruge beaucoup de temps lorsqu’il est effectué sur des feuilles de calcul par des techniciens SIG.

Warfield a également reçu des fonds de l’Union of BC Municipalities pour évaluer les risques liés aux principales infrastructures et a classé ses actifs dans une matrice d’évaluation des risques. La matrice tient compte des risques causés par les changements climatiques auxquels les ouvrages techniques sont exposés. Les risques pour les actifs naturels (zones humides, zones riveraines, etc.) devraient être étudiés plus tard. La matrice des risques est utilisée par le comité consultatif des infrastructures de Warfield pour établir les priorités. Pour Warfield, la prochaine étape consistera à élaborer un plan financier à long terme en vue du remplacement des actifs.

Personne-ressource

Jody-Lynn Cox, chef des finances/dirigeante, village de Warfield
Numéro de téléphone : 250 368-8202

Ressources pertinentes

  • Le village de Warfield a utilisé AIMsoir, un outil de gestion des actifs gratuit et en source libres produit par Atlantic Infrastructure Management (AIM) Network. L’outil sert à générer un rapport préliminaire sur l’état des infrastructures qui résume l’état des actifs détenus par le village ainsi que leur coût de remplacement. L’outil AIMsoir fait maintenant partie intégrante de l’outil de planification des infrastructures AIM Capital Planning Tool, qui aide les municipalités à élaborer un programme de gestion des infrastructures. Pour en apprendre davantage sur cet outil de planification des immobilisations, visitez le aimnetwork.ca et envoyez un courriel à l’adresse info@aimnetwork.ca pour obtenir la plus récente version.
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Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM est conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars est financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il est mis en œuvre en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

Visitez la Base de données des projets approuvés

C’est en 2018 que le comté de Lethbridge (10 061 habitants), en Alberta, a commencé à travailler sur la gestion de ses actifs. Ses employés et son conseil avaient en effet pris conscience de la nécessité d’une stratégie fiable et continue pour gérer les actifs de la municipalité. Après avoir reçu une subvention du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) en 2018, l’équipe a commencé à gravir l’échelle de préparation pour la gestion des actifs. (Depuis sa création, le PGAM a approuvé 71 subventions en Alberta et formé plus de 350 Albertains par l’intermédiaire de ses partenaires.) En utilisant l’échelle de préparation pour la gestion des actifs, l’équipe savait qu’elle tracerait une voie sûre et judicieuse pour guider la prise de décisions de la Ville au cours des décennies à venir.

Fait saillants

  • Un grand groupe a reçu une formation interne (à prix réduit).
  • La gestion des actifs et les processus connexes font l’objet d’un intérêt accru.
  • La gestion des actifs est devenue une priorité budgétaire et administrative.

Défi

Bien qu’elle ait déjà franchi le niveau 1 de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs, l’équipe avait besoin d’un nouveau plan pour donner vie à la gestion des actifs de la municipalité. Il lui fallait une stratégie claire et une feuille de route pour passer de la théorie à l’action. C’est sur cet aspect que se sont concentrés les travaux pour atteindre les objectifs de la compétence « Politique et gouvernance » au niveau 2.

Stratégie

Les membres de l’équipe de gestion des actifs ont énormément bénéficié de la formation offerte par plusieurs des organismes partenaires du PGAM. Des élus et des membres du personnel municipal ont participé à diverses activités de sensibilisation et de formation proposées par l’Alberta Urban Municipalities Association et les Rural Municipalities of Alberta (conjointement), l’Association canadienne du transport urbain, NAMS Canada et le Canadian Network of Asset Managers.

La municipalité a également engagé un consultant en gestion d’actifs pour aider l’équipe à réaliser des évaluations précises avant d’élaborer un plan de mise en œuvre.

Obstacles

Il est parfois difficile de veiller à ce que les membres du conseil soient aussi régulièrement formés que le personnel sur les aspects pertinents de la gestion des actifs, et que tous fassent preuve du même engagement. Bien que les membres du conseil aient participé autant que possible, les employés de l’équipe ont reçu davantage de formation sur les processus de gestion des actifs et leurs avantages que les autres personnes engagées dans le processus. Cette lacune de connaissances était perceptible dès les premières étapes du projet.

Résultats

Lethbridge est passé au niveau 2 de la compétence « Politique et gouvernance » de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs en franchissant trois étapes :

  1. Politique et objectifs : Il a formellement achevé sa politique de gestion des actifs, qui a été adoptée par le conseil et approuvée par l’équipe de direction.
  2. Stratégie et feuille de route : Il a rédigé un rapport sur l’état d’avancement et un rapport sur l’avancement des systèmes, qui contiennent tous deux des stratégies pour les deux prochaines phases de travail.
  3. Mesure et suivi : Il a défini, documenté et suivi ses objectifs en organisant des réunions régulières de l’équipe de gestion des actifs et en utilisant un rapport de suivi des actions (Action Tracker).

Lethbridge est également passé du niveau 1 au niveau 2 dans plusieurs autres compétences de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs, notamment « Personnel et leadership » et « Planification et prise de décisions ». Le comté est passé au niveau 3 pour les compétences « Données et information » et « Contribution aux pratiques de gestion des actifs ». Il convient de noter que les municipalités travaillent rarement sur une seule compétence de manière isolée. Généralement, elles estiment que travailler sur une compétence les aide à progresser dans d’autres compétences.

Newly constructed roads in Lethbridge County.

Route à Lethbridge County, Alberta.

Avantages

  1. Le consultant a offert une formation interne à un grand groupe : un plus grand nombre de personnes ont donc reçu la formation, à un prix inférieur à celui qui était prévu. L’équipe a transféré les économies au reste du projet et disposait d’une équipe bien formée.
  2. La formation de groupe a suscité un intérêt accru pour la gestion des actifs et les processus connexes. Les employés qui ne pensaient pas jouer un rôle important dans la gestion des actifs comprennent maintenant les fonctions qu’ils exercent au sein des processus.
  1. La gestion des actifs est désormais une priorité budgétaire et administrative. Il s’agit d’un poste budgétaire, qui génère des discussions importantes au sein du conseil.

« Nous savons que nous sommes sur la bonne voie en matière de gestion de nos actifs. Notre équipe de projet relie les services de manière inédite, de sorte qu’en tant que municipalité, nous nous efforçons continuellement d’améliorer ensemble nos processus de décision. Nous avons tous intérêt à bien gérer nos actifs afin de pouvoir offrir à nos résidents des services sûrs, fiables et durables et d’améliorer les niveaux de service. »

−Michael Bly, coordonnateur, SIG et actifs, comté de Lethbridge

Leçons apprises

Obtenir du soutien : Il est essentiel de bénéficier d’un appui clair du conseil et de la direction. Cela a permis à l’équipe de mener à bien ce projet et de le considérer comme une réussite. En recevant un soutien adéquat, l’équipe a pu ajuster les finances et les ressources en fonction des besoins.

Choisir un responsable : Désignez un porte-parole pour chapeauter votre projet de gestion des actifs et guider l’équipe à travers les différentes étapes. Cette personne joue un rôle majeur pour maintenir la dynamique, de même que l’engagement des membres de l’équipe et des autres personnes dans le processus. Il est difficile de progresser sans une personne qui dirige l’effort.

Mettre en place une équipe interfonctionnelle : Le fait de disposer d’une équipe de gestion des actifs ciblée, engagée et dévouée contribue à faire de la gestion des actifs une priorité absolue dans votre organisation. Veillez à ce que tous les membres consacrent du temps à ce projet afin qu’ils puissent déployer les efforts nécessaires à sa réussite.

Prévoir des réunions d’équipe régulières : Cela permet à chaque membre de l’équipe de rester engagé dans le projet dans son ensemble. Cela invite également à une discussion continue sur les progrès réalisés entre les équipes qui dépendent les unes des autres pour atteindre des objectifs généraux.

Prioriser la sensibilisation du conseil à la gestion des actifs : Le soutien du conseil n’est pas suffisant. Il faut constamment chercher à le former à la gestion des actifs. Il est impératif que les membres du conseil comprennent, au même titre que les employés, l’importance, les avantages et les processus de la gestion des actifs, afin que tout le monde puisse prendre des décisions éclairées ensemble.

Prochaines étapes

Pour les prochaines étapes, l’équipe de Lethbridge se concentrera sur trois volets :

  1. Validation de l’inventaire des actifs : Elle continuera à travailler avec un consultant pour désagréger et valider les données géographiques par rapport aux données financières.
  2. Analyse des lacunes et stratégie de cycle de vie : Elle renforcera davantage leurs données en définissant des stratégies de cycle de vie et en les appliquant à leurs actifs. Il s’agira de repérer les lacunes et d’y remédier, ainsi que d’affiner et de développer des modèles de risque pour toutes les catégories d’actifs.
  3. Politiques et processus : Elle mettra au point des processus formels de gestion des actifs au sein de l’organisation. Elle créera également une politique de gouvernance des données (qui consiste en la définition des pratiques de gestion des actifs et des flux de travail dans l’ensemble de l’organisation pour garantir le maintien de l’intégrité des données).

Il reste encore beaucoup à faire, mais l’équipe est consciente que l’atteinte de ces objectifs aura une incidence positive de sur la planification de ses actifs à long terme.

Personnes-ressources

Devon Thiele, gestionnaire des infrastructures, comté de Lethbridge
403 317-6055
dthiele@lethcounty.ca

Michael Bly, coordonnateur, SIG et actifs
403 380-1578
mbly@lethcounty.ca

Ressource connexes

  1. International Infrastructure Management Manual (IIMM)
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Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM est conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars est financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il est mis en œuvre en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

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En 2007, la municipalité de Brockton, en Ontario, savait au moment d’entamer ses travaux qu’elle voulait définir des objectifs clairs en matière de gestion des actifs et élaborer un plan de mise en œuvre. Elle espérait rapprocher plusieurs équipes de l’organisation grâce à des objectifs communs.

Le programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) a octroyé 686 subventions en Ontario depuis sa création et a offert des formations à plus de 1 500 Ontariens par l’intermédiaire de partenaires financés par le programme.

Faits saillants

  • Les membres du conseil ont approuvé une politique de gestion des actifs.
  • Une équipe officielle de gestion des actifs est désormais en place.
  • Les employés et le conseil sont mieux sensibilisés aux avantages de la planification de la gestion des actifs.
  • Les employés ont participé à de nombreuses formations et activités de sensibilisation.
  • Le personnel a recommandé des frais d’infrastructure pour compenser les coûts futurs de remplacement et d’entretien des principaux actifs.
  • Les employés et les élus prennent de meilleures décisions de remplacement à long terme en fonction de données concrètes.

Le défi

Cette municipalité se classe au troisième rang du comté de Bruce (Ont.) pour ce qui est des évaluations foncières les plus basses. Pourtant, elle compte des centaines de kilomètres de routes en plus par rapport aux régions voisines, et plus du double de ponts et de ponceaux. Comme beaucoup d’autres municipalités, ses ressources humaines sont très sollicitées et ses employés municipaux assument différents rôles.

Comme beaucoup d’autres municipalités, Brockton a commencé à se préparer à respecter la réglementation ontarienne en matière de gestion des actifs en 2009. Elle a mis à jour son plan de gestion des actifs en 2016. Ses employés et son conseil ont également reconnu la nécessité de prendre en main la stabilité financière à long terme de la municipalité et le renouvellement continu de ses infrastructures.

Concrètement, l’équipe avait besoin d’une formation et des conseils d’un consultant afin de pouvoir tracer la voie à suivre tout en travaillant en collaboration à la définition des modèles de collecte de données.

Stratégie

Les membres de l’équipe ont grandement bénéficié de la formation offerte par les organismes partenaires du PGAM. Ils ont notamment participé à un événement organisé par l’Association of Ontario Road Supervisors sur la gestion des actifs pour les municipalités de petite et moyenne taille, à un webinaire organisé par le Canadian Network of Asset Managers, au programme de certification professionnelle en planification de la gestion des actifs de National Asset Management Strategy Canada (NAMS Canada) et à une formation sur la gestion des actifs offerte par l’Ontario Society of Professional Engineers (OSPE).

L’équipe a également renforcé ses capacités internes en engageant un consultant externe pour la guider dans l’élaboration d’un plan pour atteindre les objectifs du niveau 2 de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs de la FCM.

Plus particulièrement, l’équipe souhaitait atteindre les objectifs de la compétence « Politique et gouvernance », qui exige que les municipalités mettent en place des politiques et des objectifs de gestion des actifs et commencent à les concrétiser. Elle s’est aussi penchée sur la compétence « Données et information ».

Les employés de Brockton ont utilisé un cahier de travail pour aider les travailleurs de première ligne à évaluer de façon cohérente l’état des actifs de la municipalité et à enregistrer des données précises. Cet outil inclut des identifiants et des données de localisation, des données sur les propriétés physiques et des informations financières. En raison de sa conception, il permet la mise en relation des intérêts de plusieurs services, un élément clé pour une bonne gouvernance de la gestion des actifs.

« Ce travail a vraiment permis à notre municipalité de prendre en main une gestion responsable de nos actifs. C’est un soulagement de savoir où nous en sommes et quelles sont les prochaines mesures à prendre pour offrir à notre collectivité un niveau de service continu. »

–Trish Serratore, directrice financière, municipalité de Brockton

Obstacles

Malgré les obstacles contextuels déjà mentionnés (faible imposition et besoins élevés en infrastructures), le travail de l’équipe a été relativement facile dans la mesure où elle a bénéficié d’un grand soutien de la part du conseil.

Au cours de cette initiative pluriannuelle, les changements de direction ont entraîné des problèmes de transfert de connaissances pour certains aspects du projet. Cependant, à force de diligence et de persévérance, tous les membres de l’équipe ont acquis la base de connaissances nécessaire pour veiller à l’exactitude des données et respecter le calendrier du projet. L’équipe a travaillé sans relâche pour atteindre ses objectifs.

Résultats

Les succès de Brockton dans plusieurs domaines lui ont permis d’atteindre le niveau 2 de la compétence « Politique et gouvernance » de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs :

  1. Politique et objectifs : La municipalité a mis au point une politique de gestion des actifs, adoptée sous le nom de Asset Management By-Law: 2018 -075.
  2. Stratégie et feuille de route : Elle a rédigé un rapport sur l’évolution de la gestion des actifs.

Brockton a par ailleurs franchi une étape importante dans le cadre de la compétence « Données et information » en définissant des lignes directrices pour l’évaluation de l’état des actifs et en élaborant un cahier de travail pour favoriser une collecte de données cohérente.

Depuis que la politique de gestion des actifs a été acceptée par le conseil, l’équipe bénéficie d’une orientation concrète. Les employés et le conseil comprennent maintenant l’utilité de cette politique qui sert de point de référence, plutôt que d’aspirateur à poussière.

Vue aérienne des rues d’une ville

Caption: Vue aérienne de la municipalité de Brockton.

Avantages

  1. L’accent mis sur la compétence « Politique et gouvernance » a aidé l’équipe à clarifier les prochaines étapes de gestion des actifs et à planifier la voie à suivre.
  2. Grâce à de nouveaux outils et à de nouvelles données, l’équipe procède à un examen complet des actifs de la Ville. Sur la base de données concrètes, les employés et les élus prennent déjà de meilleures décisions à long terme en ce qui concerne les remplacements. Par exemple, lors de récentes discussions budgétaires, les employés ont recommandé de nouveaux frais pour les bornes-fontaines afin de compenser leurs coûts opérationnels (évaluations de l’état, futures mises à niveau des installations, etc.).
  3. Une équipe de gestion des actifs plus officielle est désormais en place pour fournir des mises à jour régulières.
  4. Les employés et le conseil comprennent l’importance de tenir des dossiers exhaustifs afin de ne pas avoir à réagir trop rapidement et d’adopter une planification plus stable à long terme.

Leçons apprises

Former une équipe : Il est essentiel, dès le début du processus de gestion des actifs, de faire participer des employés ayant des compétences et des perspectives différentes. Formez une équipe interfonctionnelle de planification de la gestion des actifs qui disposera de connaissances clés dont vous n’auriez peut-être pas reconnu l’importance au départ.

Obtenir l’adhésion de toutes les parties prenantes : La formation de l’équipe est la première étape, mais il est essentiel que vous élaboriez une politique qui puisse être suivie par tous ceux qui devront aider à sa mise en œuvre. Il est essentiel d’obtenir leur adhésion, même à l’étape de l’élaboration de la politique. Vous saurez ainsi si elle est réaliste et si vous pouvez aller de l’avant.

Commencer tôt : Il faut du temps pour bien satisfaire aux exigences à chaque niveau de l’échelle de préparation pour la gestion des actifs. Pour mettre à jour les données sur les actifs de toute une ville, il faut se tenir au courant du processus en cours; donc, plus vous commencez tôt, mieux c’est. L’une des meilleures façons de faire bouger les choses est d’élaborer une politique qui fasse avancer un programme de gestion des actifs. Par la suite, vous pouvez créer une base de données qui en simplifie le suivi afin que vous puissiez voir ce qui est dépassé et y remédier.

Prendre son temps et ne pas se presser : En agissant trop rapidement, on peut aboutir à des résultats incomplets, insuffisants ou incorrects. Il vous faut des données de base correctes et analysées si vous voulez veiller à leur exactitude. S’il y a des erreurs, les employés, le conseil et les citoyens ne feront pas confiance au nouveau système que vous avez mis en place. Il est préférable de former une équipe diversifiée dès le début et de travailler lentement, ensemble, pour mettre en œuvre quelque chose de solide et de fiable.

Prochaines étapes

En ce qui concerne la gestion des actifs, le conseil municipal de Brockton a maintenant terminé son évaluation de l’état des routes et des infrastructures ainsi que le relevé photographique des égouts de la ville.

Parmi les prochaines étapes figure un examen plus approfondi de l’évaluation des installations, commencée en 2019 avec l’aréna et l’école. L’équipe cherche aujourd’hui à réaliser des évaluations plus pointues des besoins et de l’état d’une garderie, d’une bibliothèque et de plusieurs centres communautaires.

En ce qui concerne la compétence « Politique et gouvernance », Brockton prévoit d’ajouter la mesure et son suivi à son initiative de gestion des actifs, puisque cela fait partie des objectifs pour atteindre le niveau 3 dans l’échelle de préparation pour la gestion des actifs.

L’équipe avance progressivement dans l’échelle et constate déjà les résultats positifs de sa nouvelle stratégie.

Coordonnées

Pour les questions relatives aux infrastructures, communiquez avec Jessica Rodgers
Technicienne, Système général d’information, municipalité de Brockton
jrodgers@brockton.ca
1 877 885-8084

Pour les questions relatives aux données financières et à la planification, communiquez avec Trish Serratore
Directrice financière, municipalité de Brockton
tserratore@brockton.ca
1 877 885-8084

Ressources connexes

  1. Politique de gestion des actifs et Plan de gestion des actifs de la municipalité de Brockton (en anglais seulement)
  2. Certificat professionnel en planification de la gestion des actifs de NAMS Canada (en anglais seulement)
government-of-canada-logo

Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM est conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars est financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il est mis en œuvre en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

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Résultats

Landscape Icon

20 hectares

de sols remédiés

Soil icon

148 900 m3

de sols excavés

water

120 000 litres

d’huiles écumées des eaux souterraines

En 2015, après des années de préparation, la Ville de Brantford a enfin lancé l’étape de nettoyage d’un vaste site contaminé.  

Le site de Greenwich Mohawk regroupe trois très grands terrains s’étendant sur un peu plus de 20 hectares, dans une zone urbaine où vivent de nombreux résidents. À compter du 19e siècle, plusieurs usines de gros équipements agricoles ont été érigées sur ces terrains. Mais à la fin des années 1980, toutes ces usines avaient fermé leurs portes. Le site s’est beaucoup détérioré avec le temps.

En 2002, la Ville de Brantford a entrepris la première d’une série d’études de remise en état afin d’évaluer l’état environnemental du site. Les études ont confirmé la présence sur place d’une importante contamination à l’essence, au diesel, au pétrole, aux métaux lourds et à d’autres produits chimiques, de même que de débris structurels et de réservoirs souterrains. 
 

Carte de ontario avec Brantford

Visionnez cette vidéo dans laquelle Tara Tran, planificatrice principale pour la Ville de Brantford, décrit les deux années de travail consacrées à la remise en état du site contaminé de Greenwich Mohawk.

Lisez la transcription

The project team smiles for the camera on the brownfield site, with construction equipment and a pickup truck in the background

Les titres de propriété étaient difficiles à établir initialement, car le site avait été abandonné depuis de nombreuses années. Il fallait aussi modifier la loi afin de permettre la remise des sûretés et des arrérages de taxes par les gouvernements fédéral et provincial. Néanmoins, en 2007, la Ville a complété l’acquisition des trois terrains, et après des représentations tenaces en collaboration avec des membres de la collectivité, elle a obtenu des fonds fédéraux et provinciaux pour réaliser son projet majeur de remise en état. 

Souhaitant éviter les coûts environnementaux et sociaux d’une remise en état conventionnelle (enlèvement, transport hors site et remplacement d’énormes quantités de terre), la Ville s’est mise en quête d’autres solutions. Plusieurs méthodes ont été mises à l’essai afin de réduire les coûts et les gaz à effet de serre en nettoyant et en réutilisant la terre sur place. 

Il a fallu plusieurs années pour élaborer un plan pouvant permettre de rendre ces terrains conformes aux normes de construction résidentielle et d’aménagement d’espaces verts. En 2015, cependant, lorsque la Ville a entrepris la remise en état à grande échelle, le projet a avancé rondement. En deux années seulement, 148 900 m3 de sol contaminé a été excavé. La plus grande partie, soit 73 %, a été traitée et réutilisée sur place, tandis que seulement 27 % ont été transportés hors du site. De plus, 120 000 litres d’huiles ont été écumés des eaux souterraines. 

Ces terrains de 20 hectares, situés à un kilomètre au sud-est du centre de Brantford (Ont.) et qui ont contribué à l’essor industriel du Canada pendant plus d’un siècle, ont maintenant une nouvelle vocation.

Ce projet est un exemple formidable de coopération entre tous les niveaux de gouvernement et une collectivité afin d’atteindre des résultats positifs pour l’environnement, l’économie et l’aménagement urbain durable. La réussite de ce projet a maintenant préparé la voie aux prochaines étapes excitantes de réaménagement de ces terrains et de revitalisation d’un quartier complet. »
—Kevin Davis, maire, Ville de Brantford

La communauté a toujours soutenu le projet, même quand le grand quartier résidentiel à proximité a été envahi par l’odeur incommodante du diesel en été. La Ville a alors suspendu le projet pendant quatre mois jusqu’à ce que le problème ait été résolu. Malgré ces délais et les coûts imprévus, la Ville a tout de même respecté la date d’achèvement du nettoyage au printemps de 2017. Elle a terminé le projet en économisant 2 millions de dollars du budget total de 48 millions.

La détermination des élus municipaux, les efforts des employés de la Ville et l’appui des membres de la collectivité ont porté fruit, et les terrains de Greenwich Mohawk ont maintenant une nouvelle vocation : stimuler la revitalisation du quartier entier de Mohawk Lake.

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La Ville de Melville (Sask.), l'une des 12 municipalités participant au Programme de leadership en gestion des actifs de la FCM, a amélioré sa capacité de planification et de prise de décision en matière d'infrastructures durables.

Résultats

27 M$

de projets municipaux de gestion des actifs financés par l’entremise du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) de la FCM.

663

projets municipaux de gestion des actifs soutenus par le biais du PGAM

374

activités de formation et ateliers organisés par le PGAM

En 2017, la Ville de Melville a mis en place une nouvelle politique de gestion des actifs et un nouveau cadre de gouvernance, changeant fondamentalement la façon dont elle alloue des fonds pour gérer ses actifs.

Gérer les infrastructures existantes et nouvelles tout en faisant face à une multitude de priorités concurrentes et à des budgets limités est un défi commun à toutes les municipalités canadiennes. Mais si les municipalités de tout le pays sont confrontées au même problème, leur façon de se préparer à le résoudre varie substantiellement.

Carte de SK avec Melville

Group of people attending a meeting, sitting and listening to a speaker.

Grâce au Programme de leadership en gestion des actifs (PLGA) de la FCM, maintenant appelé Programme de gestion des actifs municipaux et piloté par le Fonds municipal vert, des collectivités de toutes tailles ont accès à un éventail de possibilités d'apprentissage entre pairs, de formation pratique et d'autres types de développement offertes dans leur région et adaptées à leurs besoins.

En 2015, la FCM a réuni 12 municipalités de tout le Canada, dont la ville de Melville, pour les aider à mieux intégrer les principes du développement durable dans leurs processus de planification et de prise de décision en matière d'infrastructures. Ensemble, ces collectivités ont réussi à consolider l’assise du Canada en matière de planification d'infrastructures durables.

Au cours des dix dernières années, Melville est devenue plus que jamais une cité-dortoir et a attiré de nombreux retraités provenant de Regina et de Yorkton. La petite ville a donc été confrontée à un important déficit d'infrastructures ainsi qu'aux attentes et aux exigences d'une collectivité moderne en pleine croissance.

Grâce au forum de collaboration entre pairs fourni par le PLGA, Melville a pu apprendre d'autres municipalités et d’un éventail de professionnels ayant une solide expérience des initiatives stratégiques et de renforcement des capacités. En s'appuyant sur ses nouvelles compétences et connaissances, la Ville a élaboré une nouvelle politique de gestion des actifs et un nouveau cadre de gouvernance, et adopté une approche plus systématique de la prise de décision. Alors que son personnel chargé de l'acquisition et du développement d'actifs se concentrait autrefois sur la résolution des problèmes du moment, la Ville étudie désormais en profondeur ce que ces investissements impliquent à long terme.

Grâce à cette base solide, Melville est désormais en bien meilleure position pour réaliser sa vision et ses objectifs tout en gérant les risques, car elle prévoit accueillir encore davantage de résidents dans les années à venir.

Avoir une porte ouverte donnant accès à cette plateforme pancanadienne et à ce groupe multifonctionnel a été l'un des plus grands avantages du programme. Cet espace nous a donné accès à de nombreuses pratiques exemplaires et idées nouvelles, en plus de nous permettre de partager des expériences pénibles, et ce que nous en avons retiré a été tout simplement incroyable. »

—Chris Bruce, directeur des services communautaires, Ville de Melville

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Grâce à un ajout novateur à son système de traitement des eaux usées, la Ville de Perth (Ont.) a pu augmenter à un prix abordable la qualité de l’eau rejetée par son système de traitement dans la rivière Tay et prolonger la durée de vie de son système âgé de 30 ans.

Résultats

Decorative icon

Réduction de 8 mg/L

des matières en suspension totales

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Réduction de 15 mg/L

de l’ammoniac total

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90 %

de coûts d’exploitation évités par rapport à une station mécanique de traitement des eaux usées

La Ville de Perth a ajouté une nouvelle composante à son système de traitement des eaux usées en 2018.

Cette ville de l’Est de l’Ontario, qui compte près de 6 000 habitants, avait auparavant répondu à ses besoins en matière de traitement des eaux usées grâce à un bassin de stabilisation des eaux usées à trois cellules qui a permis de combler des lacunes existant depuis près de 50 ans. Mais au début des années 2000, le système fonctionnait presque à capacité maximale. On s’inquiétait également de la présence d’ammoniac dans les effluents. La ville devait réduire son impact sur la rivière Tay et se préparer à un éventuel doublement de sa population dans les prochaines décennies.

Carte de ontario avec perth

Representatives from the city of Perth cutting the ribbon at a ceremony opening the new wastewater treatment system

Les autorités provinciales ont recommandé la mise en place d’une installation de traitement mécanisé des eaux usées. À l’époque, la Ville dépensait 125 000 dollars par an pour faire fonctionner son système de lagunage. Le fonctionnement d’une station d’épuration mécanisée pouvait coûter dix fois ce montant et sa construction représenter une dépense de 30 à 40 millions de dollars. Au début des années 2010, la Ville a commencé à chercher des solutions innovantes pouvant être mises en œuvre pour une fraction du coût de construction d’une nouvelle usine.

Des coûts peu élevés et une simplicité d’exploitation sont essentiels pour un traitement efficace des eaux usées dans les petites collectivités. Une société d’ingénierie de Winnipeg spécialisée en traitement des eaux usées a mis au point en 2007 un système appelé réacteur immergé à culture fixée (SAGR). Ce système est peu coûteux à construire, à exploiter et à entretenir par rapport aux autres solutions, et l’eau qui en ressort satisfait ou dépasse les exigences réglementaires.

Le SAGR est conçu pour être ajouté à un système de lagunage comme celui de Perth. Il assure une troisième étape de traitement, en éliminant l’ammoniac et les solides en suspension, et en réduisant le temps de séjour de l’eau dans l’étang d’épuration. Le système peut éliminer l’ammoniac même lorsque l’eau froide ralentit la croissance des bactéries nécessaires au processus de traitement.

La Ville a effectué un essai sur le terrain en 2012. Le test a démontré que le nouvel ajout pouvait augmenter le débit d’eau dans l’étang et améliorer le système de traitement existant.

L’essai sur le terrain ayant été conclu, la Ville a installé le système SAGR en 2018, en l’intégrant dans le site de l’étang existant et en utilisant des matériaux locaux. Les milieux humides environnants n’ont pas été perturbés pendant la construction. Avec la possibilité d’ajouter une autre cellule si nécessaire, le système répondra aux besoins des habitants de Perth pendant plusieurs décennies.

Le SAGR de Perth démontre l’efficacité d’une méthode simple et durable de traitement des eaux usées. Ce système peut être reproduit par d’autres petites villes disposant d’étangs d’épuration existants et qui veulent éviter d’avoir recours à une station d’épuration conventionnelle beaucoup plus coûteuse.

Les résultats de laboratoire obtenus récemment pour le système sont excellents, aussi bons que ceux d’une station d’épuration mécanisée. Pour une petite ville ayant un budget de fonctionnement limité, le système SAGR est abordable et son adoption est judicieuse. »

—Grant Machan, directeur des services environnementaux, Ville de Perth

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Le District régional d’Okanagan-Similkameen (C.-B.) a mené une vaste étude sur la viabilité d’un nouveau centre de compostage qui permettra de détourner de l’enfouissement la quantité considérable de résidus organiques de la région. 

Résultats

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25 $ à 42 $ la tonne

d’économies en tarifs de déversement au nouveau centre de compostage

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12 873 tonnes

de résidus organiques potentiellement valorisés par année

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3 500 à 3 800 tonnes

d’équivalent CO2 potentiellement réduites par année

En 2012, le District régional d’Okanagan-Similkameen a entrepris une étude approfondie afin de cerner le meilleur emplacement et les meilleurs choix possible de matériel, de méthodologies et de gestion pour son futur centre de compostage.

Célèbre pour ses vergers bucoliques et ses vignobles de calibre international, ce district offre de grandes possibilités de valorisation des déchets organiques. L’économie de ce district étant fortement axée sur l’agriculture et le tourisme, le flux de résidus organiques y représente plus de 40 % du volume de déchets total. Au cours de l’étude, les autorités du district comptaient explorer diverses options dans le but de traiter dans un même centre les résidus alimentaires commerciaux et résidentiels, les déchets de jardin et d’autres biosolides, et d’offrir en vente le compost ainsi produit. 

Carte de BC avec Okanagan-Similkameen

A team consults on a potential site for soil remediation

L’étude a comparé des options de compostage utilisées par des gouvernements et par le secteur privé. Elle a examiné les effets possibles sur la planification à long terme de l’utilisation des terres, sur l’environnement et sur les coûts des services. Elle a aussi évalué diverses possibilités de matériel et de méthodes de compostage. Elle a formulé des recommandations sur les modes de gestion les plus efficaces pour éviter l’enfouissement du plus grand volume de résidus organiques possible. Les sept emplacements potentiels ont fait l’objet d’analyses et de comparaisons exhaustives.

L’équipe de projet a mené des consultations publiques afin de répondre aux questions et aux inquiétudes suscitées par le nouveau centre de compostage parmi la population. Elle a aussi rencontré des groupes locaux d’agriculteurs afin de comprendre le genre et la quantité de compost qui répondent le mieux à leurs divers besoins. Les résidents redoutaient principalement les odeurs, et l’étude a donc mis l’accent sur une modélisation poussée des odeurs. Même si certains des résultats de cette modélisation ont préoccupé des résidents, les données ainsi recueillies ont été d’une grande utilité au District. 

Cette étude échelonnée sur trois ans a prévu que la valorisation des résidus alimentaires réduirait les émissions de méthane et la production de lixiviats et prolongerait considérablement la durée utile des lieux d’enfouissement actuels. Selon la méthode choisie, entre 3 500 à 3 800 tonnes d’équivalent CO2 (eCO2) pourraient être évitées par année. 

L’étude a aussi montré que le compost produit serait avantageux pour l’agriculture et pour la qualité des légumes cultivés dans la région, et serait donc bénéfique pour l’économie locale. Le centre créerait un petit nombre d’emplois et générerait des revenus de la vente du compost. La valorisation des résidus alimentaires engendrerait aussi des économies, puisque le tarif pour le déversement est estimé à 85 $ la tonne dans ce cas, comparativement à 110 $ la tonne pour l’enfouissement.

Le District n’a pas encore arrêté son choix d’emplacement pour son futur centre de traitement des déchets organiques, mais cette étude a fourni une solide assise pour l’établissement du centre. 

Crédit photo : Tetra Tech, Inc.

Notre étude de faisabilité a été très approfondie et a fait ressortir le besoin d’établir un centre régional de pointe pour traiter les résidus alimentaires commerciaux et résidentiels urbains et les boues d’eaux usées. Nos élus ont pu prendre cette importante décision de façon éclairée grâce à cette étude. »

–Cameron Baughen, coordonnateur, Gestion des déchets solides, District régional d’Okanagan-Similkameen

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Grâce à une vision commune audacieuse et une collaboration efficace, une nouvelle infrastructure destinée aux véhicules électriques attire les touristes et contribue à la réduction des émissions dans la région rurale de Kootenay, en Colombie-Britannique.

Results

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1 857 km

d’autoroute connectés pour les véhicules électriques

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9 250 litres

consommation d’essence (équivalente) évitée

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21 tonnes

réduction d’eCO2

En 2016, les Districts régionaux d’East Kootenay, Central Kootenay et Kootenay Boundary ont réalisé un projet pilote dans le but de mettre en place un réseau élargi de bornes de recharge de véhicules électriques et de stimuler l’adoption des véhicules électriques.

En raison des grandes distances séparant les petites collectivités de la région rurale de Kootenay (C.-B.), les déplacements sont responsables d’environ 60 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la région, une proportion beaucoup plus grande que dans les régions urbaines ou plus densément peuplées. 

Carte de BC avec Kootenay

An electric vehicle, bearing two mountain bikes on the roof rack, parked atop a lookout beside a young couple embracing and taking in a stunning landscape of mountains of trees

La plupart des collectivités rurales ou de petite taille n’ont pas les ressources ni la population pour soutenir un réseau de transports collectifs ou d’autres modes de transport. Les résidents et les visiteurs doivent donc utiliser des véhicules personnels pour s’y déplacer. Dans un tel contexte, la mise en place d’un réseau de bornes de recharge dans le but de stimuler l’adoption des véhicules électriques était la meilleure option de la région pour réduire ses émissions de GES tout en stimulant l’économie locale grâce au tourisme et l’adoption croissante des véhicules électriques.

L’équipe de projet a adopté une approche communautaire sans précédent pour concevoir et construire le réseau de bornes de recharge. En 2019, 1 857 km d’autoroute avaient été connectés au réseau pour les véhicules électriques dans le cadre du projet pilote. Les deux fournisseurs d’électricité de la région, FortisBC et BC Hydro, détiennent et exploitent les 13 bornes de recharge rapide à courant direct (DC). Les gouvernements municipaux quant à eux détiennent et exploitent les 40 bornes de recharge de phase 2, qui sont moins dispendieuses. 

En raison de la visibilité du nouveau réseau de bornes de recharge de véhicules électriques et des communications l’entourant, le nombre de résidents intéressés à effectuer la transition aux véhicules électriques s’est considérablement accru. À la fin de décembre 2019, le nombre estimé de véhicules électriques enregistrés dans les Kootenays était plus du double que le nombre projeté.

En plus de la réduction bienvenue de la pollution sonore, on prévoit que la transition des véhicules à carburant traditionnels aux véhicules électriques entraînera une réduction des émissions de 51 000 tonnes d’équivalent CO2 d’ici à 2030. Les petites entreprises locales profitent également de la nouvelle infrastructure puisqu’un plus grand nombre de voyageurs visitent leur établissement pendant que leur véhicule recharge. 

Les districts attribuent leur réussite à leur importante collaboration et à une décision cruciale : celle de voir grand. Un projet de plus petite envergure aurait pu être plus facile à mettre en œuvre, mais les résultats souhaités n’auraient pas été atteints sans avoir l’ensemble du réseau en place. Le projet a fait évoluer les conversations sur les véhicules électriques dans la région et a reçu une attention considérable de la parte d’autres municipalités désireuses de reproduire les succès des districts. 

En tant que propriétaire d’une petite entreprise dans une petite collectivité, je suis emballé d’avoir une borne de recharge ici. Je pense qu’un grand nombre de voyageurs sont heureux d’avoir une raison de s’arrêter dans notre ville formidable, et nous sommes reconnaissants des nouvelles occasions d’affaires que représentent ces voyageurs. »

-— Lamiah Arnold-Trower, propriétaire, Dragonfly Café, Salmo (C.-B.)

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La Ville de Montague (Î.-P.-É.) a utilisé un système d’assèchement passif par géotextile pour régler un problème de boues et même en tirer des avantages.

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9 594 L

de réduction de la consommation de diésel par an

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25,8 tonnes

de réduction d’eCO2 par année

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31 000 $

d’économies en frais de camionnage durant la première année

En 2016, la Ville de Montague a décidé d'améliorer la performance de son installation de traitement des eaux usées tout en réduisant ses coûts de transport et d'élimination des boues. 

Une suraccumulation de boues dans sa station d'épuration était préoccupante pour la ville de Montague, une petite collectivité d'environ 2 000 habitants sur l'Île-du-Prince-Édouard (la ville a depuis fusionné avec la ville de Three Rivers). La Ville réacheminait chaque année plus de 13 tonnes de boues par camion, une quantité nécessitant environ 3 600 kilomètres de voyages aller-retour par an. Même si l'installation était toujours en mesure de respecter la réglementation environnementale, le risque que des eaux usées brutes et non traitées puissent contourner l'installation et être rejetées dans les eaux réceptrices augmentait de plus en plus. Il fallait agir rapidement.

Carte de IPE avec Montague

An engineer controlling the quality of water in sludge tank at a wastewater treatment plant.

La municipalité a mis en place un système de pompage pour réacheminer les effluents prétraités et les faire passer à travers des sacs géotextiles solides. Ces sacs restent en place jusqu'à 28 jours, filtrant passivement l'effluent et créant un compost plus sec et plus léger, riche en nutriments. Le compost est ensuite utilisé pour fertiliser les champs de gazon de la région. Ce processus produit une boue séchée de haute qualité (grade A). Il permet également de réduire considérablement la concentration de solides en suspension dans les eaux usées traitées, un facteur important de la qualité de l'eau. Il a également permis de réduire les coûts de transport par camion et d’élimination des boues de 30 000 dollars par an. 

Au cours de la première année, l'installation a dépassé les prévisions de la Ville en permettant d’assécher 150 000 gallons de boues de plus que prévu (450 000 gallons au total). Avec beaucoup moins de boues à transporter pour leur élimination, la Ville a pu réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25,8 tonnes d’eCO2 par an, ce qui correspond au transport de 150 chargements de camion. Seuls quatre camions à benne sont désormais nécessaires pour transporter ce qui reste de boues à éliminer. 

L’utilisation de sacs géotextiles s’est avérée un ajout bienvenu au système de traitement de Montague. Ils sont faciles à utiliser et représentent un moyen plus naturel et plus durable d'éliminer les sous-produits solides excédentaires. »

– Matt Duffy, exploitant, usine de traitement des eaux usées de Montague, Ville de Three Rivers

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