Le complexe de gestion intégrée des matières résiduelles de la région de Manicouagan est le premier du genre dans la province de Québec. Il permet de collecter, de traiter et de valoriser les déchets en un seul endroit.

Résultats

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3 755 tonnes

de matières résiduelles valorisées additionnelles

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488,500 $

d’économies sur les frais de collecte de déchets

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16

emplois permanents créés

Dans le cadre d’une initiative achevée en 2014, la Municipalité régionale de comté de Manicouagan, dans l'est du Québec, a centralisé les processus de gestion des matières résiduelles de ses huit municipalités constituantes. Baie-Comeau, la plaque tournante de la région, abrite dorénavant le complexe de gestion intégrée des matières résiduelles de Manicouagan. Cette installation comprend notamment un centre de transfert, un écocentre, un magasin de réemploi et un entrepôt communautaire.

La Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan (RGMRM), qui est chargée de la gestion des déchets dans cette région de l'est du Québec, a lancé le projet en 2011, afin de rationaliser la collecte, le traitement et la valorisation des matières résiduelles. La RGMRM supervise la gestion des matières résiduelles pour les huit municipalités membres de la MRC : Baie-Comeau, Baie-Trinité, Chute-aux-Outardes, Franquelin, Godbout, Pointe-aux-Outardes, Pointe-Lebel et Ragueneau. 

Carte de Quebec avec Manigouagan

Person carrying two trash bags full of waste to recycle, looking for the right recycling containers to dump them in.

Dans le nouveau complexe de gestion intégrée des matières résiduelles, un centre de transfert permettait de traiter séparément dans le même bâtiment les déchets et les matières recyclables.

L’écocentre donne la possibilité aux résidents de déposer sélectivement des déchets domestiques dangereux, du bois, du métal et des objets encombrants, tels que des meubles et des appareils électroménagers, entre autres, dans des conteneurs. Les articles en bon état, ainsi que des articles fabriqués dans l’atelier du complexe à partir de matériaux recyclés, sont vendus au magasin de réemploi. Et l’entrepôt offre un espace de stockage aux organismes communautaires locaux.

La RGMRM a d’abord utilisé une presse électrique pour mettre en ballots les déchets et les matières recyclables pour en faire des paquets compacts prêts à l'expédition. L’utilisation d’une presse à ballots visait à diminuer le nombre de camions nécessaires pour leur transport, réduisant par le fait même les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, la quantité de matières organiques présente dans les déchets permettaient difficilement la mise en ballots. Ce volet du project a donc été reconsidéré. Quant aux matières recyclables, l'utilisation de la presse a permis de réduire et optimiser les coûts de transport pendant une période de huit ans, soit de 2012 à 2019. Ce n'est qu'à la chute de la demande mondiale pour la matière récupérée par la collecte selective que la RGMRM a finalement été contraint de cesser la mise en ballots des matières recyclables.

L’approche unique du RGMRM en matière de gestion des déchets a fait de ce complexe une destination populaire pour les habitants de la région. Les visites à l’écocentre et au magasin de réemploi font désormais partie de la vie quotidienne des gens, ce qui leur donne un grand sentiment de fierté. Le site peut se targuer de recevoir jusqu’à 26 000 visites par an, alors que la région ne compte que 29 000 habitants. Le magasin de réemploi, à la fois accueillant et attrayant, alimenté par un atelier sur place et des artisans locaux, est particulièrement prisé. 

L’accent mis par le projet sur la valorisation et le réemploi a permis de réduire considérablement le volume des déchets destinés à l’enfouissement. Le regroupement des services de gestion des matières résiduelles a également permis de réduire les coûts de collecte pour les municipalités participantes et de créer 16 nouveaux emplois permanents au sein du complexe. 

Le succès de ce projet met clairement en évidence les avantages d’une gestion centralisée des déchets pour toutes ces municipalités. Cette approche de guichet unique constitue un exemple inspirant pouvant être reproduit dans de nombreuses collectivités. 

Avant l’inauguration du magasin de réemploi, je n’avais pas d’autre choix que d’acheter juste du neuf. C’est certain que ça a changé ma façon de consommer. »

—   Linda Girard, résidente de Ragueneau

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Grâce à l’esprit innovateur de la Ville de Markham (Ont.), les résidents peuvent maintenant faire don de vieux vêtements et d'autres textiles dans le cadre d'un programme qui crée des emplois, soutient les organismes de bienfaisance locaux, et réachemine des centaines de milliers de kilogrammes de textiles destinés aux sites d'enfouissement.

Résultats

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28 000 tonnes

de GES évitées

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95,2 millions

de litres d’eau conservés

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761 tonnes

de produits chimiques évités

Le programme de réutilisation et de recyclage des textiles et des vêtements de Markham est un exemple d'initiative durable et transformatrice qui s'attaque à la fois à la consommation et aux changements climatiques. Ce programme, désormais permanent, a vu le jour en 2015 par la mise en œuvre d’un projet pilote de recyclage des textiles.

Au Canada, 85 % des textiles sont jetés sans être réutilisés ou recyclés. Même si les gouvernements municipaux font des progrès dans le réacheminement d'autres types de déchets destinés aux sites d'enfouissement, les préoccupations entourant la sécurité et la propreté des conteneurs de dons de textiles ont tenu les municipalités à l'écart des activités de recyclage des textiles. Toutefois, la Ville de Markham, chef de file au Canada en matière de réacheminement des déchets résidentiels, était prête à s’attaquer à la situation.

Carte de ontario avec markham

A resident opening the bin and donating a large bag of clothing.

La Ville a lancé son projet pilote de recyclage des textiles en collaboration avec des organismes de bienfaisance locaux établis, tels que l'Armée du Salut, en modifiant sa réglementation sur les permis afin de n'autoriser que les organismes de bienfaisance enregistrés à participer au programme.

Les consultations avec les résidents ont permis d'obtenir des informations précieuses pour concevoir l'approche la plus appropriée et la plus rentable.

Pour collecter les textiles usagés, la Ville a construit des bacs intelligents à l’allure de jolis cabanons et les a placés près de bâtiments municipaux. Chaque bac est équipé de panneaux solaires qui permettent un accès éclairé et sécuritaire la nuit, et d'un capteur qui indique quand le bac est rempli aux trois quarts et prêt à être ramassé.

Le projet pilote comprenait une vaste campagne de sensibilisation de la population sur les avantages du réacheminement des vêtements et d’autres textiles des sites d'enfouissement. Le projet a suscité rapidement un grand intérêt. La Ville a rapidement obtenu de nouveaux partenaires, augmentant considérablement sa capacité de collecte. La Ville avait initialement prévu de faire l’essai de deux bacs, mais vers la fin d’avril 2017, plus de 80 bacs de dons avaient été installés aux casernes de pompiers, centres communautaires, arénas, centres commerciaux et immeubles à logements (il en existe plus de 150 aujourd'hui). Pendant la durée du projet pilote, la Ville et ses partenaires ont amassé environ 1 360 tonnes de textiles, soit 12 fois l'objectif initial de 113,4 tonnes.

Les textiles valorisés pendant le projet pilote ont évité la production de 28 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES), la consommation de 95,2 millions de litres d’eau ainsi que de 761 tonnes de produits chimiques, comparativement à des tissus « vierges ».

Le projet est maintenant un programme permanent populaire qui soutient activement l'emploi local et des organismes de bienfaisance. Par exemple, l’Armée du salut a engagé deux employés à temps plein et deux autres à temps partiel et a aussi affecté un camion en permanence à la collecte des textiles. Sans frais pour la Ville, les organismes de bienfaisance partenaires de Markham revendent ou recyclent tous les dons de textiles et recueillent des données sur les quantités de déchets ainsi réacheminés. En retour, les partenaires utilisent les recettes pour soutenir leurs propres programmes.

Notre famille utilise régulièrement les bacs de recyclage des textiles de Markham. Comme nous avons des enfants en pleine croissance et beaucoup de vêtements usagés, nous ne manquons pas de vêtements qui sont trop usés pour vivre une "troisième vie". C'est bien de savoir que les textiles ne sont plus envoyés dans les sites d'enfouissement et qu'ils sont réutilisés à des fins industrielles ou recyclés en nouveaux produits. »

—Ernesta R., résidente de Markham

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La Ville de Varennes (Qc) a été la première municipalité canadienne à construire un bâtiment institutionnel qui produira bientôt autant d’énergie qu’il en consomme.

Results

Energy

120 000 kWh

d’énergie solaire produite par année

water

40 à 50 %

en quantité d’eau économisée

Energy

80 000 $

en coûts d’énergie économisés par année (après l’atteinte de consommation nette zéro)

La bibliothèque municipale de Varennes ne respectait plus les normes provinciales relatives aux bâtiments et ne répondait plus aux besoins des citoyens. Dans une démarche audacieuse, la Ville a alors décidé de la remplacer par une bibliothèque à consommation d’énergie nette zéro. Cette nouvelle bibliothèque produira autant d’énergie qu’elle en consomme. 

Varennes compte une gamme d’instituts de recherches à proximité, dont le Centre fédéral de recherche CanmetÉNERGIE. La municipalité a su tirer parti de ce terreau fertile à l’innovation en s’associant avec CanmetÉNERGIE et le Réseau de recherche sur les bâtiments solaires de l’Université Concordia, situé à Montréal, pour concevoir le bâtiment le plus durable possible. 

En mars 2013, Varennes mit en chantier cette bibliothèque qui allait devenir le premier bâtiment institutionnel net zéro au Canada. 

Carte de Quebec avec Varennes

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Achevée en 2015, la bibliothèque est un modèle de construction durable, tant par les matériaux dont elle est composée que par ses autres caractéristiques. Chauffée au moyen d’un ensemble de panneaux solaires et de pompes géothermiques, elle peut retourner jusqu’à 50 000 kWh/an de sa production d’énergie solaire excédentaire à Hydro-Québec pour lesquels la Ville obtient des crédits. L’abondante fenestration laisse pénétrer les rayons solaires en grande quantité, et certaines fenêtres sont motorisées pour assurer une ventilation naturelle. Les toilettes et robinets à débit restreint ont permis de réduire d’au moins 27 % la consommation d’eau. 

Le bâtiment a obtenu la certification LEED® Or et s’achemine vers une consommation énergétique nette zéro d’ici 2021. Une fois ce cap franchi, il réduira sa consommation de 2 975 gigajoules par année, ce qui représente des économies d’énergie annuelle de 80 000 $.

Réparti sur deux étages et d’une superficie totale de 2 000 mètres carrés, ce bâtiment accessible offre aux citoyens un environnement propice à l’apprentissage et à la découverte. Il comprend une salle d’animation, des aires de travail, un salon de lecture, un coin parent et d’allaitement, un laboratoire informatique, des postes d’écoute et de visionnement et un espace multifonctionnel. Une grande attention a été portée aux détails, comme le montrent les planchers radiants et les rayonnages perpendiculaires aux fenêtres pour tirer parti de la lumière naturelle. 

La municipalité a tiré une mine de renseignements de ce projet, et ne manque aucune occasion de partager les leçons, les données et les connaissances acquises avec d’autres collectivités afin de les aider à atteindre leurs propres objectifs de développement durable.

La Ville de Varennes compte appliquer des normes de développement durable semblables à ses futurs bâtiments municipaux.  

Un rêve devenu réalité! Voilà la meilleure affirmation pour traduire le sentiment de fierté qui anime les élus et les citoyens de Varennes à l’égard de cette grande réalisation. [Ce projet] changera les façons faire en matière de construction d’édifices publics pour l’avenir »

-Martin Damphousse, maire de la Ville de Varennes 

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Un important projet d’améliorations écoénergétiques entraîne une meilleure qualité de vie et un plus grand confort pour les 1 500 résidents d’ensembles de logements communautaires de Toronto.

Resultats

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895 tonnes

d’émissions de GES évitées par année

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12

membres de la collectivité formés sur le chantier et embauchés

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1 677 heures

d’emploi créées avec l’aide de Building Up

En 2012, Toronto Community Housing (TCH) s’est fixé l’objectif de réduire les impacts environnementaux de son portefeuille de logements et a entrepris de mettre à niveau sept ensembles de logements communautaires, en partenariat avec The Atmospheric Fund (TAF), un organisme régional de lutte contre les changements climatiques qui investit dans les solutions réduisant les émissions de carbone. Leur but était de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 % et les coûts de services publics, d’au moins 20 %. Ce projet devait aussi fortement améliorer le confort et la qualité de vie intérieure des 1 500 résidents.

Carte de ontario avec Toronto

Regardez cette vidéo de Bryan Purcell, vice-président des politiques et des programmes de l’organisme The Atmospheric Fund, pour découvrir comment un modèle de financement novateur sans endettement a ouvert la voie à un nouveau type d’approche et a permis de réaliser d’importants travaux d’amélioration écoénergétique dans la ville de Toronto.

Lisez la transcription

A member of The Atmospheric Fund consults with a resident in her home

Pendant trois ans, les deux partenaires ont rénové les bâtiments en mettant l’accent sur les équipements écoefficaces et les technologies de suivi énergétique. Ils ont installé des thermostats intelligents et remplacé les chaudières disproportionnées et mal régulées par des modèles haute efficacité. Certains résidents, qui devaient garder les fenêtres ouvertes durant l’hiver à cause de la trop grande chaleur, ont pu désormais régler eux-mêmes le chauffage dans leur logement. Des ventilateurs-récupérateurs de chaleur ont assuré un meilleur apport d’air frais dans les immeubles, et deux des immeubles ont même été équipés d’un système de climatisation fort apprécié durant la saison estivale. Le remplacement d’appareils sanitaires inefficaces par des modèles à très faible chasse d’eau a réduit sensiblement les coûts.

TCH et TAF ont simplifié considérablement les rénovations en regroupant les sept immeubles dans un même projet et en sélectionnant un concepteur-constructeur en mesure de réaliser un projet de cette envergure. Ils ont travaillé en partenariat avec le concepteur-constructeur dans chacune des phases du projet, en se basant sur l’approche de réalisation d’un projet intégré (RPI) plutôt que sur un processus plus courant de conception et d’examen linéaires. Selon les partenaires du projet, cette approche a été un grand facteur de réussite du projet. 

Un autre grand facteur a été le modèle de financement novateur du projet. TCH et TAF ont conclu une entente de rendement et d’économies énergétiques, une forme de financement ne créant pas d’endettement. 

Conformément à leur entente, TAF a fourni les capitaux nécessaires et TCH remboursera TAF grâce aux économies d’énergie générées par le projet jusqu’à ce que les investissements soient remboursés, plus un petit rendement. Le concepteur-constructeur a dû garantir des économies d’énergie pendant 10 ans.  

Les partenaires ont aussi collaboré avec Building Up, un organisme à but non lucratif se consacrant à la formation de personnes confrontées à des obstacles d’employabilité, afin d’offrir des occasions d’apprentissage pratique pendant le processus de rénovations. Douze membres de la collectivité ont été embauchés par le projet et ont ainsi accumulé globalement 1 677 heures d’emploi.

TCH s’est appuyé sur cette expérience pour orienter les rénovations de nombreux autres immeubles, et apporte son aide à d’autres municipalités qui souhaitent mener des projets semblables.  

Par ces améliorations écoénergétiques, TAF démontre que la lutte contre les changements climatiques peut mener à la création d’emplois. »

—Roshaun Singh, Building Up

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Banff (Alb.) a été la première municipalité au Canada à se doter d’un parc entièrement composé d’autobus hybrides, se faisant un promoteur de l’innovation dans les transports collectifs pour ses usagers tant locaux qu’étrangers.

Resultats

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1 180 m3

d’eau économisés par année

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1 341 tonnes

d’équivalent CO2 évitées par année

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16

emplois créés

Site patrimonial mondial, le village touristique de Banff est situé au centre d’un parc national de renommée internationale. Son fort attrait touristique entraîne un grand afflux de véhicules, et la municipalité produit donc considérablement plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) qu’une autre municipalité de même taille. En 2008, dans le but de réduire ses émissions de GES, la municipalité a remplacé son parc d’autobus diesel par des autobus hybrides biodiesel-électriques, devenant ainsi la première municipalité au Canada à exploiter un parc comptant uniquement des autobus hybrides. 

Ce parc mise sur des technologies innovantes pour réduire la consommation de carburant, les émissions et la pollution atmosphérique locale. Les autobus sont de conception accessible et comportent des espaces pour les vélos, les skis et les planches à neige, ce qui incite les touristes et les résidents locaux à les préférer plutôt que de se déplacer en voiture. Point de publicité dans ces autobus : l’extérieur arbore des images de la vie sauvage locale et l’intérieur affiche des messages sur la conservation. 

carte de AB avec Banff

Regardez cette vidéo de Michael Hay, directeur de l’environnement et du développement durable de la Ville de Banff, qui présente l’histoire du parc d’autobus hybrides de Banff, le premier système de transport collectif hybride vert du Canada.

Lisez la transcription

A hybrid bus waits for a pedestrian to cross in downtown Banff.

Depuis l’entrée en service de ce nouveau réseau d’autobus, le nombre d’usagers a doublé et les émissions de GES ont été réduites d’environ 24 %. Pour abriter les autobus, la municipalité a construit un nouveau garage servant aussi d’atelier d’entretien qui a obtenu la certification LEED®. La durée utile prévue de ces autobus est maintenant d’environ 18 ans, soit trois ans de plus que prévu à l’origine.

Comme il faut s’y attendre d’un projet aussi ambitieux, son parcours a été semé de quelques embûches. Le calendrier serré a occasionné quelques maux de tête : dans les six semaines précédant le lancement des nouveaux autobus, ceux-ci ont dû être conduits par la route de Montréal à Banff et recouverts d’images de la faune à Calgary; les chauffeurs ont reçu la formation requise, les boîtes de perception ont été installées, les brochures ont été créées et distribuées partout dans la municipalité, l’affichage aux arrêts a été modifié et quelque 1 000 cartes intelligentes ont été initialisées. Les efforts d’une petite équipe d’employés municipaux ont permis de réussir ce tour de force, mais si elle décidait de mener un autre projet de cette envergure, la municipalité prévoirait plus de temps de mise en œuvre. 

Dans les années qui ont suivi la mise en service des autobus hybrides, un réseau de transport régional constitué d’autobus hybrides a vu le jour, reliant Banff aux municipalités, parcs et stations de ski des environs. L’achalandage et la croissance du parc d’autobus ont été tellement considérables qu’une nouvelle installation écoénergétique pouvant recevoir 32 autobus est maintenant en construction. Cette installation recevra les premiers autobus électriques de Banff qui seront mis en circulation au début de 2021.

Non seulement le nouveau parc d’autobus hybrides de Banff est devenu un objet de fierté pour la communauté et son secteur touristique, mais il a aussi confirmé que Banff fait partie des leaders en développement durable.

Quand vous êtes parmi les premiers à adopter cette technologie, tout ne peut pas être parfait, mais vous aidez à créer la demande et à inciter l’industrie à constamment s’améliorer. »

—Karen Sorensen, mairesse, Village touristique de Banff

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La Ville de Toronto (Ont.) a jumelé son infrastructure d’eau enfouie dans les eaux froides profondes du lac Ontario au système de refroidissement de l’eau d’Enwave afin de climatiser des immeubles du centre-ville et de fournir une meilleure eau potable aux résidents.

Résultats

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Plus de 80

bâtiments desservis au centre-ville de Toronto

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832 millions de litres

d’eau économisés par année

Energy

55 MW

d’énergie économisée par année

En 2003, alors que le charbon était la principale source d’énergie de l’Ontario et que les changements climatiques étaient de plus en plus préoccupants, le conseil municipal de Toronto s’est fixé l’objectif d’améliorer la qualité de l’eau, de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’appuyer des projets d’énergie renouvelable. À l’époque, Enwave District Energy Limited assurait le chauffage et la climatisation de 130 immeubles du centre-ville au moyen d’une usine centrale de refroidissement produisant de fortes émissions de GES. 

Se faisant l’instigatrice d’une mesure novatrice et gagnante-gagnante, la Ville de Toronto a conclu une entente de transfert d’énergie avec Enwave en 2004. 

Carte de ontario avec Toronto

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L’entente prévoyait le partage de l’infrastructure d’eau municipale avec Enwave, donnant ainsi accès à celle-ci aux eaux froides profondes du lac Ontario avant leur entrée dans le système de distribution d’eau potable de la Ville. À l’aide d’un système de transfert d’énergie, Enwave transfère l’énergie thermique de son système de refroidissement communautaire à l’eau potable froide. Ce système permet de refroidir l’eau de refroidissement qui circule dans un réseau de conduites souterraines et sert à climatiser de nombreux immeubles du centre-ville. Cette nouvelle technologie d’échange thermique plus passive et durable a permis de mettre au rancart l’usine de refroidissement énergivore utilisée à cette fin avant l’entente.

Le système a déplacé 55 mégawatts d’énergie par année du réseau électrique de Toronto (l’équivalent de toute l’énergie consommée par huit hôpitaux) et économisé 832 millions de litres d’eau par année (le volume de quelque 350 piscines olympiques). 

Après 15 ans d’exploitation fructueuse, Enwave a accru l’envergure de son système de refroidissement en eaux froides profondes. Aujourd’hui, le système sert à climatiser plus de 80 immeubles, dont des établissements de soins intensifs, des immeubles gouvernementaux, des centres de données, des universités et des tours commerciales et d’habitation. 

Les institutions et entreprises raccordées à ce système font d’importantes économies. Par exemple, l’hôpital Toronto General a pu dégager 20 à 30 % de ses fonds d’exploitation et de consacrer ainsi plus de ressources aux soins aux patients, aux recherches et au matériel qui sauve des vies. 

Au début de 2020, la Ville de Toronto et Enwave ont entrepris une évaluation environnementale afin d’examiner les effets de l’expansion de la capacité du système dans le but de répondre à la demande croissante de climatisation dans la ville.

Ces investissements dans une infrastructure et un système de distribution d’eau partagés se sont révélés une formule gagnante qui profitera longtemps aux entreprises et aux citoyens de Toronto.

Ce projet novateur a permis de fournir de l’eau potable et de renforcer la capacité de refroidissement pour le bien-être des citoyens. Il a imposé Toronto parmi les grandes villes innovatrices du monde, donné le ton pour la lutte contre les changements climatiques et renforcé la résilience de la ville. »

–Jim Baxter, directeur, division de l’environnement et de l’énergie, Ville de Toronto

Sources

Empowering North America's fastest-growing city

Enwave and Toronto Water tap into innovative energy source

Deep Lake Water Cooling Supply Expansion

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La Ville d’Iqaluit (Nt), a redynamisé son centre-ville en construisant un centre communautaire populaire sur un site précédemment abandonné et contaminé. 

Results

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794 tonnes

de réduction d’équivalent CO2 prévues par année

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30 %

de réduction de la consommation d’eau prévue

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38

emplois créés

La Ville d’Iqaluit a dû fermer sa piscine municipale parce qu’elle accusait des vices structurels, ce qui a laissé les 7 740 résidents sans espace communautaire central pour rester actifs et en santé et pour socialiser. La municipalité avait cependant un grand projet en tête : construire un centre aquatique et de conditionnement physique accueillant et accessible, en appliquant des pratiques durables qui serviraient ensuite de modèles pour la Ville et d’autres communautés nordiques. 

Construire à Iqaluit n’est pas une chose simple. Sans accès routier, les matériaux et les équipements doivent être transportés par la mer. De plus, le site d’enfouissement à quasi-capacité et le manque d’installations de recyclage ont forcé les entrepreneurs à improviser, et ils ont donc trié les déchets de construction et réussi à en expédier au moins 70 % au sud pour le recyclage. 

Carte de Nunavut avec Iqaluit

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Le terrain était en friche depuis les années 1940. Il était contaminé par des produits pétrochimiques et a dû être remis en état. Dans la phase de construction, la Ville a opté pour une fondation sur pieux hors sol afin d’assurer la circulation de l’air sous le bâtiment et de réduire ainsi son impact sur le pergélisol. 

La Ville compte installer un système énergétique communautaire dans le bâtiment afin de capter et de recycler la chaleur résiduelle des génératrices diesel qui alimentent la ville en électricité. Ce système ainsi que l’enveloppe haut rendement et d’autres caractéristiques d’efficacité énergétique devraient réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de près de 800 tonnes par année. En outre, comparativement à des centres aquatiques conventionnels, ce centre consommera jusqu’à 75 % de mazout et 10 397 gigajoules d’énergie de moins par année. 

Le nouveau centre aquatique municipal a ouvert ses portes en 2017. Conçu afin d’atteindre la certification LEED® Argent, il compte une piscine à couloirs de nage, une piscine récréative, deux saunas, un bain à remous, une salle communautaire, une salle réservée aux Aînés, un centre de conditionnement physique public, un studio d’exercice et un comptoir-restaurant. L’architecture est en harmonie avec l’environnement naturel et culturel, et les panneaux muraux sont peints dans des tons inspirés par la terre, la mer et les glaces environnantes. Dans la salle des Aînés, les sièges sont recouverts de peaux de phoques, l’affichage du centre est entièrement en inuktitut et les éléments décoratifs sont de culture typique inuite. Le centre emploie 13 personnes à temps plein, 25 à temps partiel et compte de nombreux bénévoles. 

La Ville d’Iqaluit a créé une installation unique et montre qu’une collectivité peut s’unir pour réaliser un projet porteur de bien-être et conforme à des objectifs durables. Ce centre communautaire accueillant atteste de leur persévérance et des possibilités qu’ils ont su réaliser. 

Le centre aquatique d’Iqaluit offre des moyens de rester en forme et en santé, et il a amélioré des vies. Nous sommes fiers du modèle de développement durable arctique qu’est devenu ce centre, et des incroyables bienfaits qu’il apporte à notre communauté.

– Amy Elgersma, directrice générale, Ville d’Iqaluit

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La Municipalité régionale d’Halifax (N.-É.) a offert aux propriétaires de financer directement l’installation de systèmes de chauffage d’eau solaires, et de réduire ainsi leurs coûts d’énergie, leur consommation d’eau et les gaz à effet de serre.

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660 tonnes

en GES évités par année

Energy

170 000 $

en coûts d’énergie économisés par année (500 $ par maison)

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1 265 ménages

sensibilisés à la valorisation de l’eau

En 2012, la Municipalité régionale d’Halifax (MRH) a lancé un programme pilote offrant aux propriétaires de financer directement l’installation d’un système de chauffage d’eau solaire. Elle voulait ainsi faire d’une pierre deux coups : stimuler le secteur de l’énergie solaire de la province et atteindre ses propres cibles d’efficacité énergétique. Les propriétaires de maisons qui ont participé à ce programme pilote ont aussi eu l’occasion, parallèlement au programme, de remplacer leur vieux réservoir d’eau chaude électrique ou de passer d’un chauffe-eau à l’huile à un chauffe-eau électrique, tout en installant un système de chauffage d’eau solaire.

Carte de nouvelle ecosse

A sign bearing the logos of FCM and the Regional Municipality of Halifax sits outside a house

En guise de première étape, la MRH a renégocié sa charte municipale avec la province afin d’être en mesure d’offrir un programme de financement direct aux propriétaires admissibles à ce genre de système domestique. Peu de temps après, le règlement nécessaire était émis et le premier permis de bâtiment solaire de la Nouvelle-Écosse était accordé. 

Durant les deux premières années du projet pilote, près de 400 propriétaires de maisons ont accepté l’offre de la MRC. À un point tel, qu’entre la mi-2013 et la mi-2015, le nombre d’installations résidentielles de systèmes de chauffage d’eau solaires réalisé à Halifax a dépassé le nombre total annuel d’installations de panneaux solaires dans tout le Canada. 

L’un des aspects les plus innovants du programme était son mécanisme de financement bien particulier. La MRC a offert des prêts de type PACE aux propriétaires pour payer le matériel et l’installation. Ce prêt, lié à la propriété, devait être remboursé sur une période de 10 ans, tandis que les propriétaires profitaient immédiatement des économies d’énergie. La MRH a été la première municipalité canadienne à adopter le modèle PACE dans le but d’établir un programme sans incidences budgétaires.  

La MRH s’attend à ce que la production de 660 tonnes de gaz à effet de serre (GES) soit évitée chaque année grâce aux près de 400 systèmes de chauffage d'eau solaires et aux mesures connexes de valorisation de l’eau installés durant le programme pilote. La consommation d’eau annuelle de 1 265 maisons sera réduite de 14 millions de litres et les émissions attribuables à la combustion d’huile de chauffage ou à l’électricité produite à l’aide de charbon diminueront également. Les économies d’énergie devraient représenter 170 000 $ par année pour les résidents, soit 500 $ par maison.

Cette belle réalisation lauréate d’un prix a cependant été semée de quelques obstacles. Le processus de financement et de garantie, la structure des intérêts et le rendement de l’investissement n’ont pas toujours paru limpides aux propriétaires. Et même si le processus simplifié consistant à confier les installations à un seul entrepreneur a donné de bons résultats durant le programme pilote, la MRH admet maintenant qu’un marché ouvert convient mieux à un programme à pleine échelle. 

Le succès du projet pilote a permis à la MRH de passer à un programme permanent élargi à des systèmes à air chaud solaires et systèmes électriques solaires. La municipalité veut l’élargir encore plus tard, cette fois en y ajoutant des améliorations écoénergétiques profondes et en mettant l’accent sur l’énergie renouvelable et la résilience climatique. 

Ce projet a stimulé le marché de l’énergie solaire dans toute la province de la Nouvelle-Écosse et fait réaliser aux entreprises de la province que ce genre d’installation pouvait être avantageux pour les Néo-écossais. »

–Kevin Boutilier, spécialiste en énergie propre, Municipalité régionale d’Halifax

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Visitez la Base de données des projets approuvés

Vous souhaitez aider vos résidents à améliorer le rendement énergétique de leur demeure? L’initiative Financement de l’efficacité communautaire (FEC) du FMV est un « programme de programmes » de 300 millions de dollars qui vous aidera à y parvenir. Elle aide les municipalités et leurs partenaires à créer ou à renforcer des programmes de financement novateurs ayant pour objectif d’améliorer le rendement énergétique des bâtiments et de réduire les émissions de GES dans les immeubles de faible hauteur.

Visionnez l’enregistrement de ce webinaire pour en savoir plus sur les types d’études et de programmes qui peuvent être financés, les modèles de financement admissibles et la façon de déterminer votre état de préparation en vue de soumettre une demande. Vous obtiendrez également un aperçu des ressources de renforcement des capacités offertes par le programme FEC.

Conférenciers

  • Guillaume Couillard, développement des connaissances et des secteurs, Fonds municipal vert
  • Rachel Deslauriers, gestionnaire, rayonnement des programmes, programmes de la FCM


Ce webinaire a été enregistré en juin 2020 dans le cadre de la semaine Web du FMV.

Vous souhaitez obtenir plus de ressources au sujet du programme FEC? Ces fiches d’information vous aideront à commencer vos démarches.

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Avez-vous besoin d’aide pour lancer des conversations sur le climat dans votre municipalité? Consultez Il faut s'en parler : Un guide de discussion pour les gouvernements locaux sur l’adaptation aux changements climatiques.

Cette ressource a été conçue pour aider le personnel municipal à parler aux décideurs et aux élus de l’adaptation aux effets locaux des changements climatiques. Elle peut vous aider à comprendre le contexte de votre collectivité, à repérer vos meilleurs alliés dans la lutte aux changements climatiques, à planifier le contenu de vos conversations et à naviguer dans ces discussions avec connaissance et compétence.

Le guide vous renseigne sur :

  • les changements climatiques et leurs effets locaux et territoriaux sur les systèmes bâtis, naturels et sociaux;
  • les raisons pour lesquelles une planification et des mesures locales sont nécessaires pour s’adapter et favoriser la résilience;
  • les deux approches clés en matière d’adaptation, basées sur la planification et les activités;
  • les mesures d’adaptation prises par les gouvernements municipaux partout au Canada;
  • les différences contextuelles entre les collectivités urbaines, rurales, éloignées et nordiques;
  • le point de vue autochtone sur l’adaptation;

Le guide comprend quatre outils clés pour vous aider dans vos conversations :

  • une typologie des conversations sur le climat : les facteurs clés qui déterminent les types de conversations sur le climat les plus pertinents actuellement pour votre collectivité;
  • cinq principes directeurs pour une adaptation efficace;
  • une série de questions d’autoévaluation pour vous aider à clarifier votre contexte d’adaptation : vos besoins particuliers, vos objectifs, les obstacles et les progrès réalisés jusqu’à maintenant;
  • Cinq études de cas qui présentent diverses approches adoptées par des collectivités ayant des tailles, des emplacements géographiques, des risques liés aux changements climatiques et des approches en matière d’adaptation différentes pour faire progresser l’adaptation.

Lorsque vous serez prêt à planifier votre conversation, téléchargez notre outil PowerPoint Il faut s'en parler : Un guide de discussion pour les gouvernements locaux sur l’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit d’un modèle personnalisable que vous pouvez modifier pour créer une présentation qui traite de la situation unique de votre collectivité. Des directives détaillées ont été ajoutées à l’outil afin de maximiser les retombées de votre présentation.

Pour commencer :

Téléchargez le guide.
Téléchargez votre modèle de présentation personnalisable.

Ressources supplémentaires en matière d’adaptation aux changements climatiques

Vous cherchez à obtenir un soutien continu dans le cadre du processus d’adaptation aux changements climatiques de votre collectivité? Téléchargez cette liste de ressources supplémentaires sur le climat.

FCM and ECCC logos

Cette gamme d’outils a été mise au point pour Le comité consultatifs sur les services climatiques municipaux, une initiative conjointe de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et du Centre canadien des services climatiques (CCSC). Le comité tire parti de l’expertise des gouvernements municipaux, des associations provinciales et territoriales et des organisations d’experts représentant chaque région du Canada pour élaborer des ressources qui facilitent l’utilisation des données sur le climat dans la prise de décision des gouvernements municipaux.

government-of-canada-logo

Cette ressource a été élaborée par le programme Municipalités pour l’innovation climatique (2017-2022). Ce programme a été lancé par la Fédération canadienne des municipalités et financé par le gouvernement du Canada.

Pour obtenir plus de renseignements sur le financement, les ressources et la formation en matière d’action climatique, consultez la page du Fonds municipal vert de la FCM. Pour obtenir plus de renseignements sur les subventions, la formation et les ressources en matière de gestion des actifs et de résilience climatique, consultez la page du Programme de gestion des actifs municipaux de la FCM.

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