Le marais artificiel de l’usine d’épuration d’Amherstview, dans le canton de Loyalist, en Ontario, est le lauréat d’un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Eau.

La Corporation of Loyalist Township, en Ontario, utilise une série de lagunes alignées pour effectuer un traitement tertiaire à l’usine d’épuration d’Amherstview. Cependant, la croissance des algues dans ces systèmes faisait en sorte que l’effluent final avait des niveaux de pH élevés qui n’étaient pas conformes aux normes environnementales. Pour résoudre le problème de manière durable, le canton a aménagé un marais artificiel pour diminuer le niveau de pH des effluents du flux de déchets par des processus naturels.  

Un traitement passif et naturel a été préféré aux options mécaniques.

À l’usine d’épuration d’Amherstview, les eaux usées sont traitées par un processus d’aération mécanique avant de passer dans trois lagunes qui les assainissent passivement. En été, la croissance excessive des algues dans les lagunes élève le niveau de pH de l’eau. Bien que des procédés de rayonnement UV ou de chloration et de déchloration puissent être utilisés pour remédier à la situation, une étude commandée précédemment par le canton, réalisée en collaboration avec le département de génie civil de l’Université Queen’s, montrait qu’un marais naturel était une solution viable, durable et rentable pour abaisser le niveau de pH.

Une plante locale utilisée pour imiter les processus naturels.

Le marais artificiel a été conçu pour s’intégrer à l’environnement du dernier bassin d’assainissement. Pour reproduire les processus naturels éprouvés pour diminuer le niveau de pH de l’effluent, l’équipe du projet a choisi des quenouilles, une plante locale, comme végétation principale du marais. Après la première année, les observations montraient que ce dernier avait constamment maintenu le pH de l’effluent final en dessous de la limite maximale de 9,5, en plus d’atteindre fréquemment l’objectif de 9,0 de l’usine d’épuration. Au cours de la deuxième année, les effluents atteignaient l’objectif plus souvent. On s’attend à ce que le marais artificiel devienne plus efficace à mesure que la végétation pousse et atteigne l’objectif plus régulièrement.

Les marais sont bénéfiques pour l’environnement, les habitants et le budget du canton.

Outre la diminution du niveau de pH, d’autres avantages du marais artificiel seront étudiés, comme l’élimination de la bactérie E. coli, des produits pharmaceutiques et des produits de soins personnels des flux de déchets. Des études ont montré que les marais artificiels peuvent éliminer jusqu’à 90 % des substances chimiques perturbant le système endocrinien que contiennent les produits pharmaceutiques et les produits de soins personnels. La configuration du marais d’Amherstview permettra de continuer la recherche dans ce domaine émergent. Le marais facilite l’accès aux espaces verts pour les résidents ainsi que pour les oiseaux aquatiques et de rivage. Les membres du club Kingston Field Naturalists ont surveillé les oiseaux du marais et ont organisé plusieurs visites pour les écoles et les groupes publics.

Le projet a également eu des retombées économiques pour la collectivité, puisque les coûts des immobilisations pour l’aménagement du marais artificiel étaient deux fois moins élevés que ceux d’un système de désinfection par rayonnement UV. La consommation énergétique des systèmes UV est également plus élevée, sans compter qu’ils exigent un entretien fréquent, alors que les coûts d’exploitation du marais artificiel devraient rester peu élevés sur toute sa durée de vie utile.

L’équipe de conception a compris rapidement l’importance de mobiliser très tôt le personnel d’exploitation.

L’équipe du projet a été confrontée à des problèmes liés aux installations hydrauliques du système et à l’intégrité structurelle des bermes du marais. Le débit d’eau à travers le marais artificiel était incontrôlable, et le système devait être mis hors service jusqu’à ce que le problème puisse être résolu. Les commentaires du personnel de l’usine d’épuration ont permis de concevoir une structure de contrôle du débit simple, mais efficace, qui a résolu les problèmes liés aux installations hydrauliques et d’atteindre les objectifs du projet. Cette situation a montré l’importance de mobiliser le personnel d’exploitation dès la phase de conception du projet.

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Le projet pilote de collecte des déchets alimentaires de Canmore, en Alberta, a reçu un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Matières résiduelles.

La ville de Canmore, en Alberta, se trouve dans un important habitat faunique. Elle ne peut donc pas offrir un service de collecte des déchets en bordure des rues, car cela risquerait d’attirer des ours et d’autres animaux. Les résidents déposent plutôt leurs déchets et leur recyclage dans des poubelles à l’épreuve des animaux sauvages situées partout dans la municipalité. Pour répondre aux demandes des résidents en matière de compostage et atteindre ses objectifs environnementaux, la Ville a mis en place un programme de collecte des déchets alimentaires résidentiels et a modernisé sa station de transfert pour gérer le volume élevé d’un futur programme commercial.

La collaboration entre les résidents, le conseil municipal et les autres collectivités a été essentielle.

Un groupe de résidents locaux a joué un rôle essentiel dans le lancement du programme. Le groupe a fait des recherches sur les pratiques exemplaires d’autres collectivités montagnardes et a offert des programmes d’éducation communautaire. Le service des arts et des événements de la Ville a aidé à organiser un concours de conception des bacs pour les artistes locaux afin de favoriser l’adoption du programme par les résidents. L’artiste gagnante a utilisé les déchets alimentaires qu’elle a elle-même produits en une journée pour créer une mosaïque de pics montagneux locaux. Ces images colorées embellissent maintenant les bacs et indiquent clairement ce qu’ils doivent contenir. La Ville a également profité d’une collaboration avec d’autres municipalités. La région du Grand Vancouver a partagé gratuitement le matériel promotionnel de sa campagne « Food Isn't Garbage », tandis que la municipalité voisine de Banff a accepté de transporter les déchets alimentaires de Canmore vers une installation de traitement jusqu’à ce que sa station de transfert soit prête.

La réduction des déchets, les objectifs stratégiques et les besoins des résidents sont au cœur du projet.

Comme la nourriture et le papier souillé par les aliments représentent plus de 35 % des déchets résidentiels de Canmore, la collecte des déchets organiques est importante pour atteindre les objectifs de réduction des déchets de la Ville. Il s’agit également d’une bonne stratégie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre produits par la dégradation des matières organiques dans les décharges. En outre, comme le compostage domestique est illégal en raison des préoccupations liées à faune, le programme de gestion des déchets organiques comble le désir de longue date des résidents de détourner les déchets alimentaires des décharges. La gestion de l’empreinte urbaine sur la faune locale est l’un des six objectifs stratégiques de la Ville.

Le programme pilote obtient déjà des résultats positifs.

Pendant la première année du projet pilote en 2019, Canmore a détourné de la décharge environ 800 kg de déchets alimentaires par jour, soit plus de 10 %, avec seulement cinq bacs de compostage. Le taux de participation des résidents est élevé. En effet, le programme permet déjà de collecter près d’un tiers des aliments et du papier souillé présents dans le flux de déchets selon les estimations. Les coûts de l’initiative seront remboursés par les frais actuels du service de recyclage. Les résidents paieront 28 $ de plus par an. Les frais de la collecte des déchets organiques commerciaux seront similaires à ceux de la collecte des ordures.

Des solutions créatives aident à surmonter les difficultés du projet.

La nécessité d’agrandir la station de transfert a mis un frein au projet initial du conseil municipal, qui consistait à offrir le programme de collecte des déchets alimentaires aux restaurants et aux hôtels. En se concentrant sur le projet pilote de collecte de déchets alimentaires résidentiels pendant les travaux de modernisation de la station de transfert, la Ville a été en mesure de faire des progrès en vue d’atteindre son objectif global. Maintenant que la station de transfert a été modernisée, la collecte des déchets alimentaires commerciaux devrait commencer au début de l’automne 2020.

Le programme résidentiel a enregistré un taux de participation plus élevé que prévu, ce qui a mis à rude épreuve la capacité de collecte de la Ville. Avant même le début du programme, elle a manqué de contenants pour la cuisine qu’elle distribuait. Les commentaires des résidents ont incité la Ville à faire l’essai d’un changement mineur pour que les bacs soient plus faciles à utiliser. Le projet pilote résidentiel se poursuivra jusqu’en 2021, ce qui laissera amplement de temps à la Ville pour régler les problèmes avant d’ajouter d’autres bacs de collecte.

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Le projet Accelerate Kootenays mis en œuvre dans les districts régionaux de Central Kootenay, d’East Kootenay et de Kootenay Boundary (C.-B.) a reçu le Prix du visionnaire 2020 des Prix des collectivités durables de la FCM.

Les gouvernements régionaux de la région de Kootenay voulaient remédier au manque de bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) dans leur région. Ils ont donc mis sur pied un projet visant à créer un réseau régional de transport écologique. Grâce à la collaboration entre les gouvernements municipaux, les collectivités et de nombreux partenaires, le projet a permis de créer un réseau régional qui favorise l’utilisation des VE et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’engagement envers la collaboration a été le moteur de la réussite du projet.

Comme le transport compte pour 61 % des émissions de GES dans la région de Kootenay, des mesures favorisant l’utilisation de véhicules électriques peuvent avoir une grande incidence environnementale. Les collectivités de la région sont petites et ont une faible densité de population. Par ailleurs, les gouvernements municipaux ont une capacité et un financement limités pour les projets d’infrastructure à grande échelle. Pour accélérer l’adoption de véhicules électriques, éliminer les obstacles aux déplacements dans la région et promouvoir le tourisme en véhicules électriques, il était nécessaire que les gouvernements municipaux et régionaux s’allient pour travailler avec dix partenaires financiers et de mise en œuvre afin de concevoir un réseau régional coordonné de bornes de recharge.

Le réseau général est considéré comme un avantage connexe pour les municipalités.

Les districts régionaux se sont engagés à verser 90 000 $ à l’équipe de projet pour qu’elle puisse obtenir plus de 1,9 million de dollars de financement afin d’établir un réseau composé de 13 bornes de recharge rapide et de plus de 40 bornes de niveau 2. Chaque collectivité accueillant des bornes de recharge pour VE a participé au processus de sélection des emplacements pour veiller à bénéficier d’avantages connexes en choisissant des lieux à proximité de commodités, d’attractions touristiques ou de services communautaires. Plusieurs activités d’engagement communautaire ont été organisées pour susciter l’intérêt pour le projet, notamment une vidéo sur la conduite hivernale, des essais de conduite de VE et des événements promotionnels à l’occasion de marchés estivaux extérieurs.

Conformément à un accord novateur, les sites possèdent et exploitent l’équipement de niveau 2 qu’ils hébergent. C’est la première fois que les gouvernements régionaux et municipaux de la Colombie-Britannique géraient l’approvisionnement sans l’aide de partenaires de services publics. Cette méthode axée sur la collectivité est devenue un modèle pour les régions canadiennes similaires.   

Le projet a permis de réduire les émissions de GES et de stimuler d’autres initiatives écologiques.

Au cours du projet pilote seulement, les bornes de recharge ont facilité les déplacements de véhicules électriques sur près de 87 000 kilomètres, ce qui représente une réduction de la consommation de 9 250 litres de carburant et d’émissions équivalentes à 21 tonnes de CO2. En fin de compte, le projet devrait permettre de réduire directement des émissions équivalentes à 25 000 tonnes de CO2 d’ici 2030. Petro-Canada, Tesla et FortisBC se sont engagées à installer plus de 25 bornes de recharge supplémentaires dans la région. Le projet a aussi incité les municipalités de la région de Kootenay à investir davantage dans l’énergie propre. Plusieurs municipalités ont installé des panneaux solaires, tandis que la Ville de Kimberley a acheté un véhicule électrique pour l’usage municipal.

Le modèle régional du projet a posé des défis.

La conception d’un nouveau modèle de compatibilité avec les services publics pour les gouvernements régionaux et municipaux s’est avérée complexe. C’était la première fois que les gouvernements municipaux de la Colombie-Britannique concevaient et finançaient un tel projet. Pour qu’il fonctionne, de nouveaux processus étaient nécessaires. Les partenaires du projet ont tiré des leçons essentielles sur l’importance d’obtenir rapidement le soutien des gouvernements provinciaux, régionaux et municipaux et sur l’importance de mobiliser des champions locaux (les conducteurs de VE) pour favoriser la sensibilisation et l’éducation du public, en particulier dans les zones rurales où le concept de véhicules électriques est relativement nouveau.

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Croissance : Le projet de train léger ION dans la région de Waterloo, en Ontario, est colauréat d’un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Transports.

En 2019, le réseau de train léger sur rail ION de la région de Waterloo a accueilli ses premiers passagers. Le réseau ION relie les trois centres urbains de la région grâce à un moyen de transport fiable et rapide qui contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre et l’étalement urbain tout en stimulant les investissements et le développement dans cette région en pleine croissance.

Un réseau de transport collectif qui relie les trois villes de la région.

La région de Waterloo comprend sept municipalités, dont les villes de Cambridge, de Kitchener et de Waterloo. Cette région, qui a connu la plus forte croissance au Canada en 2019, prévoit accueillir plus de 200 000 nouveaux résidents au cours des 20 prochaines années. Elle devait donc se doter d’un réseau de transport public permettant aux résidents de se déplacer entre les régions urbaines. En offrant plusieurs options de transport public, on réduit les émissions de GES et stimule un développement plus diversifié au sein des zones urbaines, ce qui limite l’étalement urbain et réduit la pression sur les terres agricoles et la nappe phréatique environnantes.      

La croissance démographique a eu des conséquences environnementales.

En plus de l’essor de sa population, la région observe également une hausse du nombre de véhicules par habitant ainsi que la menace d’un étalement urbain sur les paysages et les terres agricoles fragiles. Pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de GES et de protection des terres rurales environnantes, la région avait depuis longtemps prévu de développer un réseau régional de transport public. Après une vaste consultation publique, une évaluation environnementale et des recherches sur les technologies de transport collectif, la région a déterminé que le train léger sur rail (TLR) était la solution la plus durable.      

Le réseau ION comporte des avantages environnementaux, sociaux et économiques.

Les trains légers sur rail utilisent l’électricité, une énergie plus propre que le carburant diesel. De plus, leur confort et leur fiabilité séduisent les passagers. La région de Waterloo est en mesure de réduire ses émissions de GES en transportant davantage d’usagers dans son réseau de transport collectif plus écologique, car cela diminue l’utilisation de véhicules personnels. Le réseau de train sur rail ION favorise l’adoption de modes de transport actifs et de modes de vie sains en reliant les résidents aux pistes cyclables, aux sentiers et aux parcs. Parmi les autres avantages sociaux, citons l’augmentation des options de mobilité pour les personnes âgées, les jeunes et les résidents à faible revenu ainsi que l’aplanissement des obstacles économiques à la mobilité. La région a également constaté que le TLR favorise un développement urbain plus compact, puisque 50 % des nouveaux développements se font dans les zones urbaines existantes. Le réaménagement des couloirs autour du réseau de transport collectif a permis d’éliminer des parcs de stationnement de surface ainsi que les îlots de chaleur urbains qu’ils créent. Il a également permis de réhabiliter plus de 30 hectares de friches industrielles. Le nouveau réseau ION a attiré des investissements dans la région, notamment le siège social canadien de Google, et a stimulé la croissance du développement résidentiel et commercial, ce qui a permis d’augmenter les possibilités d’emploi et l’assiette fiscale municipale.    

Un projet de grande envergure soumis à la pression d’un examen politique et public.

En tant que plus grand projet de l’histoire régionale, le réseau de transport collectif ION a retenu l’attention des médias et du monde politique pendant son développement. Il a fallu beaucoup de temps pour parvenir à une vision commune. En bout de compte, le financement du projet a été décidé au moyen d’un vote. Toutefois, une fois le projet en cours, une direction forte et cohérente ainsi qu’une communication et une consultation publique constantes ont permis de garder ce dernier sur la bonne voie. Les retards des fournisseurs et des travaux de construction ont également fait l’objet d’un examen minutieux. Ils ont cependant laissé à l’équipe du projet plus de temps pour préparer un lancement sans heurt qui a contribué au succès du réseau ION.

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Le projet Blatchford de la Ville d’Edmonton a reçu un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Quartiers. Il a également reçu le prix Inspiration de la FCM pour le projet faisant le mieux preuve de créativité et d’innovation d’après les délégués de la Conférence sur les collectivités durables de la FCM.

Blatchford est le nouveau quartier phare de la Ville d’Edmonton qui offre des espaces de vie et de travail et fait appel à une énergie entièrement renouvelable, visant la carboneutralité et favorisant un mode de vie durable. Le quartier construit sur le terrain de 536 acres d’un ancien aéroport municipal au cœur d’Edmonton, tire parti de systèmes innovants pour générer des avantages environnementaux, sociaux et économiques.

Le quartier réduira la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

L’objectif principal du projet Blatchford est de développer un quartier carboneutre qui fait uniquement appel à une énergie renouvelable. Le système de partage énergétique de quartier permettra de réduire la consommation énergétique globale de 15 à 20 % une fois que le quartier sera entièrement construit. De plus, les émissions de GES des maisons et des bâtiments seront inférieures d’environ 75 % à celles d’un quartier classique, ce qui permettra d’éviter environ 30 000 tonnes d’émissions de GES par an lorsque le quartier fonctionnera au maximum de sa capacité. Le projet devrait également avoir des retombées économiques importantes, puisqu’il devrait rapporter plus de 200 millions de dollars de bénéfices qui pourront être réinvestis à Edmonton.

Un quartier à usage mixte qui met ses habitants au premier plan.

Blatchford s’inscrit dans la stratégie de lutte contre les changements climatiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’Edmonton. Le quartier, situé au cœur de la ville, est intégré au système de transport collectif. Il atteint ainsi les objectifs de développement du centre-ville et d’augmentation du nombre d’usagers des transports publics et actifs. Son territoire aménagé pour la collectivité en fonction de critères de planification et d’aménagement exemplaires comprend des espaces publics attrayants, des pistes cyclables et des sentiers piétonniers ainsi que des commodités pour le travail, l’éducation, le magasinage et les soins de santé, tous destinés à favoriser les interactions et à susciter un sentiment d’appartenance à la collectivité. Les entreprises et les emplois dans le quartier contribueront à sa durabilité économique. Le projet prévoit une augmentation nette des revenus lorsque le quartier fonctionnera à son plein potentiel.

Le projet vise à être plus écologique et plus durable à tous les égards.

La durabilité a été intégrée au projet Blatchford dès le départ. Les matériaux provenant de l’ancien aéroport ont été recyclés pour éviter que plus de 90 % d’entre eux se retrouvent à la décharge. Ainsi, les pistes broyées ont servi à la construction de nouvelles routes, et les hangars aéroportuaires ont été déconstruits. Les maisons du quartier sont dotées de revêtements de haute performance et de systèmes énergétiques à haut rendement, de sorte qu’elles consomment beaucoup moins d’énergie pour le chauffage, la climatisation et l’eau chaude. Un système de partage énergétique de quartier très efficace faisant appel à des sources d’énergie renouvelables fournit des services de chauffage, de climatisation et d’eau chaude écologiques aux maisons et aux bâtiments. La première étape du système consiste à utiliser un champ d'échange géothermique pour canaliser l'énergie géothermique concentrée peu profondément sous la surface terrestre. Le quartier tire aussi parti de techniques faisant appel aux infrastructures aquatiques naturelles, comme les rigoles de drainage biologique, les jardins pluviaux et les bassins d’eaux pluviales, qui favorisent également la biodiversité et ajoutent des espaces verts pour le plaisir des résidents.

Une vision à long terme permet de disposer d’une certaine flexibilité lorsque le marché du logement laisse planer une incertitude.

Le marché du logement représentait le principal défi du projet. La faiblesse du marché à Edmonton ces dernières années, combinée au chômage et aux effets économiques durables de la pandémie de COVID-19, fait planer une incertitude sur l’avenir de l’immobilier. Par contre, le quartier n’est encore qu’aux premières étapes de son développement, qui doit se faire graduellement au cours des 20 à 25 prochaines années. Cet échéancier donne donc la souplesse nécessaire au projet pour s’adapter aux changements de l’économie, aux besoins de la collectivité et aux technologies durables pour l’avenir. Alors que l’année a déjoué toutes les prévisions, les plans et la vision à long terme du quartier Blatchford sont restés les mêmes.

Prix Inspiration – guide et fiche d’information

Obtenez une vision d’ensemble du projet Blatchford de la Ville d’Edmonton et voyez pourquoi il a été choisi pour le prix Inspiration 2020. En prime : les 10 meilleures leçons tirées pendant la mise en œuvre du projet.

Vers une collectivité carboneutre guide

Vers une collectivité carboneutre guideCette ressource gratuite fournit des informations détaillées et des leçons à suivre sur l’aménagement de collectivités durables dirigé par les municipalités. Plus précisément, elle raconte l’histoire de Blatchford – un ambitieux projet d’aménagement communautaire dirigé par la municipalité qui visait la carboneutralité – et présente les leçons apprises en cours de route.

Vers une collectivité carboneutre fiche d’information

Vers une collectivité carboneutre fiche d’informationCette fiche d’information offre un aperçu des meilleures leçons tirées du projet Blatchford, ainsi qu’une liste des étapes à suivre pour les collectivités qui souhaitent entreprendre des projets semblables.

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L’initiative de réseau électrique à consommation énergétique nette zéro de la Ville de Raymond, en Alberta, a reçu un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Énergie.

La Ville de Raymond est une collectivité en pleine croissance qui a à cœur sa durabilité pour les générations futures. La Ville, dont les possibilités de générer des revenus sont limitées, faisait face à l’incertitude inhérente aux fluctuations des prix de l’énergie. Elle a donc installé une série de panneaux solaires qui compensent entièrement sa consommation d’électricité aux fins d’exploitation et permettent d’éviter l’émission de près de 700 tonnes de CO2 par année, ce qui répond aux objectifs de durabilité environnementale et économique de la collectivité.

L’innovation était opportune.

Pour réduire l’incertitude liée aux coûts de l’électricité, la Ville a profité de subventions provinciales pour explorer d’autres solutions énergétiques. Elle s’est inspirée d’une ville voisine ayant une géographie similaire pour étudier la possibilité d’installer des panneaux solaires sur les bâtiments municipaux. L’étude a montré que sept lieux offraient un rendement du capital investi suffisant pour aller de l’avant. L’année suivante, un changement dans la réglementation provinciale a ouvert la porte à l’installation d’un système solaire photovoltaïque pour compenser la consommation énergétique de plusieurs installations. La Ville pouvait ainsi atténuer les effets environnementaux et réaliser davantage d’économies dans le cadre du projet en installant deux panneaux supplémentaires, créant ainsi un réseau suffisamment grand pour compenser toute sa consommation énergétique aux fins d’exploitation.

Une petite ville montre la voie à suivre en matière d’action climatique.

L’agrandissement du système photovoltaïque solaire pour compenser toute la consommation énergétique aux fins d’exploitation de la Ville représentait un investissement audacieux pour l’avenir de la collectivité. En plus de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de favoriser l’atteinte de ses objectifs environnementaux, la Ville réalise des économies et se protège contre la hausse des coûts énergétiques. Elle est maintenant en mesure de rediriger des fonds vers d’autres projets qui améliorent la qualité de vie de ses résidents. Comme elle est la première municipalité albertaine dont les activités ont une consommation énergétique nette zéro, Raymond joue un rôle de premier plan en démontrant que les petites collectivités peuvent grandement contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Le projet compense les émissions de GES et de polluants atmosphériques provenant de la production d’énergie.

Les neuf panneaux solaires photovoltaïques de la Ville devraient produire annuellement plus de 1 300 MWh d’électricité renouvelable, ce qui permettra d’éviter l’émission de près de 700 tonnes de CO2 chaque année, soit une réduction de 17 000 tonnes d’émissions sur la durée de vie minimale de 25 ans du système. Comme l’Alberta produit 36 % de son électricité dans des centrales au charbon, le réseau à l’énergie solaire de Raymond réduira la pollution atmosphérique provenant des particules associées à l’électricité produite au charbon d’environ 1 300 kg par an.

La Ville a financé le projet grâce à un remboursement provincial et à un accord de financement sur 15 ans avec l’entrepreneur en énergie solaire photovoltaïque. Le projet, qui doit permettre de réaliser des économies annuelles de 130 000 $, devrait générer des retombées un an après la fin de la période de financement ainsi que des économies encore plus importantes pendant le reste de la durée de vie du système. Le succès de l’initiative a suscité l’intérêt d’autres municipalités. La Ville propose des visites, donne des conseils et offre un soutien pour aider d’autres collectivités à mettre en œuvre des projets semblables.

La Ville a eu besoin du soutien technique d’un partenaire dans le domaine de l’énergie solaire photovoltaïque.

Trouver les meilleurs endroits pour installer les panneaux solaires s’est avérée une tâche complexe pour la Ville. Elle a fait appel à un entrepreneur en énergie solaire pour obtenir de l’aide, puisqu’elle ne possédait pas l’expertise en la matière. Sans ce soutien, la recherche et la compilation des données techniques, systémiques, énergétiques et financières pour le projet se seraient révélées très difficiles. La Ville a adopté une approche mesurée et a mis en œuvre le projet en deux phases. Bien que l’objectif initial ait été de compenser autant que possible la consommation d’électricité, la Ville aurait pu, avec le recul, gagner du temps en se fixant dès le départ un objectif de consommation énergétique nette zéro et en mettant en œuvre le projet en une seule phase.

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Le plan d’action contre l’élévation du niveau de la mer de la Ville de Campbell River, en Colombie-Britannique, a reçu un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Changements climatiques.


Située sur la côte de l’Île de Vancouver, la Ville de Campbell River, en Colombie-Britannique, devait déterminer les risques de l’élévation du niveau de la mer pour sa collectivité, ses infrastructures et les écosystèmes fragiles de sa région. Après une vaste campagne de sensibilisation et de consultation publique, elle a élaboré un plan d’action visant à atténuer les risques dans le respect des valeurs de la collectivité.

L’élévation du niveau de la mer menace la collectivité et la faune.

La côte où se trouve Campbell River est battue par de puissants courants océaniques et de fortes tempêtes hivernales, ce qui entraîne des inondations et de l’érosion le long du rivage. Les espèces du littoral sont en danger, tout comme le saumon et son écosystème. Les entreprises du centre-ville, les quartiers résidentiels et les actifs municipaux sont également vulnérables. Bien que la ville soit située sur une élévation géologique, le rythme de l’élévation du niveau de la mer s’accélère et, bientôt, cette protection ne sera plus suffisante. À la lumière de ces préoccupations, la Ville a élaboré un plan pour atténuer les effets de l’élévation du niveau de la mer sur la collectivité et les écosystèmes côtiers.

Le plan d’action reposait sur une vaste consultation publique.

Pour brosser un tableau complet des risques d’inondation, la Ville a engagé des ingénieurs côtiers pour modéliser les conditions maritimes et météorologiques extrêmes en prenant en compte la hausse prévue du niveau de la mer. Elle a également travaillé avec des spécialistes de l’écologie afin d’évaluer les risques pour les écosystèmes du littoral. Grâce aux données recueillies, elle a élaboré des lignes directrices en matière de construction et de développement et a prévu une variété de mesures d’atténuation des inondations. La Ville a ensuite mené une vaste campagne de sensibilisation et d’engagement auprès du public qui comprenait notamment des capsules explicatives sur l’élévation du niveau de la mer, des pratiques exemplaires en matière d’adaptation, des options locales et des stratégies recommandées. Les capsules ont été présentées lors d’une série d’événements publics au cours desquels l’équipe du projet recueillait des commentaires et cernait les champs d’interventions de son plan d’action qui auraient une plus grande valeur pour la collectivité.

La Ville a également consulté la Première nation Wei Wai Kum voisine et collaboré avec elle, puisque de nombreuses interventions potentielles se feraient en partie ou en totalité sur les terres de la réserve qui se trouvent en zone inondable. L’adhésion de ce partenaire clé a été cruciale pour la réussite du projet.

Le projet offre des mesures de protection contre les inondations et de préservation de la faune.

Le plan d’action de la Ville comprend la surveillance des espèces végétales menacées afin de mesurer les effets de l’élévation du niveau de la mer dans le temps et la replantation des espèces fragiles dans des sites aux conditions plus favorables. Les mesures visant à protéger l’habitat du saumon étaient les plus importantes pour les résidents, car la préservation de l’écologie de l’estran et la prévention des inondations offraient des avantages à la fois environnementaux et sociaux. La création de petites baies sur les terrains appartenant à la Ville pour dissiper l’énergie des vagues et préserver les habitats précieux sur l’estran sans créer de risques d’érosion était l’une des solutions novatrices. Les interventions visant à protéger les infrastructures et les bâtiments sont légèrement plus coûteuses aujourd’hui, mais porteront leurs fruits à long terme. Par exemple, une digue construite le long d’une nouvelle route a été conçue pour être relevée progressivement selon les besoins sans qu’il soit nécessaire de réaménager la base.

Il est difficile de conserver l’attention sur ce problème à long terme.

L’élévation du niveau de la mer est un processus lent. Les investissements réalisés aujourd’hui profiteront principalement aux générations futures. L’objectif est donc difficile à atteindre sur des cycles politiques courts. Pour remédier à ce problème, un calendrier d’évaluation et de mise à jour du plan « Rising Seas » a été ajouté au plan de travail environnemental de la Ville afin qu’il ne soit pas oublié.

Le projet a également fait face à un manque de financement au départ; la Ville a donc dû effectuer des travaux préliminaires de cartographie, de calcul et de photographie à l’interne. Cette méthode pourrait être appliquée par d’autres collectivités côtières disposant de suffisamment de données de cartographie numérique (LiDAR, outil de cartographie numérique) ou d’autres données topographiques. La Ville a également fait appel à un étudiant stagiaire qui a effectué les premières recherches sur le terrain, dont une étude détaillée et un dossier visuel de la zone côtière menacée. Les travaux préliminaires ont permis d’obtenir suffisamment de données pour permettre l’obtention de subventions et l’embauche d’ingénieurs côtiers professionnels.

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Le Sustainable Neighbourhood Action Program (SNAP), un projet de l’Office de la protection de la nature de Toronto et de la région (TRCA) et de neuf municipalités partenaires (Ville de Toronto, municipalité régionale de Peel, Ville de Brampton, Ville de Mississauga, Ville de Caledon, municipalité régionale de York, Ville de Richmond Hill, Ville de Markham et Ville de Vaughan), a reçu une mention honorable dans le cadre des Prix des collectivités durables 2020 de la FCM.

La rénovation des infrastructures vieillissantes et l’atténuation des effets des changements climatiques posent des défis aux villes et aux collectivités canadiennes. Le Sustainable Neighbourhood Action Program (SNAP) aide les collectivités à accélérer la rénovation urbaine durable et la lutte aux changements climatiques grâce à des projets adaptés aux besoins et aux conditions des quartiers. 

Une approche collaborative rassemble les gouvernements municipaux et les parties prenantes.

La TRCA et ses neuf municipalités partenaires participantes ont constaté la nécessité d’adopter des stratégies novatrices pour accélérer la modernisation des infrastructures municipales, le développement durable et la mise en œuvre des plans d’action climatiques. Le programme aide les gouvernements municipaux à atteindre les objectifs des plans municipaux généraux en mettant en œuvre des projets de rénovation adaptés à un quartier particulier, comme des initiatives visant à gérer les eaux pluviales, à restaurer les forêts urbaines et à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Le SNAP demandait une collaboration entre le TRCA, les représentants du gouvernement municipal et un vaste éventail de parties prenantes locales. La consultation de ces dernières permet de tirer parti des connaissances locales, de favoriser l’établissement de relations et de donner aux collectivités les moyens de trouver des solutions innovantes pour atteindre des objectifs communs.

Les initiatives du SNAP ont généré des avantages environnementaux considérables.

Huit initiatives du SNAP se trouvent actuellement à différentes étapes relevant du TRCA. Elles ont permis de planter plus de 10 000 arbres et arbustes, de réaliser huit projets importants d’infrastructures vertes, comme l’aménagement de rigoles de drainage biologique, de bassins d’eaux pluviales et de milieux humides, et de mettre en œuvre 32 projets d’infrastructures vertes, d’agriculture urbaine, d’économie d’énergie et de traitement des eaux et des déchets dans des immeubles résidentiels et commerciaux à unités multiples. En plus d’atteindre leurs principaux objectifs, ces initiatives contribuent à améliorer la qualité de l’air, à éliminer les îlots de chaleur urbains et à favoriser l’infiltration des eaux souterraines en réduisant l’utilisation de revêtements durs et en étendant la couverture végétale et forestière.

L’accent mis sur les intérêts locaux génère des avantages sociaux et économiques.

Les initiatives du SNAP génèrent divers avantages sociaux, comme le renforcement des liens sociaux et du sentiment d’appartenance, l’acquisition de compétences et un meilleur accès à des aliments sains grâce à l’agriculture urbaine. Les avantages économiques varient selon les projets. Par exemple, une meilleure gestion des eaux pluviales réduit le risque d’inondation des sous-sols, les projets résidentiels de rénovations axés sur l’eau et l’énergie réduisent les factures de services publics et la production alimentaire locale réduit les factures d’épicerie. En outre, le SNAP permet d’atteindre de nombreux objectifs municipaux avec des budgets publics limités grâce à des stratégies de partage des coûts, de recherche de sources de financement innovantes et d’optimisation des projets d’investissement prévus.   

L’équipe du SNAP prévoit mettre en œuvre les nombreuses leçons apprises.

Au cours de ses dix années d’existence, le processus du SNAP a permis de tirer plusieurs leçons précieuses essentiellement liées à la nécessité de collaborer et de veiller à la bonne coordination des initiatives. Pour répondre à un besoin de politique de soutien municipale qui consiste à simplifier la mise en œuvre de divers programmes, le SNAP a mis au point un outil de sélection pour évaluer les investissements dans les quartiers et l’élaboration de programmes. L’équipe de projet a observé et recensé des stratégies efficaces pour surmonter les obstacles, comme les silos interservices, les politiques d’approvisionnement qui limitent les partenariats public-privé et la mauvaise harmonisation des cycles de financement à court terme aux objectifs à long terme. Les dirigeants du programme ont également précisé le cadre de paramètres socioéconomiques de ce dernier pour mieux évaluer et faire connaître les avantages connexes et faciliter le suivi pluriannuel. Pour contrer la tendance qui consiste à régler les problèmes actuels avec des solutions à court terme, le SNAP surveille le succès des stratégies d’innovation sociale pour inspirer des solutions à l’épreuve du temps.

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Découvrez les initiatives environnementales exceptionnelles récompensées par les Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans huit catégories, ainsi que le lauréat du Prix du visionnaire, décerné cette année pour marquer le 20e anniversaire du Fonds municipal vert.

Vous trouverez ci-dessous de courtes études de cas et des présentations vidéo de type TED sur chaque projet primé. Découvrez les réussites et les défis de chacun de ces projets et apprenez les pratiques exemplaires que votre collectivité peut appliquer pour mettre sur pied sa prochaine initiative durable. 

Lauréats des Prix des collectivités durables 2020

Mentions honorables

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Le plan d’établissement de la priorité accordée aux infrastructures de drainage de la Ville de Vernon, en Colombie-Britannique, est le lauréat d’un Prix des collectivités durables 2020 de la FCM dans la catégorie Gestion des actifs.

Ces dernières années, la Ville de Vernon, en Colombie-Britannique, a dû composer avec des événements liés au climat, notamment des inondations, des glissements de terrain et des incendies. Afin d’atténuer leurs répercussions futures, la Ville a intégré les changements climatiques à son processus d’évaluation des points faibles de son réseau de drainage. Cela lui a permis d’établir les priorités dans son processus de planification des mesures d’atténuation des inondations.

La Ville a entrepris une démarche de gestion des actifs pour évaluer le système de drainage.

La Ville de Vernon se trouve dans la région de North Okanagan, en Colombie-Britannique, où les projections concernant les changements climatiques montrent une augmentation des précipitations et des tempêtes plus fréquentes, y compris des pluies abondantes. En entreprenant une démarche de gestion des actifs et en évaluant la vulnérabilité au climat de ses infrastructures de drainage, la Ville a mis au point un cadre d’évaluation des risques, a cartographié les voies d’écoulement des eaux de surface et a dressé une liste de projets de drainage prioritaires qu’elle pouvait intégrer à sa planification des immobilisations. 

L’imagerie topographique détaillée a servi à montrer les voies d’écoulement de l’eau.

Pour recueillir les données nécessaires à l’évaluation des risques, la Ville s’est associée à une initiative provinciale visant à saisir des données au moyen d’un outil de cartographie numérique (LiDAR) pour l’ensemble du bassin hydrographique du lac Okanagan. Elle a ainsi eu accès à prix abordable aux données dont elle avait besoin pour calculer les voies d’écoulement les plus probables dès qu’une goutte d’eau tombe au sol, et ce, jusqu’à ce qu’elle rejoigne un plan d’eau. En modélisant un épisode de précipitations qui ne devrait survenir qu’une fois par siècle, la Ville a prévu les inondations et leurs répercussions sur les infrastructures. 

Les conclusions incitent à protéger le bassin hydrographique et à optimiser les investissements en infrastructures.

La quasi-totalité des eaux pluviales de la Ville s’écoule dans des ruisseaux à l’eau de piètre qualité qui mènent au lac Okanagan. Le plan de hiérarchisation des infrastructures de drainage permet d’établir l’ordre dans lequel des travaux doivent être entrepris pour éviter d’autres répercussions sur le bassin hydrographique, d’autres actifs naturels et les infrastructures essentielles, comme les routes. Les infrastructures susceptibles de subir les effets des changements climatiques dans les prochaines années, comme les zones écologiquement fragiles ou à proximité de régions à forte densité de population, sont considérées comme étant prioritaires. Que ce soit à des fins de protection ou d’optimisation, les voies d’écoulement de surface sur des pentes abruptes qui risquent de provoquer l’érosion constituent également une grande priorité. Dans l’ensemble, le plan aidera la Ville à orienter son financement vers des projets qui offrent de nombreux avantages et atténuent les plus grands risques. En liant les répercussions économiques de la défaillance des infrastructures de drainage au risque, la Ville peut prendre des décisions plus éclairées sur les investissements en infrastructures et les risques liés à la prestation de services.   

La collecte et la gestion des données se sont révélées complexes.

Le plus grand défi du projet résidait dans la gestion d’énormes quantités de données sur près de 5 000 segments d’égouts pluviaux et 16 000 voies d’écoulement de surface uniques dans la ville. L’équipe du projet a mis au point une méthodologie qui combine les données SIG-T à celles des rapports et des plans existants afin d’estimer les débits d’eau. Bien que la méthode ne permît pas de saisir les subtilités de la modélisation hydrologique détaillée, elle convenait à l’évaluation comparative requise. La recherche de données topographiques couvrant la zone d’étude constituait un autre défi. L’équipe du projet l’a surmonté en faisant appel à l’un de ses partenaires, l’Okanagan Basin Water Board, pour effectuer des activités de détection et de télémétrie par ondes lumineuses (LIDAR). À l’avenir, la Ville s’attend à devoir relever des défis liés aux voies d’écoulement de surface. Comme la Ville a déjà un nombre élevé de zones imperméables, les résidents et les promoteurs devront être informés de la façon dont l’eau s’écoule dans la région. La Ville collaborera avec eux pour restaurer les voies d’écoulement naturelles et protéger celles qui existent déjà.

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