Réduction et recyclage des matières résiduelles d’une petite municipalité

Population: Durée du projet : Valeur totale du projet :
948 habitants En cours depuis septembre 2012 120 000 $

Transcription

La Ville de Cap Saint-Georges, à Terre-Neuve-et-Labrador, est un véritable chef de file parmi les petites municipalités rurales avec son vaste programme de collecte sélective à la source et son approche ingénieuse de réutilisation et de compostage. La Ville entend réduire de 40 % la quantité totale de matières résiduelles acheminées au site d'enfouissement, pour la faire passer de 300 à 180 tonnes. Grâce au programme, elle a déjà atteint un taux de réduction de 25 %.  

Créé principalement pour réduire le plus possible les coûts de transport des matières résiduelles, le programme aide la Ville à s'adapter aux changements provinciaux en vertu desquels les nombreuses décharges locales seront regroupées en deux sites d'enfouissement régionaux alimentés par plusieurs stations de transfert. Une fois par semaine, le tout nouveau véhicule municipal de collecte sélective effectue la collecte de sacs distincts de déchets, de matières recyclables et de résidus de cuisine. Les produits pouvant être recyclés sont acheminés à un centre local (construit avec l'aide du Fonds fédéral de la taxe sur l'essence) puis expédiés à une installation régionale. La Ville mène également un programme de compostage communautaire.

Cap Saint-Georges a appris que l'innovation peut maximiser l'efficience en plus de procurer d'autres avantages. Par exemple, les boîtes de conserve sont écrasées avec les véhicules mis à la ferraille et envoyées aux aciéries, ce qui libère de l'espace à l'installation de recyclage. Les emballages en styromousse sont déchiquetés et utilisés pour isoler les canalisations d'eau, et les recettes tirées du recyclage des contenants de boisson sont versées aux programmes locaux de petits-déjeuners dans les écoles.  

Résultats

Environnementaux Économiques Sociaux
  • Réduction au cours de la première année de plus de 25 % des matières résiduelles acheminées à la station de transfert
  • Recyclage de tous les contenants de boisson
  • Compostage des résidus de cuisine
  • Réduction des émissions de GES associées au transport des matières résiduelles
  • Réduction de près de 50 % des coûts de transfert des matières résiduelles
  • Économie résultant du fait que la collecte des déchets est assumée par la Ville plutôt que par un service privé
  • Financement des programmes de petits-déjeuners dans les écoles grâce aux recettes obtenues du recyclage
  • Fierté de la collectivité à l'égard du leadership de la Ville
  • Participation des élèves à la sensibilisation au programme
  • Moins d'abandons de détritus dans les aires naturelles

Défis relevés

  • Même si 25 à 30 % des matières résiduelles peuvent être compostés, une infrastructure supplémentaire est requise pour effectuer le compostage. La Ville utilise actuellement le système de boîtes chaudes, mis au point par l'Université Cornell, qui fonctionne bien uniquement en été. Le compostage à l'année longue ne pouvait être réalisé qu'en élargissant le système à l'échelle régionale, solution qu'envisage la Ville.
  • La province limite le recyclage aux bouteilles et aux bocaux contenant des liquides, si bien que la Ville n'a nulle part où envoyer nombre de ses contenants en verre.
  • Le chargement du véhicule de collecte sélective ne prend que quatre heures par semaine; il s'agit d'un emploi à temps partiel difficile à combler. 
     

Leçons retenues

  • Faire preuve de souplesse et être disposé à apporter des changements à mesure que la stratégie est mise en œuvre. Au départ, la Ville avait prévu de ramasser les matières résiduelles et les matières recyclables en alternance une semaine sur deux, mais a opté pour leur ramassage hebdomadaire afin de répondre aux besoins des résidents.
  • Travailler avec la collectivité pour mettre en œuvre des solutions sensées au lieu d'attendre l'avis de consultants.
  • Tenir la collectivité informée dès le début au moyen d'une stratégie de communication et ensuite effectuer périodiquement des rappels.
  • Envisager d'élargir les tâches des employés municipaux pour qu'elles incluent le ramassage des déchets, au lieu d'embaucher un nouvel employé ou de privatiser le service.
  • Mobiliser les écoles à la moindre occasion.

Ressources

Partenariats et collaboration

Personne-ressource, projet 

Peter Fenwick
Maire de la Ville de Cap-Saint-Georges (Terre-Neuve)
T. 709-644-2273

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Projet de conservation, d’efficience et de productivité en matière d’eau

Population : Durée du projet : Valeur totale du projet :
26 319 habitants De 2002 à aujourd'hui

1,2 million de dollars
(coûts annuels des programmes)

Transcription

Chef de file reconnu pour sa gestion durable de l'eau, la Ville d'Okotoks, en Alberta, affiche l'un des taux de consommation brute d'eau par habitant les plus bas en Amérique du Nord grâce au Plan de conservation, d'efficience et de productivité (CEP) en matière d'eau qu'elle a mis en œuvre. Élaboré en 2002, le plan en constante évolution comprend une série de programmes d'économie et d'efficience dans cinq domaines clés : outils de réglementation; outils financiers; infrastructure et fonctionnement des services publics; éducation et sensibilisation; et partenariats et collaboration.

Des mesures axées sur l'offre et la régulation de la demande dans chaque domaine couvrent tout le cycle de consommation d'eau. Elles incluent entre autres des mesures de réduction de la consommation d'eau à l'intérieur; un vaste programme de rabais; un règlement imposant une couche de terre végétale de 12 pouces pour assurer une plus grande rétention de l'eau; des normes d'aménagement commercial visant à réduire la consommation d'eau à l'extérieur; des tarifs de services publics variant selon la consommation; et un système perfectionné de détection des fuites. Grâce au programme novateur de sensibilisation à l'économie d'eau, des agents se rendent chez les résidents au cours de l'été pour discuter des stratégies de réduction de la consommation d'eau.

Avec l'aide du Fonds municipal vert de la FCM (projet FMV 392) en 2002, la Ville a doté son installation moderne de traitement des eaux usées d'un système de compostage qui élimine les boues du processus de traitement et rejette des effluents de qualité élevée dans la rivière Sheep.  

Résultats

Environnementaux Économiques Sociaux
  • Réduction de 46 % de la consommation d'eau par habitant
  • Réduction de 41 % de la consommation brute d'eau malgré une croissance démographique de 45 %
  • Faible taux de fuite (3,8%) dans le système d'infrastructure d'approvisionnement en eau
  • Règlement sur l'écoulement des eaux pluviales assurant la qualité des effluents

  • Économie d'environ 63 millions de dollars par l'achat de permis d'utilisation des eaux
  • Économie d'énergie de 1,3 million de dollars par une faible quantité d'eau transférée et traitée
  • Durée de vie prolongée de l'infrastructure d'adduction d'eau
  • Service public autofinancé grâce à une structure tarifaire progressive (paiement en fonction de la consommation)

  • Création d'une culture du développement durable grâce à une mobilisation continue
  • Visites de plus de 900 ménages par les agents de sensibilisation à l'économie d'eau chaque été
  • Service de téléassistance horticole renseignant la collectivité sur les façons d'économiser l'eau

Défis relevés

  • Lors de la rédaction du règlement exigeant une couche de terre végétale de 12 pouces pour les terrains résidentiels, la Ville n'a pas bien consulté les promoteurs concernant les exigences et le processus, ce qui a donné lieu à de la confusion et à une piètre application du règlement, jusqu'à ce que la Ville révise ce règlement.
  • Une fois que les résidents reçoivent la terre végétale supplémentaire, ils n'aménagent pas toujours leur jardin dans le délai de 12 mois exigé par le règlement.
  • Alors que la Ville mettait à jour le plan CEP en matière d'eau pour 2014, elle a découvert que les résidents et les promoteurs avaient atteint un point de saturation en matière de changement.

Leçons retenues

  • Mettre en œuvre un programme de compteurs universels pour les secteurs résidentiel, commercial et industriel afin de surveiller la consommation d'eau et de suivre les tendances.
  • Élaborer un plan de sensibilisation continue auprès de la collectivité pour assurer sa participation aux programmes d'économie d'eau. Donner à la collectivité le temps de s'adapter au changement, en particulier lorsque plusieurs initiatives environnementales sont adoptées dans différents domaines.

Ressources

Partenariats et collaboration

Personne-ressource, projet

Dawn Smith
Coordonnateur de l'environnement et du développement durable
Ville d'Okotoks (Alb.)
T. 403-938-8901

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Stratégie communautaire de lutte contre les changements climatiques

Population Durée du projet Valeur totale du projet
507 000 habitants 2010–2013 330 000 $


Transcription

La Ville de Surrey, en Colombie-Britannique, a élaboré une stratégie communautaire de lutte contre les changements climatiques (SCLCC) visant à atténuer les changements climatiques et à s'y adapter. Il y a tout d'abord le Plan communautaire en matière d'énergie et d'émissions (CEEP) renfermant des mesures détaillées qui permettront à Surrey de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), d'améliorer la qualité de l'air et de réduire la consommation d'énergie. Surrey entend réduire les émissions de GES émises par la collectivité de 33 % d'ici 2020 et de 80 % d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 2009. Le deuxième volet, la Stratégie d'adaptation au climat, jette les bases de la lutte contre les changements climatiques au cours des décennies à venir. Elle traite des répercussions éventuelles sur la gestion des inondations, les écosystèmes, la sécurité alimentaire, la santé et la sécurité. Les éléments clés de la SCLCC seront intégrés au cadre municipal de gestion du risque d'entreprise, en s'assurant que les plans tiennent compte des risques liés au climat et qu'il est fait état des progrès.

Ensemble, les plans devraient réduire les factures d'énergie, stimuler l'activité économique et offrir des possibilités de création d'emplois. Ils aideront à appuyer le secteur alimentaire et agricole local ainsi qu'à améliorer la santé publique et la capacité d'intervention en cas d'urgence.

Approuvée par le Conseil municipal en novembre 2013, la SCLCC a été élaborée avec l'aide du Fonds municipal vert (FMV 11040) de la FCM.

Résultats

Environnementaux Économiques Sociaux
  • Réduction de 52 % par habitant des émissions de GES du secteur résidentiel d'ici 2040
  • Amélioration de la qualité de l'air et réduction de la consommation de ressources par habitant
  • Protection des espaces verts afin de favoriser la gestion des eaux de ruissellement, le contrôle de l'érosion, la qualité de l'air et de l'eau, et le rafraîchissement de la température ambiante
  • Réduction de la facture d'énergie, augmentation de l'activité économique et création d'emplois
  • Réduction de la consommation d'énergie annuelle de 800 millions de dollars d'ici 2040 pour l'ensemble de la collectivité
  • Réduction des coûts de transport annuels de 679 millions de dollars d'ici 2040 pour l'ensemble de la collectivité 
  • Amélioration de l'abordabilité, de la qualité de vie, de la mobilisation de la collectivité, de la santé et de la sécurité
  • Plus grand accès à des aliments cultivés localement
  • Meilleure capacité d'intervention en cas d'urgence
  • Résilience accrue de la collectivité et liens plus étroits entre les citoyens

Défis relevés

  • L'élaboration simultanée de deux vastes plans a nécessité une grande contribution du personnel et la coordination avec des consultants et des intervenants.
  • Une plateforme de mobilisation communautaire en ligne pour solliciter l'opinion des citoyens aurait dû être offerte plus tôt au cours du processus. 

Leçons retenues

  • La modélisation des résultats a été essentielle au processus, mais elle était technique et parfois difficile à expliquer. De simples graphiques ont aidé à communiquer les résultats et à expliquer les répercussions environnementales des différents choix politiques.
  • L'intégration des stratégies d'atténuation et d'adaptation peut maximiser les avantages communs, réduire les conflits et les compromis, et coordonner les efforts relatifs au climat.
  • En mettant dès le départ l'accent sur la collaboration entre les services, on favorise l'engagement tout en incitant les services à prendre l'initiative de la mise en œuvre.
  • L'utilisation des indicateurs existants dans les mesures du rendement peut donner lieu à des économies d'échelle et rendre la mise en œuvre plus efficace.

Ressources

Partenariats et collaboration

Personne-ressource, projet

Anna Mathewson
Gestionnaire, Développement durable 
Ville de Surrey (C.-B.)
T. 604-598-5833

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Mise en œuvre du Plan d’action visant les déchets solides

Population : Durée du projet : Valeur totale du projet :
27 889 habitants En cours depuis 2012 3,2 millions de dollars

Transcription

La Ville de Whitehorse, au Yukon, fait figure de proue parmi les collectivités nordiques en adoptant un Plan d'action visant les déchets solides en vue d'en valoriser au moins la moitié d'ici 2015 et de n'avoir aucun déchet d'ici 2040.

La Ville recueille les matières organiques des maisons individuelles depuis plus de dix ans, mais plus de 90 % de ses déchets proviennent du secteur commercial en pleine croissance. Le Plan d'action se focalise sur les déchets de construction ainsi que les matières résiduelles des secteurs commercial et institutionnel et met l'accent sur les volumes élevés de déchets provenant des gros producteurs. Les membres du conseil municipal travaillent individuellement avec les entreprises pour les aider à mettre en œuvre des plans adaptés de valorisation des matières résiduelles.

La Ville a modifié ses règlements pour favoriser la valorisation du carton, du bois et des matières organiques. Elle double également sa capacité de compostage. Une application plus stricte des règlements au site d'enfouissement et une augmentation des redevances de déversement imposées à certains articles encouragent également la valorisation. La mise en œuvre du plan permettra à la Ville de réduire les coûts de traitement des matières résiduelles, de diminuer les contaminants présents dans le sol et l'eau, d'augmenter la production de sol et de compost et de retarder l'aménagement coûteux d'un nouveau site d'enfouissement.

Résultats

Environnementaux Économiques Sociaux
  • 50 % des matières résiduelles valorisées d'ici 2015 et atteinte de l'objectif zéro déchet d'ici 2040
  • Réduction de la contamination du sol, de l'eau et des émissions de méthane grâce au doublement de la capacité de compostage
  • Réutilisation encouragée par la séparation à la source des déchets ligneux
  • Moins de ressources requises pour le traitement au site d'enfouissement
  • Aménagement coûteux retardé d'un nouveau site d'enfouissement
  • Création de nouveaux emplois grâce au recyclage et au compostage
  • Réduction des matières résiduelles et recyclage intégrés à la routine des résidents
  • Accès aux installations de Whitehorse par les collectivités voisines n'ayant pas de composteurs
  • Utilisation du sol et du compost locaux par les jardins communautaires et l'agriculture locale

Défis relevés

  • Le recrutement de nouveaux employés pour mettre en œuvre le programme et assurer le respect des règlements a pris plus de temps que prévu.
  • Des changements administratifs et législatifs ont dû être apportés avant le début des activités. Par exemple, la Ville a dû mettre à jour le règlement municipal sur les frais et les redevances pour offrir le nouveau programme concernant les matières organiques.
  • L'établissement de partenariats public-privé est difficile : les entreprises varient des entreprises familiales jusqu'à de grandes entreprises ayant des ressources et des objectifs divers.
     

Leçons retenues

  • Obtenir rapidement le soutien du Conseil : l'engagement de la classe politique est essentiel, en particulier dans une petite collectivité.
  • Recourir à des communications constantes novatrices pour tenir les partenaires informés et les mobiliser.
  • S'assurer que les coûts de gestion des matières résiduelles sont payés par les utilisateurs. Avec un système utilisateur-payeur, les gros producteurs de matières résiduelles paient plus.
  • Cibler la mobilisation du public – tenir des réunions sectorielles, suivies de consultations à l'échelle de la collectivité.
  • Déterminer les besoins propres aux secteurs (taille des bacs, problèmes d'espace, volume des matières résiduelles et fréquence de la collecte) et organiser des regroupements du service pour freiner les coûts et simplifier les processus.

Ressources

Partenariats et collaboration

 Personne-ressource, projet

Shannon Clohosey
Gestionnaire, Protection de l'environnement
Ville de Whitehorse (Yn)
T. 867-334-2111

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(En anglais)

La Ville de Nanaimo partage ses expériences de revitalisation de son centre-ville et de son secteur riverain

Les secteurs riverains des centres-villes sont au cœur de nombreuses collectivités canadiennes. Pour plusieurs, les bords de l'eau étaient autrefois les moteurs dynamiques de l'économie industrielle. Maintenant, ils sont inoccupés et dépourvus de la productivité qui auparavant soutenait leurs collectivités. Souvent désuets et quelques fois pollués, ces sites contaminés forment des barrières entre les citoyens et leurs berges riveraines, en plus de présenter des défis de réaménagement. 

Regardez ce webinaire pour apprendre comment les municipalités peuvent établir des partenariats pour supprimer ces obstacles. Les conférenciers décriront comment les partenariats ont été cruciaux aux efforts de la Ville de Nanaimo (C.-B.) pour relier son littoral au centre-ville. Depuis 2000, la Ville a collaboré avec les entreprises locales, les propriétaires de bâtiments, la Première Nation Snuneymunx, le gouvernement du Canada et la province de Colombie-Britannique. Le Fonds municipal vert de la FCM a contribué à la stratégie de revitalisation des sites contaminés de Nanaimo pour orienter ces progrès. 

Vous apprendrez :

  • comment le travail sur la vision et la planification ont permis de mettre en œuvre des initiatives réussies de réaménagement des sites contaminés;
  • comment les partenariats solides avec les différentes parties prenantes sont essentiels au réaménagement des sites contaminés; 
  • comment la ville a déterminé sa tolérance aux risques pour l'achat des sites contaminés.

Conférencier(s)

  • Bill Corsan, gestionnaire, Immobilier, Ville de Nanaimo (C.-B.)
  • Darren Moss, président du comité de planification, de conception et de développement - Downtown Nanaimo Business Improvement Association, et ingénieur, Tectonica

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Envisagez-vous la mise en œuvre d'un projet de réhabilitation ou de gestion des risques? Les praticiens spécialisés dans les sites contaminés ont conçu des outils pour vous aider à évaluer l'éventail des possibilités et à en comparer les avantages. Les listes d'outils ci-dessous sont adaptées d'un document intitulé Supplement to Framework for Integrating Sustainability into Remediation Projects*.

Outils en ligne gratuits

Mis au point en général par des gouvernements, les outils en ligne accessibles sans frais offrent un moyen peu coûteux de réaliser des évaluations préliminaires.

  • Green Remediation Best Management Practices : une vue d'ensemble de la méthodologie de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis pour atténuer l'empreinte environnementale lors de l'assainissement d'un site (disponible en anglais seulement).
  • Site Wise : calcule l'efficacité des moyens de réhabilitation courants sur le plan de la durabilité en se basant sur une évaluation détaillée de mesures de durabilité quantifiables. Mis au point par Battelle, la U.S. Navy et l'U.S. Army Corps of Engineers (disponible en anglais seulement).
  • Green Remediation Evaluation Matrix : présente des comparaisons qualitatives de diverses options de réhabilitation. Élaboré par le California Department of Toxic Substances Control (disponible en anglais seulement). 

Outils exclusifs

Offerts par des experts-conseils en environnement, ces outils peuvent proposer une expertise supplémentaire à l'étape de l'évaluation.

  • GoldSET : un outil d'aide à la décision : utilise une grille d'analyse décisionnelle à plusieurs critères et un groupe d'indicateurs qualitatifs et quantitatifs préétablis pour la réhabilitation de sites et résume les résultats sous forme de simple graphique. Mis au point par Golder Associates.
  • BalancE3 : allie des mesures de durabilité à des méthodes statistiques pour déterminer la combinaison prioritaire de huit mesures dans une analyse donnée. Mis au point par ARCADIS (disponible en anglais seulement).
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Cette étude de cas fait partie d'une série portant sur des projets d'eaux usées financés par le Fonds municipal vert de la FCM. Chaque étude de cas donne des renseignements techniques, des détails sur le projet et des conseils sur les pratiques exemplaires.

Aperçu du projet

Dans le cadre d'une série d'améliorations apportées à l'usine de traitement des eaux usées de Kitchener, la Municipalité régionale de Waterloo, en Ontario, a mis en œuvre un processus d'aération écoénergétique pour traiter le centrat provenant de sa nouvelle installation de déshydratation. Avant la construction de l'installation de déshydratation, les biosolides produits au cours du traitement de l'eau étaient stockés dans des étangs d'épuration puis traités avec des systèmes d'aération mécanique à forte consommation d'énergie. Le processus utilisé dans la nouvelle installation de déshydratation produit des biosolides sous forme de gâteau et un flux secondaire de liquide concentré appelé centrat, qui renferme des concentrations élevées d'ammoniac, de phosphore et de matières organiques. Pour traiter le centrat et abaisser les concentrations d'ammoniac dans l'effluent final, la Région a décidé d'améliorer la technologie d'aération de l'usine. L'équipe de projet a amélioré les cuves d'aération mécanique existantes en installant un système d'aération diffuse doté de soufflantes écoénergétiques, dans un nouveau bâtiment adjacent à l'usine de traitement des eaux usées. Ce système transmet l'air plus efficacement aux polluants, facilitant la transformation de l'ammoniac et de l'azote organique en nitrate. La construction s'est faite par étapes afin d'en minimiser les répercussions sur le fonctionnement de l'usine de traitement. 

Graphique présentant le calendrier du projet relatif aux eaux usées de la Municipalité régionale de Waterloo (Ont.).  Graphique montrant la population desservie par le projet relatif aux eaux usées de la Municipalité régionale de Waterloo (Ont.) et son budget. Graphique montrant l’amélioration de la qualité de l’eau grâce au projet relatif aux eaux usées de la Municipalité régionale de Waterloo (Ont.).

Raisons du projet

  • La Région souhaitait mettre en œuvre les recommandations formulées dans son plan directeur en matière de réduction des charges de phosphore et d'ammoniac.

Aspects novateurs du projet

  • Cette méthode d'enlèvement de l'azote ammoniacal pourrait être largement reproduite dans les municipalités du pays aux prises avec des problèmes de déshydratation, l'obligation de se conformer aux rigoureuses normes environnementales sur les biosolides constituant notamment un défi de taille. La production d'un centrat dont on retire ensuite les contaminants pourrait permettre aux municipalités d'éviter les coûts plus élevés d'une décontamination des biosolides.

Pratiques exemplaires et leçons clés

L'expérience de la municipalité dans ce projet démontre certaines pratiques exemplaires et leçons clés qui pourraient orienter d'autres projets similaires. 

Effectuer des consultations dès le début du projet et à grande échelle

  • Une bonne coordination entre toutes les parties concernées (propriétaire, exploitant de l'usine, entrepreneur et ingénieurs-conseils engagés dans les différents volets du projet) ainsi qu'une gestion efficace du projet sont des paramètres essentiels à son succès.

Tenir compte des imprévus dans le budget et le calendrier du projet

  • Il est important de tenir compte des possibilités de retard dans la construction en raison des conditions météorologiques. La Région a adopté une approche proactive, ce qui lui a permis de livrer le projet dans les délais prévus malgré 30 jours de mauvais temps. Les travaux ont notamment été réalisés par étapes de manière à ne pas perturber le fonctionnement de l'usine. La Région a établi clairement que les entrepreneurs seraient payés une fois leur travail terminé.

Mettre en place un processus efficace de communication et de gestion de projet

  • Avant d'entreprendre le projet, la Région a tenu une séance d'information publique afin de renseigner la population et d'obtenir des commentaires. Peu de gens étaient présents, mais les participants ont dit soutenir le projet bien qu'ils avaient certaines préoccupations au sujet des odeurs.
  • Tous les membres de l'équipe de projet (la Région, l'Agence ontarienne des eaux, l'expert-conseil et l'entrepreneur) ont participé à une réunion avant la construction afin de garantir une bonne communication au cours du projet et de faire adopter le calendrier comme étant une priorité par toutes les parties. L'équipe a examiné le calendrier et en a discuté au moins une fois par mois lors des réunions de suivi.

Préparer des mises à l'essai et des plans de travail détaillés

  • Effectuer des examens de constructibilité afin de pouvoir maintenir le fonctionnement de l'usine.
  • Élaborer des plans de travail détaillés et des plans pour les imprévus pour tous les volets du projet qui exigent la mise en service et hors service d'importantes unités de traitement.
  • Fournir toutes les installations et tous les mécanismes de contrôle temporaires nécessaires pour maintenir le fonctionnement de l'usine pendant la construction.
  • Considérer les exigences actuelles et futures en alimentation de secours au moment de la mise en œuvre des différentes phases d'un projet de plus grande envergure.

Examiner attentivement les nouvelles technologies proposées

  • Vérifier si la nouvelle technologie proposée a fait ses preuves dans des applications comparables.
  • S'assurer que le fabricant offre une garantie d'équipement prolongée.

Examiner les besoins futurs en matière de conception et de construction de bâtiments

  • En examinant les besoins futurs de l'usine, une municipalité peut éviter de ne disposer que de choix limités le moment venu de devoir répondre à ces besoins.

Vue du site de l’usine de traitement des eaux usées de Kitchener dans la Municipalité régionale de Waterloo (Ont.).
Vue du site de l'usine de traitement des eaux usées de Kitchener dans la Municipalité régionale de Waterloo (Ont.). (Source : la Municipalité régionale de Waterloo) 

Avantages du projet

Ce projet a donné lieu à une multitude d'avantages environnementaux, sociaux et économiques. 

Avantages environnementaux

  • Consommation réduite d'énergie : L'équipe de projet a ajouté des systèmes d'entraînement à fréquence variable qui augment ou réduisent la vitesse des moteurs en fonction des besoins, diminuant ainsi la demande d'énergie.
  • Utilisation moins énergivore : L'équipe a remplacé les aérateurs mécaniques, à forte consommation d'énergie, par des systèmes d'aération diffuse. De plus, les nouvelles soufflantes sont écoénergétiques, et le nouveau système de récupération de la chaleur installé dans le bâtiment de la soufflerie réutilise la chaleur résiduaire produite par les soufflantes. Le bâtiment bénéficie aussi d'un éclairage naturel abondant et est équipé de lumières avec détecteur de mouvement.
  • Amélioration de la qualité des effluents : L'équipe de projet a amélioré le bassin d'aération grâce à l'ajout d'un système de réaération des boues activées recyclées, d'une zone anoxique, d'un système à courant continu, de nouvelles soufflantes et d'un mécanisme de diffusion d'air. Grâce à ces mesures, les effluents rejetés contiennent maintenant peu d'ammoniac (la concentration a chuté de 28 mg/l à 6.2 mg/l). La demande biochimique en oxygène (DBO) a également chuté d'environ 50 %.
  • Valorisation des matières résiduelles : Pendant la construction du projet, environ la moitié des déchets de construction a été valorisée.
  • Protection de la biodiversité et de l'écosystème : L'amélioration de la qualité des effluents contribue à la protection de la vie aquatique de la rivière Grand.
  • Réduction des odeurs : La nouvelle installation de déshydratation et le processus de gestion du centrat contribuent à réduire les odeurs, lesquelles représentaient un problème avec l'ancien système de gestion des biosolides qui comportait le stockage en étang d'épuration.  

Avantages sociaux

  • Protection de la santé publique : L'amélioration de la qualité de l'eau de la rivière Grand contribue à protéger la santé des résidents locaux.

Avantages économiques

  • Réduction des coûts d'exploitation : Les mesures d'efficacité énergétique intégrées dans la conception de l'usine devraient se traduire à long terme par une baisse des coûts d'exploitation. La déshydratation permettant de réduire le volume des biosolides, les coûts de transport sont également réduits.
  • Soutien de l'économie locale : Les activités agricoles de plusieurs municipalités régionales sont tributaires du bassin-versant de la rivière Grand. L'amélioration de la qualité des effluents permet de garantir que ce bassin-versant demeurera utilisable par toutes les collectivités qui en dépendent.
  • Effort de réduction des coûts du projet : La Ville a utilisé la méthode du coût complet et cherché à obtenir les prix les plus concurrentiels.  

Diagramme à secteurs montrant la répartition du financement du projet relatif aux eaux usées de la Municipalité régionale de Waterloo (Ont.).

Faits saillants

Ce projet consistait en l'aménagement d'une nouvelle installation. Les faits saillants techniques sont à jour en date de 2015.

Population municipale : 507, 096   

Urbain/rural : urbain

Traitement : Boues activées

Désinfection

  • Avant : système de désinfection au chlore
  • Après : système de désinfection aux rayons ultraviolets

Gestion des biosolides

  • Avant : stockage en étang d'épuration et utilisation des boues digérées pour l'épandage sur le sol
  • Après : déshydratation des boues par centrifugation et réacheminement du centrat dans le système de traitement; les matières déshydratées sont utilisées pour l'épandage sur le sol et la restauration des mines

Moyenne annuelle du débit quotidien

  • Avant : 73,0 mlj (millions de litres par jour) 
  • Après : 73,7 mlj

Capacité nominale : 123 mlj

Pourcentage de la capacité totale utilisée pour la moyenne annuelle du débit quotidien

  • Avant : 59 % 
  • Après : 60 % 

Matières en suspension totales (MES)

  • Avant : 8,9 mg/l
  • Après : 8,8 mg/l

Demande biochimique en oxygène (DBO)

  • Avant : 8,4 mg/l
  • Après : 5,7 mg/l
     

Coordonnées de la personne-ressource du projet :

José R. Bicudo, Ph. D., ing
Ingénieur de projet principal, Eaux usées
Municipalité régionale de Waterloo (Ont.)
T. 519 575-4757, poste  4720

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Cette étude de cas fait partie d'une série portant sur des projets d'eaux usées financés par le Fonds municipal vert de la FCM. Chaque étude de cas donne des renseignements techniques, des détails sur le projet et des conseils sur les pratiques exemplaires.

Aperçu du projet

La Ville de Wetaskiwin (Alb.) a modernisé son étang d'aération afin d'accroître la fiabilité, le rendement et la capacité de ses installations, en plus de les rendre conformes aux normes environnementales de la province. La municipalité a remplacé le système d'aération à grosses bulles par une technologie d'aération à fines bulles. Cela a permis de rendre plus efficace le traitement des eaux usées et d'en réduire la consommation d'énergie. Les boues excédentaires tirées de l'étang sont une source de nutriments pour les terres agricoles voisines. L'installation d'un système d'exploitation et de ventilateurs plus efficaces a aussi permis de réduire les coûts d'exploitation. L'étang ayant moins souvent besoin d'être dévasé, les coûts d'entretien sont également moindres. 

Graphique présentant le calendrier du projet relatif aux eaux usées de la Ville de Wetaskiwin (Alb.).  Graphique montrant la population desservie par le projet relatif aux eaux usées de la Ville de Wetaskiwin (Alb.) et son budget. Graphique montrant l’amélioration de la qualité de l’eau grâce au projet relatif aux eaux usées de la Ville de Wetaskiwin (Alb.).

Raisons du projet

  • Le précédent système était vieillissant.
  • La municipalité avait besoin d'une usine de traitement des eaux plus fiable et ayant une plus grande capacité.
  • La municipalité devait s'assurer que la qualité des effluents respecte les exigences réglementaires du ministère de l'Environnement et des Parcs de l'Alberta.

Aspects novateurs du projet

  • La nouvelle technologie intégrée lors de cette modernisation améliore grandement la qualité des effluents en plus de réduire les coûts d'exploitation.

Pratiques exemplaires et leçons clés

L'expérience de la municipalité dans ce projet démontre certaines pratiques exemplaires et leçons clés qui pourraient orienter d'autres projets similaires. 

Une mobilisation élargie et hâtive

  • La municipalité a mobilisé le service de l'ingénierie et a communiqué fréquemment. L'équipe du projet a ainsi pu réaliser les travaux avant l'échéance et à un coût moindre que prévu.

Intégrer des réserves pour imprévus au budget et au calendrier du projet

  • Les réserves pour imprévus permettent de réduire les risques de dépassements des coûts attribuables au mauvais temps et à des retards.

Avantages du projet

Ce projet a donné lieu à une multitude d'avantages environnementaux, sociaux et économiques. 

Avantages environnementaux

  • Réduction de la consommation d'énergie : La municipalité a installé de nouveaux mécanismes d'entraînement à vitesse variable qui accélèrent et ralentissent les moteurs au besoin, ce qui réduit la consommation d'énergie.
  • Réduction de la consommation d'énergie : La consommation d'énergie est réduite grâce à des moteurs plus efficaces et à un meilleur transfert d'oxygène.
  • Préservation de la qualité des eaux souterraines : De nouveaux puits de surveillance ont été forés autour de l'installation afin de détecter rapidement toute fuite. Cela permettra de préserver la qualité des eaux souterraines.
  • Réduction des résidus chimiques : La modernisation permet d'améliorer la qualité des effluents sans recourir à la désinfection au chlore.
  • Réduction de l'érosion du sol : Les boues excédentaires sont utilisées comme source de nutriments pour les terres agricoles voisines.
  • Protection accrue de l'écosystème : L'amélioration de la qualité des effluents et la détection rapide des fuites grâce aux puits de surveillance forés autour de l'installation contribueront à préserver la santé de la faune et des écosystèmes environnants.  

Avantages sociaux

  • Amélioration de la santé publique : En rendant la qualité des effluents conforme aux normes provinciales, le projet contribue à la santé humaine.
  • Sensibilisation et éducation : Après l'achèvement du projet, la Ville de Wetaskiwin a entrepris une campagne pour informer ses résidents des avantages de la conservation de l'eau et de l'efficacité énergétique, en indiquant notamment que cela permet de diminuer les charges imposées à l'installation et d'en prolonger la vie utile.
  • Amélioration du niveau de service : La modernisation de l'installation n'apportera pas seulement un service plus fiable au cours des quelque 20 prochaines années, elle contribue aussi à une meilleure gestion de la demande de pointe et à un accroissement général de la capacité de traitement.

Avantages économiques

  • Réduction des coûts d'exploitation : L'amélioration de l'efficacité du système d'exploitation et des ventilateurs permet de réduire les coûts annuels d'exploitation.
  • Plus grand attrait pour l'établissement de nouvelles entreprises : La modernisation de l'installation doit permettre de répondre à l'évolution de la demande de traitement des eaux usées des 20 prochaines années. Cela favorisera le développement et la revitalisation de la collectivité en attirant de nouvelles entreprises.
  • Plus grand attrait pour l'établissement de nouveaux résidents : La modernisation de l'installation doit permettre de répondre à l'évolution de la demande de traitement des eaux usées des 20 prochaines années. Cela favorisera le développement et la revitalisation de la collectivité en attirant de nouveaux résidents.  

Diagramme à secteurs montrant la répartition du financement du projet relatif aux eaux usées de la Ville de Wetaskiwin (Alb.).
Faits saillants

Ce projet consistait en l'aménagement d'une nouvelle installation. Les faits saillants techniques sont à jour en date de 2013.

Population municipale : 12 625   

Urbain/rural : urbain

Traitement : Étang d’aération dont la conception et l’appareillage d’aération ont été modernisés

Désinfection : Aucune

Gestion des biosolides

  • Avant : accumulation dans l’étang et enlèvement périodique en vue d’un rejet
  • Après : accumulation dans l’étang et enlèvement périodique pour un usage agricole

Débit quotidien moyen annuel (DQMA) : 4 mlj (million de litres par jour)

Capacité nominale : 7,1 mlj

Pourcentage de la capacité totale utilisé pour le DQMA : 56 %

Demande biochimique en oxygène (DBO)

  • Avant : 11 mg/l
  • Après : 6 mg/l

Coordonnées de la personne-ressource du projet :

Peter Pullishy
Coordonnateur des services publics
Ville de Wetaskiwin (Alb.)
T. 780-361-4436

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Cette étude de cas fait partie d'une série portant sur des projets d'eaux usées financés par le Fonds municipal vert de la FCM. Chaque étude de cas donne des renseignements techniques, des détails sur le projet et des conseils sur les pratiques exemplaires.

Aperçu du projet

La Ville d'Amherstburg (Ont.) a regroupé trois réseaux d'égout en un seul. Cela a permis à la municipalité de fermer deux usines de traitement, dont une en voie d'atteindre la limite de sa capacité, et l'autre exigeant une modernisation pour respecter les normes actuelles de qualité des effluents.

L'usine de contrôle de la pollution d'Amherstburg - l'une des dernières installations de traitement primaire des Grands Lacs - constituait la plus importante usine de traitement des eaux usées de la localité. Elle traitait la majeure partie des eaux usées provenant de la zone urbaine, mais elle était en voie d'atteindre sa capacité maximale. La modernisation de cette installation a permis d'améliorer la prise d'eau et les grilles à débris, de même que les systèmes de dessablage, de clarification primaire et d'aération. La municipalité a intégré des technologies de traitement secondaire en installant des bassins de bioréaction à diffusion de fines bulles et des clarificateurs secondaires. La localité a également procédé à l'amélioration du système d'assèchement, en plus d'installer un système de désinfection aux ultraviolets et un système de contrôle des odeurs. 

La figure présente le calendrier de l’initiative de la Ville d’Amherstburg (Ont.), avec la « durée prévue », les « délais » et la « durée réelle ». La conception détaillée devait débuter en juillet 2009 et s’échelonner sur 23 mois. Dans les faits, elle a pris 34 mois et la date d’achèvement a été mai 2013. L’initiative a accusé un retard de 11 mois. La première partie de la figure montre la population desservie par l’initiative relative aux eaux usées. À la Ville d’Amherstburg (Ont.), l’usine de traitement des eaux usées dessert 21 556  personnes. La deuxième partie montre le budget de l’initiative. Le montant prévu pour mener l’initiative s’établissait à 34,1 millions de dollars. En réalité, il a fallu 35,4 millions. L’initiative a dépassé le budget de 1,3 millions de dollars. La figure montre le total des Demande biochimique en oxygène (DBO) dans l’eau traitée par l’initiative de la Ville d’Amherstburg (Ont.). Avant l’initiative, le total des DBO s’établissait à 43,3 mg/l. Après l’initiative, il a chuté de 95 % pour s’établir à 2,1 mg/l.

Raisons du projet

  • La localité voulait accroître sa capacité de traitement et corriger les problèmes de débordement de ses réseaux d'égout combinés.
  • Le projet était essentiel pour atteindre les objectifs du plan d'assainissement de la rivière Detroit.

Aspects novateurs du projet

  • La modernisation a présenté de nombreux avantages environnementaux en plus d'améliorer la qualité des effluents : contrôle des odeurs, capacité accrue sans utiliser plus d'espace au sol, aménagement paysager avec des espèces indigènes, réduction des déchets solides destinés à l'enfouissement, efficacité énergétique, etc.
  • Le système de contrôle des odeurs utilise un biofiltre et un filtre percolateur. À sa mise en service, il s'agissait de l'un des rares systèmes de ce type au Canada.
  • Le projet a profité d'un bon processus de présélection de l'appareillage, notamment en tenant compte des coûts sur le cycle de vie et de l'efficacité énergétique.
  • La localité a examiné et évalué rigoureusement plusieurs variantes.

Pratiques exemplaires et leçons clés

L'expérience de la municipalité dans ce projet démontre certaines pratiques exemplaires et leçons clés qui pourraient orienter d'autres projets similaires. 

Choix d'entrepreneurs qualifiés

  • Il est important de choisir des entrepreneurs ayant démontré leur capacité à respecter les échéanciers. À l'origine, les travaux de construction devaient être achevés en juin 2012, mais il aura fallu attendre jusqu'en mai 2013.

Mobiliser le personnel d'exploitation rapidement et le soutenir dans son adaptation aux changements

  • Pour faciliter la formation du personnel d'exploitation aux nouveaux processus et technologies, la municipalité a transféré les manuels sur des tablettes électroniques qui pouvaient être consultées un peu partout dans l'installation. Les données relatives à l'appareillage et à l'exploitation étaient ainsi toujours accessibles sur le terrain.

Vue des clarificateurs et du réservoir d’aération.  (Source : Ville d’Amherstburg)
Vue des clarificateurs et du réservoir d'aération.  (Source : Ville d'Amherstburg)

Avantages du projet

Ce projet a donné lieu à une multitude d'avantages environnementaux, sociaux et économiques. 

Avantages environnementaux

Réduction de la consommation d'énergie et des émissions de GES : Le nouveau système d'aération à bulles permet de réduire la consommation d'énergie et des émissions de GES. En outre, la plus grande efficacité du système d'assèchement réduit la quantité des déchets solides devant être transportés vers un lieu d'enfouissement.

Amélioration de la qualité des effluents : La qualité des effluents s'est améliorée au chapitre de la demande biochimique en oxygène, du total des solides en suspension et du chlore résiduel total. Les effluents respectent désormais les sévères limites imposées pour l'ammoniac, l'azote, le phosphore total, le pH et les coliformes fécaux. L'augmentation de la capacité de traitement de l'usine a en outre réduit le nombre de cas de dérivation et de débordement des réseaux combinés vers la rivière Detroit.

Réduction de la consommation d'eau : Les eaux usées traitées sont utilisées dans l'installation pour les tâches de nettoyage et de rinçage. Le terrain environnant a été aménagé avec des plantes indigènes acclimatées aux conditions locales d'irrigation et nécessitant peu d'arrosage.

Réduction des résidus dangereux L'usine est dotée d'un procédé de désinfection aux ultraviolets plutôt qu'au chlore gazeux. 

Réduction des effets sur l'environnement : La localité a optimisé l'utilisation des terrains sans requérir de nouveaux espaces au sol pour la modernisation de l'usine. Plus précisément, la conduite de refoulement des eaux d'égout brutes et la conduite de l'effluent terminal sont toutes deux raccordées aux conduites préexistantes, ce qui a permis d'éviter la construction sur un terrain vierge.

Préservation de la biodiversité et de l'écosystème : L'amélioration de la qualité des effluents s'est traduite par une amélioration de la qualité de l'eau dans la rivière. La localité a en outre aménagé une ceinture de verdure autour d'un étang situé près de l'usine afin de protéger sa faune et de permettre l'accès aux visiteurs. Le projet a permis d'améliorer la qualité des effluents et de réduire leur débordement vers la rivière Detroit, contribuant ainsi à préserver la biodiversité de la rivière et des Grands Lacs.

Réduction de la pollution olfactive :Un système unique de contrôle des odeurs par percolation en deux étapes permet de réduire les odeurs qui se dégagent de l'usine.

Avantages sociaux

Protection et amélioration de la santé humaine : Plusieurs collectivités voisines et situées en aval dans la région des Grands Lacs profiteront de l'amélioration de la qualité de l'eau et de ses effets sur la santé publique.

Possibilités accrues d'activités récréatives : L'amélioration de la qualité des effluents se traduisant par une amélioration de la qualité de l'eau dans la rivière, le plan d'eau et ses plages se prêtent davantage aux activités récréatives.

Accès accru à l'espace public : La modernisation ayant amélioré la qualité de l'eau dans la rivière, les plages sont moins souvent fermées. Les résidents et les touristes peuvent davantage profiter des plages locales. 

Avantages économiques

Réduction des coûts d'exploitation et d'entretien : La modernisation de l'installation et les technologies éco-énergétiques ont permis de réduire la consommation d'énergie ainsi que les coûts d'exploitation et d'entretien.

Investissements évités ou reportés : L'équipe du projet a tiré profit des précédents investissements faits dans l'installation et elle a fait des choix rentables compatibles avec l'infrastructure préexistante. Le projet réutilise ainsi l'ancien émissaire, la station de pompage, ainsi que certaines sections de la conduite de refoulement des eaux d'égout brutes et de la conduite de l'effluent terminal vers la station de pompage.

Augmentation de la valeur foncière dans le district : La localité prévoit une augmentation de la valeur foncière des propriétés voisines des deux anciennes installations, ce qui se traduira par une augmentation de ses revenus provenant de l'impôt foncier. La valeur foncière des propriétés voisines de l'usine de contrôle de la pollution d'Amherstburg ne devrait pas être affectée.

Plus grand attrait pour l'établissement de nouvelles entreprises : L'accroissement de la capacité de la nouvelle installation permettra à la municipalité de délivrer des permis de construire dans la zone desservie, ce qui favorisera le développement économique et la revitalisation de la collectivité.

Plus grand attrait pour l'établissement de nouveaux résidents : L'accroissement de la capacité appuyant le développement économique et la revitalisation de la collectivité, la nouvelle installation rendra la municipalité plus attrayante à long terme, au fur et à mesure de sa croissance.

Soutien au développement d'entreprises locales : L'usine de contrôle de la pollution d'Amherstburg desservira plusieurs nouveaux secteurs : une zone importante destinée aux industries lourdes, une zone plus restreinte destinée aux industries légères et deux autres zones à vocation résidentielle. Le raccordement de ces zones au réseau d'égout facilitera leur développement et contribuera à la vitalité de l'économie locale.  


Un diagramme à secteurs montre la répartition du financement de l’initiative relative aux eaux usées de la Ville d’Amherstburg (Ont.), pour chaque source de financement, soit le fonds sur l’infrastructure municipale rurale Canada-Ontario (31 %), fonds de reserve des redevances d’aménagement municipales (3%), un prêt du FMV (12 %), une subvention du FMV (1 %) et autres prêt (53%).

Faits saillants

Ce projet consistait en l'aménagement d'une nouvelle installation. Les faits saillants techniques sont à jour en date de 2014.

Population municipale : 21 556   

Urbain/rural : urbain


Traitement

  • Avant : traitement primaire
  • Après : traitement classique à boues actives

Désinfection

Avant :
  • Usine 1 (Edgewater) — Aucune
  • Usine 2 (Boblo) — Aux ultraviolets
  • Usine 3 (Ancienne usine d’Amherstburg) — Au chlore
Après : Aux ultraviolets

Gestion des biosolides

Avant :
  • Usine 1 (Edgewater) — Stockage dans des cellules de traitement
  • Usine 2 (Boblo) — Stockage dans des étangs
  • Usine 3 (Ancienne usine d’Amherstburg) — Compression et enfouissement
Après : assèchement des biosolides par force centrifuge, digestion anaérobie et enfouissement

Débit quotidien moyen annuel (DQMA)

  • Avant : 6,20 mlj (million de litres par jour)
  • Après : 6,84 mlj

Capacité nominale

Avant :
  • Usine 1 (Edgewater) — 1,61 mlj
  • Usine 2 (Boblo) — 0,26 mlj
  • Usine 3 (Ancienne usine d’Amherstburg) — 7,77 mlj
  • Total: 9.64 mlj
Après : 9.5 mlj

Pourcentage de la capacité totale utilisé pour le DQMA

  • Avant : 64 %
  • Après : 86 %

Total des solides en suspension (TSS)

  • Avant : 20 mg/l
  • Après : 2.1 mg/l

Coordonnées de la personne-ressource du projet :

Antonietta Giofu
Directrice de l'Ingénierie et des Travaux publics
Localité d'Amherstburg (Ont.)
T. 519-736-3664

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Cette étude de cas fait partie d'une série portant sur des projets d'eaux usées financés par le Fonds municipal vert de la FCM. Chaque étude de cas donne des renseignements techniques, des détails sur le projet et des conseils sur les pratiques exemplaires.

Aperçu du projet

Devant accroître la capacité de traitement et améliorer la qualité des effluents de son usine, la municipalité de Chatham-Kent (Ontario) a décidé de construire sur les lieux de l'actuel étang aéré de Ridgetown une nouvelle usine de traitement offrant un processus d'aération prolongée des boues activées. L'équipe de projet a installé une nouvelle station de pompage des eaux d'égout brutes, adapté deux des étangs existants pour y stocker les biosolides et permettre la gestion des débits de temps de pluie, et mis hors service les autres étangs qui n'étaient plus nécessaires. La nouvelle installation fournit également un traitement tertiaire à partir de filtres à sable et d'un système de désinfection aux ultraviolets. 

Graphique présentant le calendrier du projet relatif aux eaux usées de la Municipalité de Chatham-Kent (Ont.) Graphique montrant la population desservie par le projet relatif aux eaux usées de la Municipalité de Chatham-Kent (Ont.) et son budget. Graphique montrant l’amélioration de la qualité de l’eau grâce au projet relatif aux eaux usées de la Municipalité de Chatham-Kent (Ont.).

Raisons du projet

  • La municipalité devait augmenter la capacité de son système de traitement des eaux usées et se conformer aux exigences du ministère de l'Environnement et du Changement climatique en matière de réduction des concentrations d'E. coli dans les effluents.

Pratiques exemplaires et leçons clés

L'expérience de la municipalité dans ce projet démontre certaines pratiques exemplaires et leçons clés qui pourraient orienter d'autres projets similaires. 

Élaborer un plan global de formation et de gestion de la transition

  • On a demandé au personnel d'exploitation de la Commission des services d'utilité publique de participer au processus de consultation afin de garantir que la mise en service de la nouvelle installation se fasse sans heurts.

Communiquer avec les organismes gouvernementaux pertinents à l'étape de la planification

  • Communiquer avec l'office de protection de la nature local dès le début du processus de planification peut contribuer à réduire les retards aux étapes ultérieures du projet.

Établir un plan pour imprévus et en cas de retards en raison du temps

  • Dans la mesure du possible, ne pas prévoir les travaux de construction en hiver.

Avantages du projet

Ce projet a donné lieu à une multitude d'avantages environnementaux, sociaux et économiques. 

Avantages environnementaux

  • Amélioration de la qualité des eaux usées : réduction des niveaux d'E. coli, de phosphore et d'ammoniac.
  • Réduction de la quantité de matières dangereuses : grâce à l'ajout d'un traitement tertiaire avec filtration au sable et désinfection aux ultraviolets, les effluents sont plus propres et ne contiennent pas de chlore.
  • Protection de la biodiversité et de l'écosystème : l'amélioration de la qualité de l'eau favorise la protection et l'expansion des habitats.  

Avantages sociaux

  • Amélioration de la santé publique : le rejet dans les cours d'eau d'effluents plus propres et plus sûrs, le contrôle des odeurs et la réduction du bruit font que les résidents bénéficient d'un environnement plus sain.
  • Amélioration de la santé et de la sécurité du personnel : les employés de l'usine n'ont plus à pénétrer dans un espace clos pour accéder à la station de pompage.
  • Accroissement des possibilités d'activités récréatives : le rejet d'effluents plus propres favorise l'utilisation à des fins récréatives des zones situées en aval, notamment de Gawne Drain, de Lower Thames Valley et du lac Sainte-Claire.
  • Amélioration de la prestation de service : la nouvelle installation est en mesure de fonctionner en toutes saisons et de fournir une capacité supplémentaire en cas de situation d'urgence.
  • Possibilités d'éducation et de sensibilisation du public : des visites de l'installation sont offertes aux membres de la collectivité pour les aider à comprendre toute l'importance du traitement des eaux usées. De plus, des échantillons de boues sont remis à l'Université de Guelph, pour les travaux de laboratoire de ses étudiants.
  • Amélioration de l'esthétique du quartier : de par son nouvel emplacement, l'usine constitue une zone tampon entre le parc industriel Mitton et les habitations avoisinantes.

Avantages économiques

  • Réduction des dépenses d'immobilisation : le fait de construire l'usine à proximité d'un étang d'épuration existant et de réutiliser dans toute la mesure du possible l'équipement en place a permis de réaliser des économies.
  • Conservation et création d'emplois : les employés municipaux ont conservé leur poste, et de nouveaux postes ont été créés pour répondre aux exigences d'exploitation de la nouvelle usine de traitement des eaux usées.
  • Accroissement des possibilités d'attirer de nouvelles entreprises : le fait que la nouvelle usine ait une capacité accrue de stockage et de traitement et qu'elle puisse fonctionner toute l'année favorisera le développement industriel et commercial.
  • Accroissement des possibilités d'attirer de nouveaux résidents : le fait que la nouvelle usine ait une capacité accrue de stockage et de traitement et qu'elle puisse fonctionner toute l'année permettra de soutenir la croissance de la collectivité.
  • Stimulation de l'économie locale : l'usine est maintenant en mesure d'accepter et de traiter de manière appropriée les boues de fosses septiques. Le traitement de ces boues fournit une nouvelle source de revenus à la municipalité.
  • Utilisation d'outils d'évaluation de la faisabilité : la municipalité a utilisé la méthode du coût complet et a évalué les différentes options de conception à la lumière des coûts du cycle de vie.
  • Gestion de la demande : les politiques et les programmes relatifs à la demande, y compris les politiques municipales de restriction de la consommation d'eau et d'utilisation des égouts, favorisent la gestion efficace des ressources.
  • Simplification des tâches du personnel : l'utilisation d'un système SCADA (système d'acquisition et de contrôle des données) permet au personnel d'effectuer des ajustements à distance, et donne lieu à un suivi des données plus fréquent et plus fiable.  

Diagramme à secteurs montrant la répartition du financement du projet relatif aux eaux usées de la Municipalité de Chatham-Kent (Ont.).

Faits saillants

Ce projet consistait en l'aménagement d'une nouvelle installation. Les faits saillants techniques sont à jour en date de 2015.

Population municipale : 103, 671   

Urbain/rural : urbain

Traitement

  • Avant : traitement facultatif en étang d'épuration
  • Après : aération prolongée des boues activées

Désinfection

  • Avant : aucune - 153 CFU (Unité Formant Colonie) /100 ml
  • Après : système de désinfection aux ultraviolets - 10 CFU/100 ml

Gestion des biosolides : Les biosolides sont laissés dans l'étang

Moyenne annuelle du débit quotidien

  • Avant : 1,3 mlj (millions de litres par jour) 
  • Après : 1,5 mlj

Capacité nominale

  • Avant : 1,5 mlj 
  • Après : 2,3 mlj

Pourcentage de la capacité totale utilisée pour la moyenne annuelle du débit quotidien

  • Avant : 83 % 
  • Après : 64 % 

Matières en suspension totales (MES)

  • Avant : 5,0 mg/l
  • Après : 4,7 mg/l

Demande biochimique en oxygène (DBO)

  • Avant : 2,4 mg/l
  • Après : 2,1 mg/l
     

Coordonnées de la personne-ressource du projet :

Rob Bernardi
Gestionnaire des installations et des systèmes, Services de traitement de l'eau et des eaux usées
Municipalité de Chatham-Kent (Ont.)
T. 519-436-0119, poste 306

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