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Vous souhaitez électrifier votre parc de véhicules municipaux? L’électrification de vos autobus, automobiles, fourgonnettes et autres véhicules municipaux vous aidera à réduire vos émissions de GES à l’échelle locale et à réduire vos coûts d’exploitation tout en améliorant les services à votre collectivité. L’électrification est plus facile que jamais. Le marché des véhicules électriques (VE) connaît une croissance rapide, et les gouvernements prennent les moyens d’augmenter la conversion aux VE en mettant en place des politiques et des programmes.

Joignez-vous à nous à l’occasion de notre webinaire d’introduction intitulé Comment électrifier votre parc de véhicules électriques municipaux, alors que des experts de l’électrification des véhicules municipaux s’entretiendront sur de multiples sujets liés à l’électrification. Découvrez les leçons apprises par des municipalités qui ont déjà électrifié leur parc de véhicules et comment elles ont surmonté les difficultés les plus courantes.

Au cours de ce webinaire, vous :

  • Apprendrez les principes de base de l’électrification d’un parc de véhicules
  • Entendrez le témoignage d’autres municipalités qui ont élaboré un plan d’électrification réussi
  • Verrez comment entreprendre la conversion aux VE et élargir votre parc de VE
  • Découvrirez les éléments importants à prendre en compte pour mettre en place votre stratégie d’électrification
  • Comprendrez les analyses de rentabilité relatives à l’électrification d’un parc de véhicules
  • Et plus encore
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Les collectivités résilientes intègrent les considérations et les stratégies climatiques dans chaque aspect des activités quotidiennes de leur municipalité. Pour une action climatique efficace, il est essentiel de comprendre les stratégies de gestion des effets des changements climatiques sur les actifs et les niveaux de service municipaux.

Découvrez des stratégies et des outils efficaces et peu coûteux pour aider votre municipalité à renforcer la résilience de ses services grâce aux actifs et aux programmes dont elle dispose déjà, tout en réduisant son empreinte carbone.

La FCM a élaboré la série de ressources ci-dessous à l’intention des employés municipaux qui participent aux activités d’exploitation et de maintenance des municipalités et qui veulent savoir comment renforcer leurs actifs et protéger les services municipaux contre les effets extrêmes des changements climatiques.

Lisez d’abord le guide et remplissez la feuille de travail pour établir les priorités de votre municipalité. Téléchargez et consultez nos six fiches d’information faciles à comprendre, créées pour vous aider à déterminer les possibilités de résilience climatique à faible émission de carbone par type d’actifs.

Première partie : Découvrez des stratégies et des outils pour adapter vos actifs existants

Lisez le guide Exploitation et maintenance pour la résilience climatique : Six stratégies pour votre municipalité.

Le guide vous permettra :

  • d’établir des arguments en faveur d’une résilience à faible émission de carbone dans votre municipalité;
  • de trouver des stratégies pour renforcer la résilience en adaptant les activités d’exploitation et de maintenance de votre municipalité;
  • de privilégier les options d’adaptation aux changements climatiques qui correspondent aux besoins de votre collectivité;
  • d’intégrer l’équité dans vos pratiques d’exploitation et de maintenance;
  • d’analyser et de gérer les données dans le but d’améliorer la résilience aux changements climatiques;
  • de découvrir les moyens d’acquérir des connaissances et des compétences organisationnelles pour soutenir la prise de décision continue;
  • d’appliquer une optique climatique aux décisions de renouvellement des actifs;
  • d’analyser comment tirer le meilleur parti de vos investissements en infrastructure;
  • de reconnaître les occasions de privilégier les infrastructures vertes.

Vous vous demandez par où commencer? Téléchargez cette feuille de travail pour découvrir les occasions d’appliquer les stratégies décrites dans le guide au sein de votre municipalité.

Deuxième partie : Possibilités d’actions – par catégorie d’actifs

Après avoir déterminé les stratégies et les outils permettant de définir et de hiérarchiser les options d’adaptation, lisez nos six fiches d’information. Ces fiches fournissent des exemples précis d’actions que vous pouvez entreprendre pour adapter les pratiques d’exploitation et de maintenance par secteurs de service.

Explorez chaque fiche d’information pour découvrir :

  • Une liste commune des actifs municipaux qui appartiennent à chaque catégorie d’actifs;
  • Les risques climatiques et physiques pour les actifs et les niveaux de services;
  • Les actions de votre gouvernement local visant à mieux gérer le risque tout en s’adaptant aux effets des changements climatiques ou en réduisant les émissions de GES qui contribuent aux changements climatiques.

Téléchargez les fiches d’information :

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Cette ressource a été créée par le Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM).

Le PGAM a été conçu pour aider les municipalités canadiennes à renforcer leurs décisions en matière d’investissement dans les infrastructures en fonction de données fiables et de bonnes pratiques en matière de gestion des actifs. Ce programme de huit ans et de 110 millions de dollars a été financé par le gouvernement du Canada et géré par la Fédération canadienne des municipalités. Il a été réalisé en partenariat avec les associations municipales, provinciales et territoriales, et d’autres intervenants clés.

Suivez le parcours d’une municipalité qui a fait de grands progrès en matière d’efficacité énergétique dans ses logements abordables et découvrez comment ces progrès ont encouragé les engagements municipaux en matière de lutte contre les changements climatiques, soutenu les efforts de réduction des émissions de GES et généré des économies pour les personnes en situation de pauvreté énergétique.

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L’essai d’une nouvelle méthode pour éviter l’enfouissement des matières organiques

Un groupe de partenaires municipaux, provinciaux et industriels du Québec mettent à l’essai une méthode innovatrice pour traiter les matières résiduelles ménagères dans le but de produire un compost utilisable.

Résumé

Dans le cadre de ses engagements environnementaux, la province de Québec a établi de nouveaux objectifs en matière de réacheminement des matières résiduelles organiques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre des décharges et de mieux utiliser les matières résiduelles. Pour relever ce défi et contribuer à la recherche de solutions, un groupe de municipalités québécoises a réalisé, en partenariat avec Investissement Québec-CRIQ et Gazon Savard inc., et grâce au soutien financier du FMV, un projet pilote visant à mettre à l’essai un système novateur de traitement mécanobiologique (TMB) qui permet de séparer les matières organiques des ordures dans une usine de traitement. Les participants ont beaucoup appris sur ce système et sur la mise à l’essai d’une telle technologie, et ont formulé des recommandations utiles à l’intention des autres municipalités qui explorent des possibilités semblables.

Contexte

Les matières organiques telles que les matières résiduelles alimentaires, de jardin et le papier représentent environ 60 % des 5,8 millions de tonnes de matières résiduelles jetées chaque année au Québec. Cette situation entraîne plusieurs défis pour les municipalités :

  • l’enfouissement de ces matières nécessite beaucoup d’espace;
  • la décomposition de ces matières engendre des émissions de GES;
  • elles ont une valeur potentielle, notamment en tant que source de matériaux recyclés et de compost.

Une nouvelle approche du tri des matières résiduelles

Dans plusieurs provinces ou territoires, la solution pour réduire la quantité de matières résiduelles organiques acheminée dans les décharges réside dans un système de collecte à trois voies impliquant l’utilisation d’un contenant distinct pour chaque type de matières résiduelles ménagères (organiques, recyclables et à enfouir).

Récemment, une technologie a été mise au point pour que les matières résiduelles organiques et les ordures soient séparées après la collecte grâce à un processus connu sous le nom de traitement mécanobiologique (TMB). Ce type de système simplifie le tri des matières résiduelles pour les ménages, car il leur permet de les diviser en fonction de deux flux seulement, l’un pour le recyclage et l’autre pour les ordures et les matières organiques.

En 2016, cette technologie était prête à être mise à l’essai puis, de 2017 à 2019, un groupe de partenaires municipaux représentant plus de 80 municipalités du Québec a accepté de participer à un projet pilote conjoint. Il s’agit des collectivités régionales suivantes :

  • la MRC de Bellechasse (population : env. 38 000 habitants);
  • la MRC de l’Érable (population : env. 23 000 habitants);
  • la MRC de l’Islet (population : env. 17 000 habitants);
  • la Régie intermunicipale de gestion intégrée des déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska (RIGIDBNY), qui regroupe les MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska (population totale : env. 44 000 habitants)
  • la Ville de Saguenay (population : env. 145 000 habitants).
Le tas de compost brun libère de la vapeur le matin
Dans une municipalité canadienne moyenne, seulement 30 à 60 % des déchets organiques
sont détournés des sites d'enfouissement

Le défi à relever

Situées dans les régions rurales du Québec, ces collectivités partagent un défi commun en matière de collecte des matières résiduelles : desservir une population relativement petite sur une grande superficie géographique. En plus de ses autres avantages, le système de traitement mécanobiologique peut permettre de relever un tel défi en réduisant les besoins de transport liés à un système traditionnel à trois voies. Le projet pilote visait à répondre aux deux questions suivantes :

  1. Dans quelle mesure le système de traitement mécanobiologique fonctionnerait-il dans une situation concrète?
  2. Le système représente-t-il une option fonctionnelle et financièrement viable pour les partenaires municipaux du projet?

Approche

Dans le cadre du projet, les partenaires ont recueilli l’équivalent de plus de 150 camions de matières résiduelles ménagères, soit un total de 1 860 tonnes, qui ont ensuite été triées à l’aide du système TMB puis traitées sur une période de six semaines afin d’en faire du compost. À des fins de comparaison, des matières résiduelles ménagères ont également été collectées au moyen d’un système à trois flux.

Résultats

Voici ce qui a été constaté dans le cadre du projet pilote :

  • Les partenaires ont recueilli l’équivalent de plus de 150 camions de matières résiduelles ménagères (un total de 1 860 tonnes), qui ont ensuite été triées à l’aide du système TMB puis traitées sur une période de six semaines pour en faire du compost.
  • Les matières organiques compostables représentaient 49 % des matières résiduelles collectées (une légère variation saisonnière a été observée).
  • Le système de traitement mécanobiologique a permis de réacheminer 89 % de ces matières organiques, dont 72 % ont été compostées.
  • Le compost produit par ce type de système est de type B[1], ce qui signifie qu’il est considéré comme du « bon compost » (une certaine quantité d’éléments traces et en corps étrangers est permise). Ce compost peut être utilisé notamment en foresterie, pour l’aménagement routier et pour la revégétalisation d’emplacements dégradés.
  • Le coût estimé du traitement des matières résiduelles ménagères par le système de traitement mécanobiologique était de 98 $/tonne, bien que ce chiffre ne tienne pas compte des revenus potentiels de la vente du compost ou d’autres éléments et qu’il puisse être très variable en fonction des coûts de la main-d’œuvre, du choix de l’emplacement et d’autres facteurs.

Le taux de réacheminent des matières organiques du projet pilote a été supérieur à celui atteint par les systèmes de collecte à trois voies, qui varie entre 30 et 60 % dans les municipalités canadiennes. La mise en œuvre de ce système pourrait donc entraîner une réduction importante de la quantité de matières résiduelles organiques acheminées dans les décharges, ce qui permettrait donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par leur transport et leur décomposition, et de prolonger la durée de vie utile d’une décharge.

Malgré les taux de réacheminement élevés obtenus grâce à cette nouvelle technologie, pour diverses raisons, aucune des municipalités participantes n’a à ce jour décidé d’aller de l’avant avec un système TMB. Cependant, les partenaires ont convenu que le fait de participer à ce projet pilote a représenté une étape importante dans leur processus de décision. Non seulement cela leur a donné l’occasion d’examiner diverses options pour le réacheminement des matières résiduelles organiques, mais cela leur a aussi permis de mieux comprendre les atouts dont ils disposent et la façon dont leur situation particulière influe sur la manière dont ils peuvent relever ce défi.

Recommandations

Même si le système de traitement mécanobiologique n’a finalement pas été adopté par les partenaires de ce projet pilote, il pourrait être une option envisageable pour d’autres municipalités à la recherche de solutions de réacheminement des matières résiduelles organiques. Voici quelques recommandations pour les municipalités qui souhaitent réaliser leur propre projet pilote :

  1. Examinez l’infrastructure dont vous disposez. Les avantages potentiels du système de traitement mécanobiologique par rapport à d’autres options de réacheminement des matières résiduelles organiques varieront en fonction de l’infrastructure existante d’une municipalité, par exemple si elle dispose déjà d’une décharge ou d’un réseau d’écocentres. Il faut en tenir compte lors de l’évaluation des systèmes de réacheminement des matières organiques. Les résultats du projet pilote n’étaient pas nécessairement applicables à la réalité du traitement des matières résiduelles des municipalités participantes : il est important de concevoir de telles études en prenant en compte les situations locales pendant tout le processus.
  2. Prévoyez une certaine souplesse. L’idéal serait d’avoir un calendrier plus long et plus souple, tant pour la phase de l’avant-projet que pour celle de sa mise en œuvre.
  3. Établissez des partenariats solides. Lorsque l’on travaille avec de nombreuses organisations, les priorités et les perspectives diffèrent souvent. Il peut donc être utile de prendre le temps de définir une vision commune et d’établir des relations dès le début d’un projet. Une option consiste à faire appel à un tiers indépendant pour garantir une approche neutre. Dans le cas où une municipalité serait intéressée par le système TMB, une économie sur les coûts pourrait être réalisée en établissant des partenariats avec les municipalités avoisinantes.
  4. Cherchez à comprendre le marché. Afin de faire des choix éclairés, les municipalités doivent procéder à une estimation détaillée des coûts, et elles doivent être prêtes à réaliser les études pertinentes, ce qui pourrait avoir une incidence sur le calendrier. Bien que le compost produit puisse constituer une source de revenus, cela dépend des réalités du marché local; il est utile de cerner des acheteurs potentiels dans le cadre du processus de recherche.
  5. Assurez-vous de vous conformer à toutes les exigences. Les nouvelles méthodes de transport et de traitement des matières résiduelles peuvent être confrontées à des obstacles réglementaires. Il est préférable de valider le projet auprès des autorités compétentes avant de le mettre en œuvre. De plus, comme la qualité et la composition des déchets ménagers sont imprévisibles et peuvent affecter le processus de traitement mécanobiologique, il serait pertinent de réaliser une étude préliminaire des flux de déchets avant de commencer le projet.

Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

Visitez la Base de données des projets approuvés

Résumé

Comme tous les sites d’enfouissement, l’installation de gestion des ressources du chemin Brady de Winnipeg produit des gaz d’enfouissement riches en méthane qui font augmenter les émissions de gaz à effet de serre et l’empreinte carbone de la ville. Un système de collecte et de brûlage y a été installé à partir de 2012 pour réduire les émissions, mais la Ville voulait explorer la possibilité de tirer profit des gaz d’enfouissement en les utilisant pour générer des revenus. L’étude visait à évaluer quatre scénarios de captage, de traitement et de vente des gaz d’enfouissement, et a permis de conclure que la meilleure option était de convertir les gaz d’enfouissement en gaz naturel renouvelable pour le vendre sur le marché libre.

Contexte

L’installation de gestion des ressources du chemin Brady, originalement appelée décharge du chemin Brady, a ouvert ses portes en 1973 pour recevoir les déchets solides de Winnipeg et de la région environnante. Située au sud de la ville, elle accepte les déchets résidentiels et commerciaux, dont la quantité totale s’est élevée à 315 500 tonnes en 2021. En 2011, le processus d’élimination des déchets de Winnipeg produisait près de 800 000 tonnes d’émissions d’équivalent en dioxyde de carbone (t éq. CO2), soit près de 15 % du total de la ville.

Depuis 2013, la vocation principale de l’installation est passée de l’élimination des ordures à une approche circulaire de la gestion des déchets. Par exemple, les feuilles et les résidus de jardinage issus de la collecte en bordure de trottoir sont désormais transformés en compost riche en nutriments sur une aire de compostage de neuf hectares, et un programme de recyclage du bois permet de réacheminer les frênes et les déchets de bois d’œuvre aboutissant à la décharge pour une réutilisation dans la confection de meubles et de revêtements de sol.

En 2012, un système a été installé pour collecter et brûler les gaz d’enfouissement. Les décharges produisent ces gaz principalement composés de méthane, un puissant gaz à effet de serre (GES), lors de la décomposition des déchets organiques. La collecte et le brûlage des gaz d’enfouissement permettent de réduire les émissions globales de GES et présentent d’autres avantages, comme la réduction des odeurs. Le système de puits d’extraction de gaz de la décharge a été élargi en 2017 et 2020 et comprend actuellement 80 puits couvrant environ 55 hectares de terrain d’enfouissement (65 % de la surface totale d’enfouissement des déchets). La Ville prévoit élargir encore la superficie de ce système de collecte de gaz d'enfouissement au fil du temps, ce qui entraînera une augmentation de la quantité de gaz collectée.

Aerial view of a waste management facility situated in a large grassy plain near a small river.

Le défi

Si la collecte et le brûlage des gaz d’enfouissement permettent de réduire les émissions de GES, ils ne les éliminent pas complètement. Une possibilité de réduire encore plus les émissions est d’utiliser le gaz d'enfouissement collecté comme source d’énergie. Ce combustible peut compenser les insuffisances d’énergie provenant d’autres sources tout en constituant une source de revenus pour l’installation de gestion des déchets et la collectivité. Le défi auquel la Ville a été confrontée était de déterminer la meilleure façon d’utiliser ces gaz, tant d’un point de vue financier que sur le plan des avantages environnementaux et sociaux.

Approche adoptée

La Ville de Winnipeg a commandé une étude pour examiner quatre scénarios potentiels :

  1. Produire de l’électricité dans une installation sur place, puis la vendre à Manitoba Hydro.
  2. Transformer les gaz d'enfouissement en gaz naturel renouvelable (GNR) de qualité gazoduc, puis vendre ce gaz sur le marché libre.
  3. Transformer les gaz d'enfouissement en un combustible de qualité inférieure et le fournir à l’Université du Manitoba.
  4. Vendre les gaz d'enfouissement à un producteur d’énergie indépendant.

Chacun de ces scénarios a été évalué en fonction des coûts et des avantages potentiels sur une période de 20 ans, ainsi que d’autres facteurs environnementaux, sociaux et économiques, comme la réduction de l’empreinte carbone de Winnipeg.

L’une des questions examinées, entre autres, était la quantité prévue de gaz d'enfouissement produits par l’installation. L’équipe a évalué divers facteurs tels que les taux de valorisation des matières organiques et l’efficacité du captage afin d’établir une prévision réaliste sur laquelle fonder les estimations de revenus. La maturité de chaque technologie envisagée a également été prise en compte, tout comme la présence de cas types existants ailleurs en Amérique du Nord. Cette analyse a également permis d’évaluer des scénarios pour les risques contractuels et les exigences réglementaires.

Municipal employee in orange safety gear insects a gas collection well in the center of a field in spring.

Obstacles

Une des difficultés rencontrées dans la réalisation de cette étude a été d’obtenir des chiffres précis sur les revenus liés aux marchés potentiels. Les représentants de ces marchés étaient souvent réticents à fournir ces chiffres. Par conséquent, des chiffres prudents ont été utilisés, et on a tenu compte d’imprévus lorsque nécessaire.

Résultats

À l’issue de l’analyse, deux scénarios — la vente de GNR sur le marché libre et la vente de gaz d'enfouissement bruts à un producteur d’énergie indépendant — ont été jugés susceptibles de générer des revenus pour la Ville, dont la valeur actuelle nette est évaluée à 21,36 millions de dollars et à 4,26 millions de dollars respectivement. Étant donné que les revenus estimés de l’option privilégiant la production de GNR sont nettement plus élevés, les auteurs de l’étude ont recommandé à la Ville de procéder à une analyse de rentabilité et à une estimation supplémentaire pour la construction et l’exploitation d’une installation pour produire et vendre du gaz de qualité gazoduc.

Avantages

L’achèvement de cette étude a ouvert la voie à l’utilisation par Winnipeg des gaz d’enfouissement actuellement recueillis et brûlés à l’installation de gestion des ressources du chemin Brady. Pour Winnipeg, non seulement cela aura l’avantage de générer des revenus, mais cela permettra également d’atteindre les objectifs en matière d’émissions de GES énoncés dans son plan d’action sur le changement climatique, le GNR ainsi produit pouvant compenser les émissions produites par le gaz naturel et d’autres combustibles fossiles.

Leçons tirées

L’une des principales leçons tirées de ce projet est l’importance de tenir toutes les parties prenantes informées et mobilisées tout au long de l’étude. Même si une consultation publique n’est pas obligatoire, l’inclure dans le processus peut aider à réduire les retards du projet en cours de route, notamment parce que les citoyens souhaitent discuter de leurs préoccupations avec la Ville.

Prochaines étapes

En mars 2022, le conseil municipal a accepté d’aller de l’avant dans les négociations pour devenir un fournisseur de gaz d'enfouissement bruts à une tierce partie, qui convertira ces gaz en GNR et le vendra ensuite sur le marché. Cette option a été choisie, car elle présente un risque et une responsabilité moindres ainsi qu’une base de clients potentiels plus diversifiée. De plus, les revenus associés doivent être versés dans un nouveau fonds de réserve pour les initiatives liées aux changements climatiques.

Vous voulez découvrir tous les projets financés par le FMV? Consultez notre Base de données des projets approuvés pour obtenir une description détaillée des projets financés et inspirez-vous des projets d’autres municipalités de toutes tailles et de toutes les régions du Canada.

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Des centaines de municipalités canadiennes ont déclaré une urgence climatique, et les villes partout au Canada cherchent des moyens nouveaux et efficaces de réduire l'empreinte carbone de leurs collectivités.

Afin d’être efficaces, les mesures doivent tenir compte du fait que le transport est l'une des principales sources d'émissions et que les stratégies de transport durable doivent permettre l'adoption rapide de véhicules zéro émission (VZÉ).

Mais comment les municipalités peuvent-elles tirer parti de leur autorité et de leurs relations communautaires pour accélérer l'adoption des véhicules à émission zéro? Et quels programmes et politiques devraient-ils privilégier?

En se fondant sur une modélisation approfondie des stratégies municipales en matière de VZÉ d'un océan à l'autre, la Ligue des communautés canadiennes sobres en carbone (LC3) et le Fonds municipal vert (FMV) ont collaboré avec Dunsky Énergie + Climat pour déterminer et classer par ordre de priorité les mesures municipales ayant le plus d'impact sur l'électrification des déplacements des personnes, des biens et des services.

Consultez la ressource pour en savoir plus sur les six actions prioritaires, sur la façon de s'y prendre, sur les raisons de les choisir et pour découvrir qui passe déjà à l'action au Canada.

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affordable housing building taken from the outside

Dans le but d’initier les concierges, le personnel d’entretien et les exploitants d’immeubles du secteur du logement abordable aux notions d’efficacité énergétique, aux nouvelles technologies et à l’amélioration des installations, la FCM s’est associée à la Saskatchewan Environmental Society (SES) et au Centre de transformation du logement communautaire pour élaborer une version révisée et personnalisée du programme de formation des exploitants d’immeubles de la SES pour le secteur du logement abordable au Canada.

Cette formation en ligne gratuite est axée sur les cinq secteurs suivants : 

  • Conservation de l’eau : utilisation, réduction et coûts liés à l’eau.
  • Facturation de l’électricité : mode de production de l’électricité dans votre province et son incidence sur les émissions de gaz à effet de serre, demande en électricité et consommation électrique typique.
  • Éclairage : faits sur l’éclairage, types d’éclairage, réglages de l’éclairage, conseils pour économiser l’énergie et estimations des économies d’énergie.
  • Équipement électrique : suivi de l’énergie, planification de la charge, air comprimé, moteurs à haut rendement, charges fantômes, bornes de voiture, chauffage électrique et appareils électroménagers. 
  • Chauffage, ventilation et climatisation : systèmes CVC, systèmes de récupération de chaleur, systèmes de refroidissement et calculs d’économie.

Cette formation d’autoapprentissage destinée aux exploitants d’immeubles traitera des bases de l’efficacité énergétique, des nouvelles technologies et des améliorations à apporter aux installations afin d’économiser de l’énergie et de l’argent. 

Dans le cadre de cette formation :

  • Vous apprendrez comment mettre en œuvre en toute confiance des projets d’efficacité énergétique dans vos immeubles de logements abordables. 
  • Vous déterminerez les occasions d’économiser des coûts en réduisant la consommation d’énergie tout en maintenant un espace de vie confortable pour les résidents.
  • Vous découvrirez les pratiques exemplaires en matière de conservation de l’eau et d’efficacité énergétique dans les logements abordables de votre région.
  • Vous apprendrez à utiliser des calculs d’économies simples pouvant être appliqués aux maisons et aux installations afin de déterminer la meilleure marche à suivre.
  • Vous utiliserez le manuel du programme pour concrétiser vos apprentissages en un plan d’efficacité énergétique qui apportera des changements à long terme à votre parc immobilier.

Vous voulez prendre soin de vos résidents, soutenir votre personnel et acquérir les connaissances nécessaires pour passer à l’action? Inscrivez-vous à la formation pour exploitant d’immeubles écoénergétiques dès aujourd’hui

Formation sur l’exploitation des immeubles destinée aux fournisseurs de logements communautaires, offerte par le Fonds municipal vert de la FCM et le Centre de transformation du logement communautaire. Élaborée par la Saskatchewan Environmental Society, 2022. Tous droits réservés.

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