Un transport collectif plus vert pour relier des communautés rurales du Québec

Un transport collectif plus vert pour relier des communautés rurales du Québec

Un transport collectif plus vert pour relier des communautés rurales du Québec

Électrification du parc d’autobus de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Les services de transport intermunicipaux constituent des liens essentiels entre les communautés des régions rurales de tout le Canada, y compris celles des régions de l’Atlantique, au Québec. Les autobus électriques sont toutefois rarement des options envisageables dans ces régions, étant donné les longs trajets, les faibles densités de population et le manque d’infrastructures. Des mesures plus durables et plus rentables peuvent néanmoins étirer les petits budgets pour accroître les circuits assurés dans les milieux ruraux, tout en soutenant les objectifs de développement durable locaux et provinciaux ainsi que l’objectif de carboneutralité du Canada à l’horizon 2050.

Le service de transport collectif de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM), assure environ 18 circuits de 15 à 105 km. Desservie par des autobus conventionnels et limitée par un budget de fonctionnement qui restreint les itinéraires offerts, la collectivité veut améliorer les services en mettant sur pied un réseau d’autobus entièrement électrique équipé de bornes de recharge réparties dans des endroits stratégiques sur tout le territoire pour assurer une expérience utilisateur sans faille.

Soutenue par un financement de 1,75 million de dollars du FMV et du gouvernement du Canada, la RÉGÎM électrifiera entièrement son réseau avec l’achat de 21 autobus électriques, dont 10 véhicules de transport adapté. Douze bornes de recharge seront construites et partagées avec les collectivités participantes voisines, ce qui améliorera l’accès et les connaissances à l’échelle locale.

Il est prévu qu’une fois achevé, le nouveau parc d’autobus aura des effets positifs considérables sur l’environnement et sur les coûts, notamment en réduisant les émissions locales de GES de 98 %, en diminuant la consommation d’énergie de 72 % et en réduisant les coûts énergétiques de 64 %. Le réaménagement du réseau pourrait accroître la mobilité de la population, ce qui pourrait ainsi profiter à la création d’emplois et à l’économie.

RÉSULTATS ESCOMPTÉS :

  • 98 % d’émissions de GES évitées
  • 72 % de réduction d’énergie consommée
  • 64 % de réduction des coûts énergétiques du parc d’autobus